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Le Pub d'AutoProd & Business (Ex - marché du disque c'est la cata!)

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Sujet de la discussion Le Pub d'AutoProd & Business (Ex - marché du disque c'est la cata!)
:8) j'ai surfer un peu ce matin sur le net pour me renseigner sur l'actualité du disque en france
l'heure est grave pour les maisons de disques ! beaucoup d'artistes se font viré , les signature de nouveaux talent sont casi rare et le personnel est licencié peu a peu

LA CAUSE PRINCIPAL SELON 80% DES PRODS = le peer to peer et téléchargements


plus personne ne bouffe , ni les producteurs , ni les distributeurs , ni les maison de disques , et encore moins les artistes auteur compositeur <img src=(" />
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12021
12022

Citation : Le but premier d'un artiste n'est pas de vendre, il devrait juste pouvoir quand même vivre un peu de son activité... à merde, c'est pas ça l'intermittence?



Il me semble que c'est déjà le cas... sur les 120000 sociétaires Sacem, combien vivent réellement et combien touchent peu, voir rien.

Le musicien producteur n'évolue pas dans le pays des bisounours ou il attends gentiment que son gentil public lui donne un peu d'argent parceque le méchant artiste a déjà beaucoup trop de "chance" de faire de la musique et qu'il est pété de thune, faut arrêter les clichés.

Si tu dis cela à cause d'un star système qui se fout royalement d'une majorité de ces collègues ( ben oui c'est un métier, désolé ) je comprends alors le sens de ce que tu dis, en revanche ce système ne représente pas et de très loin la majorité des zikos et des productions.

Chacun devrait pouvoir trouver sa place, du libre, en autoproduction jusqu'au star système mais on en est très loin.
12023

Citation : Chacun devrait pouvoir trouver sa place, du libre, en autoproduction jusqu'au star système mais on en est très loin.



sous reserve que ce soit reellment rentable, personnellment ca me fait chier de subventionner des artistes à tire l'arigot, simplement parceque le statut et le métier est sympas et que ts le monde veut faire au mm titre que tous le monde veut etre fonctionnaire.
12024

Hors sujet :

Citation : des clips de 4 minutes sur Youtube d'un mec qui filme son chat qui vomit..


Ah ouais bien ça :bravo: :P:
Sinon, on peut voir les choses comme ça:
https://www.dailymotion.com/video/x80385_europa-corp-parodie_fun
:bravo:
De toute manière, à quoi bon se prendre la tête?? Quoi qu'on pense ou fasse, ceux qui tirent les ficelles se fichent pas mal de tout ça. Ils ne veulent juste pas lâcher leur rente :lol:
Il y a 20 ou 30 ans, les artistes sortaient des albums de qualité (ou pas), aujourd'hui ils savent bien les vendre.
Il n'y a qu'à voir l'album le plus "consommé" en 2008 pour se rendre compte.

Vinyl is old like dynamite and it blows up the house just the same!

12025

Citation : 16:34 : Billard.il n'y a aucune spoliation, chaque auteur décide ce qu'il fait et peut fournir ou non son oeuvre à ce régime de contribution créative.

16:28 : Marland Militello estime que cela coûtera trop cher et ce n'est pas applicable au cinéma. Albanel est contre également... Autant dire que l'amendement est bon pour être rejeté. Dionis : avec la licence légale, on va imposer à des gens qui ne téléchargent pas une taxe sur les abonnements, un impot de 6 ou 7 euros alors que 2/3 des internautes ne téléchargent pas. C'est une spoliation des droits d'auteur, selon Dionis. Cela pose aussi des problèmes de répartition...

16:17 amendement 444. Cet amendement invite les différents acteurs, professionnels et consommateurs, à aboutir à un accord sur la mise en place d’une « contribution créative ». Une forme de licence légale : "Cette contribution automatique versée par les internautes, leur donnera en contrepartie des droits : celui d’échanger librement les œuvres couvertes par cette nouvelle rémunération forfaitaire et cela uniquement dans un but non lucratif". Texte défendu par Bloche. Riester s'oppose évidemment à cette idée qui indique que cette idée tuerait toutes les offres légales actuelles.

