Peut-on vraiment vivre de la musique en France?
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getget
Quel est votre avis sur la question? Ou bien gagnez-vous vous-même votre vie en jouant et tournant?
Personellement, la musique m'éclate, mais si c'est pour foirer mes études alors que je sais pertinemment qu'il est impossible de réussir, c'est pas la peine.
J'attend vos opinions.
evrardo
moi je lance mon projet solo là, donc je demande 100€ par soir dans les bars.
Anonyme
Pourquoi que le bal, les concerts? Il n'y a que ce moyen pour vivre de la musique?
Non, bien sûr, c'est ce qui m'est venu en premier à l'esprit.
Compositeur (de sonneries de téléphone jusqu'aux musiques de films en passant par les musiques de pub), réalisateur, musicien de studio, enseignant il y a plein d'autres métiers...
olix
mais si vous voulez bien vivre, choisissez autre chose !
Mon nouvel album "Zen Universe" vient de sortir :
http://www.qobuz.com/fr-fr/album/zen-universe-olivier-renoir/0806417200732
Anonyme
evinrude
Pour revenir au sujet principal, il est important de savoir qu'on peut vivre de la musique, mais ailleurs : USA, Angleterre, Quebec, Chine. En France le talent et les idées n'ont absolument aucune importance, vous devez avant tout faire parti de la famille féodale du réseau musical. Les places sont rares et chères et le milieu musical souffre de son haut degré de corruption.
Il existe, en France, plusieurs voies connues :
l’intermittence :
Vous devez accomplir 507 heures de spectacle, concerts ou manifestations autres (animations ...), c'est un statut extrêmement précaire qui ne vous autorise pas l'emprunt en banque. A cela, vous ajoutez la vie de bohème, les déclarations en frais réels obligatoires pour s'en sortir, et la fatigue de toujours tout faire à l'arrache. Bon courage c'est un statut minable.
l'enseignement :
Vous pouvez enseigner en milieu associatif (privé donc) et verrez des salaires largement inférieurs au smic puisque vous n'accomplirez jamais assez d'heures pour vous en sortir, ou alors il vous faudra travailler comme un chien pour cumuler des écoles de musique associatives.
Vous pouvez tenter dans le public : toutes les structures dites à "rayonnement", vous serez payés par "l'agglo", avant c'était la ville mais ça change pas grand chose au bout du compte. Et là c'est parti pour le chemin de croix : le cnfpt est l'organisme qui permet la titularisation des enseignants dans les conservatoires ou écoles. Bien loin de toute éthique artistique, ce dernier ne s’intéressera qu'au champs lexical politico-branlette : "dispositif" "schéma national d'orientation pédagogique" "projet d’établissement" "pratique amateur" "pratique collective" "atelier" etc... Bref, soyez un bon robot du système français, devenez hypocrite, flattez et léchez le cul de la manière la plus originale qu'il soit. Prévoyez de devenir franc-maçon ou faites copain copain avec le maire et l'adjoint à la culture, couchez avec Jack Lang, pour réussir cette épreuve...
Ce système de titularisation est en conflit avec les diplômes décernés par les institutions culturelles. Les conservatoires "offrent" des formations pédagogiques d'une durée de deux ans : CEFEDEM et FDCA (durée variable pour les cnsm français qui sont tournés vers la fdca). Elles décernent respectivement le Diplôme d'état (DE) et le certificat d'aptitude (CA). Ces derniers devraient normalement suffire pour prétendre à un poste en conservatoire à rayonnement. Le seul hic c'est que c'est la titularisation via le cnfpt qui fait tout. En gros vous pouvez enseigner avec le CA et le DE dans ces structures mais si quelqu'un, titulaire et libre, veut votre poste, il vous dégage illico presto. Vous n'avez aucune garantie de garder votre poste. Le risque est particulièrement élevé lors du changement de directeur d'établissement. Les formations recrutent sur concours d'entrée en septembre (inscriptions début juin). N'y allez pas en touriste, à ce niveau là, il faut reproduire le fonctionnement pour réussir le cnfpt : léchage de cul, pistons etc. Pour la FDCA, par exemple, vous aurez trois professeurs de la formation au jury (oral), et deux innocents invités qui leur obéiront au doigt et à l'oeil. Les grands pontes de la formation ne se priveront pas, pendant votre épreuve orale, d’émettre des grimaces pour indiquer, aux deux bouches trous, quelles appréciations appliquer aux candidats. Le cnsm de Lyon en est le spécialiste.
