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Le Pub d'AutoProd & Business (Ex - marché du disque c'est la cata!)

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Sujet de la discussion Le Pub d'AutoProd & Business (Ex - marché du disque c'est la cata!)
:8) j'ai surfer un peu ce matin sur le net pour me renseigner sur l'actualité du disque en france
l'heure est grave pour les maisons de disques ! beaucoup d'artistes se font viré , les signature de nouveaux talent sont casi rare et le personnel est licencié peu a peu

LA CAUSE PRINCIPAL SELON 80% DES PRODS = le peer to peer et téléchargements


plus personne ne bouffe , ni les producteurs , ni les distributeurs , ni les maison de disques , et encore moins les artistes auteur compositeur <img src=(" />
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15126
Citation de Rage :
Je vais voir deux à trois concerts par semaine, mais je n'achète qu'un CD (pour moi, si on rajoute les cadeaux on doit monter à sept ou huit) par an.
voilà. Je pensais justement à un sondage du budget musique enregistrée du forumeur audiofanzine (donc CD, téléchargement ou streaming payant) Mes dépenses ça doit être de l'ordre de 20-30 euros par an. Pour plusieurs "disques" mais je ne vais jamais acheter une nouveauté prix plein. Pour d'autres c'est peut-être plusieurs centaines d'euros. Mais pour énormément d'artistes amateurs, par définition fauchés, et dont le premier cent disponible sert à acheter du matos ou à mettre de côté en vue d'autoproduction, le budget disponible pour la musique des autres frôle le zéro absolu. Ils piratent comme les autres, et autant si pas plus que les autres.
Citation :
et puis surtout, deux à trois concerts par semaine, ben ça coute de la thune, le pire piège étant le concert "gratuit" ou entre la tise et le chapeau tu t'en tires pour 20 euros.
C'est ce que je disais il y a quelques pages en sens inverse. Début des années 80 j'achetais en moyenne de l'ordre d'un album par semaine. Mais un album coûtait environ le prix d'une place de concert et je me contentais d'un ou deux concerts par an. Le budget musique n'est pas extensible, il faut faire des choix. Quand la musique enregistrée est disponible gratuitement, le choix est vite fait.

Ex-producteur retraité de la musique en 2016


15127

Oui, c'est moins vieux, mais avant aussi, j'écoutais que des trucs de chanteurs/groupes morts, alors pour les  concerts c'était pas possible.

Après, il faut dire que j'écoute assez peu ce que je vais voir en concert en fait.

C'est un peu deux trucs que je distingue, y a les gens que je vais voir et ceux (morts) que j'écoute mrgreen

Hors sujet :

 didiervdeb, si tu veux que je t'écoute, tu sais ce que tu dois faire mrgreen

 

15128
Citation :
Lol, va dire ça à Sony, Warner ou Universal, eux ils s'y retrouvent plutôt bien dans cette nouvelle organisation du business.
Chiffres s'il vous plait !
Citation :
Je ne pense pas qu'il y ait vraiment de musique nulle. C'est juste une question de goût
Le mauvais gout existant, il y a aussi de la musique nulle. Le problème est qu'il est difficile d'en juger parce que pour se faire il faudrait être capable de dissocier Les éléments intrinsèques et les éléments subjectifs.
Parmi les éléments de qualité intrinséquement musicaux, on peux compter :
- Rythme, mélodie, harmonie, texture sonore, mixage, mais aussi sensibilité, accessibilité. Le tout, dans le but de transmettre efficacement une émotion, une réaction, une excitation ou tout autre sentiment/état.
Parmi les éléments subjectifs on peut compter :
* Education, milieu social prédisposant à aimer a priori le classique parceque c'est bourgeois, la chanson à texte parceque c'est literaire, le reggae parceque c'est cool etc.
* identification à/aux "artistes" et à son/ses "univers". Style de vêtement, discours et comportements hors scène, image médiatique, coolitude, joli cul etc...
Le problème c'est que la plupart des gens se fondent beaucoup plus sur des éléments subjectifs pour déterminer la valeur artistique d'une musique. Hors les éléments objectifs existent. On peut parler de gout par rapport au rythme, aux modes, à la complexité d'un arrangement ; on peut préferer un style à un autre. Mais aujourdhui des "styles" sont fabriqués sur des critères subjectif, plus facile à vendre, et emprisonnant la musique dans des carcans et un ennuie consternant.
ça reste risqué d'affirmer que telle musique est nulle car comment peut on être sur d'avoir le recul necessaire pour ne pas être influancé par une subjectivité inconsciente ? Mais il n'en reste pas moins que ni le gout du plus grand nombre, ni celui d'une pseudo élite ne peuvent justifier à eux seuls la valeur intrinsèque d'une musique. Le problème est que cette subjectivité est éminnament manipulable par les ténors de la com et du marketing.
Citation :
je viens de lire le bouquin de Van Ronk (qui est génial cela dit au passage) et il explique qu'il n'y a environ que 200 personnes dont il estime le jugement musical et que la plupart de celles-ci aiment ce qu'il fait et qu'au final ça lui suffit.

