Sujet Le Pub d'AutoProd & Business (Ex - marché du disque c'est la cata!)
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Anonyme
l'heure est grave pour les maisons de disques ! beaucoup d'artistes se font viré , les signature de nouveaux talent sont casi rare et le personnel est licencié peu a peu
LA CAUSE PRINCIPAL SELON 80% DES PRODS = le peer to peer et téléchargements
plus personne ne bouffe , ni les producteurs , ni les distributeurs , ni les maison de disques , et encore moins les artistes auteur compositeur (" />
nobazz
Sachant qu'aujourd'hui, un label indé raisonnable va faire 2000 exemplaires du disque.
On ajoute pas les droits SACEM, c'est l'argent de poche (vu le verouillage des radios nationales et les forfaits SACEM payés par les radios locales qui vont dans la poche d'on sait qui)
PU74iN m4I2 pUI5kw3 J3 V0u2 di2 Kw3 J3 5Ui2 p42 un 933k 37 KW3 j'3n 4i h0Rr3uR, C'357 CL4IR???
[ Dernière édition du message le 22/07/2009 à 16:30:56 ]
#Houba
L'artiste n'avait pas un cent, moi si, et je lui ai proposé de financer son album. Personne ne lui a mis un revolver sur la tempe pour signer.
Si on ne vend pas l'artiste ne perd rien sauf ses illusions. Il gagne même ses droits d'auteur dés la première vente ou le premier passage radio. Moi je perds beaucoup. C'est la règle du jeu. Il y a un côté casino à investir sur un artiste. On peut gagner beaucoup ou tout perdre.
Ex-producteur retraité de la musique en 2016
nobazz
S'il a la chance de pas avoir signé avec un editeur effectivement, et il récupère sa SDRM (moins les éventuelles participations d'autres artistes, musiciens, compositeurs), et je parle même pas d'un groupe comprenant 5 zicos, la c'est carrément les miettes... Pour les radios, j'ai dis ce que j'en pensais...
Toi tu prends des risques enormes effectivement, t'es l'investisseur dans l'histoire. Mais tu (enfin je dis tu mais on se comprend) récupères qd meme 85% des ventes, pas mal. A noter quand même que beaucoup de labels proposent de faire les premières sorties en axant beaucoup sur le web (normal vu la conjoncture) ce qui diminue d'autant les couts inhérents a la fabrication du disque...
Alors question aux artistes (qui ne font pas de live) et qui flippent de l'effondrement du disque: A quelle échelle vous sentez vous concernés par le drame qui se joue actuellement? Pensiez vous realistement pouvoir vivre des ventes de disques d'un claquement de doigt?
Y'a t'il pas nécessité de chercher une autre source de revenus?
NB: comptez en moyenne 1 an voire 2 pour le processus de sortie du disque
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[ Dernière édition du message le 22/07/2009 à 16:55:02 ]
#Houba
Toi tu prends des risques enormes effectivement, t'es l'investisseur dans l'histoire. Mais tu récupères qd meme 85% des ventes, pas mal.
Pas mal, à condition de vendre... La plupart s'imaginent qu'il suffit de faire son album en autoprod, de le mettre sur le net et que ça va partir comme des petits pains. Et presque 100% de ceux qui sont passés à l'acte sont tombés de très haut
Ex-producteur retraité de la musique en 2016
nobazz
au passage, si l'artiste a vendu ses 7000 ex et peut se vanter d'avoir 400€ pour vivre par mois, le label lui a récupéré 43400€, moins evidement les frais de fabrication (nuls si ventes numériques) soit environ 3000€. Le reste (enregistrement mixage mastering) depend du groupe, mais bien souvent le label pas con a monté son studio avec des subs qui vont bien. Il doit rester un peu de pognon pour la promo quand même dans le lot, même si les couts sont exhorbitants... De toute facon 7000 exemplaires sans promo c'est mission impossible dans le contexte actuel. Même avec d'ailleurs c'est beyrouth. Bref ca craint pour le label parce qu'aujourd'hui il est plus assuré de les vendre, ces 7000 exemplaires. Mais faut bien reconnaitre qu'a une époque, les taux étaient les mêmes et on entendait personne pleurer, surtout pas les 95% d'artistes signés qui (du coup) devaient quand même taffer a coté pour survivre.
