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Sujet Editorial du 16 novembre 2013 : commentaires

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Sujet de la discussion Editorial du 16 novembre 2013 : commentaires

Il y a cet ouragan aveugle qui souffle 10 000 vies aux Philippines. Il y a ce troupeau amnésique qui siffle 9 millions de morts un jour de commémoration de l’armistice. Il y a les 14,9 millions d’euros perçus annuellement au titre de salaire par le Directeur Général de Dassault Systèmes. Et il y a ces insultes xénophobes qui remontent aux plus hautes sphères de notre pays alors qu’on les croyait cantonnées dans ces virages des stades de foots où s’entassent les supporters avinés.

Et heureusement, il y a la musique. Pour s’enfuir ou pour lutter, pour raconter ou pour aider, et pour ralentir le déclin cognitif, si l’on en croit une récente étude menée par une équipe de chercheurs de l’Université de l'Université Northwestern.

Et derrière la musique, le peuple des musiciens qui fera naître ce qu’il peut y avoir de consolation à être un homme au milieu d’un climat si accablant. Alors les objets de plastique, de bois et de métal que sont le Nord Lead 4 de Clavia, le Rocket de Waldorf ou les Sceptres de PreSonus trouveront enfin leur vrai sens : tirer du beau de tout cela, donner du sens. Et les rats, sans doute, quitteront Hamelin...

Sur ce, bon week et à la semaine prochaine.

Los Teignos
From Ze AudioTeam

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Le GIEC chiffre à 3,3 milliards le nombre de victimes du réchauffement climatique. On en parle ?

 

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merci los Teignos, pendant cette lecture je me sens moins seul!
et vive la musique!
42
Tout ce qui devait être dit, tu as réussi à le dire en quelques mots. Moi, je n'en dirai qu'un : Bravo !
43
Bonjour,
Dommage que cette catastrophe et cette commémoration dérive en un éditorial politique et qui plus est, toujours dans le même sens.
Enfin, c'est au gout du jour, étonnant qu'on ne parle pas des bonnets rouges et de l'écotaxe.
Cordialement,

44
Bravo, trés bel édito!
It's a jungle in here !
45
Liste à laquelle on peut ajouter les millions d'artistes dans le monde qui composent, qui jouent, qui créent et qui n'ont jamais la parole ou si peu, et qui par le nombre sont une mine insoupçonnable et si précieuse, de ressources pour nourrir nos rêves et nos joies! la collection de malheurs, certes bien réelle, ne nourrit pas mais ponctionne dangereusement notre énergie positive et joyeuse
j'ose encore rêver qu'un jour ils prendront la barre en chantant et sans penser à la gloire et au hit parade.
bon WE
et surtout merci à los teignos, c'est un régal hebdo
Askimo
46
j'adore et je me sent moins seule à te lire
47
Oui, le climat français est accablant. Heureusement il y a la musique, mais là encore ! Que dire de la disparition annoncée du facteur de pianos Pleyel, qui a fait l'objet d'un bref article au journal de midi à la télévision cette semaine (France 2 ou TF1, peu importe) pour constater la fermeture annoncée à la fin de cette année ? Voilà notre pays que j'observe de l'étranger, ou tout s'enflamme pour l'expulsion pourtant justifiée d'une simple gamine et de sa famille, pur parasite du système français venue vivre sur son dos sans lui apporter que des ennuis, et pour comble, voici l'emballement médiatique incongru, disproportionné, allant jusqu'à une intervention de notre président.

Et voilà par ailleurs, que 200 ans d'histoire du piano français vont disparaitre dans l'indifférence générale. Le gouvernement tout entier est muet, et pourtant c'est le patrimoine du pays dont ils ont les commandes dont il est question. Bien sûr, ce n'est qu'une entreprise de plus qui se délite sous la pression sans cesse plus forte des charges sur le travail, sur la main d'oeuvre, sur les entrepreneurs, sur les artisans: c'est arithmétique, il faut bien les payer, tous ces fonctionnaires, toutes ces aides à des gens à qui on ferait mieux de donner du travail plutôt que de l'argent. Hélas on s'occupe plus de redistribution (et de distribution) que de production, et ce depuis bien trop longtemps. Bientôt tout ce qu'on distribue sera fabriqué ailleurs et au final il n'y aura plus rien à redistribuer...
Pourtant quelle belle aventure, une histoire passée par Chopin, par Debussy, et tant d'interprètes sublimes (Samson François a été quand même cité). Quelle triste fin de constater que tout le savoir faire des 14 techniciens qui restent, tout cela va passer aux oubliettes de l'histoire. On semble bien faire plus de cas de la sauvegarde d'emplois pour l'élevage industriel - qui a au passage aussi contribué à dénaturer notre tradition culinaire, que pour ces orfèvres de la maison Pleyel.
Personne ne veut aller manifester pour que cette maison ne ferme pas ?
48
Merci pour cet édito qui dit tout et qui le dit bien. Inutile de chercher entre les lignes pour justifier des actes et mots débiles et irrespectueux... la réalité est simple et évidente.
LMDV
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Vache icon_facepalm.gifc'est incroyable toutes ces réactions pour quelque mots??:-D
Comme chante Eddy Mitchel sur son drnier album, nous ce qu'on veut, ce sont de vraies héros, cool:-D
50
:jedonnedesleçonsfanzine:
:bave: