réactions au dossier Quelle workstation acheter ?
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synthwalker
12092
Rédacteur·trice
Membre depuis 21 ans
Sujet de la discussion Posté le 28/03/2022 à 18:30:15Quelle workstation acheter ?
Un peu moins en vogue aujourd’hui, les workstations ont la peau dure dans l’univers sans pitié des synthés. Il faut dire que leur côté couteau suisse permet de créer des morceaux complets ou dépanner le musicien dans bon nombre de situations…
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dreamstar
561
Posteur·euse AFfolé·e
Membre depuis 17 ans
241 Posté le 02/09/2023 à 14:54:44
Citation de Moog.Fighter :
@dreamstar
Je suis surpris d'apprendre que les samples de Kurz, don't pianos, commencent à dater. Je les croyais toujours dans le haut du podium. Moi qui lorgnais un peu sur le k2700... J'ai un Montage et je dois avouer que je le trouve très qualitatif au niveau son et très homogène aussi en terme de qualité quel que soit le type de sons/sample.
J'ai acquis il y a peu le Nautilus pour avoir les sons du Kronos. Je l'ai trouvé très bon au niveau son avec une sorte de rondeur/chaleur que je ne trouve pas aussi marquée sur le Montage.
J'attends de voir ce que le nouveau Montage va apporter... 🤔
Salut. C'est aussi une affaire de goût, essaie le K 2700 pour te faire une idée. Je crois que le ou les pianos sur le Kurz sont relativement récents, mais j'ai trouvé qu'ils manquent de samples p ou pp ( vélocités faibles). Pour le reste, depuis que j'essaie les Kurzweil j'ai l'impression d'entendre toujours les mêmes samples et mêmes programmes depuis au moins une dizaine d'années, et c'est vraiment lassant. Mais Kurzweil peut être un bon complément pour la VA, les drums et percussions, belles cordes musicales, et sons de claviers vintage par exemple.
C´est à cet emplacement que je devrais mettre une citation intelligente
phanou2000
795
Posteur·euse AFfolé·e
Membre depuis 17 ans
242 Posté le 02/09/2023 à 20:08:22
Les samples du K2700 datent, certes, mais la synthèse est profonde comme peu ailleurs. On peut faire des sons inédits avec lui encore de nos jours, de même qu'avec mon Roland XV-5080 ou un DX-7. Il "suffit" de programmer...
Ho'Dog
24736
Vie après AF ?
Membre depuis 16 ans
243 Posté le 03/09/2023 à 08:26:07
Citation :
Le mellotron est d'abord un instrument
À base de samples, d'où la remarque...
PK crew( à l'abandon) / Mixcloud / 3'ks
En vrai t'es Eddie Barclay avoue :oops2:
iktomi
14838
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 5 ans
244 Posté le 03/09/2023 à 09:05:16
Oui mais c'est un vrai vintage, avec un vrai grain, et des samples enregistrés avec la meilleure proximité temporelle quantique que n'aura jamais un kronos...
dreamstar
561
Posteur·euse AFfolé·e
Membre depuis 17 ans
245 Posté le 03/09/2023 à 20:52:09
Citation de Ho'Dog :
Citation :Le mellotron est d'abord un instrument
À base de samples, d'où la remarque...
Oui voilà et Kurzweil fait les mellotrons admirablement bien, avec des samples et programmes qui, en raison de leur nature simpliste ne peuvent pas être démodés, et grâce à d' excellents programmes inspirés des albums de Yes, Genesis, ou King Crimson. Certains instruments acoustiques sont autrement plus complexes à recréer numériquement et c est là où le bas blesse.
C´est à cet emplacement que je devrais mettre une citation intelligente
iktomi
14838
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 5 ans
246 Posté le 03/09/2023 à 21:39:47
"Démodé" c'est subjectif, et il doit y avoir un paquet de personnes qui pensent que le mellotron l'est.
D'ailleurs tu dis toi-même que "c'est une affaire de gout".
D'ailleurs tu dis toi-même que "c'est une affaire de gout".
