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Le Pub d'AutoProd & Business (Ex - marché du disque c'est la cata!)

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Sujet de la discussion Le Pub d'AutoProd & Business (Ex - marché du disque c'est la cata!)
:8) j'ai surfer un peu ce matin sur le net pour me renseigner sur l'actualité du disque en france
l'heure est grave pour les maisons de disques ! beaucoup d'artistes se font viré , les signature de nouveaux talent sont casi rare et le personnel est licencié peu a peu

LA CAUSE PRINCIPAL SELON 80% DES PRODS = le peer to peer et téléchargements


plus personne ne bouffe , ni les producteurs , ni les distributeurs , ni les maison de disques , et encore moins les artistes auteur compositeur <img src=(" />
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Citation : ca limite rien du tout, ca coute juste du tps et de l'argent a nous contribuables, et payer pour me tirer une balle ds le pied je vois pas l'interet.



tu ne vois pas TON interet...et là effectivement je suis ok avec toi.

Citation : je prefere mm pas repondre a une vision aussi etriqué du monde et de l'histoire. le discours retrograde du progres technique qui met ds gens au chomage mais omet systematiquement que ca en crée d'autant plus, tenu en 2009 c'est vraiment hallucinant.



tu interprete trés mal ce que je dis, je ne suis pas contre le progrés, au contraire, je te dis juste qu'on est pas passé du cheval a la voiture en 10 ans.
les choses doivent evoluer petit a petit si tu veux que ca tienne la route, c'est pas ou foutant en l'air tout d'un coup un systeme, que le nouveau systeme de subsitution vas etre mieux adapté.
tu parles d'histoire...elle nous a offert une quantité ahurisante d'exemples qui abonde dans ce sens.

tout ce qui evolu trop vite, finit un jour par se casser la guelle.




Citation : Là, ce serait intéressant de développer un peu, parce que je ne vois pas trop le rapport.
Ah si, on perdrait peut-êtrre quelques emplois de "vendeurs" de disques à la FNAC. Damned !




si tu met en place un LG, partons du principe que si tu veux que ca tienne la route tu es tenu de la rendre obligatoire pour tout le monde, enfin c'est mon avis si tu veux mettre un terme au telechargement pirate. sinon ca change rien au probleme.

a partir de là, je vois pas pourquoi les gens continuerais a acheter du disque alors qu'il paye deja un redevance pour obtenir ce qu'ils désirent de chez eux tranquilement sans se déplacer.
tu vas pas payer 2 fois la meme chose non ?

tu crois qu'ils vont devenir quoi les distributeurs de disques ? les presseurs ? les fabriquants de medias physiques ?
sans compter comme tu dis les vendeurs de la fnac et les autres.

ca represente quand meme pas mal de monde...
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Moi quand je télécharge, je ne télécharge pas un disque, mais un fichier plus ou moins compressé, et c'est tout.

Et cela ne m'empêche pas d'aller acheter des disques, avec sa bonne qualité sonore, son packaging, son artwork... un objet quoi !

Donc non, payer une licence globale ne m'empêcherais pas d'aller acheter des CD... Je continuerais aussi à télécharger, ni plus ni moins, mais je ne serais plus un hors la loi.

Guitariste de nagsnail, premier album "Éphémères" disponible !
Ecoutez-le, téléchargez-le, commandez-le sur http://www.nagsnail.com

12663
La force, c'est le débat :mdr:

Moi je suis assez pour la license globale. Ca n'empechera rien de ce qui existe déjà, et ca raménera de la tune dans le milieur culturel. Tout le monde sera content meme si en ce bas monde la perfection n'est point.

Quant à M.Negre, et les actionnaires d'Universal qui ont approuvé la création d'une section musicale dans la multinationale, ca ne changera pas de si tôt...
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Citation : les choses doivent evoluer petit a petit si tu veux que ca tienne la route,


