Le Pub d'AutoProd & Business (Ex - marché du disque c'est la cata!)
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Anonyme
772
Sujet de la discussion Posté le 13/07/2005 à 12:10:14Le Pub d'AutoProd & Business (Ex - marché du disque c'est la cata!)
j'ai surfer un peu ce matin sur le net pour me renseigner sur l'actualité du disque en france
l'heure est grave pour les maisons de disques ! beaucoup d'artistes se font viré , les signature de nouveaux talent sont casi rare et le personnel est licencié peu a peu
LA CAUSE PRINCIPAL SELON 80% DES PRODS = le peer to peer et téléchargements
plus personne ne bouffe , ni les producteurs , ni les distributeurs , ni les maison de disques , et encore moins les artistes auteur compositeur (" />
l'heure est grave pour les maisons de disques ! beaucoup d'artistes se font viré , les signature de nouveaux talent sont casi rare et le personnel est licencié peu a peu
LA CAUSE PRINCIPAL SELON 80% DES PRODS = le peer to peer et téléchargements
plus personne ne bouffe , ni les producteurs , ni les distributeurs , ni les maison de disques , et encore moins les artistes auteur compositeur (" />
Anonyme
1766
13801 Posté le 23/07/2009 à 11:08:16
metalwerk , le problème de ce thread est que ya des gens qui disent ya qua ya qua alors qu'ils n'ont jamais investis 1 cent dans le marché de la musique , donc 'c'est très facile de donner son avis , même ma concierge a un avis sur le marché de la musique , sauf que quand on est pas acteur ou qu'on n'a pas réellement étudié le sujet on dit forcement n"importe quoi...
les chiffres du snep sont catastrophiques , et tout une génération de musicien français va en faire les frais... et les cyniques diront "c'est bien fait , vous n'avez qu'a pas faire de la merdre mais on veut votre merde gratuitement ..."
les chiffres du snep sont catastrophiques , et tout une génération de musicien français va en faire les frais... et les cyniques diront "c'est bien fait , vous n'avez qu'a pas faire de la merdre mais on veut votre merde gratuitement ..."
nobazz
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Membre depuis 16 ans
13802 Posté le 23/07/2009 à 11:09:35
afrobyte je parle de solutions concrêtes. C'est pas la panacée, mais ce sont des idées.
PU74iN m4I2 pUI5kw3 J3 V0u2 di2 Kw3 J3 5Ui2 p42 un 933k 37 KW3 j'3n 4i h0Rr3uR, C'357 CL4IR???
Anonyme
1766
13803 Posté le 23/07/2009 à 11:19:54
ce n'est pas toi que je visais avec mon commentaire.
metalwerk
3144
Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 20 ans
13804 Posté le 23/07/2009 à 11:32:18
Citation de null :
metalwerk , le problème de ce thread est que ya des gens qui disent ya qua ya qua alors qu'ils n'ont jamais investis 1 cent dans le marché de la musique , donc 'c'est très facile de donner son avis , même ma concierge a un avis sur le marché de la musique , sauf que quand on est pas acteur ou qu'on n'a pas réellement étudié le sujet on dit forcement n"importe quoi...
les chiffres du snep sont catastrophiques , et tout une génération de musicien français va en faire les frais... et les cyniques diront "c'est bien fait , vous n'avez qu'a pas faire de la merdre mais on veut votre merde gratuitement ..."
oui tu as tout a fait raison, le problème est que les chuttes de ventes et donc de revenu pour les artistes sont énormes et que de l'autres côté, chez les plus optimistes, la solution se trouve entre un bricolage de petites solutions pemettant de subsister et pas de solution du tout (prendre un "vrai" :-) métier) voir la chanson du dimanche qui cartonnent mais bossent quand même à côté, car ca ne leurs rapporte rien du tout ou presque
ce qui est qui est flagrant pour moi, désolé si c'est simpliste, c'est la différence qu'il y a entre les "succès" de certain, le taux d'écoute de certaines choses qui marchent et les redistributions aux artistes, donc je trouve quand même important de rappeler que le téléchargement illégal n'est pas anodin et a des conséquences
ca m'énerve d'entendre, comme ce week end par une connaissance qui a co-fondé le "parti" pirate en suisse, des phrases toutes faites du style,...la question n'est pas de savoir si le téléchargement est bien ou pas, il est la donc il faut faire avec et il y a des solutions pour subsister autrement....parce que dans la réalité, il n'y a pas de solution "clef en main" ou réelement applicable pour palier a cette chutte des revenu pour les artistes (et que je pense que les solutions proposée tiennent plus de la solution alibi que d'une réel possibilité de faire vivre un artiste)
les pros du téléchargement illégal sont toujours tellement sûr de leur bon droit... selon l'idée que certains se sont fait trop de thunes avant avec le disque...
