Sujet Le Pub d'AutoProd & Business (Ex - marché du disque c'est la cata!)
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Anonyme
l'heure est grave pour les maisons de disques ! beaucoup d'artistes se font viré , les signature de nouveaux talent sont casi rare et le personnel est licencié peu a peu
LA CAUSE PRINCIPAL SELON 80% DES PRODS = le peer to peer et téléchargements
plus personne ne bouffe , ni les producteurs , ni les distributeurs , ni les maison de disques , et encore moins les artistes auteur compositeur (" />
globule_655
Le succès on ne le cherche pas, il vient.
Si ce n'est qu'il faut travailler pour ça. Si j'ai du talent pour une chose mais que je n'ai jamais cherché à le développer, personne ne viendra me chercher. Et même si par miracle ça arrive, ça ne durera pas si je ne travaille pas dans le bon sens.
Je suis d'accord pour dire que le succès est accordé par "les autres" (au sens large et le mot succès à un sens très relatif suivant le contexte). Cependant, le talent, même inné, doit se travailler pour espérer une quelconque forme de succès.
C'est un autre point qui est souvent oublié par les aspirants artistes.
Peace
Glob
L'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule....
paradies
quote
je vais etre sec et m'en excuse par avance, mais decourager les débutants n'est pas une obligation morale, mais une attitude de vieux schnock aigri.
la musique et le théâtre sont de nobles passions, mais il serait aberrant d'encourager des jeunes à en faire leur métier sans tempérer les choses par la réalité économique du secteur. c'est dans ce sens que j'emploi décourager. Dissuader ça vous convient mieux ?
Pis je sais pas pourquoi je réponds à ce genre de commentaires, j'ai plus de contact dans ce milieu et de témoignages qui vont avec que 10 fois l'âge de certain naifs idéalistes et on est tous à peu prés d'accord...
Je vais être sec, Youtou, mais il ne s'git pas de décourager pour humilier ou démoraliser : il s'agit de démythifier, pour que ceux qui choisiront de tenter l'aventure le fassent en connaissance de cause car ça va nécessiter pas mal de sacrifices ... ceux qui ont le feu sacré ne se laisseront pas démoraliser simplement parcequ on dit que c'est dur...
Le succès on ne le cherche pas, il vient.
Oui ben ça dépend ...paye un attaché de presse en ayant les contacts médias qu'il faut et tu as plus de chances de fabriquer un succès, au moins relatif, même avec de la boue...ce sera un succès éphémère, probablement. Donc ceux qui ont le financement ils peuvent fabriquer du succès, et si en plus le produit est bon, il a plus de chance de durer, mais dans les deux cas, il faut que quelqu'un aille le chercher, et de préférence à cout de gros investissements...sans plan média et investissement, c'est déjà compromis d'avance...(même si rien n'est impossible...)
Je quitte audiofanzine tant qu'ils pratiqueront l'écriture inclusive.
[ Dernière édition du message le 03/01/2016 à 12:34:59 ]
globule_655
Personnellement, je reçois chaque mois une quantité délirante de mails de jeunes débutants me demandant quelle est la bonne démarche pour réussir dans les métiers du son, généralement accompagnés d'une demande à pouvoir m'assister dans mon travail.
Ce qui est frappant, c'est le taux de connaissance de la réalité du métier qu'ils prétendent viser parmi ces jeunes. Elle est proche du zéro !
Rien que parmi les stagiaires que j'ai eu cette années, la très grande majorité avait une idée erronée de ce qu'était le métier et pensaient qu'être ingé son dans la musique consistait à fumer des joints, boire des bières avec les musiciens pendant que le boulot se faisait tout seul par magie. Cette même majorité pensait également qu'il suffisait d'ouvrir un studio pour gagner de l'argent et que leur attitude ne changerait rien à cela.
