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Sujet de la discussion Ventes d'albums ([edit] ou singles) au format numérique, vos chiffres, sans langue de bois
Hello

J'ai remarqué qu'il existe une sorte d'omerta quant aux chiffres de ventes d'albums, que ce soit au format classique ou numérique.  Lors de discussions entre musiciens j'ai parfois l'impression que certains gonflent les chiffres pour ne pas passer pour des loosers.  Mais au final quelle est la réalité?  

De notre côté nous avons sorti un album en 2009.  Tiré à 500 exemplaires au format Digipack + livret 16 pages, vendu à 12 eur pièce.  Non distribué officiellement (vente aux concerts ou par correspondance).  Nous en avons vendu +/- 200 pièces actuellement.  

Par contre l'album est dispo sur Itunes et d'autres plateformes via Mus1.  A ce jour nous n'avons absolument RIEN vendu par ce biai.  Je me demandais si pour d'autres c'était pareil.  Nous officions dans un registre electro-rock/metal.  J'ai un pote qui fait de la Trance, qui est signé sur plusieurs labels mais il ne vend rien non plus. 


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Bonjour,
Peut-on revenir à la question initiale et que les gens annoncent leur chiffre de vente ?
Pour ma part en électro (Techno/Minimal), 300£ de ventes "digital" en 3 mois d'existence du label.
Avec un net recul depuis début 2010, et pourtant ma dernière sortie est la plus "appréciée" (support de gros Dj comme Richie Hawtin pour ceux qui connaissent, plusieurs "chroniques disques" très positives sur le net etc...)
A contrario, je serai curieux de savoir combien de fois on m'a téléchargé ...
Et encore, l'électro se "vend un peu" car c'est un outil de travail pour les Djs (ils recherchent le .wav, et souvent en téléchargement c'est du MP3)
a+
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Bref c'est pas gras tout ça...mrgreen
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Sur une dizaine de ref, le petit label que je dirige à générer un peu plus de 1000 euros en 2009...
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Citation de : Sp|ne
Bref c'est pas gras tout ça...mrgreen

Bah au moins c'est honnête !
Et je suis pas dans les pires à mon avis ...
Les Djs "reconnus" sont descendus à des 300 exemplaires en vinyl par sortie
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Pas gras mais dans la norme... "Si tu n'as pas signé avec un gros label (et la promo qui va avec) dans les 6 mois de la sortie ton produit est mort" dixit une connaissance avec beaucoup d'expérience dans le métier.

A côté de ça je connais un album pas vraiment commercial pour lequel des licences étaient signées dans 5 ou 6 pays avant même qu'il soit masterisé. Mais le gars bosse depuis des années comme instrumentiste de quantité d'artistes très connus. Ça aide sans doute...

Ex-producteur retraité de la musique en 2016


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Citation de : epebe
Pas gras mais dans la norme... "Si tu n'as pas signé avec un gros label (et la promo qui va avec) dans les 6 mois de la sortie ton produit est mort" dixit une connaissance avec beaucoup d'expérience dans le métier.

6 mois ? Oui c'était vrai avant.
Aujourd'hui le durée s'est dramatiquement réduite.
si tu reste sur un schéma classique "promo avant sortie + sortie + tentative de tournée pour faire vivre le disque" en étant un petit, un tout petit, tu es plus prêt des 3 mois que des 6.

quand il sort 1000 trucs inconnus par mois, qui va s'intéresser à un truc ne serait-ce que 3 mois après.

D'où l'importance de sortir de ce mode là. Mais c'est une autre histoire.
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Et au niveau pop, rock ou metal? Kk1 a des chiffres?
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Olà,

je viens de tout lire! Pas beaucoup de chiffres, c'est significatif.

Une petite histoire qui va résumé la "révolution" que nous vivons.

Voici 25 ans, mon groupe a autoproduit un vynil et préssé au total 2500 pièces. 2000 ventes en concert au total sur 18 mois et nous étions dégouté de ne pas avoir "signé". Les plans concert foireux ou il falait vendre nos souches nous même existaient et les cachets corrects ne courraient pas les rues. Bref, le chapeau, la manche, et les caf conc étaient incontornables.

Aujourd'hui, le fils d'un ex du groupe à sa propre formation. I tunes, believe, fnac virgin et tutti quanti pour ce qui concerne la vente support. Même pas 400€ de recettes totales depuis 9 mois (titres et alnums confondus). Bref pas top.

Concerts: hormis les plans zarb comme la fête de la paroisse ou le lycée, les autres concerts se font tous avec un risque financier (prod et coprod, souches, garanties...)

Résultat, c'est super facile de produire du son, c'est beaucoup plus dur de le diffusé.

Courage à ceux qui y croient.

gabemusica
Kowabunga
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Merci pour ce témoignage.. qui rejoint les autres.  Là où le bas blesse c'est la pléthore de musique disponible.  Il est actuellement possible d'écouter via Myspace-Youtube des groupes népalais, indiens, thaïlandais, mexicains etc.  Trop d'offre fait en sorte que le "client" (l'auditeur) est saturé. 
Vieille loi économique : quand l'offre excède la demande = baisse des ventes, baisse des prix.  Et encore, même de la musique gratos plus personne n'en veut. 
40
> valoche tu parles de sortir d'un mode en gros publicitaire  de promotion de la musique...en gros je viens te saouler quand j'ai de la camelotte à vendre... c'est exactement ça la promo sur myspace rien de plus chiant quoi : ça bouffe un temps monstre mais ça sert à rien

mais toi que proposes tu ? as tu des liens vers des articles qui parlent d'autre chose.
tu penses au artistes qui blog sans cesse ? comment faire ça quand on tourne pas bcp etc... parce que perso j'ai rien à raconter lol ! ma vie artistique consiste à s'enfermer dans mon studio et a trafiqué des sons quoi ... rien de bien passionnant.
on entend partout ce truc de faire rever les gens etc.. mais la musique c'est de la petite cuisine rien de bien tripant pour quelqu'un qui n'est pas dedans...
bien sur si t'es en tournée souvent la t'as plus de truc à raconter je pense. (j'en lis parfois des blog d'artiste comme ça c'est vrai que c'est cool !)

Dead by Silence producter for the Deathfloor : Soundcloud // Website

Satanical Bots Ritual: Mon blog  darkstep

Sans erreur la vie serait une musique