c'est un peu comme si on considère que vasela patron de novartis a trop de rond alors on le fait payer en supprimant les salaires de ses employés
c'est peut être un peu rétro, mais je suis quand même pour une solution permettant de sanctionner le téléchargement illégal et je suis certains que c'est pas plus compliqué que de trouver des solution pour compenser les pertes des artistes
metalwerk , le problème de ce thread est que ya des gens qui disent ya qua ya qua alors qu'ils n'ont jamais investis 1 cent dans le marché de la musique , donc 'c'est très facile de donner son avis , même ma concierge a un avis sur le marché de la musique , sauf que quand on est pas acteur ou qu'on n'a pas réellement étudié le sujet on dit forcement n"importe quoi...
les chiffres du snep sont catastrophiques , et tout une génération de musicien français va en faire les frais... et les cyniques diront "c'est bien fait , vous n'avez qu'a pas faire de la merdre mais on veut votre merde gratuitement ..."
oui tu as tout a fait raison, le problème est que les chuttes de ventes et donc de revenu pour les artistes sont énormes et que de l'autres côté, chez les plus optimistes, la solution se trouve entre un bricolage de petites solutions pemettant de subsister et pas de solution du tout (prendre un "vrai" :-) métier) voir la chanson du dimanche qui cartonnent mais bossent quand même à côté, car ca ne leurs rapporte rien du tout ou presque
ce qui est qui est flagrant pour moi, désolé si c'est simpliste, c'est la différence qu'il y a entre les "succès" de certain, le taux d'écoute de certaines choses qui marchent et les redistributions aux artistes, donc je trouve quand même important de rappeler que le téléchargement illégal n'est pas anodin et a des conséquences
ca m'énerve d'entendre, comme ce week end par une connaissance qui a co-fondé le "parti" pirate en suisse, des phrases toutes faites du style,...la question n'est pas de savoir si le téléchargement est bien ou pas, il est la donc il faut faire avec et il y a des solutions pour subsister autrement....parce que dans la réalité, il n'y a pas de solution "clef en main" ou réelement applicable pour palier a cette chutte des revenu pour les artistes (et que je pense que les solutions proposée tiennent plus de la solution alibi que d'une réel possibilité de faire vivre un artiste)
les pros du téléchargement illégal sont toujours tellement sûr de leur bon droit... selon l'idée que certains se sont fait trop de thunes avant avec le disque...
c'est un peu comme si on considère que vasela patron de novartis a trop de rond alors on le fait payer en supprimant les salaires de ses employés
c'est peut être un peu rétro, mais je suis quand même pour une solution permettant de sanctionner le téléchargement illégal et je suis certains que c'est pas plus compliqué que de trouver des solution pour compenser les pertes des artistes
#Houba
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13805 Posté le 23/07/2009 à 11:34:23
Citation de nobazz :
mais tu auras vite fait le calcul, si le label se permet de reverser 50% a l'artiste, c'est bien que ses frais sont moindres par rapport a un label classique.
Ben non, relis bien. Ils proposent une co-prod 50/50. Donc l'artiste est producteur pour moitié, la label associatif pour moitié et ils sont copropriétaires du master en parts égales. En fait tu es dans la même situation que si tu vas dans un studio privé et que le proprio du studio te dit ok, je te fais la journée à moitié prix mais je prends 50% des droits sur la prod. D'ailleurs le label associatif va devoir fixer un tarif pour ses services (studio, graphisme) sinon comment sais-tu que tu paies bien 50% et non 80%?