Ces formations sont constamment critiquées par les élèves admis, qui sortent épuisés et révoltés par les injustices d'évaluation. Les élèves sont d'ailleurs souvent absents. Les professeurs sont majoritairement issus de l'université via les sciences humaines, les sciences de l’éducation, la musicologie. Ils sont très loin de comprendre les doutes des musiciens, et des futurs enseignants. D'ailleurs, il n'est jamais question de parler de la psychologie de l'élève, on assèche, on assèche !!
L'orchestre :
Alors là c'est pas mal non plus, je connais aujourd'hui beaucoup de gens qui écument les concours d'orchestre et qui n'ont toujours pas réussi à en intégrer un. La plupart de ceux qui ont réussi sont allés en Allemagne : Dresde, ARD, Berlin... d'autres sont aux USA. Il y a forcément plus de demandes que d'offres en France, puisque peu d'orchestre convenablement subventionnés. Certains concours sont même ouverts sans ambition de prendre quiconque que ce soit, non pas parce que les musiciens sont mauvais mais juste pour des histoires financières dont je ne connais pas les tenants et aboutissants, à vous d'illustrer si vous en savez plus à ce sujet. Résultat, les orchestres font tourner des intermittents et ne pourvoient pas les places libres. C'est déjà ça pour les intermittents qui galèrent.
Tout ça pour dire que la musique doit être exercée en dehors de France, partez, sauvez vous. L'épanouissement musical c'est ailleurs. Laissez la France crever dans sa corruption.
Salut
[ Dernière édition du message le 18/05/2012 à 01:18:04 ]
Anonyme
Merci pour ta contribution ![]()
evrardo
Tu dis que tu es musicien, mais tu n'as pas dit comment, ni où, est ce que tu arrives à en vivre décemment? Cela permettrait de mieux te comprendre.
Tu n'as évoqué que 3 possibilités pour vivre de la musique: l'enseignement, l'intermittence, l'orchestre), mais n'y a t'il pas d'autres possibilités?
J'envisage de me créer un bon répertoire, solo, puis aller le jouer là où cela paye de façon correcte pour le travail effectué: dans la rue, soirées privées. Bref en se créant un réseau de connaissances.
Je sais que c'est un chemin très éloigné de celui du Conservatoire, c'est entrer par la toute petite porte, mais pourquoi pas avec le coeur et la foi?
Merci pour tes conseils.
jmabate
my bands : Your Shapeless Beauty & Swodd
my HS : Pandora Box
AF Forum : Le Son de Votre RIG Guitare / de Votre Home Studio / de votre guitare électrique / de votre Orchestre Symphonique virtuel
evrardo
Anonyme
Reprise ![]()
[ Dernière édition du message le 18/05/2012 à 11:51:32 ]
Anonyme
Un groupe de reprises.Ca peut aller jusqu'à l'identification esthétique (mêmes fringues, matos, etc) ou se limiter au strict répertoire musical.
jmabate
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jessy_c_dead
Citation :
Tout ça pour dire que la musique doit être exercée en dehors de France, partez, sauvez vous. L'épanouissement musical c'est ailleurs. Laissez la France crever dans sa corruption.
C'est bien ce que j'ai remarqué également, cela me rassure et m'attriste a la fois... Le talent ne paie plus, et Jimi Hendrix serait bien surpris si il naissait aujourd'hui ![]()
"Oui c'est bien gentil tout ces glinglinglings avec ta guitare mais c'est pas très vendeur tout ça..."
A chaque fois que je regarde des reportages ou films sur les années entre 30/40 et 70 ou l'industrie recherchait des talents a développer ca me fait rêver, et quand je vois qu'aujourd'hui ils seraient près a te signer a l'aveugle qu'en voyant ton bilan comptable c'est ecoeurant... Je ne comprend d'ailleurs même pas pourquoi, car le talent sera toujours bien plus rémunérateur sur le long terme que des coups de single ou d'album unique !