16:08 : Riester explique qu'il y a des relations contractuelles entre les acteurs qui sont variables. Ce fondement des négociations ne peut être remis en cause. (NDLR : nous ne comprenons pas cette réponse). Christine Albanel fait état de nombreuses preuves d'amour pour les artistes. L'amendement est rejeté (ainsi que ceux similaires).

15h51 Reprise. Amendement 441. L’objectif de cet amendement est de contraindre l’ensemble des utilisateurs à fournir aux organismes collecteurs les statistiques précises des titres diffusés pour que la répartition soit réellement représentative de l’audience. Ce système permettrait d'avoir une juste rémunération des auteurs via les sociétés de gestions collectives pour une répartitition réellement représentative. Ce système intéressera par exemple les sites de diffusion pour avoir des répartitions mathématiques, selon l'audience des oeuvres, afin de permettre l'équité, explique Dionis du Séjour qui soutient cet amendement pour le groupe Centriste. Brard s'attaque à Albanel dont le conseiller reste vissé à l'oreille pour lui souffler les réponses.



15h49 Suspension de séance de 2 mn.

15h47 Briard demande au président de l'Assemblée du temps pour que la discussion se déroule.


15h32 : amendement 440 défendu par Paul qui reparle de Jiwa (alors qu'Albanel semble avoir une bonne préférence pour Deezer.) L'amendement dit « Tout vendeur de phonogramme ou vidéogramme, mais également de fichier de film ou de musique doit, par voie de marquage, étiquetage ou affichage, ou par tout autre procédé approprié, informer le consommateur de la part revenant à la création sur le prix de vente. » Riester : c'est un objectif difficile car il faudrait faire une comptabilité analytique pour chaque produit, même si l'information du consommateur est un bel objectif. Albanel : revendique l'idée de l'affichage du prix de la rémunération pour copie privée sur les étiquettes (c'est faux, l'idée vient du plan Besson). Elle estime aussi que cette information sera trop lourde. Une députée montre les contradictions contre le rapport de la commision des affaires Culturelles et celle de la Commission des lois, qui disent le contraire sur ce texte. L'amendement est rejetté.

15:31 : Dionis du Séjour regrette de ne pas avoir eu la parole avant le rejet de cet amendement. Il suggère au président de l'Assemblée de donner la parole à tout le monde.

15:22 Albanel : la loi DADVSI vise les formes massives de piratage, ceux qui font du business... (ce qui est faux par insuffisance de précision). Martine Billard conteste d'ailleurs cette présentation : il peut toujours y avoir des incriminations qui portent sur la violation des DRM. "Abrogeons un dispositif répressif !" réclame le député Bloche. "Si nous l'abrogeons pas, n'importe quel internaute pourra être passible de 3 ans de prison, 300 000 euros d'amende dès le premier titre téléchargé" (ndlr : la contrefaçon du téléchargement n'est toutefois pas incriminé dans la loi DADVSI, qui attaque plus l'usage d'outil de téléchargement). L'amendement est rejeté.

15:17 Paul demande le vote d'un amendement 396 visant à annuler la loi DADVSI. Mais il cite le rapport Riester qui parle d'un "équilibre trouvé dans la discussion de la loi DADVSI", qu'il n'entend pas modifier. Le rapport Riester dit : "Le projet de loi soumis à l’examen de l’Assemblée nationale n’entend pas revenir sur l’équilibre trouvé lors de la discussion de la loi du 1er août 2006, dite DADVSI au sujet du maintien, à l’ère numérique, de notre conception personnaliste du droit des auteurs sur leurs œuvres." Paul rappelle que la loi n'a jamais été appliquée (ce qui est vrai, même si des instances sont en cours contre des solutions P2P étrangères). 2) n'offre aucun équilibre. Riester dit que la loi vise ceux qui font du business avec les outils de téléchargements (ndlr ce qui est très imcomplet) et que la suppression de la loi reviendrait à modifier des accords de gestion avec des ayants droit. Enfin, le texte DADVSI a étendu l'exception copie privée à certains secteurs.

