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Comment faire de la thune?

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Sujet de la discussion Comment faire de la thune?
J'ai lu la plupart des thread d'Autoprod & Business, mais j'ai un très mauvais esprit de synthèse et de tout ça je n'arrive pas à me représenter vraiment bien d'où vient la thune susceptible d'être gagnée en faisant de la musique? (droits? cachets?...)

C'est un sujet sérieux auquel je ne dois pas être seul a réfléchir mais on dirait que c'est interdit de se le demander : Comment Gagner du fric avec ma musique?

Je vous raconte ma vie :
Je suis un aspirant au métier qu'on appelle outre-atlantique un "record-producer", "music producer" ou même tout simplement "producer". Je compose, écrit, coache les vocals, fais des arrangements vocaux et instrumentaux etc..en gros enregistrer un artiste quoi..
C'est ce que je voudrais faire de ma vie.

Depuis 6mois j'ai été introduit au sein d'un label, avec un espèce de statut de stagiaire, grâce a une amie signée sur ce même label. Je suis néanmoins utilisé comme assistant/arrangeur en collaboration avec les producteurs sur des enregistrements de compiles et d'albums d'artistes Gospel.

Avec cet opportunité qui m'a été offerte, je commence à me dire que je peux évoluer dans ce milieu. D'où ma question, où est-ce que je suis suceptible de prendre de la thune en tant que music producer dans le milieu R&B/Soul/Hiphop CONCRETEMENT?

Le seul truc que j'ai fait jusqu'à présent c'est de déposer des morceaux à la SNAC.
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Daft punk ils ont réussit parce qu'ils ont fait leur carrière en angleterre, comme la majorité de la scène electro française. Elle a été reconnue après cout en france ce que l'on a appelé la french touch. aujourd'hui t'es obligé de partir en angleterre ou aux usa pour grossir en temps qu'artiste ,en france personne veut te signer ni acheter tes disques tant que t'es pas BANKABLE labas. C'est comme cela que ça marche.
Merci la france pour la reconnaissance de ses jeunes talents = 0.
En france faut être un fils à papa pour réussir , en angleterre faut juste être bon.
12
Bande de mariolles... et san severino ? il fait pas de la thune ?...
13
Qd vous aurez compris que le rnb c'est pas de la zic mais une escroquerie publicitaire assènée par les plus gros médias (donc ricains) vous comprendrez pourquoi vous ne faites pas de thune en france (ni ailleurs d'ailleur puisqu'on ne voit pas pourquoi des étrangers iraient acheter leur propre merde singée par des froggies !).

les gens en france ils veulent du sens...

créez du sens qui touche les gens et vous ferez de la thune...
mais pas si vous le voulez...
uniquement si vous le méritez...
14

Citation : Bande de mariolles... et san severino ? il fait pas de la thune ?...

pas vraiment...pas beaucoup en tout cas...d'ailleurs c'est un fils de , comme Sinclair et autres fils à papa...
15
Pas vraiment ?
:oo:

tu rigoles ?
rien à voir avec sinclair justement...

et, à par ça, c'est le fils de qui ?
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Ben sinclair, c'est le fils de son pére

flag
http://www.youtube.com/watch?v=fAdzpwnzXmg
17
Salut

Pour info concernant les daft punk:

C'est une racine (des petits- fils) à un accordéoniste Français hyper célèbre.
Il faut arrêter de croire qu’il faut boire du thé à la menthe pour signer…
Les successions, ça aide drôlement.

C’est mieux peut- être sur un glass master. made in london,
A+
18
Un des 2 mecs de Daft Punk est aussi le fils du type derrière Ottawan ("d.i.s.c.o" vous vous rappelez ? Vous devez l'avoir sur une cassette juste après "big bisous"...).
Donc abreuvé à la musique de baloche & aux synthés dès son plus jeune âge....

Si on me dit que l'autre c'est le fils d'Aimable, là je deviens fou !

ziq : sinkmusic.com | drum samples : waveshaper.org

19

Citation : Moi je suis sûr qu'il y a moyen de faire de la thune, la condition initiale étant d'avoir du talent effectivement.


Tuveux dire comme Lorie ou Patrick Fiori ?

:mdr:

Pour se faire de la thune, il faut sortir avec Orlando (Eddie Barclay étant mort), ou Pascal Nègre.

ziq : sinkmusic.com | drum samples : waveshaper.org

20
Quelques pistes un peu au pif. Ca marche dans d'autres domaines "créatifs" que la musique, alors pourquoi pas :

- croire en ce que l'on fait. Ca semble tout simple mais ça n'est pas facile tous les jours.

- le faire avec sérieux. Pas sortir une prod pas finie tous les deux mois.
Pour obtenir un résultat "spontanné" qui sonne, faut avoir un passé et de l'entrainement. Donc, des tonnes de maquettes pour noter les idées et les finaliser par la suite. Mais s'y astreindre.

- ne pas rester seul. Ecouter et rencontrer les autres. La zik se partage et se discute. En cela AF et Myspace peuvent être utiles si on ne les emploie pas uniquement comme promos.

- payer de sa personne. Faudra bien lècher quelques culs, pas le choix, la maison de disque demande des garanties tant que vous n'êtes pas "bankable", et même pour les rares grands noms ça n'est pas si facile que ça. Donc, faire des rencontres qui peuvent ouvrir des portes, même des portes de service.

- ne pas s'y croire. Accepter d'être un "saltimbanque", ce qui n'est pas facile. Tous les créatifs ont cette étiquette de gars "pas trés sérieux". C'est pas cool, souvent faux mais on ne change pas le système en se prenant pour une vedette. Se la raconter un peu c'est valable pour se mettre en valeur, se la raconter trop ferme les portes.

- savoir sortir des sentiers battus. C'est ce qui a fait la notoriété et le charme de la "french touch" : des vieux trucs pas chers à l'époque, des mélodies rétros et parfois lamentables mais trés efficaces. Il faut être à sa place et savoir l'occuper. La mode c'est pour les consommateurs, c'est une donnée médiatique. Il y a trois cas de figure pour les effets de mode :
1/ les artistes qui la lancent, généralement pas reconnus tout de suite car trop en avance, donc ils n'en profitent pas beaucoup financièrement.
2/ les artistes qui arrivent au bon moment. Ceux-là font du blé et sont encore à la bonne place, à condition de ne pas s'y éterniser.
3/ les artistes à la bourre, ceux qui arrivent en fin de mode et n'en tirent pas grand chose car tout le monde est lassé.
C'est assez tordu mais beaucoup ont fait les frais des trois situations.

- provoquer la chance. Le plus dur et le plus aléatoire. Faut être bon, se faire connaître par des réseaux que l'on maitrise et inspirer confiance.

Pour bouffer et vivre correctement dans le domaine artistique il ne suffit pas d'être au top de l'art, il faut aussi avoir une logique de capitaine d'industrie. Beaucoup ont fait du blé, l'ont investi dans un label et en ont profité pour signer leurs concurrents. Ceux là font du blé. Le secteur ertistique mène à tout à condition de savoir en sortir.

Les artistes incompris ne sont plus à la mode. Avant ils faisaient rêver avec leur allure de grands romantiques, maintenant ils font pitié.
C'est dur, c'est flippant, mais c'est comme ça.

Bonne chance à tous. ;)

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"001001001111010010010010100010 !" Mireille DAC.