[ Dernière édition du message le 03/09/2023 à 21:41:18 ]
coyote14
15860
Modérateur·trice thématique
Membre depuis 20 ans
247 Posté le 01/11/2023 à 00:54:56
Je déterre, et je matais pas mal de vidéo du Montage M, Fantom...et je me demandais pourquoi ce type de machine ne m'attirait plus spécialement. J'ai vraiment fait une analyse intropective (et donc personnelle/subjective), et je pense avoir trouvé les quelques raisons qui me poussent à penser que je ne suis plus le client cible:
- Le principal fait est d'ordre ergonomique. J'ai tellement de machines avec tout en façade, où tout va vite, où je suis efficace que fouiller dans les 36 menus d'un LCD et cliquer 4 fois pour régler un "tie" sur un séquenceur ou changer un cordon de modulation me fatigue. C'est pas une question analog/numérique. Mon Peak est essentiellement numérique et tout est ok en termes d'ergonomie. Sur une workstation, quand un truc cloche sur un son, tu mets souvent 2 ou 3 minutes à comprendre d'où ça vient. A une époque, ça m'amusait de faire du troubleshooting, de comprendre comment contourner les limites idiotes d'une machine pour arriver à mes fins.
- Pour le son et les possibilités induites par ces technos, ces machines se sont fait doubler technologiquement. OS 32 bits qui limitent à 4Go de RAM, le temps de chargement des samples, même quand il y a de la flash et que tu veux changer tes samples, écrans moins réactifs qu'un smarphone à 150€, systèmes de gestion de fichier hyper compliqués, effets limités en nombre et en qualité...A une époque (Ensoniq, les premiers Kurzweil...), ces machines étaient des monstres de technologies, avec lesquelles rien ne pouvait rivaliser. Les effets d'un Ensoniq ou d'un Kurz, c'était du niveau d'un processeur spécialisé qui coûtait aussi cher que le synthé. Si vous trouvez aujourd'hui quelqu'un qui utilise le compresseur d'une workstation pour mixer un titre, faites-moi signe. La seule façon d'avoir LE son était d'avoir un synthé haut de gamme. On connait la suite de l'histoire, il aura quand même fallu presque 30 ans pour avoir des ordis puissants, sans latence, des cartes son stables et avec des qualités audio excellentes. La MAO s'est démocratisée, au point que ceux qui commencent la musique électronique commencent tous par la MAO pour, éventuellement, finir par s'acheter un synthé (et souvent pas une workstation). En 1995, le chemin se faisait à l'inverse. Aujourd'hui, quelqu'un qui achète une workstation a déjà eu une workstation. Le format tend à disparaître en même temps que ses utilisateurs historiques.
- Les workstation ont loupé le grand retour de l'analogique. Ben quoi? Qui a dit qu'une Workstation ça devait fatalement être que numérique? Il y a bien eu quelques tentative (Jd-Xa, ...) mais c'était pas une workstation et on peut pas dire que ça a marqué son époque. Seul Nord dans ses flagships a correctement intégré du VA, de façon bridée mais efficace. Mais je vois pas ce qui empêchait de coller dans une workstation un compresseur de bus analogique, une beatbox analog, un vocodeur analo réussi, voire certains effets typiquement analogiques.
- Les workstations auraient pu/du se substituer aux cartes sons. Mais ni leur nombre d'E/S, ni la définition sonore ne leur a permis de s'imposer, pas de drivers class compliant / multiclients... Les entrées micro avec alim phantom, inverseur de phase...sont rares. Les fabricants ont abandonné le combat sur ces sujets.
- Aucune machine n'a eu une intégration vraiment réussie avec un séquenceur software. Envoyer un simple métronome dans un casque fait souvent appel à un menu. Le direct monitoring est le plus souvent absent. L'intégration de logiciels d'éditeurs tiers est exclu, ces machines sont fermées. Et les séquenceurs internes, quand il y en a, sont indigestes ou peu flexibles (sur un Kronos, faut commencer par dire à la machine combien de mesures tu veux avant de commencer à enregistrer. L'enregistrement audio sur un Motif est pourri et inexistant sur les suivants, et toujours limité par la RAM famélique, et a littéralement été abandonné sur les Montage.
