Le Pub d'AutoProd & Business (Ex - marché du disque c'est la cata!)

Après investir dans une fabrique de roues de charrettes et se plaindre que la charrette ne se vend plus comme autrefois ça n'a pas beaucoup de sens.

Citation de globule_655 :

Ce qui ne serait pas normal, c'est une situation où on paye un montant fixe (donc bas dans le contexte actuel) un compositeur, musicien ou autre pour créer quelque chose, que ce quelque chose devienne par la suite un énorme succès commercial où tout le monde se gave SAUF l'artiste qui a créé l'objet de ce succès.

C'est généralement le cas des créateurs employés , stylistes, designers, webdesigners , photographes, illustrateurs, infographistes etc. La cession de droits fait partie de leur contrat.

Et l'ingénieur chimiste qui a contribué à créer un médicament qui sauve des vies, il n'a pas non plus de royalties sur le brevet. D'ailleurs d'une durée beaucoup plus courte que le droit d'auteurs. Logique ?

Aujourd'hui développer un artiste c'est le médiatiser, plus lui faire vendre des disques. C'est la médiatisation qui remplit des salles de plus en plus grandes avec des places qui valent X fois le prix du disque alors qu'il y a 30 ans le disque était plus cher que la place de concert. L'artiste d'aujourd'hui il doit avoir un vidéo clip soigné comme un film de cinéma, passer à la télé autant pour qu'on parle de lui que pour jouer, être omniprésent pour qu'on ne l'oublie pas et que les tournées soient sold out 6 mois à l'avance. Le métier a changé et changera encore mais on ne reviendra pas en arrière, c'est certain.

Acheter du MP3, je ne peux m'y résoudre, je préfère le streaming.

Tout à fait d'accord Nobazz. Ce qui a disparu c'est le producteur qui signe un artiste puis ouvre son portefeuille pour louer studios, Ingé, réal et s'il a un peu de flair espérer un bon rendement voire le jackpot.

Par contre si les recettes de sont effondrées il est devenu possible pour une petite structure sans salariés de produire, s'autoproduire ou coproduire à moindre frais avec une qualité d'enregistrement ou de mixage qui aurait été inabordable autrefois.

Finalement les opportunistes ont disparu au profit des passionnés et ce n'est pas plus mal. Mais faire de la musique une activité professionnelle rémunératrice est plus aléatoire que jamais

Hamburg Higher Regional Court endorsed the opinion of the lower court, Hamburg Regional Court, and confirmed YouTube's interferer liability. "The Higher Regional Court's ruling shows that YouTube cannot evade responsibility for copyright infringements and cannot shift responsibility for monitoring infringements of rights on to the copyright holders", said GEMA's CEO Dr. Harald Heker.

The ruling is an important signal for the approx. 70,000 members of GEMA, on whose behalf the collective management organisation is fighting for adequate remuneration. The Higher Regional Court's decision is not yet final.

The background to the dispute is the claim by GEMA that authors of musical works should be paid an adequate compensation for the use of their copyright protected material on the YouTube platform. I

n the last years, YouTube has paid GEMA no royalties at all for using music on its online video platform, although it generates enormous advertising income from the music.

For GEMA, responsibility clearly lies with YouTube: "Confirmation of interferer liability by the appeal court once again underlines the fact that online services have a responsibility when they rely on business models without proper licensing of the necessary rights", declared Thomas Theune, GEMA's Director of Broadcasting and Online.

"However, as YouTube earns substantial revenue through the commercial exploitation of music works, it is our goal to finally get YouTube to pay adequate compensation for the use of our members' works, in the same way as other music services on the market do. This is the only way of ensuring that in the digital age, creative people are able to make a living from their creative activities."

la haute cours de Hambourg a jugé que youtube ne pouvais pas échapper à sa responsabilité pour les infractions au droits d'auteurs commises sur sa plateforme et laisser au seuls ayants droit la charge de repérer ces infractions. Il a donc été reconnu qu'il était du devoir de youtube (et par extension donc, google) de monitorer tout cela et d'en porter la responsabilité en cas de manquement.

Prochaine étape : une rémunérations correcte des ayants droits et on sera sur la bonne voie... du moins en Allemagne.