Voilà. Après on pourrait imaginer vouloir dépasser ces 200 personnes et "éduquer" d'autres publics... mais comment éduquer un public alors que tout le matraquage ne se focalise que sur l'aspect non musical d'un produit ... Aujourdhui, la musique est un support de vente, comme un parfum, comme un vêtement...

Je quitte audiofanzine tant qu'ils pratiqueront l'écriture inclusive.

 

 

15129
Citation :
Après on pourrait imaginer vouloir dépasser ces 200 personnes et "éduquer" d'autres publics... mais comment éduquer un public alors que tout le matraquage ne se focalise que sur l'aspect non musical d'un produit ...


C'est quand meme super pompeux de vouloir "eduquer" un public. :-D
Surtout sur des concepts entierement subjectifs comme tu le dis si bien.
15130
Citation :
C'est quand meme super pompeux de vouloir "eduquer" un public.
Surtout sur des concepts entierement subjectifs comme tu le dis si bien.
Oui c'est un peu utopique, mais n'est ce pas le propre de l'éducation ? si il n y avait pas eut l'invention de la parole et de la roue on vivrait encore dans des grottes... plus personne ne remets en cause l'utilité de savoir lire ou ecrire. ça me choque un peu qu'un public avertit ne soit pas fichu de reconnaitre une trompette ou un violoncelle, et en france, on est un des rares pays à ne toujours pas être foutu de taper dans els mains sur 2et 4, donc on n'est même pas foutus de reconnaitre les temps forts et les temps faibles. Il ne s'agit pas d'éduquer au sens scolaire, mais de devenir un peu moins con, donc un peu plus libre de ses gouts.
Plutôt que le terme en effet un peu pompeux d'"éduquer" (parcequ'il sous entends une superiorité maitre/élève) on pourrait utiliser l'expression "partage positif" (amis politiciens bonjour...)

Je quitte audiofanzine tant qu'ils pratiqueront l'écriture inclusive.

 

 

[ Dernière édition du message le 30/12/2014 à 12:19:26 ]

15131
Oui mais l'appreciation de la musique n'a rien a voir avec la perte de revenu de l'industrie.
15132
Citation :
jamais auparavant. en projet pour le nouveau groupe 2015.



en bien 35000 vues pour quelqu'un qui n'a pas tourné je trouve ça déjà super.

moi qui commence à peine et n'ai qu'un projet d'ep, avec mes premières chansons, je ne dépasse pas les 80vues sous youtube (sans payer pour une mise en avant de mes chansons, de toutes façons, j'ai pas les sous et je dois rembourser du matos et je ne suis pas encore assez équipé.). là on peut estimer que ce que je fais est vraiment pourri. mais tant pis, j'essaie quand même de trouver des dates cet été.

A mon avis si tu tournes, ça devrait un peu plus marcher.

[ Dernière édition du message le 30/12/2014 à 12:36:05 ]

15133
Citation :
Oui mais l'appreciation de la musique n'a rien a voir avec la perte de revenu de l'industrie.
Indirectement, le fait d'exacerber les "composants subjectifs" du "produit" et la personnalité, l'image d'un musicien contribue à adapter une musique à une image dite "vendeuse". Donc le travail musical devient subordonné à la création d'un produit, et le musicien est un pretexte au travail d'une bande de commerciaux qui se foutent complétement de ce qu'ils vendent du moment que ça paye...
"Eduquer" le public, c'est participer à le rendre plus maitre de ces choix, aprés si il prefere la musique de sauvage pour se défouler ou un prélude de bach, là c'est son gout...
Eduquer le public c'est donc essayer à long terme de renverser un peu l'équilibre major/indépendants, et il me semble qu'un public en est demandeur.