- Au moins, on pourrait se dire que ces machines offrent le meilleur du numérique. Mais non: la moindre banque orchestrale en VST sonne mieux, tu peux choisir le placement de tes micros, mixer en 5.1...si bien que ces machines sont exclues des studios, de la musique à l'image qui était leur royaume (souvenons nous des gros samplers qui servaient pour les génériques d'émission, Emu, Akai...).
- Le prix: je suis le premier à m'agacer des critiques formulées sur les prix à la moindre nouveauté. Car ces machines sont chères, et l'ont toujours été. On peut même dire qu'elles ne sont pas plus chères qu'avant. Le problème: c'est que tout le reste a baissé, informatique, analogique, même les STAN qui coutaient pas loin de 1000€ se sont effondrées (regardons un Logic à moins de 200 balles). Des VST de très haute volée coûtent moins de 100 balles. Même un truc aussi basique que Mainstage n'est pas intégré à une workstation, pourtant dédié à la scène qui reste son unique refuge!
- Il n'y a pas beaucoup d'innovation dernièrement sur les technologies sonores, mais tout de même: le granulaire, les algo de pitchshifting en temps réel, les dizaines d'innovation qu'on trouve dans les modulaires, les nouvelles générations d'effets, bientôt l'IA...Je ne vois rien de tout cela dans les workstations. Et pourtant, qu'est-ce qui empêcherait d'avoir du granulaire qui existe couramment depuis 15 ans dans un flagship à 4000€? Je vois pas. Ou plutôt si: la frilosité des constructeurs, qui veulent pas paniquer la clientèle Workstation dont la moyenne d'âge est...autour de 50 ans. Quantum l'a fait, à sa façon, c'est bien et les retours utilisateurs sont bons. Mais rien chez Yam/Korg/Roland/Kurz sur ce sujet (sur le Kurz, on peut jouer avec les points de bouclage pour faire de choses intéressantes, mais à quel prix ergonomique).
Si on veut chercher des points positifs, ce format de machines dédié à la scène, et c'est un gros couteau suisse qui fait pas mal de trucs, assez robuste en principe, qui est rapide à déployer sur une scène sans trop de câblage. La qualité du toucher reste dans ce qu'on fait de mieux. C'est plus compact que plusieurs claviers spécialisés. Les constructeurs le conservent car ceux qui achètent les workstations ont un bon pouvoir d'achat et les marges sont bonnes et ça leur permet de décliner leur techno vers le bas ensuite (MODX par exemple, qui offrent beaucoup pour le prix).
Je termine par le point du début: c'est une réflexion personnelle sur mon usage des machines, qui a évolué beaucoup depuis 10 ans. Si je devais rejouer en groupe, j'achèterai peut être une de ces machines, mais la question du laptop+contrôleur ou du synthé analo + effets se poserait vraiment. J'aurais tant aimé que ces machines merveilleuses conservent leur avance et tracent la voie. Les voir à la remorque du monde de l'audio aujourd'hui me peine.
Je termine par une anecdote du dernier WE pluvieux. J'ai acheté un TS10 il y a 2 ans, dont je me sers peu. Je l'allume, et là, la baffe. Quel son, les effets sont magnifiques, les basses nettent se détachent, et passé quelques sont datés, je mets les mains dans le cambouis et me fabrique quelques sons sur cette machine pourtant pas simple, et je prends une petite claque. Alors est-ce contradictoire avec tout ce qu'il y a au-dessus? Non, pour une raison: cette machine a un vraie caractère sonore. Rien ne sonne comme lui aujourd'hui, il a de la personnalité bien que dépassé sur beaucoup d'aspects. Et si, finalement, c'était aussi ça le combat perdu des Workstations: un son uniformisé, qui n'est plus propre à chaque marque, un manque de personnalité?