Pareil pour la corruption, pourquoi faire passer ton pote, qui est mauvais ou moins bon, plutôt qu'un super artiste ? Dans ton propre intérêt je veux dire ! Ou alors, et ce qui me semble plausible, c'est que le milieu étant tenu par des gens pas très bon, ils se protègent de gens éventuellement meilleur qui viendrait les secouer... J'en sais rien...
Et ca pourtant je l'ai vécu avec les magasines, certains nous boycottaient a cause d'une embrouille a la con avec un membre, alors que leurs potes avaient droit a 3 pages pleine a la moindre news. (C'était des musiciens qui avaient repris un ou deux magasines je ne sais plus, résultat ils ont coulé lol)
En France on a eu l'âge d'or avec tous les Brel, Piaf, et toutes la clique et depuis tous le monde s'est endormi sur leurs lauriers. Et faut dire ce qui ai, en France les artistes talentueux ou qui ont du potentiel faut les chercher ! On endort le peuple a coup de Gregory Lemarchal et de Christophe Willem (Quand ce n'est pas encore pire, parce que la encore c'est le haut du panier)
Pourtant j'ai fais des tournées a l'étranger (Y compris USA) c'est vrai qu'on a toujours l'impression que les choses sont plus simple (Et elle le sont vraiment sur certains plans, comme les concerts par exemple et l'absence presque total de paperasse dans beaucoup de cas) mais mine de rien, ayant eu la chance de rencontrer des gens plus haut placé "hiérarchiquement" et ils ne gagnent pas autant que ce qu'on (Ou "je" lol) imaginait et sont constamment aux abois pour de nouveaux plans (Ce qui doit être le cas tout le temps, et que nous Français savons plus rarement faire)
Alors qu'a l'inverse des gens que je n'aurais pas soupçonner, avec des noms moins connu et moins "du moment" étaient bien plus a l'abri du besoin.
Il aurait fallu demander plus de précision sur la situation de chacun cela aurait été intéressant savoir d'ou viennent leurs rémunération mais je n'ai pas osé ![]()
Enfin voila, tout ca pour dire que les Anglo-Saxons ont peut être bien ce coté "Toi je te sens bien, je vais te donner une chance", un coté passionnel dirons nous, que nous nous n'avons pas ! Nous aurions plus la réaction "Non mais tu est qui ? Qu'est ce que tu as fait dans ta vie pour penser mériter une chance ?"
Pourtant dans les deux cas il y a potentiellement de l'argent a la clé...
Bref, je ne sais pas, mais comme evinrude c'est vrai que l'étranger commence a sérieusement me faire de l'oeil, surtout en essayant a l'heure actuel de remonter un groupe.
D'ailleurs je voulais prochainement créer un thread sur les musiciens "délocalisés" (Y'a pas que les entreprises, comme quoi lol mais la c'est pareil, comment tu veux faire tourner ton groupe ici avec un statut sérieux, donc pas associatif, vu les taxes...) quelles sont les possibilités, les aides, que ce soit de l'état ou de réseau, association ou tout autre chose utile a un musicien souhaitant partir.
[ Dernière édition du message le 18/05/2012 à 12:14:56 ]
Anonyme
Evinrude> Si c'est pas indiscret du pratique quel instrument ? ( J'imagine pas guitare classique puisque la formation n'éxiste qu'au CNSM de Paris, et tu dit venir d'un des deux )
Enfin tout ça pour dire que je pense que la facilité à vivre de la musique en France dépend aussi beaucoup de l'instrument que l'on pratique.
J'étudie la guitare classique, je suis actuellement en fin de DEM, la guitare étant un instrument extrêmement populaire chez les jeunes, la demande est quasiment incessante. Je peux me permettre de refuser des élèves qui habite à plus de 500m de chez moi... Mon emploi du temps est complet, simplement avec des élèves à proximité.
Bon évidement la situation est très précaire, ce n'est pas déclaré, quoi que sous peu, si. Mais dans les banlieues riche avec les bons instrument, on survie très bien.
J'ai un ami pianiste qui se fait des couilles en or avec ses 40 élèves particuliers.