15:15 : La ministre indique que le spam des députés, c'est fini. Et que le site Jaimelesartistes a été nettoyé. Elle invite le parti socialiste à monter son propre site, s'il le souhaîte. Paul rappelle que Lestelechargements.com, site de RDDV, avait lui indiqué combien avait coûté ce site.

15:05 : Reprise des débats. Bloche repart à la charge contre Jaimelesartistes. Il se porte parole d'un mail d'un auteur diffusé par Jiwa et dont Jaimelesartistes fait la promotion. Jaimelesartistes 1) N'est pas contradictoire 2) Fait la promotion par ses liens vers des sites qui accueillent des oeuvres sans assurer la rétribution des ayants droit. Bloche demande à la ministre de la Culture si Mme Bachelot a eu l'idée de monter un site avec les industriels de la santé....


J'aime les artistes, mais j'aime bien les bugs, aussi

12:41 : l'amendement 397 est rejeté. Suite des débats à 15h.

12:39 : Paul demande à ce que le mot pirate ou piraterie soient bannis des débats. Des expressions de droit maritime qui n'ont rien à voir avec Internet. Tardy revient sur la comparaison entre suspension et résiliation d'abonnement pour non paiement. La grosse différence : il n'y a pas de liste noire, et l'abonné peut changer de FAI.

12:35 : le député Kert regrette l'absence de la secrétaire d'état à l'économie numérique. Et note que la télédéclaration doit être faite sur le PC du contribuable, non sur celui du voisin à cause du certificat électronique. Donc couper l'accès du contribuable ne permet pas à celui-ci de continuer à déclarer ses revenus en ligne.

12:27 Bernard Gérard, rapporteur pour avis devant la commission économique explique que le téléchargement encombre les réseaux. Il faut certes développer le télétravail, l'autoentreprenariat, etc. et que l'argent public soit bien utilisé en favorisant le plan économique 2012 vers un sens vertueux d'internet. Mathus rappelle les observations de la Commission européenne sur différents droits fondamentaux comme le droit à l'éducation. Le texte ne doit pas défendre les puissants, Universal."Je suis triste que le gouvernement et en particulier la ministre de la culture prête main forte à ce rétrécissement de l'horizon". Dionis du Séjour explique que la coupure est disproportionnée (entre le délit et la sanction), mais l'accès à Internet à tous est du fantasme. ex : donner accès à internet à des mafieux en prison...

12:16 Bloche. Amendement 397. "Garantir l’accès de tous les citoyens à Internet équivaut à garantir l'accès de tous les citoyens à l'éducation. Un tel accès ne doit pas être refusé comme une sanction par des gouvernements ou des sociétés privées". Là encore la démarche vise à assimiler coupure d'accès comme atteinte à un droit à l'éducation, ce qui est politiquement mal aisé, et surtout pourrait justifier l'intervention d'un juge. Riester : ce sont de simples déclarations de principe. Il sent aussi le piège que cache l'amendement Bloche...Brillard lui explique qu'être privé d'internet, c'est être coupé du monde du travail.

12:07 : Paul indique qu'il saisira le conseil constitutionnel. Brard revient à la charge contre les arguments de Riester et Albanel. Des droits ont été conquis par "les forces vives du peuple". Et il cite le droit à un compte bancaire. Brard se moque d'Albanel dont le conseiller (sans doute Olivier Henrard) vient à la rescousse pour l'aider à apporter une réponse un peu plus constructive. Tardy (UMP) explique que l'Hadopi ne peut avoir le droit de suspendre un abonnement, en prenant référence à la jurisprudence constitutionnelle. Les amendements "Bono" français sont malgré tout rejetés.

11:54 : amendement 336 rectifié, image de l'amendement Bono, déposé par le député Brard. L'amendement 401 est identique. des députés souhaitent imposer l'amendement Bono dans le texte Création et Internet ce qui imposerait l'intervention du juge avant la coupure d'accès. Autant dire que ces textes ne seront pas soutenus par Albanel dont on attend les explications. Riester insiste : l'accès internet n'est pas un droit fondamental. "Les internautes peuvent toujours communiquer, avec le téléphone !" et les internautes pourront toujours se connecter ailleurs que sur la box suspendue. "Il n'est pas nécessaire d'avoir recours à une autorité judiciaire pour couper l'accès".