Donc tu es propriétaire de 50% des droits, ce qui ne va pas dire que tu vas toucher 50% sur les ventes. Parce qu'après, ton enregistrement il faut encore l'exploiter, le commercialiser, le promouvoir etc, ce qui implique des frais qui peuvent être bien plus importants que le coût de la prod elle-même.
mais tu auras vite fait le calcul, si le label se permet de reverser 50% a l'artiste, c'est bien que ses frais sont moindres par rapport a un label classique.
Ben non, relis bien. Ils proposent une co-prod 50/50. Donc l'artiste est producteur pour moitié, la label associatif pour moitié et ils sont copropriétaires du master en parts égales. En fait tu es dans la même situation que si tu vas dans un studio privé et que le proprio du studio te dit ok, je te fais la journée à moitié prix mais je prends 50% des droits sur la prod. D'ailleurs le label associatif va devoir fixer un tarif pour ses services (studio, graphisme) sinon comment sais-tu que tu paies bien 50% et non 80%?
Donc tu es propriétaire de 50% des droits, ce qui ne va pas dire que tu vas toucher 50% sur les ventes. Parce qu'après, ton enregistrement il faut encore l'exploiter, le commercialiser, le promouvoir etc, ce qui implique des frais qui peuvent être bien plus importants que le coût de la prod elle-même.
Ex-producteur retraité de la musique en 2016
[ Dernière édition du message le 23/07/2009 à 11:35:15 ]
nobazz
6894
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13806 Posté le 23/07/2009 à 11:56:53
Citation de Epebe :
Ben non, relis bien. Ils proposent une co-prod 50/50
toi relis bien ! ils proposent a l'artiste de récupérer 50% des benef des ventes, mais sa part d'investissement est chiffrée en fonction du cout du projet, ils ne parlent nulle part de la moitié !
De plus tu confond producteur (financier) et producer (studio titulaire des droits), dont les ratio ne sont pas forcément identiques. Tu peux trés bien avoir financer 100% d'un projet et que les droits ne t'appartiennent que pour moitié, ou l'inverse...
Citation de Epebe :
Donc tu es propriétaire de 50% des droits, ce qui ne va pas dire que tu vas toucher 50% sur les ventes
En revanche chez eux visiblement c'est contractuel !
Citation de Epebe :
Parce qu'après, ton enregistrement il faut encore l'exploiter, le commercialiser, le promouvoir etc, ce qui implique des frais qui peuvent être bien plus importants que le coût de la prod elle-même.
Tout ca c'est chiffrable en amont, c'est ça aussi la transparence.
Ben non, relis bien. Ils proposent une co-prod 50/50
toi relis bien ! ils proposent a l'artiste de récupérer 50% des benef des ventes, mais sa part d'investissement est chiffrée en fonction du cout du projet, ils ne parlent nulle part de la moitié !
De plus tu confond producteur (financier) et producer (studio titulaire des droits), dont les ratio ne sont pas forcément identiques. Tu peux trés bien avoir financer 100% d'un projet et que les droits ne t'appartiennent que pour moitié, ou l'inverse...
Citation de Epebe :
Donc tu es propriétaire de 50% des droits, ce qui ne va pas dire que tu vas toucher 50% sur les ventes
En revanche chez eux visiblement c'est contractuel !
Citation de Epebe :
Parce qu'après, ton enregistrement il faut encore l'exploiter, le commercialiser, le promouvoir etc, ce qui implique des frais qui peuvent être bien plus importants que le coût de la prod elle-même.
Tout ca c'est chiffrable en amont, c'est ça aussi la transparence.
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nobazz
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13807 Posté le 23/07/2009 à 13:21:09
globalement, l'idée que je voudrais faire passer, c'est qu'on embrigue le musicien lambda dans un débat qui n'est pas forcément le sien:
> la question du support, elle concerne d'abord ceux qui sont chargé de la diffusion de la musique. L'artiste lui, s'il a son mot a dire bien sur, n'est concerné réellement que par l'étape de création. Pendant les periodes fastes, certains labels ne fournissaient même pas de relevés de vente aux artistes... Et les sommes perçues par ces derniers, dans 90% des cas, sont de toute façon sinon dérisoires, au moins insuffisantes pour le faire vivre. les gens de mon entourage qui ont fait jackpot avec leur son, c'est davantage en droits SACEM... Bien sur on peut citer des exemples de réussite de vente fracassantes, mais j'aimerais savoir qui ça concerne ici, hors du rêve...