- Le principal fait est d'ordre ergonomique. J'ai tellement de machines avec tout en façade, où tout va vite, où je suis efficace que fouiller dans les 36 menus d'un LCD et cliquer 4 fois pour régler un "tie" sur un séquenceur ou changer un cordon de modulation me fatigue. C'est pas une question analog/numérique. Mon Peak est essentiellement numérique et tout est ok en termes d'ergonomie. Sur une workstation, quand un truc cloche sur un son, tu mets souvent 2 ou 3 minutes à comprendre d'où ça vient. A une époque, ça m'amusait de faire du troubleshooting, de comprendre comment contourner les limites idiotes d'une machine pour arriver à mes fins.
- Pour le son et les possibilités induites par ces technos, ces machines se sont fait doubler technologiquement. OS 32 bits qui limitent à 4Go de RAM, le temps de chargement des samples, même quand il y a de la flash et que tu veux changer tes samples, écrans moins réactifs qu'un smarphone à 150€, systèmes de gestion de fichier hyper compliqués, effets limités en nombre et en qualité...A une époque (Ensoniq, les premiers Kurzweil...), ces machines étaient des monstres de technologies, avec lesquelles rien ne pouvait rivaliser. Les effets d'un Ensoniq ou d'un Kurz, c'était du niveau d'un processeur spécialisé qui coûtait aussi cher que le synthé. Si vous trouvez aujourd'hui quelqu'un qui utilise le compresseur d'une workstation pour mixer un titre, faites-moi signe. La seule façon d'avoir LE son était d'avoir un synthé haut de gamme. On connait la suite de l'histoire, il aura quand même fallu presque 30 ans pour avoir des ordis puissants, sans latence, des cartes son stables et avec des qualités audio excellentes. La MAO s'est démocratisée, au point que ceux qui commencent la musique électronique commencent tous par la MAO pour, éventuellement, finir par s'acheter un synthé (et souvent pas une workstation). En 1995, le chemin se faisait à l'inverse. Aujourd'hui, quelqu'un qui achète une workstation a déjà eu une workstation. Le format tend à disparaître en même temps que ses utilisateurs historiques.
- Les workstation ont loupé le grand retour de l'analogique. Ben quoi? Qui a dit qu'une Workstation ça devait fatalement être que numérique? Il y a bien eu quelques tentative (Jd-Xa, ...) mais c'était pas une workstation et on peut pas dire que ça a marqué son époque. Seul Nord dans ses flagships a correctement intégré du VA, de façon bridée mais efficace. Mais je vois pas ce qui empêchait de coller dans une workstation un compresseur de bus analogique, une beatbox analog, un vocodeur analo réussi, voire certains effets typiquement analogiques.
- Les workstations auraient pu/du se substituer aux cartes sons. Mais ni leur nombre d'E/S, ni la définition sonore ne leur a permis de s'imposer, pas de drivers class compliant / multiclients... Les entrées micro avec alim phantom, inverseur de phase...sont rares. Les fabricants ont abandonné le combat sur ces sujets.
- Aucune machine n'a eu une intégration vraiment réussie avec un séquenceur software. Envoyer un simple métronome dans un casque fait souvent appel à un menu. Le direct monitoring est le plus souvent absent. L'intégration de logiciels d'éditeurs tiers est exclu, ces machines sont fermées. Et les séquenceurs internes, quand il y en a, sont indigestes ou peu flexibles (sur un Kronos, faut commencer par dire à la machine combien de mesures tu veux avant de commencer à enregistrer. L'enregistrement audio sur un Motif est pourri et inexistant sur les suivants, et toujours limité par la RAM famélique, et a littéralement été abandonné sur les Montage.
- Au moins, on pourrait se dire que ces machines offrent le meilleur du numérique. Mais non: la moindre banque orchestrale en VST sonne mieux, tu peux choisir le placement de tes micros, mixer en 5.1...si bien que ces machines sont exclues des studios, de la musique à l'image qui était leur royaume (souvenons nous des gros samplers qui servaient pour les génériques d'émission, Emu, Akai...).