J'ai d'ailleurs commencé à poser la question : "pourquoi vouloir travailler avec moi plutôt qu'un autre ?" Si la personne n'est pas capable de fournir une réponse argumentée à cette question pourtant simple, inutile de discuter plus loin.
Peace
Glob
L'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule....
the bubble
ne va pas t'endetter en pensant récupérer tes billes sur la bande son d'un documentaire vendu sur la tnt ou en ayant quelques milliers de vues sur youtube.
c'est toute la question que je me pose actuellement. je suis en train de construire sérieusement mon premier ep 5 titres, dont une chanson qui marche à chaque fois sur scène (la dernière à laquelle j'avais pensé s'ailleurs). Pour l'instant, l'adhésion pour dire la vérité, c'est ma femme qui m'y a forcé, il y a un mois, j'avais mis le dossier d'adhésion et mes trois ou quatre blocs notes de texte à la poubelle. Elle est allé tout chercher, je me suis pris un savon d'enfer, elle a caché le dossier d'inscription me disant que de toutes façons, il restera là que je le veuille ou non jusqu'à ce que je le remplisse. J'ai fini par céder et l'ai rempli et même déposé, c'est bizarre mais ça m'a soulagé! Et puis je ne saurais dire pourquoi, quelque chose de vital me pousse à continuer, ça n'a rien de rationnel mais je ne peux pas m'en empêcher, j'ai un besoin vital (et je n'exagère pas) de monter sur scène, m'y défoncer et partager. Si je ne donne pas, je ne vais pas bien. J'ai essayé de m'en empêcher mais c'est pire alors bon, je fais, et ça pourrait être dans n'importe quel domaine artistique si i le fallait: théâtre, rire, musique.
Je suis conscient que cela ne me rapportera rien et qu'il est sûr que je n'amortisse même jamais les 127 euros d'inscription. Au delà du pécunier c'est pour moi une juste reconnaissance de mon travail, pour l'instant ça s'arrête là et c'est déjà pas mal.
maintenant, je me suis présenté à une grosse scène ouverte avec pub radio/média, j'ai été pris direct, je bosse dur pour ça (c'est au mois de mars) et m'y prépare comme un sportif pour une épreuve importante, tous les jours, et ce malgré mon boulot à côté. j'ai trois objectifs et seul l'avenir en décidera, il est hors de question que je mette à mal le budget du foyer par pure mégalomanie.
1 faire écouter les versions album des 5 titres à des gens de confiance sans que ça s'ébruite, avoir des retours sur le positif/négatif.
2 m'entraîner dans des bras ou sur scène pour préparer la grande scène ouverte, "rôder mes chansons".
3 proposer une participation crowdfunding pour soit
mix/master/pressage
Pressage seul
selon budget. Si mix:master pas possible, ça va être dur de faire ça tout seul, et je n'ai même pas de quoi me payer une formation sérieuse. Si les étapes crowdfinding foirent, l'album ne sortira pas. Ou plus tard. mais c'est pénalisant sur scène si on le demande à chaud.
Voilà, donc je ne prends aucun risque, de toutes façons c'est impossible financièrement
[ Dernière édition du message le 03/01/2016 à 14:45:08 ]
paradies
Je suis conscient que cela ne me rapportera rien
je me sentirais obligé de souligner le caractère risqué et hasardeux de l'entreprise...
Le "feu sacré" l'énergie que tu mets dans ton projets, il y a des pros qui ne l'ont plus car on leur demande de faire de gros efforts pour des projets qui ne sont pas les leurs, et ils ont l'impression de n rien avoir à gagner dans l'affaire...ça peut blaser à terme, ou ça peut rendre la chose invivable du point de vue financier...mais si je pense toujours qu'il faut modérer l'enthousiasme lié aux réalité du milieu, il me semble bon d'encourager la fraicheur et l'énergie de ceux qui proposent leur travail avec sincérité et envie : le tout est de trouver son équilibre, ne pas trop rêver mais un peu quand même, et de se sentir bien dans ce qu'on fait...
