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Sujet Ventes d'albums ([edit] ou singles) au format numérique, vos chiffres, sans langue de bois

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Sujet de la discussion Ventes d'albums ([edit] ou singles) au format numérique, vos chiffres, sans langue de bois
Hello

J'ai remarqué qu'il existe une sorte d'omerta quant aux chiffres de ventes d'albums, que ce soit au format classique ou numérique.  Lors de discussions entre musiciens j'ai parfois l'impression que certains gonflent les chiffres pour ne pas passer pour des loosers.  Mais au final quelle est la réalité?  

De notre côté nous avons sorti un album en 2009.  Tiré à 500 exemplaires au format Digipack + livret 16 pages, vendu à 12 eur pièce.  Non distribué officiellement (vente aux concerts ou par correspondance).  Nous en avons vendu +/- 200 pièces actuellement.  

Par contre l'album est dispo sur Itunes et d'autres plateformes via Mus1.  A ce jour nous n'avons absolument RIEN vendu par ce biai.  Je me demandais si pour d'autres c'était pareil.  Nous officions dans un registre electro-rock/metal.  J'ai un pote qui fait de la Trance, qui est signé sur plusieurs labels mais il ne vend rien non plus. 


2
Citation :
Lors de discussions entre musiciens j'ai parfois l'impression que certains gonflent les chiffres pour ne pas passer pour des loosers.

Nooonn, tu m'étonnes... mrgreen

A moins d'avoir une réelle notoriété (radios, presse,...) la musique ne se vend plus qu'en concerts (pour lequels il faut aussi une réelle notoriété pour trouver des engagements et toucher un cachet décent)

Pour vendre de la musique il faut de la bonne musique et encore plus de bons vendeurs. Vendre la musique c'est du commerce et peu d'artistes sont de bons commerçants.

Ex-producteur retraité de la musique en 2016


3

Pour en avoir discuté avec un pote qui est réalisateur (docu).  Il m'a dit que quand il avait l'occaze de faire un long, il prévoyait toujours une part du budget pour la promo et pour se payer un attaché de presse. 
En général un groupe s'il a 5.000 eur pour un album va utiliser 5.000 eur pour la prod et zéro pour la promo.  Ou alors 4.500 pour la prod et 500 en chopes mrgreen .

4
je vends une 100 aine de titres par trimestre , pour un chiffre d'affaire de 40/50 euros/trimestre , donc bananes ...
l'electro/ techno , à part pour quelques pointures ( guetta , sinclar ) ça ne vend rien non plus ...
seul les artistes majors vendent réellement aujourd'hui ( artistes us rnb , variété en france), le web ne raporte rien pour la plupart des artistes ...
Moi je produis juste avec un pc et un soft ( donc 1000 euros de budget ) ... j'ai mal pour les groupes devant investir des milliers d'euros en studio/prise de son ect à chaque album ... sans compter la promo ...
je vois pas comment ça peut être rentable ... ou devenir pro quand t'a pas une grosse machine derrière ...
Et aucun modèle de rentabilité n'a remplacé l'ancien modèle ... cela ne peut donc être qu'un hobby à perte...

On parle des concerts , mais comme dit plus haut , qui dit concert dit notoriété , donc vente ou appui d'un gros label pour la promo , etc ...

[ Dernière édition du message le 13/01/2010 à 12:59:51 ]

5
Dans les labels ont comptait autrefois environ 50/50 pour prod/promo. Aujourd'hui pour sortir du lot on compte de 2 à 10 X le prix de la prod pour la promo, inclus l'indispensable vidéo clip. Puis oui, attaché de presse, press book avec photos professionnelles etc. On en est au point où on vend plus une image que de la musique.

Ex-producteur retraité de la musique en 2016


6
Vos réponses sont très intéressantes puisqu'on se rend compte qu'Internet n'a pas remplacé "le système traditionnel"(majors & labels) et je pense ne le remplacera jamais. Ceci est encore plus vrai selon les styles de musique.

Avoir un myspace, facebook, reverbnation... mettre ses musiques sur Itunes, Fnac.com et toutes les plateformes de téléchargement, c'est bien mais ça ne fait pas tout.

Pour une simple est bonne raison, comme vous l'avez souligné ce qui pêche aujourd'hui c'est la promotion de l'artiste/groupes. La promo (faire parler de soi) est un aspect qui coûte chère, très chère même.

Il serait sympa d'avoir d'autres témoignages

[ Dernière édition du message le 14/01/2010 à 13:14:15 ]

7
mais la promo ne permet plus de transformer l'essai au sens ou aujourd'hui , le consomateur , même si on lui présente quelque chose qu'il est susceptible d'aimer , n'est plus obligé d'effectuer un acte d'achat.
Donc la promo ne change rien au problème , à une certaine échelle en tout cas ...
Pour qu'un artiste émerge aujourd'hui , il doit être coopté par ses paires et / ou acteurs de son monde musical, mais la promo en elle même n'est pas susceptible de rapporter quoique ce soit à l'artiste.
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Moi ,j'avais posté ce sujet , qui est similaire mais aborde la question différamment ,donc, je le déterre (le thread) et puis, si vous le sentez pas tant pis !

https://fr.audiofanzine.com/autoproduction-business/forums/t.382935,Comment%20envisagez-vous%20votre%20incontournable%20réussite.html

Quant aux sujet proprement dit, "vente d'albums sans langue de bois" bien je confirme et le regrette tout autant que vous , quand je pense à ce que j'ai pu dépenser en vynil et autres CD à une époque !
9
Lealsofia

Je pense que tu fait allusion au service de type Deezer, Spotify, Lastfm ou effectivement aujourd'hui, les gens peuvent écouter toutes la musique qu'ils souhaitent sans débourser un sous. Le principe étant d'être financer par la pub (enfin vous connaissez le principe), mais les derniers infos montrent que le business n'est pas vraiment fiable et ils proposent tous maintenant des forfaits.

Même si tu as raison dans le fait que le choix de ses partenaires (acteurs du monde musical) aura un impact sur la probable émergence, il s'agit d'un réseau et un réseau cela se construit.

Dans ce sens, je pense que la promo doit être réalisée à 2 niveaux :
- 1er stade : auprès de son public et des personnes susceptibles d'apprécier la musique proposée
- 2 ème stade : auprès des acteurs de la musique pour justement se créer un réseau

[ Dernière édition du message le 14/01/2010 à 13:56:31 ]

10
Citation :
1er stade : auprès de son public
Faut d'abord le trouver, son public...

1er stade pour un nouvel artiste qui n'a pas encore de public : (hors les inévitables myspace/facebook) video clip de bonne qualité sur youtube, bonnes photos, attaché de presse, démarchage presse (même locale), démarchage radios (même locales)

La notoriété passe par l'image, c'est l'époque qui veut ça. Même avec la meilleure des musiques un projet sans image ne démarrera jamais ou, au mieux, retombera très vite.

Les autoprods ( de débutants) qui prétendent vendre sans une solide promotion je n'y crois pas du tout.

Ex-producteur retraité de la musique en 2016