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un petit bemol pour Bireli qui me paraît nettement moins inventif, "funky" qui Sylvain LUC; . vers 3'30 il donne l'impression de perdre l'harmonie et la pulsation, du coup Sylvain  LUC rame un peu pour reprendre tout ça .

Qu'en pensez-vous?

je pense que c'est très grave.....

finalement il serait humain comme nous et donc il lui arriverait de se perdre dans cette jungle d'accords jazzy

par contre Sylvain Luc reste un extra-terrestre......

c'est sûr que Bireli reste quelqu'un d'humain; après un concert, devant 100 personnes il est disponible, on discute avec lui...c'est déjà ça!!!

mais il a un timing toujours impeccable, et là surprise, l'impression qu'il s'est un peu emmêlé les pinceaux. la structure des accords de jazz reste  simple et classique sur un thème de Stewie WONDER assez génial. je trouve que la guitare godin nylon de Sylvain LUC apporte cette touche funky, des basses qui claquent qui font la différence-c'est peut-être ça qui se prête bien aussi au morceau.

Là sylvain Luc fait les gros yeux à Philipp Catherine lorsqu'il fait un gros pain dans sa ligne d'accord aux alentours de 2m45!

Puis lui montre la suite d'accords dans la foulée ...

c'est vraiment le BOSS Sylvain LUC; bon le petit bœuf entre amis est d'un intérêt limité; d'ailleurs les gens derrière ont l'air de s'en foutre et préfèrent picoler.

je me souviens des enregistrements Phillip Catherine-Chet BAKER: sombres et bluesy

https://www.deezer.com/listen-4536885

ce qui m'intéresse, c'est plutôt son rapport à l'harmonie et la réaction qu'engendre une mauvaise harmonie dans le ligne...

Peut être même qu'il a l'oreille absolue et que c'est très dérangeant pour lui !

Hors sujet :

 

J'ai une amie violoniste qui a ça et le changement de tonalité lui est difficilement supportable 

car lorsqu'elle lis la partition elle entend la note et ne peut s'en défaire...

 

je crois qu'on ne peut pas improviser si on ne reconnaît pas une harmonie  ou si il y a des erreurs, des tâtonnements de la part de l'accompagnateur.   (on voit bien que Sylvain LUC part dans une direction puis s'arrête surpris par l'accompagnement problématique de Philip CATHERINE). et puis une impro c'est un dialogue, un échange, un jeu à plusieurs ; les interrogations de  Philip CATHERINE sont bien perçues par Sylvain qui "s'inquiète" aussi.

même dans le jeu "out" d'un improvisateur , qui joue donc en dehors de l'harmonie, il y a une intention de la part de l'improvisateur qui est perçue en principe par l'accompagnateur (qui "en joue" aussi- qui en est complice si on peut dire).

on ne voit souvent que le talent d'un improvisateur dans le jazz; mais l'alchimie et la nouveauté sont réussis quand l'échange fonctionne avec les accompagnateurs.

un exemple magnifique à mon avis: l'accompagnement de john SCOFIELD quand Joe LAVANO improvise un peu "out"

Il est où le jazz, là ?