> Second point, l'opacité de la gestion des labels... L'artiste (a juste titre peut etre) n'a pas de lisibilité du risques que prend son financeur. Hors les taux n'ont casi pas bougé (des miettes et encore des miettes) et les labels sont désarmés face a la crise. Ca induit deux choses: Ces taux de reversement deviennent du foutage de gueule (j'ai détaillé plus haut) d'autant que la production devient de + en + accessible, et paradoxalement les labels cherchent a rallier des artistes à leur cause en prétendant defendre LEUR survie? On marche sur la tête.
1- Les labels et l'industrie du disque en générale ne defendent pas la création ni le droit d'auteur, mais bien entendu leur intérêt propre. Il s'agit d'un débat pour leur survie, pas pour celle de la musique qui vivra quoi qu'il arrive.
2- Il est peut etre dans l'intérêt des artistes, puisque financièrement il n'a plus grand chose a gagner et qu'on l'engage tranquillement a dénaturer son oeuvre, de trouver d'autre outils de diffusion que ceux en place actuellement (et que personne ne maitrise plus) pour subsister et qu'on l'entende.
LA SEULE PERSONNE INDISPENSABLE, C'EST L'ARTISTE. Qu'il soit démuni pour être distribué, écouté ou payé j'entend bien, mais on voit bien qu'il y a conflit d'intérêt et que tant qu'on lui fera croire que le réseau traditionnel (qui crève) est le seul viable, il gardera des oeillère et passera a coté de solutions alternatives.
On se trompe de débat ici, c'est comme si on allait cherche le fabricant de café artisanal en colombie pour lui parler de la crise du dollar. Commençons déja par faire du commerce équitable (ça existe) et alors il sera réellement concerné.
> la question du support, elle concerne d'abord ceux qui sont chargé de la diffusion de la musique. L'artiste lui, s'il a son mot a dire bien sur, n'est concerné réellement que par l'étape de création. Pendant les periodes fastes, certains labels ne fournissaient même pas de relevés de vente aux artistes... Et les sommes perçues par ces derniers, dans 90% des cas, sont de toute façon sinon dérisoires, au moins insuffisantes pour le faire vivre. les gens de mon entourage qui ont fait jackpot avec leur son, c'est davantage en droits SACEM... Bien sur on peut citer des exemples de réussite de vente fracassantes, mais j'aimerais savoir qui ça concerne ici, hors du rêve...
> Second point, l'opacité de la gestion des labels... L'artiste (a juste titre peut etre) n'a pas de lisibilité du risques que prend son financeur. Hors les taux n'ont casi pas bougé (des miettes et encore des miettes) et les labels sont désarmés face a la crise. Ca induit deux choses: Ces taux de reversement deviennent du foutage de gueule (j'ai détaillé plus haut) d'autant que la production devient de + en + accessible, et paradoxalement les labels cherchent a rallier des artistes à leur cause en prétendant defendre LEUR survie? On marche sur la tête.
1- Les labels et l'industrie du disque en générale ne defendent pas la création ni le droit d'auteur, mais bien entendu leur intérêt propre. Il s'agit d'un débat pour leur survie, pas pour celle de la musique qui vivra quoi qu'il arrive.
2- Il est peut etre dans l'intérêt des artistes, puisque financièrement il n'a plus grand chose a gagner et qu'on l'engage tranquillement a dénaturer son oeuvre, de trouver d'autre outils de diffusion que ceux en place actuellement (et que personne ne maitrise plus) pour subsister et qu'on l'entende.
LA SEULE PERSONNE INDISPENSABLE, C'EST L'ARTISTE. Qu'il soit démuni pour être distribué, écouté ou payé j'entend bien, mais on voit bien qu'il y a conflit d'intérêt et que tant qu'on lui fera croire que le réseau traditionnel (qui crève) est le seul viable, il gardera des oeillère et passera a coté de solutions alternatives.
On se trompe de débat ici, c'est comme si on allait cherche le fabricant de café artisanal en colombie pour lui parler de la crise du dollar. Commençons déja par faire du commerce équitable (ça existe) et alors il sera réellement concerné.
PU74iN m4I2 pUI5kw3 J3 V0u2 di2 Kw3 J3 5Ui2 p42 un 933k 37 KW3 j'3n 4i h0Rr3uR, C'357 CL4IR???
