Sujet Editorial du 16 novembre 2013 : commentaires
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Parasite...? p'tain mais qu'est ce qu'il ne faut pas lire...ça laisse songeur. Revenez donc dans votre pays pour défendre vos pianos Pleyel à la con et vos 14 employés si vous y êtes attachés au lieu de gesticuler et de comparer une famille à des "parasites". begwanch2007fr, un post au compteur, t'es un fake ou quoi
Il y a cet ouragan aveugle qui souffle 10 000 vies aux Philippines. Il y a ce troupeau amnésique qui siffle 9 millions de morts un jour de commémoration de l’armistice. Il y a les 14,9 millions d’euros perçus annuellement au titre de salaire par le Directeur Général de Dassault Systèmes. Et il y a ces insultes xénophobes qui remontent aux plus hautes sphères de notre pays alors qu’on les croyait cantonnées dans ces virages des stades de foots où s’entassent les supporters avinés.peupeu
2875
Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 19 ans
Edito toujours aussi intéressant à lire 
par contre, je serais pas contre un lien vers l'étude de l'université de Northwestern, pour me cultiver un peu.
Los Teignos
9684
Administrateur·trice du site
Membre depuis 22 ans
Merci pour vos commentaires, quels qu'ils soient : encouragements ou coups de gueule, drôles ou énervés, et merci aussi pour la recette de cuisine...
A présent, je tourne sept fois ma langue dans ma bouche et je réponds :
Étonnamment, je ne pensais que cet édito générerait autant de réactions et pour tout vous dire, naïf que je suis, je ne le trouvais pas spécialement politisé au sens où il ne repose pas sur une doctrine : c'est un précipité de la semaine en 4 points comme pourrait l'être le zapping de Canal +, une volonté de grand écart entre quatre événements ou anecdotes qui produisent un contraste qui m'a semblé saisissant : Il y a ensuite un éclairage forcément personnel vu que c'est moi qui signe cet édito et que, contrairement à ce que laisserait penser le pluriel de mon pseudo hispanique, je suis seul à le rédiger chaque semaine depuis bientôt 10 ans.
Parler du troupeau amnésique n'était pas en tout cas une tentative de venir au secours de notre président ou de la façon dont il conduit ses affaires et je ne remets pas absolument pas en question le fait qu'il y ait ou non des raisons de mécontentement chez les français. Mais de la même façon qu'on ne gifle pas quelqu'un lors d'un enterrement à deux pas d'une tombe, on ne vandalise pas la mémoire d'une guerre en présence de ses survivants, une guerre qui a fait 6000 morts par jour pendant 4 ans, c'est à dire, si mes calculs sont exacts, à peu près 1 mort toutes les 25 secondes, 250 par heure, sans parler des blessés graves, des gamins pour la plupart... Si se souvenir de l'Histoire et stigmatiser ceux, qui au nom de leur présent ou de leur futur, piétinent le passé, c'est faire de la politique. Alors oui, cet édito est politique. Et je l'assume pleinement. Et ça ne veut pas dire que je soutiens Hollande ni ne suis en désaccord avec lui. Et ça ne veut pas dire que je soutiens ses détracteurs ni ne suis en désaccord avec eux.
Quant au fait que ce genre de considération n’ait pas sa place dans l’édito, je comprends tout à fait le point de vue mais respecte la même règle depuis 10 ans à savoir qu’il n’y a pas de règle… Le but de l’édito, c’est de présenter les articles de la semaine et de le faire d’une façon qui soit décalée, dans le fond, la forme ou les deux. Pourquoi ce décalage ? Pourquoi ne pas simplement parler de musique chaque semaine ? Parce qu’après l’avoir essayé un temps, je me suis vite rendu compte que les choses tournaient en rond et qu’il n’y avait pas matière à présenter de 1000 façons différentes une guitare électrique quand cette dernière n’a quasiment pas évolué en 60 ans depuis son invention par Léo Fender et Les Paul dans les années 50. Et parce qu’Audiofanzine propose des millions de pages exclusivement dédiées à l’audio, il me semblait intéressant d’élargir mon terrain de jeu, et de faire un peu de hors-piste. Ca veut dire pouvoir parler d’autre chose que de musique ou pouvoir en parler au contraire, amuser ou indigner, verser dans l’absurde, le lyrisme ou la colère. Tout pourvu qu’à la fin, les trois liens que j’ai à vous présenter ne se résument pas à : ceci est une guitare, ceci est un clavier et ceci est un ampli basse. Parce qu’alors, si cela devait se résumer à cela, autant ne rien faire du tout.
