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Le Pub d'AutoProd & Business (Ex - marché du disque c'est la cata!)

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Sujet de la discussion Le Pub d'AutoProd & Business (Ex - marché du disque c'est la cata!)
:8) j'ai surfer un peu ce matin sur le net pour me renseigner sur l'actualité du disque en france
l'heure est grave pour les maisons de disques ! beaucoup d'artistes se font viré , les signature de nouveaux talent sont casi rare et le personnel est licencié peu a peu

LA CAUSE PRINCIPAL SELON 80% DES PRODS = le peer to peer et téléchargements


plus personne ne bouffe , ni les producteurs , ni les distributeurs , ni les maison de disques , et encore moins les artistes auteur compositeur <img src=(" />
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1831
Bon aller, je vous fout la paix! :bravo:
Je vais au taff !










A ce soir ! :oo: :oo: :oo:

ALIENIK GROOVE FACTORY 

1832

Citation : cette dichotomie risque fort de devenir majeure et incontournable.

Comment fera-t-on coexister ces deux approches ?
Comment expliquer qu'une merde surproduite et surmarkétée devra s'acheter chez MrFnac ou MrVirgin à 15 euros en prix vert ou 22 euros plein pot, quand on pourra trouver des "vrais" artistes de qualité pour rien (des gens qui auront d'ailleurs un travail à coté pour pouvoir payer leur production, vu qu'ils n'auront aucun retour sur investissement)

ça sera ou l'un ou l'autre, et rien entre les deux.



Voilà... j'en suis arrivé plus ou moins au meme constat il y a un an et demi...
ça ne me pose pas de probleme à partir du moment ou ceux qui sont dans "l'ombre" ne sont pas noyés dans la masse. Or pour ça, la presse et les médias sont incontournables. Il faudra donc qu'ils s'approprient l'autoprod, sortent des sentiers battus et proposent des écoutes, des téléchargements sur leurs sites... en tant que défricheurs... Et franchement c'ets pas gagné... Avec la pression des "majors" la place laissée à l'autoprod est anecdotique par rapport aux produits markettés dans TOUS les magasines éstampillés MUSIQUE...

Sans compter le consommateur de base qui aura un soupçon sur la qualité du "produit" que personne ne connait dans la mesure ou il n'y a pas d'étiquette "vu à la télé" et qu'il n'est pas estampillé "musique pro"...

___________________________
https://soundcloud.com/slymooremusic

1833
Il y a un autre truc important qu'on ne rappelle pas souvent ici: c'est qu'il n'est pas très sain que le revenu principal d'un musicien soit la vente de disques ou de fichiers.
La musique, c'est d'abord un spectacle vivant, et la rémunération de ceux qui le pratiquent doit venir de leur principal travail, les concerts (billetterie, droits de diffusion TV ou radio). Les supports d'écoute, quels qu'ils soient, devraient à la limite n'être que des moyens de promotion, de la publicité, et donc gratuits (ou à des prix VRAIMENT symboliques).

Mais ceci suppose bien entendu qu'il y ait une vraie organisation du spectacle vivant, qui permette à plus de groupes de tourner, moins de mainmise des certains média et grandes entreprises sur la culture populaire, etc. Evidemment, un modèle comme celui-ci, ça dérange:
- les majors, dont le boulot est de vendre des disques (produit physique) comme des yaourts,
- les télés et radios commerciales, qui n'ont guère d'intérêt à ce que les gens sortent plus de chez eux (pendant ce temps-là, ils sont pas devant leur poste avec le cerveau disponible pour la pub),
- et encore plus les politiques, parce c'est vachement plus facile de garder un troupeau de moutons devant la télé avec le cerveau ramolli, que regroupés dans des salles de concerts, devant des artistes dont on ne peut pas contrôler le discours.
Donc je rêve... :??:
1834

Citation : La musique, c'est d'abord un spectacle vivant, et la rémunération de ceux qui le pratiquent doit venir de leur principal travail, les concerts



sortir un disque, ça fait toujours plaisir, mais si nous l'avons fait (et on attaque d'ailleurs le second album) malgré les ventes catastrophiques, c'est parce que c'est un passage obligé pour démarcher des dates (déjà que vu notre style pas très hype au sein d'un genre - le métal - pourtant populaire, on tourne que dalle, alors sans ça !!!).

Peut-être, par la suite, on pourra démarcher des dates avec juste un courrier et un coup de téléphone (mieux : un email) en donnant l'adresse internet où télécharger les morceaux, et qu'alors les interlocteurs ne verront pas cela comme une contrainte (de devoir aller chercher la musique eux-mêmes). Là aussi, il y a une évolution dans le mode d'accès à la musique à entrevoir.
1835
Là tu es en plein dans ce que je décris: le disque comme support de démarchage (=publicité), sauf que tu t'adresses pour l'instant à des professionnels de la diffusion.
Le problème majeur, c'est que les majors (avec le majeur tendu de Mr. Nègre), considèrent les concerts comme de la publicité pour leurs disques, alors que la logique devrait être inverse.
1836

Citation : a)Elle n'elle n'a pas de valeur ?
b)Ou elle ne vaut rien ?


la théorie de la relativité est libre aussi, la plupart des publications scientifiques egalement. elles n'ont pas de valeurs?? ne valent rien??
je sais pas moi, je passe devant le fronton d'une cathedrale, je sais en apprecier la valeur esthetique, j'ai pas besoin de payer pour ça.