- Le prix: je suis le premier à m'agacer des critiques formulées sur les prix à la moindre nouveauté. Car ces machines sont chères, et l'ont toujours été. On peut même dire qu'elles ne sont pas plus chères qu'avant. Le problème: c'est que tout le reste a baissé, informatique, analogique, même les STAN qui coutaient pas loin de 1000€ se sont effondrées (regardons un Logic à moins de 200 balles). Des VST de très haute volée coûtent moins de 100 balles. Même un truc aussi basique que Mainstage n'est pas intégré à une workstation, pourtant dédié à la scène qui reste son unique refuge!
- Il n'y a pas beaucoup d'innovation dernièrement sur les technologies sonores, mais tout de même: le granulaire, les algo de pitchshifting en temps réel, les dizaines d'innovation qu'on trouve dans les modulaires, les nouvelles générations d'effets, bientôt l'IA...Je ne vois rien de tout cela dans les workstations. Et pourtant, qu'est-ce qui empêcherait d'avoir du granulaire qui existe couramment depuis 15 ans dans un flagship à 4000€? Je vois pas. Ou plutôt si: la frilosité des constructeurs, qui veulent pas paniquer la clientèle Workstation dont la moyenne d'âge est...autour de 50 ans. Quantum l'a fait, à sa façon, c'est bien et les retours utilisateurs sont bons. Mais rien chez Yam/Korg/Roland/Kurz sur ce sujet (sur le Kurz, on peut jouer avec les points de bouclage pour faire de choses intéressantes, mais à quel prix ergonomique).
Si on veut chercher des points positifs, ce format de machines dédié à la scène, et c'est un gros couteau suisse qui fait pas mal de trucs, assez robuste en principe, qui est rapide à déployer sur une scène sans trop de câblage. La qualité du toucher reste dans ce qu'on fait de mieux. C'est plus compact que plusieurs claviers spécialisés. Les constructeurs le conservent car ceux qui achètent les workstations ont un bon pouvoir d'achat et les marges sont bonnes et ça leur permet de décliner leur techno vers le bas ensuite (MODX par exemple, qui offrent beaucoup pour le prix).
Je termine par le point du début: c'est une réflexion personnelle sur mon usage des machines, qui a évolué beaucoup depuis 10 ans. Si je devais rejouer en groupe, j'achèterai peut être une de ces machines, mais la question du laptop+contrôleur ou du synthé analo + effets se poserait vraiment. J'aurais tant aimé que ces machines merveilleuses conservent leur avance et tracent la voie. Les voir à la remorque du monde de l'audio aujourd'hui me peine.
Je termine par une anecdote du dernier WE pluvieux. J'ai acheté un TS10 il y a 2 ans, dont je me sers peu. Je l'allume, et là, la baffe. Quel son, les effets sont magnifiques, les basses nettent se détachent, et passé quelques sont datés, je mets les mains dans le cambouis et me fabrique quelques sons sur cette machine pourtant pas simple, et je prends une petite claque. Alors est-ce contradictoire avec tout ce qu'il y a au-dessus? Non, pour une raison: cette machine a un vraie caractère sonore. Rien ne sonne comme lui aujourd'hui, il a de la personnalité bien que dépassé sur beaucoup d'aspects. Et si, finalement, c'était aussi ça le combat perdu des Workstations: un son uniformisé, qui n'est plus propre à chaque marque, un manque de personnalité?
[ Dernière édition du message le 01/11/2023 à 01:03:10 ]
Emmanuel C.
1317
AFicionado·a
Membre depuis 5 ans
248 Posté le 01/11/2023 à 02:21:37
C'est vrai que c'est assez incompréhensible de ne pas voir plus d'analogique dans les workstations d'aujourd'hui, de même que la synthèse granulaire (pourtant numérique). Même avec des DCO, avoir 16 filtres et des disto analog dans une WS changerait vraiment la donne. Idem que la possibilité de charger librement des VST avec une mémoire de 2 To pour du charger du multisample à gogo. Passer la polyphonie à 1024 voix... un séquenceur midi + un séquenceur audio, là c'est certain que les constructeurs en vendraient. Quand on compare la puissance des PC en 2023, SSD, RAM, Proco, et les spec des synthés actuels nettement en retrait, on se pose des questions. Pourtant la technologie le permet, c'est un mystère. En même temps le cout d'un tel engin serait exorbitant, ne serait-ce que pour permettre la sauvegarde de tous les paramètres analogique.