#Houba
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13808 Posté le 23/07/2009 à 13:32:23
Citation de nobazz :
ils proposent a l'artiste de récupérer 50% des benef des ventes, mais sa part d'investissement est chiffrée en fonction du cout du projet, ils ne parlent nulle part de la moitié !
Je lis bien, mais le coût du projet il doit bien être chiffré objectivement quelque part. Je ne pense pas qu'ils vont te proposer 50% des ventes si tu as investi 20% Et si tu investit 50% de la prod c'est la moindre des choses que tu récupères 50% des ventes!
Et encore, 50% des ventes ça veut dire quoi?
Le cas le plus simple, tu vas vendre ton CD en concert disons 12€, moins la TVA, sdrm et coût de fabrication il reste encore 8€. Dont 4€ pour toi, mais amettons que tu aies participé pour 4000 € à la prod. Tant que tu n'as pas écoulé ton premier pressage de 1000 tu n'as pas gagné moins de 10% comme dans un contrat label mais rien du tout! Et il faut déjà en faire des concerts pour en écouler 1000
Autre cas. Tu vends sur Itunes. Donc tu dois déduire le pourcentage Itunes et tes frais d'agrégateur parce que Itunes ne prend plus en direct. Et quand je dis tu vends, sans promo tu ne vends rien du tout. Donc ajouter la promo à tes frais d'investissement
Dernier cas de figure, un gros label s'intéresse à ta prod et va s'occuper de tout, publicité, contacts presse, tournées promotionnelles, distribution etc... Tu arrives donc avec ta prod et ils vont te proposer un contrat de licence de 19% sur le PPD (prix publié aux revendeurs). Eh, oui, c'est le tarif. Le coût de la prod c'est une toute petite partie du buget. Donc tu vas toucher 50%... cad en réalité 9,5% non pas du prix de vente mais d'un prix bien inférieur... et tu as toujours ton investissement dans la prod à amortir avant de gagner le premier cent... va falloir négocier serré pour l'avance...
ils proposent a l'artiste de récupérer 50% des benef des ventes, mais sa part d'investissement est chiffrée en fonction du cout du projet, ils ne parlent nulle part de la moitié !
Je lis bien, mais le coût du projet il doit bien être chiffré objectivement quelque part. Je ne pense pas qu'ils vont te proposer 50% des ventes si tu as investi 20% Et si tu investit 50% de la prod c'est la moindre des choses que tu récupères 50% des ventes!
Et encore, 50% des ventes ça veut dire quoi?
Le cas le plus simple, tu vas vendre ton CD en concert disons 12€, moins la TVA, sdrm et coût de fabrication il reste encore 8€. Dont 4€ pour toi, mais amettons que tu aies participé pour 4000 € à la prod. Tant que tu n'as pas écoulé ton premier pressage de 1000 tu n'as pas gagné moins de 10% comme dans un contrat label mais rien du tout! Et il faut déjà en faire des concerts pour en écouler 1000
Autre cas. Tu vends sur Itunes. Donc tu dois déduire le pourcentage Itunes et tes frais d'agrégateur parce que Itunes ne prend plus en direct. Et quand je dis tu vends, sans promo tu ne vends rien du tout. Donc ajouter la promo à tes frais d'investissement
Dernier cas de figure, un gros label s'intéresse à ta prod et va s'occuper de tout, publicité, contacts presse, tournées promotionnelles, distribution etc... Tu arrives donc avec ta prod et ils vont te proposer un contrat de licence de 19% sur le PPD (prix publié aux revendeurs). Eh, oui, c'est le tarif. Le coût de la prod c'est une toute petite partie du buget. Donc tu vas toucher 50%... cad en réalité 9,5% non pas du prix de vente mais d'un prix bien inférieur... et tu as toujours ton investissement dans la prod à amortir avant de gagner le premier cent... va falloir négocier serré pour l'avance...
Ex-producteur retraité de la musique en 2016
nobazz
6894
Je poste, donc je suis
Membre depuis 16 ans
13809 Posté le 23/07/2009 à 13:48:10
Citation de Epebe :
Je lis bien, mais le coût du projet il doit bien être chiffré objectivement quelque part. Je ne pense pas qu'ils vont te proposer 50% des ventes si tu as investi 20% Et si tu investit 50% de la prod c'est la moindre des choses que tu récupères 50% des ventes!