Je quitte audiofanzine tant qu'ils pratiqueront l'écriture inclusive.
crossroads
https://www.arte.tv/guide/fr/052797-000/faiseurs-de-tubes
L'analyse des pros sur la génération qui achète des disques (et l'essorage qui en a suivi) et les autres générations est pas mal vue à mon sens.
Instrumental/Ambient/Post-Rock : https://dzeta.bandcamp.com/
Anonyme
Je vous conseille le reportage d'Arte diffusé hier soir : faiseur de tubes
https://www.arte.tv/guide/fr/052797-000/faiseurs-de-tubes
L'analyse des pros sur la génération qui achète des disques (et l'essorage qui en a suivi) et les autres générations est pas mal vue à mon sens.
Vu...très instructif.
[ Dernière édition du message le 03/01/2016 à 17:35:53 ]
the bubble
je regarderai ce doc à tête reposée.
En effet pour le "feu sacré", c'est bien plus facile de l'avoir pour un type comme moi qui essaie que pour un artiste rompu à l'exercice de l'écriture et à qui l'on demande des projets qu'il fait à contrecoeur..........pour ça je dis honte aux maisons de disques qui ne pensent qu'à la rentabilité. Il serait temps de casser le système.
A ce propos , un artiste connu vient de sortir un album, et on sent le côté "bâclé", demandé par la maison de disque pour qu'il soit encore rentable. Résultat: album moyen à part deux ou trois chansons, arrangements décevants en général. c'est dommage de détruire la créativité des artistes. Je ne sais pas pourquoi mais j'avais senti le coup venir pour cet artiste: il avait fait un album précédent vraiment très bon avec un autre avant bien aussi. Je m'attendais à une telle situation. Le marketing de la maison de disque et sa notoriété vont sûrement lui permettre de vendre et de faire des concerts à nouveau, car j'ai vu que son cd se vendait. A contrario d'un français qui est dans les leaders nationaux (un "jeune"), dans mon magasin multimédia local, ils ont reçu masse d'exemplaires de son cd, ça n'avait pas l'air de se vendre. Et là encore je ne suis pas étonné. Peut être que depuis ça marche!
peut être que je peux aussi penser au dématérialisé, mais le budget serait une paille par rapport au pressage!
Tiens dernière chose: si je n'arrive pas à trouver du budget pour le mix, vous croyez que je peux demander conseil ici même pour sortir tout ça en autoprod de a à z (sur forum adapté bien sûr!)?
[ Dernière édition du message le 03/01/2016 à 18:55:56 ]
paradies
- Il y'a comme l'a souligné Crossroads une bonne analyse des habitudes de consommations, mais il y a aussi des points de vues contestables ( et pas du tout nuancés par l'auteur du film, qui semble prendre tout ce qu'on lui dit pour argent contant )
- il y'a notamment une asymétrie d'intérêt : beaucoup d'avis de producteurs majors (Atlantic, producteur de madonna...) Beaucoup d'analyses ayant pour optique l'intérêt des consommateurs, et qui flattent le consommateur, beaucoup d'inepties sur le mythe du talent roi, et au final une phrase d'un professionnel du marketing allemand qui me semble t'il est capitale mais qui n'est pas commenté malheureusement.
Je développe.
Si il n'y a pas de recette pour faire un tube, il y'a des constantes. Le public doit s'identifier. Un des moyens le plus cyniques depuis le début du commerce de masse est de faire croire au rêve américain : n'importe qui qui a du talent trouvera un jour le producteur à l'oreille si fine et au désintéressement si absolu, qu'il pourra connaitre la gloire et peut être l'argent. Par talent on laisse entendre qu'il s'agit d'un don plu sou moins inné. Donc que du jour au lendemain, un forgeron, (producteur) pourra aider l'artiste en sommeil à s'éveiller et à s'épanouir : conte de bonne femme.