Citation :
c'est qu'il n'est pas très sain que le revenu principal d'un musicien soit la vente de disques ou de fichiers.
La musique, c'est d'abord un spectacle vivant, et la rémunération de ceux qui le pratiquent doit venir de leur principal travai

ça depend a mort du style de musique tout ça. moi perso ce que je fais en electro, quand je le joue en live, ça n'a quasi aucune valeur, le travail est en amont, y'a meme des projets ou j'ai renoncé a jouer live. idem si tu joues dans un style ou le public est pas nombreux, tu peux esperer vendre 5000 disques si t'as de la chances a des gens tellement dispersés geographiquement que t'en aurais 10 chaque soir en concert (en plus vu les couts des concerts, 3 personnes + essence + amortissement matos/location + bouffe/dodo, sauf si je facture 1500€ par soir ou alors que je fais 4 soirs/semaine, aucune chance d'en vivre. le cd au moins ça reste une activité annexe qui n'implique pas un si gros risque ni un si gros engagement).

pis moi c'est de la musique que je fais, pas du spectacle... chui nul en spectacle.
1837
La musique est comme même d'abord un spectacle. Pour l'énorme majorité des styles. On trouvera toujours une niche, un truc "injouable", etc. Mais ça restera marginal.
Mais de toute façon, 5000 CD, ça te fera pas bouffer longtemps, hein... Par contre, si tu es diffusé, il y a une chance pour que ça intéresse plus de gens et qu'il devienne rentable de tourner. Et si vraiment ça n'intéresse quasiment personne, soit c'est très intéressant mais trop savant pour le public et tu peux espérer être subventionné au nom de la Culture, soit ça restera une activité de loisirs.
1838
Si je les vends via mon site ou via des stands dans les evenements spécialisés, je peux marger a 2/3€, sans bouger le cul de ma chaise, sans que ça me coute quoi que ce soit passé les couts de prod et de pressage. je peux continuer a bosser sur autre chose, avoir un taf en parallele.
quand tu vois ce que ça coute de faire un concert, a part en jouant en bas de chez toi, sinon, faut immobilisé les musiciens 1 ou deux jours, louer le matos, rouler et payer l'essence... a moins d'etre sur de remplir des salles, c'ets a perte.
quand a penser que c'est un spectacle, je ne suis pas vraiment d'accord, en tout cas je ne me sens pas du tout concerné par cette approche. quand par exemple j'ecoute de la world, je sais en profiter meme si la chorlae de pygmés n'est pas a coté pour chanter...
1839

Citation :
Avec la pression des "majors" la place laissée à l'autoprod est anecdotique par rapport aux produits markettés dans TOUS les magasines éstampillés MUSIQUE...


C'est vrai qu'en apparence cela est anecdotique, cependant il faut garder à l'esprit que les majors sont des industries, et l'autoproduit ne peut en aucun cas rivaliser avec leur moyen, marketing à gros budget pour prommotionner des artistes qui la plupart du temps sont des créations de cette même industrie, produisant donc de la musique dont le son soit immédiatement familier aux auditeurs.

Mais comme la préciser lohworm, je pense que pour l'autoproduction d'aujourd'hui nous avons la chance, d'avoir 2 manières de l'aborder, une physique avec le CD ( plus cher donc ! ? )et virtuel avec le téléchargement ( moins de frais ! ? pas si sur, un site internet peut occasionner pas mal de frais, Nom de domaine, Hébergement, Référencement, etc.. ), ce qui reste quoi qu'il en soit un défi personnel à relever que de trouver des réseaux de diffusion, se faire connaître et reconnaître dans un milieux ou il a toujours été difficile de s'implanter, il faut à mon avis intégrer le faite de ne point percer, tout en poursuivant avec talent et patience son petit chemin, et qui sait.. la reconnaissance ne passe t-elle pas aussi par un autoproduit accompli ?

Plus haut je disais qu'en apparence la place de l'autoproduit est peut être anecdotique, jusqu'au jour ou j'ai lu dans "le courrier international" un dossier "spécial numérique" qui parlait justement de la place de l'autoproduction dans le monde musical et je suis resté sur le cul, avec en titre un dossier s'intitulant " le règne des dinosaures touche à sa fin "

Citation :
"Et les 4 grandes Majors n'apprécient guère, elles n'apprécient même pas du tout, parce que le fait que le Buzz,la rumeur, prenne naissance au sein de ce qui est perçu comme une élite culturelle menace le dernier domaine que contrôlent encore les majors :
la distribution et la vente de la musique.
Depuis 2001, il s’est vendu dans le monde 62,5 millions de CD ( produits par les majors ) de moins qu’au cours de l’année précédente, la vérité est que même quand les choses vont bien pour les majors, 95 % des albums qu'elles publient ne génèrent pas les moindres royalties."
"L'affirmation des majors selon laquelle le pirate tue l'industrie musicale ne serait qu'un écran de fumée.
plus de 30 % des disques de Moby à Kate Rusby,en passant par fugazi sont produits par des labels indépendants ou autoproduits.
Si les majors n'opèrent pas un repositionnement radical, elles deviendront aussi ringardes que la musique qu'elles s'entêtent à vouloir produire."

1840

Citation : moins de frais ! ? pas si sur, un site internet peut occasionner pas mal de frais, Nom de domaine, Hébergement, Référencement, etc..



rien à voir quand même avec les frais d'une distribution physique.

un nom de domaine, c'est moins de 12 euros à l'année, le référencement, j'en ai jamais fait, tape "tao menizoo" sous google, tu vas voir ce qui sort...

l'hébergement : oui, si tu as une telle notoriété que ta fréquentation devient trop importante pour la bande passante des hébergements "gratuits" comme ceux de ton FAI.
Mais les premiers prix à l'année restent encore raisonnables, et encore, si vraiment tu as une grosse fréquentation qui justifie une grosse bande passante, bah comme AF, tu mets de la pub :clin:

on est loin des 1800 euros pour 1000 digipacks...
auquel il faut ajouter les frais d'envoi aux quatre coins du pays, voire du monde...