Sujet de la discussionPosté le 17/02/2024 à 03:00:18Editorial du 17 février 2024 : commentaires
Biologiquement, on en a désormais la preuve : les sensations physiques provoquées par la musique n’ont rien de conditionné par la culture. Une étude menée par l'Université de Turku, en Finlande, a en effet soumis 1500 participants venus de Chine, d'Europe et d'Amérique du Nord à 72 morceaux occidentaux et asiatiques en les classant en six catégories : joyeuse, triste, effrayante, douce, agressive et dansante. À chaque participant, il était demandé d'indiquer les régions de son corps qu'il estimait touchées par la musique qu'il écoutait, de manière à établir une cartographie des zones les plus sensibles en fonction du genre.
Et qu’a-t-on appris ? Que les chansons agressives stimulent la tête des participants, d’où le headbanging sans doute, tandis que les chansons tristes et tendres affectent plus la poitrine où bat notre petit cœur, et que les chansons joyeuses ou dansantes sollicitent nos pieds de danseurs… En marge des résultats officiels, on murmure que plus d’un majeur se serait dressé à l’écoute des Sex Pistols, que quelques serviettes auraient tourné à l’écoute de Patrick Sebastien et que des index se seraient enfoncés dans des conduits auditifs à l'écoute de Renaud, ce qui laisse pour l’heure les scientifiques perplexes.
En attendant d’en savoir plus sur ces phénomènes, on testera les effets sur nos corps des articles de la semaine : le test du légendaire micro Neumann U87, celui de l’impressionnant simulateur d’ampli logiciel Genome de Two Notes, celui du simulateur d’ampli au format pédale IR-2 de Boss et enfin celui des enceintes de studio sans fil AIAIAI UNIT-4… Et si avec tout cela, vous ne frissonnez pas des pieds jusqu’à la tête, si votre cœur ne s’emballe pas en proie à une submergeante émotion, je vous rassure : c’est probablement que vous êtes… normal !