Et il m’est apparu, à force de me coller chaque semaine à l’exercice, qu’il était d’autant plus justifié de parler du monde autour de la musique que c’est de ce monde qu’elle est véritablement faite, surtout à l’heure où les artistes entendent occuper une place dans la société et avoir des droits en vis-à-vis de l’époque antique où ils étaient des parias. Ceux qui s’intéressent à l’histoire de l’art savent combien elle n’est pas dissociable de l’histoire tout court et que ce dernier est véritablement fait de chair et de sang autant que de sons ou d’images : entre autres exemples, le blues ne se joue pas uniquement sur douze mesures, il se joue sur des siècles de déportation, d’esclavage et de métissage. Et l’on n’explique pas non plus l’impressionnisme sans lier l’apparition de cette façon de peindre aux découvertes faites dans le domaine des technologies et des sciences…
Pour toutes ces raisons, je vais donc chercher ailleurs de quoi bricoler un petit texte chaque semaine, histoire de donner du grain à moudre à ceux à qui j’écris : ça peut parler d’un mauvais film que j’ai vu ou d’un autre excellent, d’une découverte scientifique ou d’un constat écologique, d’un travers de Facebook ou d’un propos de ministre, ça peut être en vers ou en prose, prendre la forme d’un mots-croisés ou d’une BD, d’un dialogue, d’un pastiche de roman Harlequin… Pas de règle bien définie si ce n’est d’envoyer chaque vendredi soir à la même heure cet e-mail avec la même petite signature en bas ce qui, mine de rien, est un plaisir autant qu’un chemin de croix : la page blanche tous les vendredi soir. Des gens adorent, des gens détestent et des gens s’en foutent sans doute, convaincu que je suis que pour plaire aux uns, il faut forcément déplaire à d’autres. Convaincu que je suis aussi que la seule honnêteté qui importe, c’est de faire de mon mieux chaque vendredi soir pour proposer quelque chose de neuf le samedi matin et d’essayer, sans forcément vouloir tenir tribune, de me montrer digne de l’espace d’expression que l’on m’a confié. Ce faisant, je revendique bien humblement mon droit à être moins inspiré parfois, ou à avoir tort, tout en étant attaché au droit de chacun de me contredire. C’est la règle du jeu.
Et je me suis fait à cette idée aussi : certaines personnes sont allergiques à ce grand fourre-tout qu’est l’édito d’AF, résumant leur point de vue à ‘c’est un site sur la musique, merci de vous en tenir à la musique uniquement’. Soit. Mais pour paraphraser Coluche, disons que j’arrêterai de parler du Monde quand le Monde arrêtera de parler de Musique.
Dans le sillage de cette phrase, je ne suis pas là pour convaincre ou indisposer : personne n’est obligé de me lire (on peut sauter l’édito dans la newsletter), et il est aisé de se désinscrire de cette dernière depuis son profil membre.
A présent, je tourne sept fois ma langue dans ma bouche et je réponds :
Étonnamment, je ne pensais que cet édito générerait autant de réactions et pour tout vous dire, naïf que je suis, je ne le trouvais pas spécialement politisé au sens où il ne repose pas sur une doctrine : c'est un précipité de la semaine en 4 points comme pourrait l'être le zapping de Canal +, une volonté de grand écart entre quatre événements ou anecdotes qui produisent un contraste qui m'a semblé saisissant : Il y a ensuite un éclairage forcément personnel vu que c'est moi qui signe cet édito et que, contrairement à ce que laisserait penser le pluriel de mon pseudo hispanique, je suis seul à le rédiger chaque semaine depuis bientôt 10 ans.
Parler du troupeau amnésique n'était pas en tout cas une tentative de venir au secours de notre président ou de la façon dont il conduit ses affaires et je ne remets pas absolument pas en question le fait qu'il y ait ou non des raisons de mécontentement chez les français. Mais de la même façon qu'on ne gifle pas quelqu'un lors d'un enterrement à deux pas d'une tombe, on ne vandalise pas la mémoire d'une guerre en présence de ses survivants, une guerre qui a fait 6000 morts par jour pendant 4 ans, c'est à dire, si mes calculs sont exacts, à peu près 1 mort toutes les 25 secondes, 250 par heure, sans parler des blessés graves, des gamins pour la plupart... Si se souvenir de l'Histoire et stigmatiser ceux, qui au nom de leur présent ou de leur futur, piétinent le passé, c'est faire de la politique. Alors oui, cet édito est politique. Et je l'assume pleinement. Et ça ne veut pas dire que je soutiens Hollande ni ne suis en désaccord avec lui. Et ça ne veut pas dire que je soutiens ses détracteurs ni ne suis en désaccord avec eux.