Typiquement le genre de discours que l'on tient dans ma boite et qui fait qu'on foire de projets.
Franchement, c'est une vue de l'esprit, mais l'expérience m'a prouvé qu'on ne fait pas d'omelette sans casser les oeufs. Je crois au contraire qu'il faut aller très vite et faire table rase du passé.
Quand une entreprise change de marque ou de logo, elle doit changer d'un coup et toute sa com, sinon, c'est foutu. Là c'est pareil, il faudrait tout remettre à plat et changer les règles, et vite !
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De toute facon tout le monde est d'accord pour dire que l'ancien modele est plus viable.
Alors entre garder un modele obsolete en essayant tant bien que mal de le rafistoler, et partir sur un truc nouveau (qui peut marcher ou pas, mais qui provoquera forcement des changements), je vois aps trop pourquoi on hésite
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Quelle charges et quelle compétences voyez-vous pour les artistes dans un nouveau modèle? Est-ce qu'un modèle unique est viable pour tous les types d'artistes?
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Citation : si tu met en place un LG, partons du principe que si tu veux que ca tienne la route tu es tenu de la rendre obligatoire pour tout le monde, enfin c'est mon avis si tu veux mettre un terme au telechargement pirate. sinon ca change rien au probleme.


Evidemment. C'est contenu dans le nom : licence globale :bravo:

Citation : a partir de là, je vois pas pourquoi les gens continuerais a acheter du disque alors qu'il paye deja un redevance pour obtenir ce qu'ils désirent de chez eux tranquilement sans se déplacer.
tu vas pas payer 2 fois la meme chose non ?


  • Comme l'ont déjà dit d'autres, télécharger n'empêche pas d'acheter des disques. Ceux qui trouvent normal d'en acheter et aiment l'objet en achètent de toutes façons. Ceux qui n'ont pas les sous/l'envie n'en achèteront pas, qu'ils puissent ou pas télécharger.
    Quand j'étais ado, j'avais pas les moyens d'acheter des disques. Ben j'en avais pas. Ou très peu.

  • le système actuel est déjà en crise pour les ventes de disques physiques. L'Hadopi ne va rien y changer, j'en fais le pari. Donc on laisse le système crever parce qu'on a trop peur de prendre des mesures radicales ?

  • même si la LG causait la mort de la filière supports physiques ou lui était plus dommageable que la situation actuelle (ce qui reste à prouver*), ce serait si grave que ça ? Ça représente combien de personnes ? Quel CA ? Quel impact cela aurait-il sur la vie culturelle, sur la société ?
    Comme on l'a vu pour la sidérurgie et les mines, vouloir sauver à tout prix des emplois qui sont de toutes façons obsolètes conduit juste à mettre des emplâtres sur une jambe de bois. Au mieux, on prolonge un peu sous perfusion en dépensant des fortunes qui auraient été mieux utilisées à requalifier les gens de la filière.

  • quant à ne pas se déplacer, je ne me suis pas non plus déplacé pour aucun des probablement 10 derniers CDs que j'ai achetés. Je l'ai ai commandés en ligne.

    * une fois de plus, je réfute le postulat selon lequel le téléchargement serait la cause majeure de la crise du disque. Je n'y crois pas un instant. C'est l'arbre qui cache la forêt.
  • 12668

    Citation : tu interprete trés mal ce que je dis, je ne suis pas contre le progrés, au contraire, je te dis juste qu'on est pas passé du cheval a la voiture en 10 ans.
    les choses doivent evoluer petit a petit si tu veux que ca tienne la route, c'est pas ou foutant en l'air tout d'un coup un systeme, que le nouveau systeme de subsitution vas etre mieux adapté.
    tu parles d'histoire...elle nous a offert une quantité ahurisante d'exemples qui abonde dans ce sens.

    tout ce qui evolu trop vite, finit un jour par se casser la guelle.



    mais la dematerialisation du disque ne date pas d'hier soir, elle a débutée avec le CD pour vraiment devenir une evidence avec le MP3,

    on est clairement dans une situation d'immobilisme depuis 10-20 ans car toute l'industrie du disque refuse d'evoluer (la plupart des indés aussi au passage mm si ca va faire hurler certains),

    n'oublie quand mm pas qu'ils (ici les majors) ont voulu nous refaire le coup du enieme support multimedia avec le blue ray tout en refusant de proposer une offre legale numerique,

    alors plus que mon interet c'est surtout l'interet de l'industrie du disque qui est mis en avant en ce moment, celle qui lui permet de continuer a se goinffrer sur le dos des artistes et sur le dos des consomateurs.