11:48 : Paul : création et internet, c'est surveiller et punir. Un député UMP explique qu'il n'y a pas de droit fondamental à avoir l'eau ou l'electricité. Par extension, il ne peut y avoir de droit à l'accès internet. Le texte est mis aux voix : 11 pour, contre 46. l'amendement est rejeté.

11:34 : Riester explique que l'accès internet n'est pas un droit, mais une commodité. Albanel a le meme avis."L'acces internet ne peut être considéré comme un droit fondamental. Avoir chez soi un accès internet sachant qu'on peut avoir accès internet partout ailleurs, ne peut etre qualifié de droit fondamental, ca serait allé trop loin:" Le PS lui fait savoir que l'accès internet est un droit fondamental dans le plan Besson, objectif proclamé du gouvernement dans le plan économie numérique 2012. Tardy (UMP) veut que l'amendement Martin Lalande soit voté. Billard aussi. Une député UMP explique que ce texte va judiciariser la société puisque l'abonné pourra exiger l'accès et imposer la connexion devant le juge. Brard est favorbale à l'amendement qui est en plus compatible avec l'introduction du projet de loi. Le droit à la communication est fondamental, explique le député. Paul remercie Martin Lalande pour cet amendement qu'il soutient. Porter atteinte à l'accès internet, c'est porter atteinte à la liberté de communiqué, droit essentiel.

11:25 Examen des amendements.
Martin Lalande propose de faire voter cet amendement : "L’accès à internet constitue un droit fondamental. Le droit d’accès numérique aux services publics, aux procédures administratives ou judiciaires est garanti. Toute personne a droit à une vie numérique comprenant: la libre communication, la sûreté et la propriété numériques. Le droit à l’anonymat numérique est reconnu à chaque individu."

Le texte est un vrai piège pour la ministre car si l'accès est un droit fondamental, sa coupure exigera l'intervention du juge comme le veut l'amendement 138 ou 46 (dit amendement Bono).

Avant le vote Albanel réexplique que j'Aime les Artistes n'est qu'un site gouvernemental. Tardy demandera le retrait des partenaires (c'est déjà le cas depuis longtemps, ndlr)




11:20 : Martine Billard reproche au site de lui envoyer du spam sur son adresse perso. Patrick Bloche demande l'arrêt de ce site et la fin du spam provenant de Jaimelesartistes, site de propagande gouvernementale. "Donnez la parole à ceux qui s'opposent au projet de loi ! Acceptez sur ce site la contradiction, ca c'est de la communication, sinon c'est un site de propagande qui remet en cause la séparation des pouvoirs". Suspension de séance de 2 mn.

11:14 : Avant l'examen des articles au fond. Christian Paul fait un rappel au règlement car les débats se déroulent sous influence. Le site Jaimelesartistes, accessible sur internet, payé par les contribuables. Paul demande un éclairage sur ce site de propagande. Dans le code source des pages : on y découvre (découvrait, ndlr) une liste caché de partenaire qui ont aidé au financement du site. M6, Le SNEP, Orange, etc. (voir notre actualité). Christine Albanel s'inscrit en faux d'une liaison entre sa présence sur les chaînes de TV et les partenaires de ce site."il faut faire des recherches pour trouver chépaquoi, ces codes sources...". Pas de collusion, nous faisons de l'information explique la ministre.




La liste des partenaires (qui a été effacée depuis)

11:09 : Jean Dionis hésite à voter le renvoi en commission, mais ne votera pas le renvoi malgré tout. Le renvoi est rejeté.

11:02 : Jean Pierre Brard (Gauche démocrate et républicaine) Olivennes et Negre ont remercié Albanel et Riester dans la boite mail de la ministre, selon le député. Les dispositions de la loi ne permettent pas d'atteindre les objectifs visés par la loi. il n'y a aucune étude d'impact sur la loi. Vous n'appliquez même pas les critères de la réforme constitutionnelle, car vous avez votre objectif en tête, Mme Albanel, explique le député. la loi génère un centre de rétention électronique, avec bracelet électronique.