Tout l'interet du truc, c'est que le label n'a pas de sortie d'argent réel sur les postes qu'il realisent lui même et ce même s'il sont "virtuellement" budgétés. Ca permet effectivement de proposer a l'artiste d'avancer une partie des frais réels mais bien en dessous de 1/2 de l'enveloppe calculée ! Au final, comparé a une autoprod par exemple, il dispose des outils et du savoir d'un label pour un prix dérisoire par rapport au cout de production d'un disque.
Je pense que déja dans le contexte il faut arrêter de parler de milliers d'euros... Pressage, + frais divers, plus promo raisonnable... Le label dont je parle n'a jamais dépensé 300€ dans un encart publicitaire !!! Qui le fait aujourd'hui de toute façon, a part les grosses boites? et pour quel résultat? Il existent de nouveaux outils (en plus du live, des featuring etc...), qui demandent du temps certe, mais qui permettent de se faire connaitre... Et si POUR UNE FOIS on comptait aussi un peu sur la qualité de la musique, sur le bouche a oreille, les blogs, les coups de choeurs de chroniqueurs et de vendeurs? Merde !
Citation de Epebe :
Autre cas. Tu vends sur Itunes. Donc tu dois déduire le pourcentage Itunes et tes frais d'agrégateur parce que Itunes ne prend plus en direct. Et quand je dis tu vends, sans promo tu ne vends rien du tout. Donc ajouter la promo à tes frais d'investissement
tiens bah explique moi comment toi, avec tes ptits doigts, tu fais de la promo sur itune. La promo c'est un truc global, et pour les ventes en numérique, ca se passe d'abord sur le net. Et sur le net y'a moyen de faire de la promo a des couts raisonnables. Encore faut il ne pas se cantonner a balancer ca au distributeur numérique, et a couper le PC... Entendons nous, je répètent que les bénéfices de vente sur le net sont de toute facon a l'image des ventes physiques, dérisoires pour un artiste qui n'est pas chapoté par un manitou des médias. Faut pas se battre contre eux, ca sert a rien. Par contre, a defaut de générer de l'argent, ca génère de l'écoute.
Citation de Epebe :
Dernier cas de figure, un gros label s'intéresse à ta prod et va s'occuper de tout, publicité, contacts presse, tournées promotionnelles, distribution etc...
qu'il soit gros ou pas, c'est le role d'un label oui !
Citation de Epebe :
Le coût de la prod c'est une toute petite partie du buget. Donc tu vas toucher 50%... cad en réalité 9,5% non pas du prix de vente mais d'un prix bien inférieur... et tu as toujours ton investissement dans la prod à amortir avant de gagner le premier cent... va falloir négocier serré pour l'avance...
C'est la raison pour laquelle les labels traditionnels vont crever la gueule ouverte, et les artistes signés avec, c'est ce que je me tue a dire !
EtCitation de Epebe :
encore, 50% des ventes ça veut dire quoi?
Bin un CD vendu 6 euros au distributeur, 3€ pour l'artiste.
Pourquoi toujours noyer le poisson?
Je lis bien, mais le coût du projet il doit bien être chiffré objectivement quelque part. Je ne pense pas qu'ils vont te proposer 50% des ventes si tu as investi 20% Et si tu investit 50% de la prod c'est la moindre des choses que tu récupères 50% des ventes!
Tout l'interet du truc, c'est que le label n'a pas de sortie d'argent réel sur les postes qu'il realisent lui même et ce même s'il sont "virtuellement" budgétés. Ca permet effectivement de proposer a l'artiste d'avancer une partie des frais réels mais bien en dessous de 1/2 de l'enveloppe calculée ! Au final, comparé a une autoprod par exemple, il dispose des outils et du savoir d'un label pour un prix dérisoire par rapport au cout de production d'un disque.