Ce n'est pas le cas d'un autre ami hautboïste, qui cumule au grand max deux élèves. Mais lui a effectivement la possibilité d'aller jouer chez les pompiers, et dans divers petit orchestre.
On peut survivre, mais peut-on en vivre ?
evrardo
On peut survivre, mais peut-on en vivre ?
Si tu vis seul, avec peu de besoins, ça doit être possible.
evinrude
Je ne peux pas vraiment dire qui je suis, je suis relativement connu, disons que je pratique le clavier. Je ne veux pas non plus dire de quel cnsm je proviens, forcément. Les deux cnsm sont de grosses illusions pour votre avenir musical, préférez un bon DEM acquis assez tôt et tentez le DE via le cefedem, vous perdrez moins de temps et il y a plus de poste à DE que de poste à CA (CA via fdca). Les professeurs de CNSM, soit disant recrutés sur concours démocratique, sont souvent plus intéressés par leur carrière que par leurs élèves, et si ce n'est pas le cas, ils préfèrent le monde souterrain franc-maçon et s'investissent dans leur obédience. Contrairement aux idées reçues, il y'a plein de mauvais profs aux cnsm. L'enseignement de la fdca et du cefedem est similaire, c'est la même famille de professeurs qui gère ces institutions, ils se connaissent tous; à ce niveau aussi on retrouve l'esprit monarchique caché de la France, cette espèce de cours genre Louis XIV.
Il y a toujours moyen de tourner avec un groupe en France, vous serez donc en quête du statut d'intermittent, c'est obligé. Maintenant dans intermittent il y'a les Depardieu et les autres...Mais vous pouvez être heureux si vous accomplissez des spectacles intéressants, vous ne serez jamais bien payé, c'est la crise, si vous arrivez à 1200 nets c'est un super salaire, une fois dans le statut intermittent, il y'a des compléments (genre pôle emploi) pour corriger le tir quand vous n'avez pas de cachets. Nous ne sommes pas des journalistes influents à qui on promet une baisse d'impôt pour favoriser tel ou tel candidat lors d'éléctions diverses et variées. Désolé je m'égare...
Vous pouvez aussi, en effet, donner des cours particuliers via une association de cours particuliers genre acadomia, utiliser les chèques emploi service à votre propre compte, ou au black ce qui peut devenir risqué si vous enseignez sur 40 années sans cotiser. Le défaut du cours particulier est que vous aurez du mal à avoir un suivi sur les élèves, vous entrez dans un système de consommation et garderez peu d'élèves sur le long terme, vous vous risquerez alors à la pédagogie démagogique appliquée dans les FDCA et CEFEDEM. (Politique qu'il faut d'ailleurs vite oublier lorsque vous êtes titulaire dans une école à rayonnement au risque de se faire taper sur les doigts par le directeur d'établissement, les directeurs veulent des résultats et de la qualité). A cela s'ajoute le problème lié à l'isolement de l'élève qui va se lasser de ne partager la musique qu'avec vous, ça demande donc de réunir tous les élèves que vous avez entre eux, pour qu'ils partagent leurs activités (groupes, etc..). C'est très précaire encore et pas très motivant.
A l'étranger, il sera plus facile d'intégrer une structure pour enseigner via les alliances françaises et ambassades étrangères, il faut manier l'anglais un minimum mais c'est pas un problème, l'anglais est moins compliqué que le solfège. Vous pouvez jouer dans de grands hôtels avec un groupe ou seul; Il y'a plus de salles de concerts, de bars musicaux, de moyens quoi...
Je sais pas si j'ai répondu à toutes les questions, j'espère que j'apporte quelques réponses
PS : ah oui pour gagner ma vie j'ai fait autre chose de complètement opposé et quelques concerts pour arrondir les fins de mois. Sinon, perso je pars bientôt de France pour vivre de ma musique comme je l'entends
[ Dernière édition du message le 18/05/2012 à 17:00:38 ]
evrardo
Il y a toujours moyen de tourner avec un groupe en France, vous serez donc en quête du statut d'intermittent, c'est obligé. Maintenant dans intermittent il y'a les Depardieu et les autres...Mais vous pouvez être heureux si vous accomplissez des spectacles intéressants, vous ne serez jamais bien payé, c'est la crise.