11:00 : Patrick Bloche (PS) si la loi DADVSI est un échec patent, pourquoi ne pas l'abroger ? "Nous écrivons la loi, et la loi doit etre précise, or l'internaute est menacé par un cumul de sanctions administratives et pénales". Le procès de la contribution créative n'est pas bon alors que le projet Création et Internet ne rapportera pas un centime. "On paye bien la redevance même si on ne regarde pas la TV! On paye des impôts même si on ne va pas dans les musées ! on paye des taxes, des impôts car on s'inscrit dans une collectivité". Le projet oppose artistes et son public.

10:55 : Patrick Bloche (PS) : il faut renvoyer en commission non pour punir le rapporteur mais pour retravailler ce mauvais texte, mal calé. La ministre a commencé à répondre mais elle reprend son "aimable bavardage" et un "conte de fée", avec les mêmes arguments que RDDV, sans doute parce que ce sont les mêmes qui les écrivent. "Cette loi est un pari perdu d'avance". On ne peut changer par la loi ce que des millions d'internautes font. Les catalogues pouvaient s'ouvrir, les prix pouvaient baisser depuis 3 ans. Les tarifs à 0,99 euro sont trop chers. Un artiste a moins de revenus sur le numérique que sur la vente physique.

10:50 : Philippe Gosselin (UMP) dénonce toute idée d'atteintes aux libertés, aux droits fondamentaux, aux droits des artistes qui seraient manipulés, etc. Tout cela est faux, estime le député UMP. 99% des entreprises du monde musical sont des PME, comme dans le cinéma. "Vous avez raison, l'offre est insuffisante dans les catalogues" et l'internaute attend une baisse des tarifs. Des jeunes et moins jeunes téléchargent illégalement de bonne foi, il faut leur expliquer les règles.

10:41: Riester, rapporteur UMP s'oppose à tout renvoi en commission compte tenu des discussions qui y ont eu lieu et des amendements discutés et votés par tous les groupes politiques. Tous les FAI nous ont expliqué que la suspension était possible (voir notre interview de Franck Riester), les technologies de piratage et d'antipiratage évoluent, comme pour les virus/anti-virus, qui doivent être mis à jour. Riester cite encore Orange et l'offre à 12 euros par mois... Arrêtez de dire que la loi va financer les majors...



10:38 : l'abonné est responsable de son abonnement. Il n'y a pas de nuage noir sur une famille, mais un abonné responsable. Avec les avertissements, la coupure "vous tombe pas dessus sur le coin de la nuque". Le disque dur fait preuve (!!) l'abonné pourra l'adresser à l'Hadopi (!) "Je ne vois pas où est le problème". Des éditeurs fournissent des pare-feux, même sur les solutions libres. "Quant au piratage sur les bornes publiques, le débit est tellement lent qu'à mon avis avis le problème se pose guère et les bornes pourront être sécurisées par les systèmes pare-feux. Ca n'a rien de compliqué ! " La ministre confirme ici ce qu'elle nous avait dit : elle abandonne la liste blanche.

10:32 : Réponse de Christine Albanel. La DADVSI ne doit pas être remise en cause contre ceux qui crackent des systèmes de protection. Le piratage quotidien, léger, doit être réprimé et doit avoir une réponse appropriée. Il n'y a pas "qu'iTounz", il y a aussi Orange par exemple, et d'autres offres forfaitaires, sans oublier Deezer (NDLR : surcité ces derniers temps...). Ces formules reconnaissent les droits des ayants droit. Albanel ne veut pas de licence globale, même déguisée. En Europe, et ailleurs, tout le monde cherche des réponses, on ne peut pas continuer à rien faire. Il y a des expérimentations d'avertissement et suspension (ndlr : aucun exemple cité!) si ce n'est des prévisions en Irlande ou en Nouvelle-Zélande (ndlr : mais aucun pays ne teste actuellement ces mesures.).

10:27 : Le texte n'améliore en rien les revenus des artistes. La pétition de 10 000 artistes est respectable, minoritaire par rapport au nombre d'artistes en France. Les majors continuent à engranger des bénéfices car les coûts de distribution sont moins élevés sur Internet. Une taxation devrait être imposée sur les FAI. Ils doivent aider à financer la Culture. Une autre solution : la licence collective étendue. A défaut, c'est l'arbitraire, avec des systèmes qui vont peser sur le budget des abonnés. les distributeurs, les majors doivent baisser les tarifs. Le texte en l'état est inutile, inefficace et n'améliore en rien les artistes.

