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Le Pub d'AutoProd & Business (Ex - marché du disque c'est la cata!)

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Sujet de la discussion Le Pub d'AutoProd & Business (Ex - marché du disque c'est la cata!)
:8) j'ai surfer un peu ce matin sur le net pour me renseigner sur l'actualité du disque en france
l'heure est grave pour les maisons de disques ! beaucoup d'artistes se font viré , les signature de nouveaux talent sont casi rare et le personnel est licencié peu a peu

LA CAUSE PRINCIPAL SELON 80% DES PRODS = le peer to peer et téléchargements


plus personne ne bouffe , ni les producteurs , ni les distributeurs , ni les maison de disques , et encore moins les artistes auteur compositeur <img src=(" />
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14971

Citation de : moise b

Citation :
Putain ententre les gens s'autoproclamer artistes, et decider de ce qu'est ou que doit etre la culture (et decider de fait qu'ils y participent), je trouve ça insupportable.



étend ta pensée.

je vois bien un gif issu de mars attacks pour illustrer cette phrase 

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Déprimant mais très représentatif du contexte actuel où les ventes sont en chute libre
J'aurai aimé qu'ils précisent leurs sources par contre car comme ils mêlent ventes physique et numérique, les chiffres seraient donc des ventes réalisées et non les ventes en gros, ce qui est d'autant plus déprimant.
Dans le même genre, les foo fighters ont fait un score assez faible également avec sonic highways qui avait pourtant bénéficié d'une promo énorme entre la série documentaire et une campagne télévisée diffusée sur de nombreuses grandes chaines américaine et ailleurs dans le monde (canal+ à récupéré les droits pour la france).


Peace
Glob

L'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule....

Bla bla bla

14975

A savoir tout de même qu'en France, concernant la plupart des artistes édités par des majors, les vaches retrouvent très bien leurs veaux malgré le marasme des ventes, par le biais de la sacem et de la SDRM : sur les "petites radios" (comprendre : à peu près tout hormis NRJ, Fun et équivalents, radio nova étant par ex une petite radio dans ce sens là), les droits d'auteur ne sont pas destinés aux auteurs des morceaux diffusés, mais mis dans un pot commun, qui est ensuite réparti au prorata du nombre d'exemplaires d'albums déclarés pressés à la SDRM.

Donc bon, quand Universal pleure, ce sont des larmes de crocodile hein.

 

Edit : là je parle des radios, mais ça vaut également poru leschaines TV. Perso et à titre d'exemple, y a 2 ans, j'ai eu un truc pour lequel j'ai été co-auteur/compositeur, passant de façon régulière sur Direct 8 et Gulli : j'ai dû faire menace de procès avec courrier de mise en demeure d'huissier pour récup' les droist d'auteur à la sacem.

Dans un premier temps ils n'ont tout simplement pas comptabilisé les passages (raison No1 invoquée officiellement : chaines TV pas assez importantes pour être prises en compte), et ensuite quand je leur ai moi même apporté les fiches de diffusion, ils sont de toute façon restés coincés à la raison No1 et m'ont sorti la théorie du pot commun.  :laporte:

 

Enfin j'imagine que quand on donne à une entrprise privée un monopole de service public avec interdiction de concurrence, faut pas s'attendre à des miracles.

 

 

[ Dernière édition du message le 24/12/2014 à 11:14:50 ]

14976
Pétard , j'en revient pas des chiffres de ventes.
Avec les 5000 ex de mon avant dernier CD , je ne suis pas mauvais finalement ! :mdr::mdr:
14977
Je suis d'accord avec youtou. Le "pot commun" n'étant à séparer qu'entre peu d'acteurs, ils s'y retrouvent plus ou moins.
Le problème est cependant que les revenus générés par les droits d'auteur sont également en chute libre de part la baisse d'audimat pour la radio au profit des plateformes de streaming et webradios qui elles, ne reversent quasiment rien en terme de droit d'auteur.
Les majors ont effectivement d'autres sources de revenus mais la production musicale étant un investissement à perte dans la quasi totalité des cas, ça les pousse à stopper l'hémorragie. Ceux qui subissent le contre-coup sont les artistes dont les chances d'obtenir un deal sont proches du néant et le développement de nouveaux artistes par des majors, une utopie du passé. Pour le portefeuille d'artiste existant, c'est ceinture et les budgets alloués sont drastiquement réduits.

Ce qui est réellement déprimant, c'est de voir tour à tour toutes les sources de revenu pour la musique s'amenuiser rapidement. Les ventes on n'y compte plus, les concerts c'est très aléatoire, le placement en pub/émission commence à ne plus payer, le streaming vampirise les droits d'auteur...
Triste époque

Peace
Glob

L'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule....

Bla bla bla

[ Dernière édition du message le 24/12/2014 à 11:51:20 ]

14978
Citation de globule_655 :
Ce qui est réellement déprimant, c'est de voir tour à tour toutes les sources de revenu pour la musique s'amenuiser rapidement.

Chaque source de revenu paie moins mais il y a de plus en plus de sources. Par exemple on peut comparer un streaming à 1 passage radio à la demande, sauf que ces radios sont disponibles à chaque instant à chaque endroit dans le monde entier et que chaque passage paie. Idem avec le streaming vidéo qu'on pourrait comparer à de la télé à la demande disponible à chaque instant à chaque endroit dans le monde entier.

Regardez les chiffres des top videos sur youtube Music, même à 1 euro par 1000 vues certaines paient très largement les frais de prod de tout un album avec un seul titre sans avoir besoin de faire presser ou de vendre un seul exemplaire physique ou numérique. Faut que les musiciens cessent de s'accrocher à un modèle du passé pendant que d'autres, par exemple des humoristes du web, arrivent à vivre très bien de leur chaine youtube sans quitter leur chambre ou presque.

