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Sujet Ventes d'albums ([edit] ou singles) au format numérique, vos chiffres, sans langue de bois

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  • 48 followers
Sujet de la discussion Ventes d'albums ([edit] ou singles) au format numérique, vos chiffres, sans langue de bois
Hello

J'ai remarqué qu'il existe une sorte d'omerta quant aux chiffres de ventes d'albums, que ce soit au format classique ou numérique.  Lors de discussions entre musiciens j'ai parfois l'impression que certains gonflent les chiffres pour ne pas passer pour des loosers.  Mais au final quelle est la réalité?  

De notre côté nous avons sorti un album en 2009.  Tiré à 500 exemplaires au format Digipack + livret 16 pages, vendu à 12 eur pièce.  Non distribué officiellement (vente aux concerts ou par correspondance).  Nous en avons vendu +/- 200 pièces actuellement.  

Par contre l'album est dispo sur Itunes et d'autres plateformes via Mus1.  A ce jour nous n'avons absolument RIEN vendu par ce biai.  Je me demandais si pour d'autres c'était pareil.  Nous officions dans un registre electro-rock/metal.  J'ai un pote qui fait de la Trance, qui est signé sur plusieurs labels mais il ne vend rien non plus. 


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21
Il y a des exemples de groupes ou d'artistes qui s'en sortent seuls. Encore très peu c'est vrai, mais il y en a.

Il va aussi falloir que les groupes apprennent à communiquer un peu mieux sur leur musique.
Regardez MySpace c'est l'archétype de ce qu'il ne faut pas faire. Le problème n'est pas d'être ou pas sur ReverbNation, Facebook ou Twitter; la question c'est vous y faites quoi ?

La plupart des groupes ne viennent QUE lorsqu'ils ont quelque chose à vendre ou à demander. Le reste du temps, ils sont absents ou silencieux.
Un peu comme un pote qui t'appellerait que pour te taper 10 euros. Au bout d'un moment, c'est lourd !

Bref, la promo il faut la faire en permanence, même -et surtout- quand on a rien à vendre.
22

Citation de : epebe
Citation :
Je cite une connaissance : "l'organisateur de concerts n'est que l'héritier d'une notoriété pré-établie. Jamais une salle ne se remplira sans que l'artiste/groupe à l'affiche n'intéresse auparavant le public. Donc c'est clairement sur la valeur en amont qu'il faut travailler"
C'est vrai... en partie... C'est aussi le travail et le métier de l'organisateur de travailler son public, de faire de la découverte, de prendre des risques.

[ Dernière édition du message le 16/01/2010 à 21:05:14 ]

23
Citation :
Je cite une connaissance : "l'organisateur de concerts n'est que l'héritier d'une notoriété pré-établie. Jamais une salle ne se remplira sans que l'artiste/groupe à l'affiche n'intéresse auparavant le public. Donc c'est clairement sur la valeur en amont qu'il faut travailler"

Absolument vrai, même en classique !! Une large partie du public fonctionne ainsi; ils viennent parce que les artistes sont sur un label très connu (dont la promo coûte la peau des fesses).
Dans ce cas tu fais 500 personnes. Autrement, viennent les spectateurs qui, eux aussi, acceptent de prendre des risques, et là ça en fait grosso modo 50 (qui ont bien souvent raison de venir, mais le débat n'est pas exactement là, n'est-ce pas, la question est plutôt de faire venir les autres).

24
Citation :
Je cite une connaissance : "l'organisateur de concerts n'est que l'héritier d'une notoriété pré-établie. Jamais une salle ne se remplira sans que l'artiste/groupe à l'affiche n'intéresse auparavant le public. Donc c'est clairement sur la valeur en amont qu'il faut travailler"

"Jamais"? Non mais attendez bien sûr que si. Et heureusement des salles sont remplies grâce à la notoriété de la salle. C'est d'ailleurs un des fondements de la programmation.

Sauf que ça disparait. Qu'à un moment cette ligne directrice, cette programmation qui faisait venir les gens jours après jours a pour une raison ou pour une autre été plus ou moins abandonnée.

Résultat, une salle sans identité, sans âme propre ne fait plus venir personne sur son nom et a donc deux fois plus besoin que le groupe qu'elle programmera soit connu.
Donc oui c'est de plus en plus difficile de jouer (ça vire même au cauchemar). Mais dire que "jamais une salle ne se remplira" si le groupe n'intéresse pas le public auparavant ben c'est juste foutrement faux.

PS: prenons deux exemples sur Paris.
La scène bastille et la maroquinerie
La première passe du rock, du hard rock, du zouk ,de la dance, de la techno, variété. Sans aucune ligne directrice. Cette salle ne fait venir PERSONNE sur son nom.
La maroquinerie a une programmation cohérente autour du rock indé depuis des années et des années. Tu sais que si tu vas à la maroquinerie, tu verras du bon. Il y a tous les jours des places vendues sur le nom de la maroquinerie.

