Les pochettes qui tuent !
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Anonyme


Je commence :
Joy Division - Unknow pleasures

The Doors - Strange Days



3LEK


* Attention aux petits commissaires politique toujours présent en 2025.

kosmix

Putain Walter mais qu'est-ce que le Vietnam vient foutre là-dedans ?

Neveud

aujourd'hui je reste couché / tout a déja été fait / rien ne disparait / tout s'accumule (dYmanche)
[ Dernière édition du message le 10/04/2025 à 18:37:57 ]

Monsieur_FyP

Ouais intéressantes les pochettes de Tyler,par contre niveau musique ça penche vers quoi ?

3LEK

* Attention aux petits commissaires politique toujours présent en 2025.

sonicsnap


Neveud



aujourd'hui je reste couché / tout a déja été fait / rien ne disparait / tout s'accumule (dYmanche)
[ Dernière édition du message le 10/04/2025 à 20:23:37 ]

Monsieur_FyP

Citation de Will Zégal :Les photographes du mouvement pictorialiste faisaient ce genre de choses.
À propos du pictorialisme, l'excellente collection Photo Poche vient de lui consacrer son tout dernier volume, ça vient de sortir cette semaine : « Ce volume réunit 125 œuvres de 77 auteurs, figures majeures ou méconnues issues de 15 pays » (ISBN : 978-2-330-12010-8)…

Will Zégal

Super. Merci pour l'info. Cela fait longtemps que je n'en ai pas acheté. Je ne suis pas fan du pictorialisme, mais sans doute à tort parce que je ne m'y suis pas tellement intéressé, à part en tant que mouvement ayant eu de l'importance dans l'histoire de la photographie.
J'avoue que sinon, sa démarche artistique ne me parle pas. Mais c'est idiot parce qu'il y a certainement de très grands artistes dedans.
En plus, j'ai kiffé à une époque les expériences de sténopé (bon, pas ouf avec un numérique).
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* * * * =========== Le Festival Interceltique de Lorient
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Monsieur_FyP

Quand j'apprenais la photo, on nous enseignait que le pictorialisme était une impasse, le genre absolument à fuir : moyens techniques cryptiques et obsolètes ; le cul entre les deux chaises de la photographie et de la peinture, sans jamais oser se décider ; une iconographie réactionnaire (campagne éternelle, paysans de toujours, costumes hellénistiques, services en porcelaine, femmes au teint de nacre, cygnes, etc.) ; toutes choses qu'un beau jour la "photographie pure" avait heureusement et définitivement jetées aux oubliettes. Et quand on osait demander "Mais Sarah Moon, tout de même ?", on nous répondait que c'était de la photo de mode, donc de la photo de pub, donc un truc affreux dont il ne fallait pas parler… Une impasse, là encore.
Et puis peu à peu la "photographie pure" est devenue à son tour un vieux machin épuisé, un modernisme ringard, une prétention racornie, de l'étroitesse d'esprit et de l'inculture. Toutes proportions gardées : une sorte de maoïsme esthétique. Ansel Adams a fini par agacer tout le monde avec ses méthodes de puritain.
On s'est passionné de nouveau pour la gomme bichromatée, le plan-film et la peinture symboliste et "pompière". On a fini par s'avouer à soi-même que la documentation sans sel et sans sucre est parfois une simple paresse, et souvent un peu chiante sur les bords. On s'est aperçu que l'artisanat était noble, que l'expressivité avait encore des choses à dire, que l'infidélité est un plaisir licite… On s'est surtout aperçu que les œuvres des pictorialistes, puisqu'on osait les regarder enfin, faisaient sacrément de l'effet.
Et Sarah Moon est devenue un monument.
Autrement dit, on a enfin appris à relativiser.
Du sténopé, ça m'arrive d'en faire, en argentique. J'ai un boitier en noyer, c'est très chic
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