Votre rencontre avec la musique.
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roman66
Pour moi, j'ai trois soeurs aînées, alors la musique, c'était partout, à toute heure. C'était de la variétoche 70 : mike Brant... j'adorais surtout les Rubettes. J'étais pardonnable, j'avais 6 ans.
Puis les mecs ont commencé à pointer leur nez... un de mes futurs beaux-frères s'est un jour pointé avec "Ziggy Stardust" et "Live in Japan", j'avais 7-8 ans, je m'en suis jamais remis. La preuve, malgré tous mes revirements de goûts musicaux, ces albums ont toujours eu une place de choix.
Anonyme
Hors sujet : méfie toi du dictionnaire c'est le tombeau de la langue (et donc de la pensée !)
la perfection c'est plutôt l'adéquation totale avec la fonction.
La perfection pour une morceau de musique c'est plutot donc la réalisation totale de l'intention derrière le morceau. Mais cette intention n'est pas à comprendre comme une pensée mais comme un mode de fonctionnement. Un morceau c'est ce qui crée un instant d'intensité (et donc parallèlement nous fait voir ce que nous ne voyons plus c'est à dire le manque d'intensité et de profondeur de notre vie courante).c'est ça je pense son mode de fonctionnement > création d'intensité en remuant à la fois de l'air et de mode d'interprétation symbolique de cette action physique
donc pour faire vite : La perfection c'est donc plutot je pense la réalisation d'une intensité en projet
la définition du dico est stupide parce que la perfection vu comme absence de défaut c'est le moyen pas le parfait. La perfection n'est pas un manque c'est une positivité !
flonflon zingueur
Ce qui nous préoccupe et nous parasite dans ce "perfefectionisme" c'est ce sentiment de "perfectible", et non l'obsession de faire du "parfait" : au fur et à mesure que le travail avance, les limites de notre propre satisfaction s'éloignent d'autant. Au départ, ce n'est pas que nous sommes démesurément exigeants de nous-même.
Je crois. Pour moi le problême se pose ainsi, et j'ai beau en être conscient, ça me rend toujours aussi difficile la composition.
Je me retrouve à chaque fois pris en sandwich entre deux attitudes:
- m'immerger et me laisser aller à mes sensations primaires sans me poser de questions, et l'insatisfaction que je viens d'évoquer prendra vite le relai
- ou bien me raisonner et me dire qu'il faut garder de la distance avec tout jugement anticipé, considérer le travail froidement comme un processus à suivre, mais là c'est l'investissement personnel et l'inspiration qui en prennent un sacré coup, je perds le fil...
Un autre éccueil très fréquent pour moi : Au départ il y a une suite d'accords et une ébauche de mélodie qui tente d'emerger. Je m'enregistre et j'écoute : damned, voilà que ma grille d'accords me rappelle tel ou tel morceau, telle ou telle chanson que je connais. Et là ça devient difficile de l'oublier...
Alors je change le rythme, ou la couleur d'un accord. Mais la mélodie maintenant ne fonctionne plus de la même façon. Et peu à peu, en cherchant à m'éloigner de cette comparaison qui maintenant devient obsédante, je finis par me retrouver dans une impasse : l'ensemble ne m'inspire plus, ma mélodie parait "plaquée", je m'en suis éloigné... Je laisse tomber.
Je n'ai jamais réussi à composer en partant d'un texte. Avec cette obsession de "perfectible" qui me taraude automatiquement, comment pourrais-je m'arrêter sur une idée encore plus dépouillée qu'une suite d'accords : un simple ligne mélodique, quelques bribes de lead, de chant ?
Pourtant, j'ai la certitude que ma solution est là pour contourner ce reflexe d'arrangeur qui s'impose toujours trop vite et que j'ai toujours beaucoup de mal à refouler tant que je n'ai pas acouché d'une base suffisament élaborée.
Ah les affres de la création !
Anonyme
Citation : au départ. Ce n'est pas que nous sommes démesurément exigeants de nous même.
je suis d'accord, avec cette affirmation, je crois, que c'est l'éxigence des "autres" qui nous rends exigeants avec nous-même. j'ai l'impréssion que notre exigence s'emplifie ( entre autre, sans doute), aux retour de critiques un peu décevantes
comme tu dis ah les afres de la création, Celtière, si ça peut te rassurer t'es pas tout seul a être quasi insatisfaisable mais quelle occupation quand même.
BlackMindWhite
Citation : Ce qui nous préoccupe et nous parasite dans ce "perfefectionisme" c'est ce sentiment de "perfectible", et non l'obsession de faire du "parfait" : au fur et à mesure que le travail avance, les limites de notre propre satisfaction s'éloignent d'autant. Au départ, ce n'est pas que nous sommes démesurément exigeants de nous-même.
Moi je me dit que ce qui cloche c'est qu'on a l'impression de pouvoir faire mieux mais en fait souvent ca devient pire, moins humain
c'est un fait on veut toujours mieux et on en oublie que le mieux est l'énnemi du bien
restons simple mais c'est toute la difficulté, en musique le plus simple c'est le plus dure a faire et souvent le plus jolie
Citation : Un autre éccueil très fréquent pour moi : Au départ il y a une suite d'accords et une ébauche de mélodie qui tente d'emerger. Je m'enregistre et j'écoute : damned, voilà que ma grille d'accords me rappelle tel ou tel morceau, telle ou telle chanson que je connais. Et là ça devient difficile de l'oublier...
je nombre de fois que ça m'arrive mais ça doit arriver a tout le monde
les suites d'accords simple yen a pas des millions
flonflon zingueur
Citation : en musique le plus simple c'est le plus dure a faire et souvent le plus jolie
+ 10 000 !!!
Goum Le Chat
Anonyme
Citation : moi je dis que ce qui cloche c'est qu 'on a l'impression de pouvoir faire mieux, mais en fait ça devient pire, moins humain
faire mieux je crois n'est pas qu'une impression, mais ça demande du travail, beaucoup de temps, des années et des années, faire des rencontres, évoluer, heureusement
GuitareNero
Au concert de je ne sais quel chanteur français où ma mère m'avait trainé un jour d'halloween (précis en plus ^^). Je devais avoir 9 ans et je voulais avoir quelque chose comme avait le monsieur sur scène, j'ai attendu 1 an avant de commencer la guitare.
Pendant le temps j'étais sûre que on grattait au niveau du manche pour changer de noter et qu'on jouait avec une pièce...heureusement j'ai pris une année de cours
dimension
Justement si une mélodie ; un son vous hante, c'est qu'il génère des émotions donc une part d'imperfection de l'être qui l'a crée (la musique).
Un morceau purement technique au final n'a pas grand interêt...La musique ne peut pas être une science exacte...
Music as a dope !
maloryp
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