Je quitte audiofanzine tant qu'ils pratiqueront l'écriture inclusive.

 

 

15134
Citation de CloudBreak :
C'est quand meme super pompeux de vouloir "eduquer" un public. :-D

Certaines musiques s'adressent à un public "éduqué" ou au moins habitué à certains rythmes, sonorités ou structures peu communs ici et maintenant. C'est l'élitisme versus le populaire, sans qu'aucun des deux termes ne soit péjoratif. Et encore, une musique populaire dans une autre culture peut être élitiste ici. Mais chacun s'adresse à SON public. Un groupe de jazz brésilien a peu de chance de retourner une salle de fans de dark métal et réciproquement. Celui qui n'arrive à toucher personne devrait peut-être se demander si c'est le public qui n'a pas d'oreilles ou lui qui est mauvais.

Ex-producteur retraité de la musique en 2016


15135
Citation de paradies :
le fait d'exacerber les "composants subjectifs" du "produit" et la personnalité, l'image d'un musicien contribue à adapter une musique à une image dite "vendeuse". Donc le travail musical devient subordonné à la création d'un produit
A partir du moment où il a y a de l'argent qui circule, que ce soit pour une copie, une place de concert ou un T-shirt, il y a commerce et produit. Je t'invite à une recherche d'images sur Elvis ou Jackson Five si tu crois qu'autrefois ces "composants subjectifs" n'entraient pas en compte. Ce n'était pourtant pas la crise du disque en ces temps là.

Ex-producteur retraité de la musique en 2016


15136
Citation :
Celui qui n'arrive à toucher personne devrait peut-être se demander si c'est le public qui n'a pas d'oreilles ou lui qui est mauvais.


ce jugement est déjà faussé par le fait que les patrons de maisons de disques ne sont pas musiciens mais mélomanes. Une véritable aberration. comme dit paradies, les maisons de disque s'en foutent du talent, du moment que ça paye.

[ Dernière édition du message le 30/12/2014 à 13:18:52 ]

15137
Citation :
"Eduquer" le public, c'est participer à le rendre plus maitre de ces choix, aprés si il prefere la musique de sauvage pour se défouler ou un prélude de bach, là c'est son gout...
Eduquer le public c'est donc essayer à long terme de renverser un peu l'équilibre major/indépendants, et il me semble qu'un public en est demandeur.


De mon point de vue de DJ, c'est une discussion qui revient souvent cette necessite d'eduquer le public a des genres plus niches. Et pour avoir fait plein de soirees dans plein de styles differents, je peux te dire que c'est se fourrer le doigt dans l'oeil jusqu'au coude. Parce qu'au final le probleme n'est pas le manque d'education ou de gout du public, mais la relation qu'il a a la musique. Pour la plupart des gens la musique c'est une bande-son de fond, point barre. Ils n'ont aucun interet pour la chose musicale au-dela d'un truc qui meuble le silence de leur vie. Pour des passionnes comme on en trouve ici c'est parfois un truc difficile a concevoir que le public n'a pas le meme lien a la chose musicale que nous. Pour faire une comparaison, tout le monde ici utilise probablement un moyen de locomotion quelconque, prepare de la nourriture, fous des trucs dans son logement pour le rendre plus agreable, mais probablement tres peu d'entre vous sont aussi passionnes par l'automobile, la gastronomie ou la decoration d'interieur que par la musique. Bah ca marche comme ca pour tout le monde. Tout le monde consomme des trucs avec lesquels il n'a pas forcement un rapport passionnel et il n'a pas forcement envie de creuser plus loin la chose. Ce n'est pas un deficit d'education, c'est juste qu'on ne peut pas etre passionne par tout. Et ce n'est pas plus noble d'etre passionne de musique que de mecanique ou de menuiserie.
15138
Citation :
Je t'invite à une recherche d'images sur Elvis ou Jackson Five si tu crois qu'autrefois ces "composants subjectifs" n'entraient pas en compte. Ce n'était pourtant pas la crise du disque en ces temps là.
C'est vrai; c'était déjà vrai à l'époque : on s'attachait bien sur à l'image du produit. Il me semble pourtant qu'aujourdhui le rapport est un peu moins équilibré. Une image seule peut suffir à satisfaire un financier si il pense en faire un produit à la mode. Mais je me trompe peut être : en effet il ne nous reste à comparer des années 50 que les groupes qui sont restés; combien de "produits" fabriqués et mineurs ont sortis un 45t sans qu'il y aie eut de suite...
Citation :
C'est l'élitisme versus le populaire, sans qu'aucun des deux termes ne soit péjoratif.
je suis tout à fait d'accord...