On peut avoir des prédispositions, une rage de réussir qu'on appel talent, un rapidité à apprendre etc...la vérité c'est que c'est secondaire. Le exemple musicaux du documentaires illustrent tout sauf un talent consensuel. ça ne veut pas dire qu'il n'y en aie pas, je ne me ferais certainement pas juge du talent, mais de quel droit des producteurs le pourraient ils? leurs seuls compétences sont souvent, de nos jours, liées au potentiel de tel ou tel produit à activer le désir / besoin d'identification qui sommeil en chaque public. Quitte à fabriquer l'histoire qui va bien de toute pièce ( oh il a pondu cette chanson dans son garage avec des potes = cible ado. Oh le pauvre délinquant s'en est sorti grace au rap dans une salle de répète de banlieue = "marginal" des banlieues etc)
C'est un vraie compétence de marchand de tapis. Elle est nécessaire. mais l'emballage pseudo élitiste du talent artistique n'a pas sa place là dedans, et certainement pas dans la bouche de capitalistes avérés, cyniques et musicalement assez peu au courant que sont le grands patrons qu'on voit dans ce sujet.
Les deux journalistes rivalisent de belle scaroles angéliques sur une époque magnifique ou l'on peut écouter toujours plus de musique.
C'est là qu'intervient l'asymétrie des points de vue. On entend des remarques très justes aussi dans ce doc, mais elles sont laissées au stade d'anecdote.
Le docu est clairement dans le même fonctionnement que le producteur de musique qui tente un tube. Il a une audience cible principale de non spécialiste, de non professionnels, de non musiciens. Donc il flatte les aspect de cette révolution du monde de la musique qui arrange ce public de télé, qui est le même que le consommateur de musique. Cet intérêt pour l'audience est le prétexte invoqué par les cyniques financiers pour excuser et justifier leurs pratiques d'exploitation du fabricant, de l'ouvrier de la musique, comme dans tout système capitalisme.
Cet intervenant allemand, professionnel du marketing parle vers la fin du rôle déterminant de la phase de gestion des médias qui "nous revient à nous , les professionnels" il parle de la gestion du référencement des sites dans le moteurs de recherche etc...le vrai coeur du nouveau système de diffusion. L'existence de l'outil internet n'est pas en soi une chance suffisante. Internet n'est que le papier sur lequel on imprimait let racts. Si on n'a pas les gens pour penser et réaliser l'affiche et encore plus des bras pour les distribuer là ou il faut quand il le faut, il n'y a pas de buzz possible. Et cette partie là n'a rien à voir ni avec le talent du produit, ni avec la chance. Ces deux aspect sont secondaires. Ces deux aspects peuvent éventuellement transformer un petit tube en immense tube. Mais sans la promo, Nul talent ne sera récompenser.
C'est cet aspect du doc que je touve baclé. C'est évidemment un aspect qui va à l'encontre des intérêts des vendeurs, car il démystifie le rêve américain.
Je ne dis pas qu'une exception ou deux ne peut pas arriver. Mais nous essayions de débroussailler ce qu'est devenu le système. Or un système est censé s'appliquer à la majorité des cas. On n peut se baser sur une méthode hasardeuse.
La conclusion du film, comble de la mauvaise foi est laissée au moins compétant de tout les intervenants : un journaleuux qui se félicite qu'il n'y a jamais eut autant de musique à écouter et aussi facilement... on se croirait chez M6, pas sur ARTE...
Enfin c'est intéressant de voir ce film mais il faut le prendre avec d'extrêmes précautions. Il n y a pas de réele thèse défendue par le réalisateur. Plutôt une juxtaposition de remarques d'intervenants qui prêchent pour leur paroisse...
Je quitte audiofanzine tant qu'ils pratiqueront l'écriture inclusive.
Anonyme
me dite pas que ca existe deja car vu le peu d efficacité ,, ca serait une blague..
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