Quant au fait que ce genre de considération n’ait pas sa place dans l’édito, je comprends tout à fait le point de vue mais respecte la même règle depuis 10 ans à savoir qu’il n’y a pas de règle… Le but de l’édito, c’est de présenter les articles de la semaine et de le faire d’une façon qui soit décalée, dans le fond, la forme ou les deux. Pourquoi ce décalage ? Pourquoi ne pas simplement parler de musique chaque semaine ? Parce qu’après l’avoir essayé un temps, je me suis vite rendu compte que les choses tournaient en rond et qu’il n’y avait pas matière à présenter de 1000 façons différentes une guitare électrique quand cette dernière n’a quasiment pas évolué en 60 ans depuis son invention par Léo Fender et Les Paul dans les années 50. Et parce qu’Audiofanzine propose des millions de pages exclusivement dédiées à l’audio, il me semblait intéressant d’élargir mon terrain de jeu, et de faire un peu de hors-piste. Ca veut dire pouvoir parler d’autre chose que de musique ou pouvoir en parler au contraire, amuser ou indigner, verser dans l’absurde, le lyrisme ou la colère. Tout pourvu qu’à la fin, les trois liens que j’ai à vous présenter ne se résument pas à : ceci est une guitare, ceci est un clavier et ceci est un ampli basse. Parce qu’alors, si cela devait se résumer à cela, autant ne rien faire du tout.
Et il m’est apparu, à force de me coller chaque semaine à l’exercice, qu’il était d’autant plus justifié de parler du monde autour de la musique que c’est de ce monde qu’elle est véritablement faite, surtout à l’heure où les artistes entendent occuper une place dans la société et avoir des droits en vis-à-vis de l’époque antique où ils étaient des parias. Ceux qui s’intéressent à l’histoire de l’art savent combien elle n’est pas dissociable de l’histoire tout court et que ce dernier est véritablement fait de chair et de sang autant que de sons ou d’images : entre autres exemples, le blues ne se joue pas uniquement sur douze mesures, il se joue sur des siècles de déportation, d’esclavage et de métissage. Et l’on n’explique pas non plus l’impressionnisme sans lier l’apparition de cette façon de peindre aux découvertes faites dans le domaine des technologies et des sciences…
Pour toutes ces raisons, je vais donc chercher ailleurs de quoi bricoler un petit texte chaque semaine, histoire de donner du grain à moudre à ceux à qui j’écris : ça peut parler d’un mauvais film que j’ai vu ou d’un autre excellent, d’une découverte scientifique ou d’un constat écologique, d’un travers de Facebook ou d’un propos de ministre, ça peut être en vers ou en prose, prendre la forme d’un mots-croisés ou d’une BD, d’un dialogue, d’un pastiche de roman Harlequin… Pas de règle bien définie si ce n’est d’envoyer chaque vendredi soir à la même heure cet e-mail avec la même petite signature en bas ce qui, mine de rien, est un plaisir autant qu’un chemin de croix : la page blanche tous les vendredi soir. Des gens adorent, des gens détestent et des gens s’en foutent sans doute, convaincu que je suis que pour plaire aux uns, il faut forcément déplaire à d’autres. Convaincu que je suis aussi que la seule honnêteté qui importe, c’est de faire de mon mieux chaque vendredi soir pour proposer quelque chose de neuf le samedi matin et d’essayer, sans forcément vouloir tenir tribune, de me montrer digne de l’espace d’expression que l’on m’a confié. Ce faisant, je revendique bien humblement mon droit à être moins inspiré parfois, ou à avoir tort, tout en étant attaché au droit de chacun de me contredire. C’est la règle du jeu.
Et je me suis fait à cette idée aussi : certaines personnes sont allergiques à ce grand fourre-tout qu’est l’édito d’AF, résumant leur point de vue à ‘c’est un site sur la musique, merci de vous en tenir à la musique uniquement’. Soit. Mais pour paraphraser Coluche, disons que j’arrêterai de parler du Monde quand le Monde arrêtera de parler de Musique.
Dans le sillage de cette phrase, je ne suis pas là pour convaincre ou indisposer : personne n’est obligé de me lire (on peut sauter l’édito dans la newsletter), et il est aisé de se désinscrire de cette dernière depuis son profil membre. __________________________________________________________________________________
Le GIEC chiffre à 3,3 milliards le nombre de victimes du réchauffement climatique. On en parle ?
[ Dernière édition du message le 17/11/2013 à 09:57:34 ]
Los Teignos
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Karl Dekos
2890
Squatteur·euse d’AF
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Anonyme
2147
Citation :
Voilà notre pays que j'observe de l'étranger, ou tout s'enflamme pour l'expulsion pourtant justifiée d'une simple gamine et de sa famille, pur parasite du système français venue vivre sur son dos sans lui apporter que des ennuis,
Parasite...? p'tain mais qu'est ce qu'il ne faut pas lire...ça laisse songeur. Revenez donc dans votre pays pour défendre vos pianos Pleyel à la con et vos 14 employés si vous y êtes attachés au lieu de gesticuler et de comparer une famille à des "parasites". begwanch2007fr, un post au compteur, t'es un fake ou quoi
[ Dernière édition du message le 17/11/2013 à 08:47:26 ]
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