Je pense que déja dans le contexte il faut arrêter de parler de milliers d'euros... Pressage, + frais divers, plus promo raisonnable... Le label dont je parle n'a jamais dépensé 300€ dans un encart publicitaire !!! Qui le fait aujourd'hui de toute façon, a part les grosses boites? et pour quel résultat? Il existent de nouveaux outils (en plus du live, des featuring etc...), qui demandent du temps certe, mais qui permettent de se faire connaitre... Et si POUR UNE FOIS on comptait aussi un peu sur la qualité de la musique, sur le bouche a oreille, les blogs, les coups de choeurs de chroniqueurs et de vendeurs? Merde !
Citation de Epebe :
Autre cas. Tu vends sur Itunes. Donc tu dois déduire le pourcentage Itunes et tes frais d'agrégateur parce que Itunes ne prend plus en direct. Et quand je dis tu vends, sans promo tu ne vends rien du tout. Donc ajouter la promo à tes frais d'investissement
tiens bah explique moi comment toi, avec tes ptits doigts, tu fais de la promo sur itune. La promo c'est un truc global, et pour les ventes en numérique, ca se passe d'abord sur le net. Et sur le net y'a moyen de faire de la promo a des couts raisonnables. Encore faut il ne pas se cantonner a balancer ca au distributeur numérique, et a couper le PC... Entendons nous, je répètent que les bénéfices de vente sur le net sont de toute facon a l'image des ventes physiques, dérisoires pour un artiste qui n'est pas chapoté par un manitou des médias. Faut pas se battre contre eux, ca sert a rien. Par contre, a defaut de générer de l'argent, ca génère de l'écoute.
Citation de Epebe :
Dernier cas de figure, un gros label s'intéresse à ta prod et va s'occuper de tout, publicité, contacts presse, tournées promotionnelles, distribution etc...
qu'il soit gros ou pas, c'est le role d'un label oui !
Citation de Epebe :
Le coût de la prod c'est une toute petite partie du buget. Donc tu vas toucher 50%... cad en réalité 9,5% non pas du prix de vente mais d'un prix bien inférieur... et tu as toujours ton investissement dans la prod à amortir avant de gagner le premier cent... va falloir négocier serré pour l'avance...
C'est la raison pour laquelle les labels traditionnels vont crever la gueule ouverte, et les artistes signés avec, c'est ce que je me tue a dire !
EtCitation de Epebe :
encore, 50% des ventes ça veut dire quoi?
Bin un CD vendu 6 euros au distributeur, 3€ pour l'artiste.
Pourquoi toujours noyer le poisson?
PU74iN m4I2 pUI5kw3 J3 V0u2 di2 Kw3 J3 5Ui2 p42 un 933k 37 KW3 j'3n 4i h0Rr3uR, C'357 CL4IR???
[ Dernière édition du message le 23/07/2009 à 14:04:06 ]
#Houba
6572
Membre d’honneur
Membre depuis 16 ans
13810 Posté le 23/07/2009 à 14:05:17
Citation de nobazz :
C'est la raison pour laquelle les labels traditionnels vont crever la gueule ouverte, et les artistes signés avec, c'est ce que je me tue a dire !
Mais les autoproduits qui comptent sur la vente de musique pour gagner leur vie aussi! A part pour les tout gros qui bénéficient de moyens promotionnels énormes la vente de musique enregistrée n'est tout simplement plus rentable! On en revient au disque outil promotionnel pour le live et plus une fin en soi.
Aujourd'hui les labels qui s'en sortent encore prennent aussi l'édition et même un pourcentage sur le live, sinon ils plongent. Et même à ces conditions il y a bien plus d'artistes demandeurs que de labels prêts à investir, parce que beaucoup d'artistes n'ont tout simplement pas les moyens de s'en sortir seuls.
C'est la raison pour laquelle les labels traditionnels vont crever la gueule ouverte, et les artistes signés avec, c'est ce que je me tue a dire !
Mais les autoproduits qui comptent sur la vente de musique pour gagner leur vie aussi! A part pour les tout gros qui bénéficient de moyens promotionnels énormes la vente de musique enregistrée n'est tout simplement plus rentable! On en revient au disque outil promotionnel pour le live et plus une fin en soi.
Aujourd'hui les labels qui s'en sortent encore prennent aussi l'édition et même un pourcentage sur le live, sinon ils plongent. Et même à ces conditions il y a bien plus d'artistes demandeurs que de labels prêts à investir, parce que beaucoup d'artistes n'ont tout simplement pas les moyens de s'en sortir seuls.
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