Se connecter
Se connecter

ou
Créer un compte

ou

Sujet Votre sentiment sur le métier aujourd'hui

  • 181 réponses
  • 23 participants
  • 11 175 vues
  • 3 followers
Sujet de la discussion Votre sentiment sur le métier aujourd'hui
Bonjour, c'est une bonne question que tu as posé là ! Mais je crois qu'elle ne changera pas ce qui est mauvais dans le monde de la musique !
Je vais quand même répondre :

En ce qui concerne les Majors et boite de prods, il manque énormement de moyen pour écouter et donner une chance à ceux qui désirent faire une carrière dans la musique.

Je suis d'accord que les compositeurs et les musiciens sont nombreux, et les boites font le trient, mais elles pourraient quand on leurs envoie une maquette essayer de répondre franchement, et nous dire ce qui ne leur convient pas, au lieu de nous dire : nous sommes désolé, vous ne correspondez pas au attente gna gna gna .....

J'ai eut l'occasion de mettre en musique un documentaire TV, qui devait faire partie d'une saga d'une vingtaine d'épisode.
J'ai fait le premier, et je me suis fait N....... sur toute la ligne.
Déplacement à mes frais, et à la fin 0 pépètes ! car bien sûr, c'est toujours la même histoire
il n'y a jamais de contrat apparemment, ou j'ai rencontré les mauvaise personnes.

Bref j'suis un peu dégouté de ce milieu, mais je ne baisserais pas les bras.
Je pense que le secrée au jours d'aujourd'hui, c'est d'avoir la foi, et d'être longement patient
pour ceux qui n'ont pas la chance d'être pistonnés.
Il faut tout les jours analyser ce qui plait, et ce qui ne plait pas et le mettre de côté sous peine qu'on vous claque les portes au nez.

Pour les gens de votre métier soient appréciés et non pas craint, il faudrait faire un bon coup de pub, qui mettrait en avant la franchise et le respect envers les artistes de nos jours.

On se sent perdu, et avec aucune route à suivre.......
C'est de la découverte pas à pas......... c'est le métier d'artiste.
j'espère que je ne vous est pas trop gavé avec mon message.

tous ce que j'ai dis reste personnel, et pourrait ne pas coorespondre à tout le monde.
Donc, en l'attente de plus de réponses, je vous souhaite bonne réflexion.
Afficher le sujet de la discussion
151
Ça reste très "théorique" ton raisonnement. On en reparlera quand tu auras refusé un contrat au nom de tes principes, car à ce moment-là tu auras refusé d'être pro et tu ne seras plus qu'un simple amateur.
C'est pour cela que Laurent (je crois que c'est lui) insistait sur le fait que la discussion devait être "réservée" au pro, parce que tu comprends bien que leur préoccupation ne sont pas les même. De la même tes préoccupations ne seront plus les même quand tu auras refuser de devenir pro au nom de tes principes.
Là on ne parle pas de musique (en terme de qualité ou d'intégrité) mais bien de "business" (en terme qualité et d'intégrité).
152
Attends pepere, je sais faire la part des choses, si t'as lu ce que je disais avant, quand je parle bizness, je parle bizness. d'autres part par le passé, j'ai deja refusé la "voie du professionnalisme" (on m'y a aidé, mais bon, j'ai décidé ensuite de ne pas insisté et de me tourner evrs une branche qui "assurerait mes arrieres"), j'ai deja refusé de "grosse" premiere partie parce que le groupe me plaisait pas, j'ai deja mis les voiles a un festival assez reconnu en belgique (assez bien remunéré soit dit en passant lol) parce que l'ingé son me faisait un son de musette... je ne sais pas si effectivement devant une proposistion "allechante" je trahirais mon ethique, en tout cas jusque la je reste droit, et c'est justement parce que je ne suis pas pro que je me le permet.

voila, maintenant, j'ai été assez au contact du bizness pour en parler , que se soit comme client ou comme "prestataire"(comme je le disais a laurent, j'ai deja fait un peu de concurrence "au noir"), et je connait pas mal de monde dans ce beau monde qu'est l'audiovisuel... relis l'ensemble du thread, tu verras que meme si je suis pas pro, je peux largement comprendre les enjeux en question ici. et sinon, explique moi quelles sont les preoccupation de ces gens la???

j'ai discuté des preoccupation des pros, je les connais, j'ai dit que si j'avais decidé de rester "amateur", c'etait en grande partie pour eviter ces preoccupations, c'est pas pour ça que je ne peux pas en discuter avec laurent et la clique!

qu'est ce qui te fais peur?? la theoricité de mon raisonnement? le fait que je ne soit pas obligé de me "sacrifier" pour faire de la musique? et en quoi ça m'empeche de comprendre les attentes et les preoccupations des pros??? je suis pas agriculteurs, pourtant, je comprends leurs revendications lol!!
153
Remarque, je vais créer un nouveau statut