Je sais pas si j'ai répondu à toutes les questions, j'espère que j'apporte quelques réponses
evinrude
Pourquoi faut il forcément devenir intermittent? Si je (ou on, si on a un groupe) joue de la bonne musique, ça doit être possible de se faire une clientèle assurant un revenu à peu près correct...enfin je me fais peut être des idées! Dur quand on rêve de vivre d'une passion!
Ben disons qu'on est pas obligé d'être intermittent quand on a des dates régulières mais le statut d'intermittent permet d'assurer ses arrières quand on a une période sans cachets, comme je dis plus haut, le statut d'intermittent indemnise selon certains calculs (il faut avoir un bon taux cachet/heure) les groupes quels qu'ils soient. Mais en effet on peut s'en passer, comme on peut se passer du chômage et s'assurer de faire des missions d'interim ou avoir des cdd régulièrement. A mon avis c'est chaud.
evrardo
Mais en effet on peut s'en passer, comme on peut se passer du chômage et s'assurer de faire des missions d'interim ou avoir des cdd régulièrement. A mon avis c'est chaud.
En tout cas, merci pour tes infos, c'est bien utile. En tout cas ça m'a bien aidé.
Bonne chance pour ton départ à l'étranger. Tu pars où?
evinrude
evrardo
dans une fourmilière
Berlin, Londres, Barcelone, New York. (pas facile de travailler là bas)
Sevenhollydays
Bon j'ai lu à peu près tout les messages et ces derniers me paraissent vraiment pessimistes. Travailler dans la musique c'est exactement comme travailler dans l'agro-alimentaire, il y a différentes professions et différents postes à occuper. Le monde de la musique c'est pas qu'un monde d'artiste jouant dans de petites salles de province (ou ailleurs), il y a des ingés sons, des producteurs, des patrons de maisons de disques, des sound-designer, des professeurs, des employés des grandes marques qui veillent à l'ergonomie des instruments, et j'en passe des dizaines.. Tout ça pour dire que, si tu aimes vraiment ça il y a pas mal de choix qui s'offrent à toi. Continues à jouer avec ton groupe, compose pour toi, essaye de ne pas tout miser la dessus et suit une formation adaptée puisque tu entres bientôt en études supérieures : BTS audiovisuel, conservatoire, sound-design, parcours musical en tout genre. Et même si tu preferes faire autre chose, tu pourras recommencer tout plus tard quand l'envie t'en prendra.
Sur ce, boujou
evrardo
je crois que la question d'origine demandait si on peut vivre de la musique, en tant que musicien.
Donc pas comme ingé son, ni comme luthier, prof de musique, éclairagiste, mais bien en jouant d'un instrument.
La musique est un travail comme les autres, mais un peu plus difficile que les autres, parce qu'on ne travaille pas sur des objets à fabriquer, des produits à cultiver ou des services, mais sur les émotions des gens.
Mais il me semble que tout travail paye, si on travaille vraiment bien sûr.
J'ai un projet dont je ne veux pas encore parler...pas envie de me faire piquer l'idée.
Si ça marche, je viendrais commenter mon expérience....
A plus.
Peaveycroquette
en tant que musicien.
Donc pas comme ingé son, ni comme luthier, prof de musique
les accordeurs jouent vachement bien du piano en général
les luthiers sont des musiciens
les profs de musique aussi, enfin je crois
je connais des ingés son qui déchirent leur mère en guitare
etc etc...
les choses ne sont pas aussi cloisonnées que tu sembles le croire, evrardo!
evrardo
Citation :en tant que musicien.
Donc pas comme ingé son, ni comme luthier, prof de musique
les accordeurs jouent vachement bien du piano en général
les luthiers sont des musiciens
les profs de musique aussi, enfin je crois
je connais des ingés son qui déchirent leur mère en guitare
etc etc...
les choses ne sont pas aussi cloisonnées que tu sembles le croire, evrardo!
Si je dis cela, c'est parce que je m'apprête à franchir ce pas: choisir entre avoir un emploi rémunéré stable et jouer pour le plaisir, ou jouer pour gagner ma vie.
Et je suis loin de déchirer à la guitare et au chant, j'ai juste la foi, le coeur, les couilles et un minimum de technique.
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