10:25 : Ce texte crée une obligation de sécurisation sur le titulaire de l'abonnement. C'est un retournement de la charge de responsabilisation. Le CGTI préconise une expérimentation du filtrage sur le poste client synchronisé avec un serveur central. Un système à la chinoise. Ce système n'est pas compatible avec Linux.

10:22 : la suspension est contraire au droit européen. De même, Jean Cedras, juriste, explique que l'imputabilité des actes d'un internaute est impossible à établir sans visite de son disque dur. De plus, l'internaute ne peut savoir si ce qu'il télécharge est légal ou pas.

10:16 : des études sont contradictoires sur les effets du téléchargement. Il faut encore les affiner. Il y a des tarifs plus élevés en téléchargement qu'en CD. Les internautes vont devoir se payer un logiciel de sécurisation, alors que dans le même temps, on nous explique qu'imposer une taxe sur les FAi n'est pas souhaitable pour financer la création. Martine Billard explique que les mesures mises en place par le texte Création et internet sont similaires à celles de l'antiterrorisme.





10:10 Martine Billard interroge la ministre sur les spams de Jaimelesartistes.fr, envoyés par une société privée spécialisée dans les spots viraux, du marketing viral dirigée par des ex-politiciens. Martine Billard explique par ailleurs qu'il n'y a aucun lien entre la chute du marché du disque et le piratage, pas de cause à effet. L'analyse mérite d'être affinée, estime la députée. Les revenus du spectacle vivant augmentent. Seule la vente de support souffre, soit le CD. Quant à la baisse de la vente de CD, les prix excessifs n'ont pas baissé en 20 ans. La crise est celle des maisons de disque, explique-t-elle. La députée explique que la gratuité n'est pas le vol, il suffit de regarder les sites de streaming comme Deezer.

10:05 Martine Billard, députée, demande le renvoi en commission du texte compte tenu des oppositions entre les commissions. Elle demande un bilan de la loi DADVSI, comme ce fut prévu par le texte de loi. Elle signale que les FAI contestent aujourd'hui les accords Olivennes comme nous le signalions. Elle cite également une note de l'INRIA qui montre que l'adresse IP et sa sécurisation sont impossibles chez le particulier, comme les entreprises. Martine Billar demande l'audition de ces experts.



le résumé en direct par PC inpact
12026

Citation : si tu accepte de le prendre ds ce sens la, alors tu dois aussi accepter la necessité de rentabilité, et le fait que si ce cout ne peut etre couvert par le fruit de la vente de l'oeuvre ainsi créée soit tu le fait a perte soit tu ne le fait pas.



C'est bien ce que je dis, si'l y a cout il y a necessité de rentablité. Et si le public veut "consommer" des oeuvres qui on un cout , mais refuse de payer ce cout, alors y a probleme.

Si tu considere qu'il est preferable de ne rien faire plutot que de creer une oeuvre interessante , mais qui a un cout, alors ok, c'est une façon de voir le monde qui se defend, mais c'est pas la mienne.

Le cinema, et la musique ont des couts, le public refuse de le payer. Ok.

Aprs tout on peut bien vivre sans musique ou films. Y a un tas de choses dans la vie pour les remplacer (Cauet, le foot, Michel Drucker, etc..). C'est un peu triste quand même, mais bon.
12027

Citation : 16:45 : amendement 443. Bloche regrette le rejet de la contribution créative. "Cet amendement précise qu’un rapport devrait être rendu au Parlement sur la création d’un fonds de soutien à la création musicale, tout particulièrement en faveur des labels indépendants. Une concertation avec l’ensemble des acteurs de ce secteur devra être organisée."

16:44 : la contribution créative est repoussée.

16:34 : Billard.il n'y a aucune spoliation, chaque auteur décide ce qu'il fait et peut fournir ou non son oeuvre à ce régime de contribution créative. Billard explique que les internautes vont devoir installer des logiciels de sécurisation qui seront sans doute payants. Mathus explique que si la licence globale avait été adopée, 1Md d'euro serait rentré chaque année...dans les poches des auteurs.Répartir c'est compliqué, alors que la Hadopi va mettre l'ensemble du net sus surveilance, par exemple un lycéen de Clermont Ferrand qui télécharge du MGMT.