Ex-producteur retraité de la musique en 2016


14979
Citation :
les droits d'auteur ne sont pas destinés aux auteurs des morceaux diffusés, mais mis dans un pot commun, qui est ensuite réparti au prorata du nombre d'exemplaires d'albums déclarés pressés à la SDRM.
Exact ! et les chaines de télé depuis le cable ne paient pour ainsi dire rien...
Citation :
Regardez les chiffres des top videos sur youtube Music, même à 1 euro par 1000 vues certaines paient très largement les frais de prod de tout un album avec un seul titre
1 euro pour 1000 vue c'est du foutage de G, du pillage. faut essayer d'être un peu cohérrent : 100 000 vues pour 1000 euros ? et faut peut être aller néttoyer les chiottes aussi ? Pour atteindre ce nombre de vue il faut engager des frais de com et 1000 euros ça ne paierait même pas le cachet de deux bons musiciens (dans la légalité, pourquoi on devrait agir comme des faussaires ?).
Il faut arréter de colporter des idées comme ça; la consommation actuelle de la musique c'est du pillage point final. Peut être qu'on ne peut rien y faire mais on ne va pas non plus s'en féliciter...
Les exemples cités par Monsieur EPE_be montrent surtout que l'essentiel du travail passe aujourdhui dans tout autre chose que la conception et réalisation musicale (promo) :
En outre le MP3 et les formats pseudos loseless ont engendrés une baisse de qualité d'écoute; même les producteurs tiennent compte des fréquences trop subtiles pour le mp3 et les dégagent tout simplement des compos...Alors vous me direz, "Oui mais on peut télécharger loseless.." Qui le fait ? le grand publc préferera toujours accumuler plus de titres et avoir l'illusion de tout posséder, qui nourrit un fantasme de pouvoir, que de privilégier la qualité; la plupart n'entendent même plus la difference. .

ça me choque qu'une personne avisée et au courant du fonctionnement actuel se félicite de cette situation, cela indique un choix intellectuel et réfléchi, et non une ignorance béate que l'on peut pardonner aux mélomanes 2.0.

Citation :
Regardez les chiffres des top videos sur youtube Music, même à 1 euro par 1000 vues certaines paient très largement les frais de prod de tout un album avec un seul titre
Schopenhauer applaudirait l'emploi de cet argument : on prends quelques exemples qui existent, mais qui sont représentatif d'un fonctionnement exceptionnel et marginal, pour en faire le porte drapeau d'une notion génerale : Oui on peut produire un album grâce à Youtube.
Citation :
sauf que ces radios sont disponibles à chaque instant à chaque endroit dans le monde entier
Encore l'illusion ... les titres ne sont potentiellement disponibles qu'à ceux qui savent déjà quoi chercher. Donc à moins d'avoir engendré une viralité planaitaire, vos titres seront tout simplement noyés dans un océan d'informations et une sur-abondance de produits.
Citation :
Faut que les musiciens cessent de s'accrocher à un modèle du passé
Par contre là je suis d'accord : sans m'en réjouir, sans trouver le nouveau modèle juste, agréable efficace ou positif. La guerre est déjà finie, les batailles sont déjà perdues. Mais ne nous faites pas croire que c'est pour le meilleur...

Je quitte audiofanzine tant qu'ils pratiqueront l'écriture inclusive.

 

 

[ Dernière édition du message le 26/12/2014 à 11:11:44 ]

14980
Citation de paradies :
Par contre là je suis d'accord : sans m'en réjouir, sans trouver le nouveau modèle juste, agréable efficace ou positif. La guerre est déjà finie, les batailles sont déjà perdues. Mais ne nous faites pas croire que c'est pour le meilleur...
Ce n'était pas mon but, désolé si ça a été mal compris.

Effectivement la guerre est finie et a été gagnée par les grosses machines. Tu peux remonter des années en arrière dans mes messages, je n'ai cessé de mettre en garde ceux qui croyaient qu'internet allait rendre la liberté aux artistes et tuer les gros labels. Et effectivement, à quelques rares exceptions près, l'autoproduction n'a jamais décollé ni en notoriété des artistes et encore moins en revenus. Et le téléchargement illégal a tué le business sauf pour le star system qui avait d'autres sources de revenus (quitte à transformer les artistes en support publicitaire)

Aujourd'hui le streaming est occupé à gagner la bataille contre le téléchargement (autant légal qu'illégal), streaming qui n'est une bonne affaire que pour les grosses machines. La boucle est bouclée. Ceux qui ne gagnaient rien ne gagnent toujours rien, ceux qui gagnaient beaucoup gagnent toujours beaucoup, ceux qui gagnaient de un peu à pas mal ont rejoint ceux qui ne gagnaient rien. Disparition de la "classe moyenne" artistique. A l'image du reste de la société.

Il n'en reste pas moins que le buzz internet, la vidéo virale, est potentiellement accessible à tous pour un investissement ridicule. A choisir entre auto-produire à grands frais et faire presser 1000 albums qui vont rester dans les cartons ou tenter de se faire remarquer sur youtube ou équivalent, pour moi y a pas photo. Qu'il y ait une chance sur 10 millions de passer de l'autre côté de la barrière par ce moyen ne doit pas empêcher d'essayer. Pour paraphraser une pub d'une loterie, 100% de ceux qui ont fait le buzz ont publié une vidéo.

Ex-producteur retraité de la musique en 2016


[ Dernière édition du message le 26/12/2014 à 12:50:02 ]