Je quitte audiofanzine tant qu'ils pratiqueront l'écriture inclusive.

 

 

15139
Citation de moise :
ce jugement est déjà faussé par le fait que les patrons de maisons de disques ...

Je ne parle pas de maison de disque là. Prend deux artistes de rue se produisant exactement dans les mêmes conditions, l'un provoquera un attroupement, l'autre ne verra personne s'arrêter. Le talent ça ne s'achète pas.

Ex-producteur retraité de la musique en 2016


15140

Nan mais par contre le marketing qui permettra à l'un d'avoir plus de monde que l'autre, lui il s'achète et facilement.

 

[ Dernière édition du message le 30/12/2014 à 13:37:13 ]

15141
Y aussi le marketing qui permet de faire croire qu'on a plus de public que l'autre...:oops2:
15142
Citation :
De mon point de vue de DJ,
je suis d'accord avec toi, en tant que DJ on n'a pas la même fonction. on n'a pas à éduquer, on a à faire passer un bon moment. Le public Dj est varié, mais en majorité vient pour s'éclater. Je te rejoins aussi cloudbreak, sur la comparaison avec d'autres passions; elles ne sont pas moins légitimes... mais n'est ce pas le rôle d'un passionné de vouloir transmettre à ses amis et à autrui (petits cochons !) Ceci dit, j'ai fais une saison de 6 mois à ibiza en tant que dj et clavier performer (pas de grosses operations, mais assez pour vivre 6 mois) : là bas, les dj se soucient vraiment d'essayer de transmettre autre chose, de trouver des sons qu'on entends pas ailleurs; c'est un débat qui revient souvent. On essaie de faire danser en mettant le moins possible le dernier guetta. Alors bien sur, les soirées hyper commerciales restent celles qui attirent le plus, mais les autres ont enormément de public aussi, preuve il me semble qu'un public curieux peut joindre l'utile à l'agréable.
Citation :
Le talent ça ne s'achète pas.
Louis jouvet ( acteur français en noir et blanc ) disait parfois : " vous pouvez m'serrer l amain, le talent, ça s'attrapes pas..." ça s'travailles par contre !:-D

Je quitte audiofanzine tant qu'ils pratiqueront l'écriture inclusive.

 

 

[ Dernière édition du message le 30/12/2014 à 13:53:52 ]

15143
Citation :
moi qui commence à peine et n'ai qu'un projet d'ep, avec mes premières chansons, je ne dépasse pas les 80vues sous youtube (sans payer pour une mise en avant de mes chansons, de toutes façons, j'ai pas les sous et je dois rembourser du matos et je ne suis pas encore assez équipé.).

Pose toi la question: pourquoi les gens viendraient me voir (Youtube ou en concert) s'ils ne me connaissent pas ?
15144
Citation :
mais n'est ce pas le rôle d'un passionné de vouloir transmettre à ses amis et à autrui (petits cochons !)


Oui bien sur, mais il faut choisir ses combats au risque de passer son temps a combattre des moulins a vents. ;)
Et reconnaitre que certains types de musique ne connaitront jamais un succes populaire meme modeste et du coup ne te permettront jamais de gagner ta vie convenablement avec.
15145
Citation :
Et reconnaitre que certains types de musique ne connaitront jamais un succes populaire meme modeste et du coup ne te permettront jamais de gagner ta vie convenablement avec.
certes ! c'est tout l'enjeu ! :bravo:

Je quitte audiofanzine tant qu'ils pratiqueront l'écriture inclusive.