Qu'est ce que tu penses de ça?
évidement c'est pas une solution possible pour les labels. Davantage pour les artistes.
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#Houba
Honnêtement plus personne ne crée un label pour faire du pognon aujourd'hui, faudrait être très naïf ou très cinglé. Ce sont des vrais passionnés au même titre que les musiciens, prêt à perdre du pognon et qui ont la plupart du temps une autre source de revenus à côté (c'est mon cas)
Ceux qui veulent se faire du pognon sur le dos des artistes (ou même des petits labels) créent un agence de promo bidon ou une distri numérique qui encaisse juste sa com (+ un éventuel droit d'entrée) sans rien faire.
Même des trucs dans le genre MyMajorCampany c'est limite dans cette catégorie : ils ne prennent aucun risque (c'est l'internaute qui mise), ça fait tourner le studio du fils Goldman et bosser les copains Goldman, stou.
Ex-producteur retraité de la musique en 2016
nobazz
Ca ne change pas la base du problème qui est celle de la viabilité financière d'un projet.
Dans leur cas bien sur que si, puisqu'ils disposent de tout ce qu'il faut pour produire l'artiste du studio au design visuel. Ca veut dire qu'il reste uniquement le pressage (si pressage) et éventuellement la com' comme avance de frais a faire... L'argumentaire des "50 000€ nécessaires pour produire un disque" en prend un sacré coût dans l'aile !!! Ce genre d'initiative est une alternative pour 3 raisons:
>Elle permet une forme d'économie solidaire pour diminuer les couts de production (et moi j'y crois dans beaucoup de domaines...)
>Elle recentre l'artiste et l'engage à être plus autonome dans le montage de son projet, chose qui va devenir nécessaire comme on l'a dit ici...
>C'est une gestion transparente, sans subventions, mécènat caché et redevances dérisoires...
Y'a certainenement bien d'autres initiatives pour continuer a faire (sur)vivre le disque tout en préservant la création (sans se conformer au moule qui en a fait un produit de consommation dévalorisé) mais il va falloir que ça émerge, et vite... C'est pas uniquement le CD qui est en danger, mais dans une vision globale (edition, musique, audiovisuel, cinéma) le niveau intellectuel des gens !!!
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metalwerk
#Houba
puisqu'ils disposent de tout ce qu'il faut pour produire l'artiste du studio au design visuel. Ca veut dire qu'il reste uniquement le pressage (si pressage) et éventuellement la com' comme avance de frais a faire...
même une association sans but lucratif a des frais. Qui paie le matos du studio, le loyer, l'électricité, les salaires (à moins que tout le monde soit bénévole?), les cachets des éventuels musiciens additionnels?
D'ailleurs de ce que je lis dans ton lien, tout ça n'est pas gratuit.
Citation de ton lien :
Concrètement, les charges que sont l’enregistrement, le mixage, le mastering, la réalisation du graphisme, la promotion, le pressage, la SDRM et autres frais divers sont partagées entre l’artiste et label.
Ex-producteur retraité de la musique en 2016
nobazz
mais tu auras vite fait le calcul, si le label se permet de reverser 50% a l'artiste, c'est bien que ses frais sont moindres par rapport a un label classique.
Citation de Epebe :
Qui paie le matos du studio, le loyer, l'électricité, les salaires (à moins que tout le monde soit bénévole?), les cachets des éventuels musiciens additionnels
apport des outils de chacun, utilisation d'outils gratuits, et concernant les musiciens justement: partage des compétences, échanges des savoirs... Il est pas forcément question d'argent pour tout.
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[ Dernière édition du message le 23/07/2009 à 11:08:37 ]
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