Agriculteur musical intermittent :bravo:

Désolé

The Monz, Toulouse
154
T'as oublié fonctionnaire! le nec plus ultra de la revendication en france (je sais de quoi je parle lol)
155
Not a nervous breakdown !
J'espèrais recadrer un peu... on était précedemment plus sur l'apologie de l'amateurisme (que je respecte néanmoins) que sur les soucis du professionnalisme.
Moi part contre, je ne suis pas persuadé de comprendre le soucis des agriculteurs en voyant ça de l'extérieur, même si je soutiens leur combat (et ça n'empêche pas d'avoir des opinions).
Je me demandais juste ce que tu ferais devant une vrai proposition alléchante, qui te permettrais de diffuser ta musique sans avoir à baisser ton froque.
Loin de moi l'idée de remettre en cause ton éthique.
Donc pour finir sur l'apologie de l'amateurisme: est-ce qu'on peut le rester coûte que coûte ? C'était plutôt ça ma question
Et pour retourner sur le sujet : si on doit être professionnel comment l'être dans de bonnes conditions.
156
Moi personnellement, je me pose la question de devenir professionnel

mais bon, il faut se faire une raison...

En etant dans l'informatique, j'assure 2100€ net par mois...

Alors, si je dois devenir professionnel, serais-je en mesure d'avoir quelque chose de
decent sans pour autant baisser mon froc... ?

Car, je me dis, que si je veux en vivre en temps que musicien...

Soit : je suis celebre et vis grace à ma musique (cabrel, goldman, etc...)

Soit : je suis un mega fort musicos et je fais du studio en temps que requin mais bon c'est
pas de la super créativité...

Donc, j'avoue que passer professionnel. me fait peur car si je dois effectivement faire
des compromissions à tout bout de champs pour crouter, c'est rejouissant

maintenant, j'ai pas que la musique pour manger, et tant mieux pour moi

The Monz, Toulouse
157
De mon coté je t'approuve carrement Monz (zinzins les toulousains :lol: ).

Je suis dans le meme cas que toi aujourd'hui.
Mais je suis passé par l'intermittance avant. Et je dois dire que l'on passe plus de temps a chercher du boulot qu'a faire de la zic.

Si je regarde mes anciens compagnons qui sont encore dans le milieu c'est galère et compagnie pour la plupart. Quand je fais le tour, c'est pas beau a voir.

Alors a qui la faute : le public n'est pas curieux et sort peu. Les majors preferent les coups a la star ac., les Fnacs et compagnie n'aiment pas avoir du stock avec des groupes peux connus... bref sale temps pour la creation.

Vivre de sa passion c'est pas facile...
(surtout pour le type passionné par la parthogenese du poulpe)
158
Il faut vraiement faire une différence entre artistes et artistes faiseurs, on évolue vraiment pas dans le même monde. Vouloir faire reconnaître son talent, protéger par de grands principes, c'est comme demander que tout le monde nous aimes, ça prend du temps et on ai jamais sur du résultat.

J'ai essayer de placer la discussion autour des artistes faiseurs, qui cherchent d'abord à faire valoir leurs compétences. Nous avons été, et nous continuons à nous former pour cela. La plupart du temps pour venir en aides aux artistes dont le travail est de faire passer un message. Nous le essaye de le rendre intelligible. Ensuite on est capable de répondre à pas mal de demande, aussi grâce à notre formation. Je parle pour moi, mais j'ai dépassé depuis longtemps le stade des principes artistiques. On me demannde un boulot parce que je suis identifié comme capable de le faire. Je ne cherche aucune reconnaissance, à part peut être celle du travail bien fait. Je m'en fou vraiment, j'ai aussi eu ma période d'interprète et de préoccupations artistiques, mais j'ai dépassé ce stade. Par contre cela m'a servit à être le professionnel que je suis aujourd'hui, et à me faire connaître en tant que personne sérieuse, compétente (je l'éspère) et surtout capable de mener un projet à terme, sans histoires.

Encore une fois, je sais que ces propos vont en énerver plus d'un, mais n'y voyer rien de méchant, je ne fait que constater.

Laurent.
159
Si je comprend bien la distinction que tu veux faire :
Un artiste sera quelqu'un qui veut exprimer une émotion et ce quelque soit le biais qu'il choisit (musique, peinture, écriture...) et qui ayant choisi un biais est obligé d'apprendre la technique qui s'y raccorde pour pouvoir s'exprimer correctement.
Et un artiste faiseur serait quelqu'un qui ayant appris une technique l'amène (ou essaye en tout cas) à une telle niveau de perfection que ça en deviens un art. Il s'agirait, donc, d'ouvrier qu'on pourrait finir par considérer comme un artiste (pour schématiser).
J'ai bon ou j'ai pas bien compris ?
160
C'est une vision. Ceci dit l'artiste "faiseur" est un artiste à la base.

Laurent.