Editorial du 13 juin 2020 : commentaires
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Los Teignos
Même si la prochaine fête de la musique s’apprête à être jouée depuis Internet ou les balcons, on jurerait à voir les rassemblements dans la capitale que COVID-19 n’a jamais existé ou tout du moins qu’il est loin derrière nous. Fini les gestes barrières et les masques, on assiste à un retour à la normale aussi brutal que l'avait été le confinement, entre amnésie ou désir d'amnésie. Et pourtant, un détail trahit le changement qui s’est opéré chez certains : les agences immobilières sont prises d’assaut, de nombreux citadins semblant amorcer un exode vers les zones plus rurales où il fait mieux vivre lorsqu'un virus toque à la porte. De fait, après que les gouvernements successifs se sont cassés les dents sur le problème de la décentralisation, c'est peut-être bien le Coronavirus qui va conduire au repeuplement de la diagonale du vide... Une chose est sûre en tout cas : on a tout loisir de faire du bruit à la campagne, que ce soit avec une Epiphone Uptown Kat branchée dans un PRS MT15 ou en jouant les 94 pianos de l’UVI Key Suite Bundle. Une raison de plus de quitter la ville !
Sur ce, bon week et à la semaine prochaine.
Los Teignos
From Ze AudioTeam
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Le GIEC chiffre à 3,3 milliards le nombre de victimes du réchauffement climatique. On en parle ?
Anonyme
Je te rappelle juste que le pétrole et tout ce qui en dépend (rien que la voiture!) tue déjà bien plus que le nucléaire et tueras encore plus à l'avenir si on ne fait rien.
La gravité d’un accident nucléaire ne se résume pas aux nombre de morts. Si tu ne peux pas te rendre compte de ça, va vivre à tchernobyl, les terrains ne sont pas chers en ce moment.
C’était le dernier message, là
Dr Pouet
Anonyme
Sauf que le bouleversement climatique c’est pour toute la planète. C’est une dimension de problème nettement au-dessus.
désolé, mais tes priorités ne correspondent absolument pas aux miennes .
Si demain, une centrale nucléaire explose à côté de chez moi, j'aurai beau me dire que par rapport au bouleversement climatique, Dr Pouet m'a dit que c'était nettement au dessous, ça me fera une belle jambe.
C'est incroyable de voir comme ton point de vue est élevé...pour mettre de telles priorités. Tu penses global avant de penser individus, enfants, femmes, hommes... Un vrai président quoi... Emmanuel, c'est toi ???
Franchement, là je rigole.... Je ne te souhaiterai pas de vivre un accident nucléaire , car j'ai une empathie globale pour mes convives, et ça me désolerait autant que j'ai été effondré pour ce qui est arrivé en Ukraine et au Japon pour ces pauvres gens. Mais quand je te lis, ainsi que bda puisque vous semblez en phase sur ce sujet, votre façon de penser sur les priorités du bien vivre me laisse perplexe.
Anonyme
Les estimations, même les moins pessimistes (impossible d'employer le mot optimiste dans ce cas) prévoient une extinction massive de la Vie. Au moins 50% de tout ce qui vie. D'ici 80 ans. Et encore, c'était avant de remarquer la fonte du permafrost.
Le covid + les 3 accidents de centrales nucléaires = pas grand chose à côté du climat à venir.
Et puis les accidents nucléaires sont des accidents. Il y en aura ou pas. On ne peut pas vraiment les prédire. on peut même faire beaucoup pour les prévenir et les éviter ou au moins limiter les dégâts. Le changement climatique, lui, est bien réel et déjà mesurable.
5 degrés ont déjà transformés la planète en 20000 ans. Donc 5 en 100 ans. Aïe!
Ça ne veut pas dire que l'on ne soucis pas des risques du nucléaire. Mais c'est moins dangereux que 50 degrés avec 100% d'humidité sur 30 à 40% de la surface de la Terre. (personne ne survit à ça!).
Dr Pouet
Si demain, une centrale nucléaire explose à côté de chez moi, j'aurai beau me dire que par rapport au bouleversement climatique, Dr Pouet m'a dit que c'était nettement au dessous, ça me fera une belle jambe.
Pareil si on meurt en glissant dans sa baignoire : ça nous fait une belle jambe de penser que le bouleversement climatique sera un plus gros problème.
Si tu ne vois pas la différence entre une catastrophe mondiale avec une très localisée, ça va être difficile de discuter constructivement. Il est évident qu'il faut éviter toute victime d'accident. Mais bon voilà, il y a des tailles et des durées de catastrophes différentes. Tchernobyl, on peut évacuer la zone. Par contre évacuer la Terre, ça va être plus compliqué.
En plus tu compares l'hypothèse "si une centrale explose" avec la certitude d'une catastrophe climatique si on continue sans rien changer, comme c'est le cas pour l'instant. C'est comme si tu mettais sur le même plan "risquer de mourir en prenant l'avion" et "sauter du toit de l'immeuble".
[ Dernière édition du message le 19/06/2020 à 00:05:01 ]
Anonyme
Pareil si on meurt en glissant dans sa baignoire : ça nous fait une belle jambe de penser que le bouleversement climatique sera un plus gros problème.
Ah oui, je comprends mieux ta personnalité avec cette comparaison vraiment efficiente.
J’arrête là... car devant de tels arguments...
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