 

 

15146
Citation de youtou :
Nan mais par contre le marketing qui permettra à l'un d'avoir plus de monde que l'autre, lui il s'achète et facilement.
Le marketing c'est juste un levier, un multiplicateur, pas une machine à miracles. Quand le public ne veut pas il ne veut pas. On vient de citer des artistes de major dont le dernier album c'était écoulé à 3 ou 4000 exemplaires. Les mêmes en autoproduction en auraient vendu 30 ou 40.

Ex-producteur retraité de la musique en 2016


15147
Citation :
Pose toi la question: pourquoi les gens viendraient me voir (Youtube ou en concert) s'ils ne me connaissent pas ?


mais je suis parfaitement d'accord! c'est pour ça que je veux monter sur scène! me faire une petite réputation (déjà commencée).

Citation :
On vient de citer des artistes de major dont le dernier album c'était écoulé à 3 ou 4000 exemplaires. Les mêmes en autoproduction en auraient vendu 30 ou 40.


eh bien voilà au moins c'est dit. donc ils ne sont pas plus à leur place que ceux qui vendent 30 ou 40 albums en autoproduit. la preuve qu'essayer tout seul est (presque) peine perdue!

[ Dernière édition du message le 30/12/2014 à 14:06:16 ]

15148
C'est sympa toutes vos considérations sur le vrai talent, personne n'écoute ma musique, ... Mais l'objet du fil c'est le marché du disque.

Il est intéressant de voir que dans un marché qui se déprécie globalement de 6 % par an les trois grands acteurs du secteur ont un chiffre d'affaire qui progressent de 4,5%. Ce qui signifie que les ventes sont en voies de ne plus représenter l'état du marche. Il est possible que dans un avenir proche, les milliards générés par cette industrie soient réalises sans aucune ventes et ça c'est nouveau. L'argent rentre maintenant Grace a des accords et ententes globale entre producteur de contenu, des opérateurs internet et fabricants de matériel.

Pour l'amateur, ça va sacrément changer la donne, y aura même plus de miettes ( les ex ventes sur zibalam).

[ Dernière édition du message le 30/12/2014 à 14:32:00 ]

15149
Citation de anathonh :
Il est possible que dans un avenir proche, les milliards générés par cette industrie soient réalises sans aucune ventes et ça c'est nouveau.
Je pense en effet que c'est vers ça qu'on va. La copie de musique enregistrée, que ce soit légalement ou illégalement, est devenue si simple qu'elle en a perdu toute valeur. Il restera sans doute quelques copies "exclusives", livret luxueux, pochette dédicacée ou pourquoi pas boitier plaqué or, mais le changement de paradigme pour l'industrie de la musique (et du divertissement en général) est bien engagé. Au profit des plus grosses structures qui ont les moyens et l'influence de diversifier les sources de revenus.

Petit exemple simplifié mais pas loin de la réalité :

- Plan ancien : L'artiste se rend sur une chaine de télévision pour faire la promotion de son album et en vendre plus. Le label a payé le chaine de télévision pour ça.

- Plan nouveau : L'artiste se rend sur une chaine de télévision qui appartient au même groupe/actionnaires que son label. Il est mis en vedette pour faire monter l'audience de l'émission qui rapportera plus en recettes publicitaires, recettes qui reviennent donc aux mêmes actionnaires. Bien sûr la chaine de télévision a du payer des droits voisins et des droits d'auteur pour diffuser cet artiste. Mais comme c'est le label du même groupe qui est producteur et éditeur de l'artiste, l'essentiel des droits reviennent aux mêmes actionnaires. Le seul coût extérieur est finalement le cachet de l'artiste. Mais comme son label et la chaîne de télé sont liés, ils ne vont évidemment pas faire monter les enchères...

Ex-producteur retraité de la musique en 2016


[ Dernière édition du message le 30/12/2014 à 15:12:38 ]

15150
C'est pas pour rien que Sony, Warner, universal ont injecté 9 millions de $ dans shazam récemment. Elles s'organisent pour anticiper des à présent la gratuité totale de la musique.

[ Dernière édition du message le 30/12/2014 à 15:05:26 ]