Je suis content de mon "petit" Fantom 06, car se qu'il offre pour son tarif est vraiment sympa. Ca simplicité d'utilisation du séquenceur (mais qui pourrait encore être améliorée en terme d'ergonomie à l'aide de petites fonctions faciles à implantées..). Le gros Fantom est lui bien mieux équipé. J’imagine une WS avec les specs citées au dessus, ca donnerait envie de faire un gros chèque
Coyote, tu as essayer le fantom 06 ou le gros ? car l'ergonomie n'est pas mal du tout, bien plus simple que la plus part des WS.
Je suis content de mon "petit" Fantom 06, car se qu'il offre pour son tarif est vraiment sympa. Ca simplicité d'utilisation du séquenceur (mais qui pourrait encore être améliorée en terme d'ergonomie à l'aide de petites fonctions faciles à implantées..). Le gros Fantom est lui bien mieux équipé. J’imagine une WS avec les specs citées au dessus, ca donnerait envie de faire un gros chèque
Coyote, tu as essayer le fantom 06 ou le gros ? car l'ergonomie n'est pas mal du tout, bien plus simple que la plus part des WS.
[ Dernière édition du message le 01/11/2023 à 03:21:12 ]
Gam
8345
Je poste, donc je suis
Membre depuis 20 ans
249 Posté le 01/11/2023 à 08:09:41
Citation de coyote14 :
Il n'y a pas beaucoup d'innovation dernièrement sur les technologies sonores, mais tout de même: le granulaire, les algo de pitchshifting en temps réel, les dizaines d'innovation qu'on trouve dans les modulaires, les nouvelles générations d'effets, bientôt l'IA...Je ne vois rien de tout cela dans les workstations. Et pourtant, qu'est-ce qui empêcherait d'avoir du granulaire qui existe couramment depuis 15 ans dans un flagship à 4000€? Je vois pas.
Ou plutôt si:....... la frilosité des constructeurs, qui veulent pas paniquer la clientèle Workstation dont la moyenne d'âge est...autour de 50 ans.
Tu viens de trouver la réponses a toute tes questions
[ Dernière édition du message le 01/11/2023 à 08:10:56 ]
iktomi
14838
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 5 ans
250 Posté le 01/11/2023 à 09:02:43
A part l'IA (qui est une panique morale globalement imaginaire), je ne vois pas ce que l'intégration de ce qui fait succès aujourd'hui dans les synthés par ailleurs pourrait faire "paniquer" la clientèle (si elle existe) des workstations.
Ce sont généralement les premiers à applaudir quand de nouveaux moteurs de synthèse, ou une grappe d'effets de qualité, une énième ergonomie de séquençage promettant monts et merveilles, sont "enfin" intégrés.
Mais pour le reste je trouve cet état des lieux plutôt juste.
Et je pense que la frilosité des constructeurs c'est surtout de sortir des appareils couteux à fabriquer et à acheter, pour un marché de plus en plus réduit et dont les stans lui tirent de plus en plus les draps sans retenue. Cette explication seule est déjà suffisante.
Ce sont généralement les premiers à applaudir quand de nouveaux moteurs de synthèse, ou une grappe d'effets de qualité, une énième ergonomie de séquençage promettant monts et merveilles, sont "enfin" intégrés.
Mais pour le reste je trouve cet état des lieux plutôt juste.
Et je pense que la frilosité des constructeurs c'est surtout de sortir des appareils couteux à fabriquer et à acheter, pour un marché de plus en plus réduit et dont les stans lui tirent de plus en plus les draps sans retenue. Cette explication seule est déjà suffisante.
[ Dernière édition du message le 01/11/2023 à 09:05:16 ]
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