Et que dire de l'international ou de la flèche d'or...
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25
Oui mais il n'y a pas de contradiction avec la citation précédente. Si les gens savent que la salle programme "du bon", c'est parce qu'ils ont le vécu d'une sélection rigoureuse depuis des années.
C'est donc une salle où tous n'ont pas leur chance de passer, et c'est cela qui attire les gens peu motivés à prendre un risque en tant que spectateurs (et "clients" payants, ne l'oublions pas).
26
Citation de : laurent22
en gros il faut passer son temps à aller à la pêche aux amis pour se faire connaitre, passer plus de temps à pianoter son clavier que son instrument, tout ça pour vendre des clopinette en téléchargement..., je ne vois plus trop l'intérêt, si encore il était facile de trouver des plans concerts, même ça, ça devient difficile...facepalm
Non, ça ne sert à rien, laisse tomber de suite.
Il n'y a pas de liaison entre l'informatique et la conquête de fans.
Il faut bien comprendre cela.
Ne perdez pas votre temps, ou alors éventuellement sur des sites du style de soundclick.com.
Mais myspace , c'est du fake garanti 100 pour cent.
Le seul truc c'est d'avoir des connaissances ou contacts, OU de faire des concerts. Hors de ça, c'est juste du HOBBY
27
Je suis d'accord ; ce n'est rien d'avoir un site, ou d'être sur un site, ce qui est essentiel et qui coûte la peau des fesses, c'est de le faire savoir à ceux qui normalement ne fréquentent pas les sites. Voilà, c'est à dire, c'est de la promotion classique (affiches, spots, etc).
28
@Alain Naigeon: c'est le côté "jamais une salle ne se remplira si l'artiste n'intéresse pas avant le public" qui m'a fait réagir. C'est vrai malheureusement pour beaucoup de salles mais justement c'est faux pour les salles qui depuis des années ont une programmation rigoureuse. Il ne faut donc pas laisser croire que ça ne sert à rien de bien faire son métier de programmateur.

@Laurent22 et Nhcool: mais qu'est-ce que vous appelez "faire connaître"? Si c'est envoyer des mails uniquement quand vous avez un truc à vendre et disparaitre ensuite, faut pas s'étonner. L'écrasante majorité des groupes ne savent pas communiquer. Ils ne racontent rien, ne proposent rien mais demandent "venez, achetez". Bah oui mais non. Ca marche pas comme ça.
Quand je demande à des groupes s'ils aiment recevoir le genre de messages qu'eux-même envoient la plupart répond "eux non".

Dans ce cas là effectivement rien à espérer du net.
29
D'après moi, la seule solution valable pour un indépendant actuellement c'est d'abord de distribuer son cd dans les fnacs en indé et dans les virgins... Ensuite, en 2 3 jours, tu balances tes cds sur zimbaland, qui te mets sur itunes...
Voilà... Donc

1/ faites graver des cds 500 et mettez les dans les fnacs (encore faut il que ça leur plaise et que la qualité soit au rendez vous

2/ sur zimbaland.

3/ faites un site myspace en 1 jour, de toutes façons, cela n'apporte pratiquement rien, d'ailleurs, il est pratiquement à l'abandon ce site.

ça se saurait si tout le monde savait faire de la musique sympa, ce qui compte dans la vie d'un musicien c'est avant tout DE SE FAIRE PLAISIR SOIT MEME.

Il ne faut pas chercher à tout pris à vouloir "paraitre" etc ..

Myspace est surtout bien pour rencontrer d'autres artistes, et collaborer.


Ensuite, pour te faire connaitre, cela dépends de ta musique :

En pop-rock:

- Il faut absolument avoir un groupe qui se tient, qui fait des concerts assez souvent, qui dispose d'un set crédible, de préférence en Français.

En HIP HOP:

- Il faut que le rapper dispose d'instrumentales originales, avec de bonnes mélodies. Il faut qu'il ait un flow qui roule bien, et il faut bien sur qu'il fasse des concerts (oui oui même des bars), si il est seul avec son cd d'instrus originales. (J'ai déjà vu un américain faire ça sur paris, il déchirait.)

en Electro-house :

- Le compositeur ne peux se contenter d'être compositeur , il doit aussi élaborer une set de dj d'une heure comprenant des morceaux originaux et aussi des mixes d'autre compositeurs.

dans tous les cas il faut imprimer une centaine de tracts que tu distribues lors de tes concerts.

VOilà, hors cela, il n'y a pas d'autres chemins, hormis un gros coup de chance, ou alors un contact dans le milieu.

Ensuite, ce milieu de la vente de musique est, selon moi, très aléatoire.
Depuis très longtemps, la musique a connu son lot d'injustices, et ce n'est pas fini.
Il n'y a pas trop de logique dans ce milieu, c'est une pure JUNGLE.

[ Dernière édition du message le 17/01/2010 à 14:15:49 ]

30
bla bla bla ... on veut des chiffres ... ceux qui proposent des méthodes ne les ont même pas testé ...