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Votre rencontre avec la musique.

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Sujet de la discussion Votre rencontre avec la musique.
Qu'est-ce qui vous a décidé à vous mettre à la musique, le coup de coeur suprême, le grand flash.
Pour moi, j'ai trois soeurs aînées, alors la musique, c'était partout, à toute heure. C'était de la variétoche 70 : mike Brant... j'adorais surtout les Rubettes. J'étais pardonnable, j'avais 6 ans.
Puis les mecs ont commencé à pointer leur nez... un de mes futurs beaux-frères s'est un jour pointé avec "Ziggy Stardust" et "Live in Japan", j'avais 7-8 ans, je m'en suis jamais remis. La preuve, malgré tous mes revirements de goûts musicaux, ces albums ont toujours eu une place de choix.
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Ok...
c'est une approche thérapeutique un peu... mais si on est sain, qu'on a rien d'enfoui à libérer, aucun refoulement à exprimer ?

Et ce qui est enfoui, refoulé, c'est dabord envers les autres... donc c'est lié tout de même.

Sinon, c'est que pour moi, l'individualisme, c'est une maladie mentale, alors biensûr que l'expression (musicale où autre) est un remède, mais il me semble que c'est encore plus que ça...
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Hors sujet : disons que c'est une notion inventé par Aristote pour répondre à une réalité bien problématique :

on peut trouver beau des représentations de choses immondes. je m'explique tu peux trouver beau un tableau qui présente une charogne (ou tiens le poème de baudelaire du même nom !) pourtant dans la réalité ce genre de choses nous dégouterez !

Pour Aristote si il y a plaisir à ces représentations c'est que nous permettent d'exprimer des choses en nous, que nous ne pouvons pas sortir d'habitude. ainsi la tragédie qui représente des meurtres horribles est souvent trouvé belle car elle nous permet de sortir ces chose que nous avons en nous et de nous purifier en quelques sorte.. c'est donc pas seulement une fonction thérapeutique mais avant tout morale que Aristote donne à la tragédie. En la regardant nous évitons de la vivre en quelque sorte, elle nous rend meilleurs !

Je pense que des musiques extrèmes comme le black métal ou le death etc.. participe un peu de cette logique je pense

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Pastoche, ne soyons pas trop idéalistes. Derrière le plaisir à plusieurs, il y a toujours la satisfaction de soi, de l'ego au sens le plus nombriliste.
Le reste c'est un peu de la littérature, je crois, même si je trouve l'idée noble et pertinente en ces temps d'individualisme exacerbé.

En revanche, avec "les autres", il y a le plaisir de l'inconnu, le goût du défi (de se mettre en danger), et de l'échange (la musique à plusieurs)

L'artiste aime son public parceque celui-ci le lui rend bien, ne soyons pas dupes.

Brel a fui ce public à la fin de sa vie, après avoir poussé cette relation au paroxisme au point qu'il a fini par la considérer comme stérile, qu'il n'en éprouvait plus le plaisir que tu évoques.
Ce plaisir de l'artiste est en fait bien mystérieux. Et je crois qu'il ne se situe pas sur le même registre que le plaisir qu'on éprouve tout simplement à ajouter une corde à son arc, en apprenant à chanter ou à jouer d'un instrument par exemple.

Mais je partage tout à fait ton avis sur le fait que les gens (les français tout spécialement) ne savent plus, n'osent plus chanter. C'est dingue cette idée reçue qu'il faut beaucoup travailler avant de prétendre ouvrir sa ... bouche