    mais bon turboJD tu as certainement raison, jouer la politique de l'autruche pendant 10 ans se reveiller au dernier moment et faire casquer la facture en forcant le passage d'une legislation des plus criticable du point de vue democratique grace a ses relations c'est certainement plus moralement défendable que de s'inquieter des effets secondaires d'une lois qui va penaliser l'ensemble de la population francaise. egoiste que je suis merci Saint turboJD sans toi nous passerions vraiment acoté de ce qui est juste et droit

    et me parler des presseurs/vendeur de la fnac et autres intervenants qui eux mm se sont satisfait de la situation pour ne pas evoluer désolé, mais non je m'en brosse vraiment car ils ont eu plus de 10 ans pour se reconvertir et evoluer.

    désolé mais l'argumentaire demago des pauvres petit travailleurs de l'industrie du disque qui vont perdre leur emplois ca me fait bien rire (pas plus que ca en fait), d'autant plus ds le contexte actuel, ou a priori si il ya bien une industrie qui va finir par morfler c'est bien celle, non necessaire a la survie, du loisir et de la culture.

    c'est pas les chomeurs qui vont entretenir le business de la culture quand mm.
    12669

    Citation : Est-ce qu'un modèle unique est viable pour tous les types d'artistes?


    C'est pas sûr, non. Dans le cadre de la musique d'illustration c'est effectivement une autre paire de manche
    12670

    Citation : * une fois de plus, je réfute le postulat selon lequel le téléchargement serait la cause majeure de la crise du disque. Je n'y crois pas un instant. C'est l'arbre qui cache la forêt.



    C'est clair, le téléchargement ne fait pas perdre d'argent vu que les gens téléchargent ce qu'ils n'auraient de toute façon pas acheté, et s'ils aiment une œuvre, ils achètent "ou pas".

    Je vous copie un petit billet extrait du blog de l'artizan, qui tient un label indé, je suis assez d'accord avec ses propos, et surtout avec ce que dit El-p, producteur new-Yorkais de Génie, en résumé de laisser bruler l'industrie du disque.

    Bonne lecture.


    Lors d’une interview radio qu’on m’avait fait suivre en mp3 il y a un an ou deux, Chuck D (Public Enemy) demandait à El P (Company Flow, Def Jux) son avis sur l’incendie qui ravage l’industrie du disque ces dernières années. La réponse tombe comme un couperet: ” Et bien, laissons-la bruler… brûlons-là ! “. Une réponse peu étonnante de la part de quelqu’un qui s’est fait tout seul et a su imposer sa couleur artistique contre vents et marées, en pleine montée d’un son clinquant et putassier (fin des années 90/ début 00).

    Étonnamment, ce sont souvent ceux qui ont le plus contribué à la situation catastrophique actuelle qui s’en plaignent le plus, pour faire un raccourci pas si rapide. Le pire, c’est qu’ils s’obstinent à persévérer dans leur voie, puisqu’à court terme c’est la seule qui leur rapporte : sortir vite des disques périmables et insipides, mais marketés en fanfare et en usant de toute la chaîne des médias conciliants pour faire passer la pilule.

    Après moi le déluge, comme on dit… Se plaindre du téléchargement, systématiquement et en se faisant passer pour le défenseur de la Musique et du musicien bafoué par le vilain auditeur. Un vrai job à plein temps pour certains, on dirait. En oubliant au passage de préciser que la musique n’a jamais généré autant de droits d’auteurs, sur lesquels ils se sont bien entendu grassement réservé une part. A quand un communiqué euphorique de Pascal Nègre sur la hausse des revenus de ce type pour équilibrer ses multiples tribunes alarmistes ?

    Bref, les temps changent, les grecs ont remplacé les sandwichs à l’omelette, et aujourd’hui n’importe qui porte un regard distant et dépassionné sur la situation conseillera de fuir au plus vite ce business. Sauf que voilà, nous, chez LZO, comme bien d’autres artistes et labels actuels, on ne l’a pas, ce regard dépassionné.

    On a privilégié le mot ” music ” dans l’expression ” music business “, et toujours préféré l’artisanat à l’industrialisation. Aujourd’hui nos enjeux sont clairs, presque malgré nous : faire front coûte que coûte, persévérer à accompagner des univers artistiques de qualité et non formatés, leur offrir le meilleur écrin pour exister en liant savoir-faire et faire-savoir, le tout au milieu d’un bordel sans nom.