16:28 : Marland Militello estime que cela coûtera trop cher et ce n'est pas applicable au cinéma. Albanel est contre également... Autant dire que l'amendement est bon pour être rejeté. Dionis : avec la licence légale, on va imposer à des gens qui ne téléchargent pas une taxe sur les abonnements, un impot de 6 ou 7 euros alors que 2/3 des internautes ne téléchargent pas. C'est une spoliation des droits d'auteur, selon Dionis. Cela pose aussi des problèmes de répartition...



dommage...
12028
No comment tu prends le prb a l'envers,

tu pars du principe que puisque ca a un cout ca doit etre rémunéré a la fin,

ce qui est totalement suréaliste,

tiens un exemple : Mr gombert se lance ds la fabrique de soda, il n'est affilié a aucun des gd acteurs du marché du soda (c'est un indépendant),

sa production a elle aussi un cout, il a réussi a trouvé un distributeur certes, mais son produit ne trouve pas son publique ,

aussi Mr gombert a beau avoir dépensé une somme monstrueuse ds la fabrication de ce soda, son retour sur investisslment est mediocre,

Mr gombert ne force pas pour autant ses députés a voter une loi qui va forcer les gens a aller ds les magasins ou l'on peut trouver son soda, pour tenter de faire d'un echec industriel une réussite.

aussi quand vous attaquer le pb sur la nécessité de faire en sorte que la creation musicale soit rentable (du moins permette obligatoirement de vous faire vivre) quoiqu'il arrive la je bloque car votre statut est celui d'une profession liberal (vous vendez du service en tant que zicos).
12029
La taxe sur les supports par contre sera pas remise en cause.
:mdr:
Tout ça est techniquement débile mais ça a assez été dit, c'est surtout légalement completement con puisqu'on a la taxe sur les supports, puis l'hadopi, puis encore le traitement judiciaire qui reste valable, après tout les ayants droits étrangers en ont rien à carrer de la façon dont la france oriente ses lois et s'ils se pensent spoliés ils réagiront hadopi ou pas.

La grande force d'internet c'est qu'un marchand quel qu'il soit peut atteindre un client qu'il n'aurait jamais atteint autrement, ou en renversant qu'un client potentiel pourra trouver quelque chose qu'il n'aurait jamais trouvé autrement, en engendrant plutôt moins de frais pour le vendeur que s'il avait pignon sur rue. C'est là que réside la potentialité d'internet et le retard concernant l'offre est considérable, et l'hadopi va entrainer la défiance ou au moins la méfiance du public lorsque l'offre légale sera suffisamment adaptée (et je parle pas que de catalogue) ce qui fait que sur le long terme il y a plus à perdre qu'autre chose.

12030

Citation : No comment tu prends le prb a l'envers,

tu pars du principe que puisque ca a un cout ca doit etre rémunéré a la fin,

ce qui est totalement suréaliste,

tiens un exemple : Mr gombert se lance ds la fabrique de soda, il n'est affilié a aucun des gd acteurs du marché du soda (c'est un indépendant),

sa production a elle aussi un cout, il a réussi a trouvé un distributeur certes, mais son produit ne trouve pas son publique ,

aussi Mr gombert a beau avoir dépensé une somme monstrueuse ds la fabrication de ce soda, son retour sur investisslment est mediocre,

Mr gombert ne force pas pour autant ses députés a voter une loi qui va forcer les gens a aller ds les magasins ou l'on peut trouver son soda, pour tenter de faire d'un echec industriel une réussite.

aussi quand vous attaquer le pb sur la nécessité de faire en sorte que la creation musicale soit rentable (du moins permette obligatoirement de vous faire vivre) quoiqu'il arrive la je bloque car votre statut est celui d'une profession liberal (vous vendez du service en tant que zicos).



L'argument du cout de fabrication est en effet falacieux mais le contre argument l'est tout autant puisque le téléchargement illégal représente une concurrence déloyale.