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Ambient Music, mondes imaginaires et voix de l'éther

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Sujet de la discussion Ambient Music, mondes imaginaires et voix de l'éther

Musique sans rythme ni voix se perdant dans l'immensité du vide et du temps tel est la définition de cette musique dont on parle si peu.

Faites part de vos albums, moi je vous suggère Elivium, le dernier sorti: http://www.myspace.com/eluviumtaken

Passez écouter c'est super agréable c'est mon album de nuit personellement, moitié abstrait moitié mélodieux.
Si quelques uns d'entre vous composent également de ce coté là je serais aussi curieux d'écouter pour voir, j'aimerais bien m'y mettre je l'avoue donc si on peut s'échanger des idées à travers le thread ça pourrait etre positif.

A coté de ça je suis en train de créer une sorte de playlist idéale pour bien s'endormir ou pour les ambiances nocturnes donc ça pourrait sans doute m'aider un peu. Voilà n'hésitez pas, moi je vais me coucher...


http://www.urb.com/uploads/reviews/cd_reviews/Eluvium_Copia_Temporary_Residence.jpg

Elivium - Copia (2007)

Plateau of mirrors Mon blog musique et création.

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J'avoue que ça fait très descente aux enfers le morceau de Hykes mais le travail est intéressant.

 

Un nouvel album de Dustin O'Halloran est sorti cette année; Lumière. Toujours la même patte pianistique que les albums précédents mais avec un orchestre et quelques effets en plus.

 

 

 

 

 

 

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[ Dernière édition du message le 21/12/2011 à 15:41:58 ]

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ça c'est excellent, et comme c'est moi qui le poste j'ai le droit de le dire...

et une petite curiosité
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M83 je trouve que ça ressemble à Arab Strap sans les voix et bizarrement ce qui me plait le plus dans Arab Strap c'est le côté "abrasif" des textes et des vocaux. Qui d'ailleurs font instantanément sortir ce groupe de de ce thread ;-)
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Hors sujet :
Et puis dans le post rock je sais pas d'où ça vient je n'aime presque plus rien... Sauf le post metal - dans le genre y'a Omega Massif qui est convenable :

Nobazz, ton morceau est fait seulement avec le tenori on ? Si oui, ça me plait cet engin - comme imagho j'aime surtout le début, après il y a trop d’évènements sonores pour moi.
Tiens ce thread ça l'a rappelé que je n'avais rien écoute de chez cold meat industry depuis des lustres alors ce matin...(non pas que j'aime tellement d'ailleurs, mais ça m'a rappelé des bons souvenirs de Dijon Troc'son, toussa)

et pour la bonne bouche

[ Dernière édition du message le 22/12/2011 à 10:31:34 ]

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Je crois que le chanteur a un problème de digestion sur la vidéo. Ou alors trop de trac = excès d'alcool.

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Je ne sais pas si certains aiment Charlemagne Palestine, plutôt classé dans les musiques répétitives et minimalistes au côté de Terry Riley ou La Monte Young (avant qu'on invente l'"ambiant" donc). A-t-il sa place ici?


Sinon Imaginary Softwoods, pas encore cité ici (sauf erreur)


Le même clavier (John Elliott) avec son trio Emeralds

[ Dernière édition du message le 02/01/2012 à 22:42:30 ]

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Je pense qu'il y a une part de minimalisme dans l'ambiant, c'est un peu le coté populaire du minimalisme. Je n'ai jamais pu écouter des pièces minimalistes ou répétitives à part certaines pièces de Philip Glass mais son apport est important. Sans les Cage, Riley, Reich pas de Eno ou Aphex Twin.

Un peu comme Varèse qui a beaucoup anticipé l'avenir de la musique. A coup sûr s'il aurait vécu plus longtemps on aurait qualifié sa musique d'ambiant. Je vais sortir une citation issue de sa biographie.

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Nous sommes en 1924, époque ou Varèse compose les Intégrales:

 

"Il y'a plusieurs années, un phénomène acoustique auquel j'assistais et que je decrirai fut pour moi la matérialisation physique de l'organisation des sons et de leur projection, que j'avais mentalement imaginées pendant de longues années.

J'écoutais le trio du scherzo de beethoven à la salle Pleyel, riche en surprises sonores en raison de sa construction acoustique mal  calculée, lorsque je deviens conscient d'un effet entièrement nouveau produit par cette musique familière. Il me semblait sentir la musique se détacher d'elle même et se projeter dans l'espace, à un tel point que je pris conscience d'une quatrième dimension en musique.

Cette sensation peut avoir été due à la place trop résonnante dans la salle ou j'arrivais pour m'asseoir. Je ne sais pas exactement pour quelle raison, mais ce phénomène fut une preuve vivante de ce que j'avais conçu bien des années auparavant, ce que j’appelle la projection du son organisé.

Par projection j'entends la sensation qui nous est donnée par certains blocs de sons, je pourrais dire "rayons du son", si proche est cette sensation de celle produite par les rayons de lumière qu'émettent une puissante torche d'exploration. Pour l'oreille comme pour l'oeil, ce phénomène donne un sentiment de prolongation, de voyage dans l'espace."

 

 

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[ Dernière édition du message le 04/01/2012 à 03:51:20 ]

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en 1922: "ce que nous voulons, c’est un instrument qui
nous donnerait un son continu à n’importe quelle hauteur. Le compositeur et l’électricien devraient peut-être travailler ensemble pour le concevoir »