    Pour ça, il faut le reconnaître, énormément d’atouts se sont ajoutés à notre jeu ces derniers temps : d’abord grâce à Internet : démocratisation des sites persos / blogs (nous avons choisi WordPress.com pour ce qui nous concerne), solutions de vente directe en ligne pratiques et efficaces, sites communautaires, newsletters, bouche à oreille démultiplié… Egalement par la démocratisation de la technologie : avoir un son pro aujourd’hui ne coûte pas le dixième d’il y a 15 ans, un simple ordinateur peut gérer synthés, instruments, samples, prises de son, mixage… le tout sans qu’un habitué des studios lui-même n’ait rien à redire.

    Tout irait donc pour le mieux dans le meilleur des mondes indé si l’effet pervers de cette nouvelle donne ne jouait pas à fond : perdus dans la masse de propositions qui leur sont faites, les auditeurs potentiels ne font plus attention qu’à une part infime de ce qu’ils croisent. Ils entraînent ainsi énormément d’indés à répéter ce même schéma dont on est tous las : faire un tube, coûte que coûte, un ” coup ” pour se démarquer. A en devenir ridicule.

    C’est aux médias, comme souvent, que reviendra donc la plus grande responsabilité dans les années à venir : parmi cette abondance d’offre, personne ne peut nier l’existence d’artistes de qualité, uniques, attachants, doués, prometteurs. Tant que tant de magazines, radios, webzines, télés, persisteront à servir de porte-voix à l’industrie telle que décrite en début d’article, certes génératrice de revenus pub sur le moment (toujours ce court terme étouffant), ils contribuent à se décrédibiliser sur la durée.

    En parallèle, beaucoup d’activistes, souvent désintéressés, via leur blog ou leur tribune quelle qu’elle soit (radio blacklist, festivals indés, rares journaux non détenus par la régie pub), mettent un point d’honneur à créer du sens sur la durée. Plus que leur rendre hommage, il faut continuer à les citer en exemple aux médias plus officiels à chaque occasion.

    C’est d’eux que la révolution des mentalités pourra venir, quand, lassés par les publi reportage des ” gros ” et le peu de place laissé à la découverte, tout le monde se tournera vers un vrai média défricheur et sincère, sur papier ou sur le net. Il n’est pas exclu à terme que ces médias évoluent en disquaires indé “nouvelle ère”. Une saine micro-économie de niche naîtrait alors, par et pour des passionnés, celui part qui la musique est “filtrée” et présentée en tirant un profit autre que par la pub, véritable fléau de la parole libre. C’est vers cela que tend une solution comme Pepita.com que nous avons dores et dejà adoptée et dont nous vantons les mérites à chaque occasion.

    En parallèle, une vraie démarche concertée des médias pour remonter le niveau musical de ce pays (en Rap en tout cas, musique particulièrement touchée par la nullité artistique en haut de l’affiche et le cynisme des profiteurs) et s’adapter à la nouvelle donne est possible, nécessaire, et honorerait grandement chacune des personnes qui s’y attellerait. On peut rêver, non ?

    A charge pour les artistes de se montrer à la hauteur des attentes artistiques, et d’accepter leur nouvelle condition : n’importe qui écoute ce qu’il veut de n’importe où, n’importe quand, sans rien payer. Il semble raisonnable d’imaginer que maintenant que les rats vont quitter le navire, entre concerts, disques, droits de diffusion et autre merchandising, un artiste indé de bonne qualité à un avenir radieux qui s’offre à lui : la chance de pouvoir vivre, même (très) modestement, de sa musique. Et c’est déjà énorme. Ne l’oubliez pas avant de vous plaindre et de culpabiliser le passant sur des affiches 4X3 en ville, messieurs les moralisateurs. Vous avez pris de bien sales habitudes.

    Quant à nous, artistes et équipe LZO, nous avons fait notre devise une autre phrase prononcée lors de cette interview par El-P : “It’s all about good records…good records will never die”.
    Le reste…
    Il y a un an ou deux, Chuck D (Public Enemy) demandait à El P (Company Flow, Def Jux) son avis sur l’incendie qui ravage l’industrie du disque ces dernières années. La réponse tombe comme un couperet: ” Et bien, laissons-la bruler… brûlons-là ! “.