Le Pub d'AutoProd & Business (Ex - marché du disque c'est la cata!)
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Anonyme


l'heure est grave pour les maisons de disques ! beaucoup d'artistes se font viré , les signature de nouveaux talent sont casi rare et le personnel est licencié peu a peu
LA CAUSE PRINCIPAL SELON 80% DES PRODS = le peer to peer et téléchargements
plus personne ne bouffe , ni les producteurs , ni les distributeurs , ni les maison de disques , et encore moins les artistes auteur compositeur


Anonyme


encore merci pour tes conseils avisés

edit:
pour moi le musicien .. je le compare au sportif ...a ceux qui tous les jours, s’entraîne dur afin de réaliser les championnat régionaux tout sport confondu , beaucoup de frais également , de contraintes , de travail de sueur même
des heures et des heures d'entrainement et de blessures ...
et pourquoi ? ben pour soi, se dépasser et etre fier de ce que l'on fait .. peu importe si on est connu ou pas
sinon matériellement ....tout au mieux, gagner une coupe en plastique simili or et la faire trôner sur sa cheminée pour amis et familles
après t'a les musiciens, qui comme les gosses de banlieue rêve de devenir le zidane ( ou platini quoi que )
certains percent, d'autre en vive aussi en division 2 .. et les autres la majorité, moi inclus dedans ... ben ils s’entraînent et jouent pour eux et les proches ..et on est fier de le faire et si ca plait..on sera encore plus fier ..
faite vos enregistrements, vos projets , vous faite pas chier a savoir si y a un marché , de la thunes a prendre.. mais artistiquement vous en serez fier
[ Dernière édition du message le 23/12/2015 à 13:13:08 ]

phoenix (was acapela)

Citation de economix :
malheureusement même avec des approches de modèles économiques différent ça fonctionne pas forcement
http://www.lamontagne.fr/auvergne/actualite/departement/puy-de-dome/clermont-ferrand/2014/07/26/le-super-studio-denregistrement-installe-il-y-a-deux-ans-aux-cezeaux-est-en-redressement-judiciaire_11093097.html
Pour bien connaître certains des protagonistes dans cette histoire, ce n'est certainement pas un hasard qu'ils en soient arrivés là. Beaucoup de malhonnêteté est entrée en jeu à certains moments.
Dommage car c'était un environnement de travail agréable, même si en soit, je n'ai enregistré qu'un seul album là bas.
Peace
Glob
+ 1

paradies

Mais c'est une triste nouvelle, toujours, quand quelqu'un quitte le navire, et d'autant plus quand cette personne savait avec respect et bonne humeur, partager son experience.
Si j'avais écouté ce genre de discours, je n'aurais jamais déposé ma demande d'adhésion à la sacem, comme je l'ai fait cet après midi.
C'est une excellent nouvelle, et j t'en félicite.
Pour autant, pour côtoyer des gens qui ont très bien gagnés leur vie avec les droits d'auteur, je t'assure qu'il serait très peu opportun de ne pas te mettre en garde sur les nouvelles réalité des repartitions et des retours sur investissements possible par la perception de royalties. ce n'est pas pour te décourager, c'est pour que tu puisse faire des choix en connaissant les données : ne va pas t'endetter en pensant récupérer tes billes sur la bande son d'un documentaire vendu sur la tnt ou en ayant quelques milliers de vues sur youtube.
ça n veux pas dire qu'il faut arrêter, mais qu'il faut être prudent et pragmatique, que ce soit pour un projet sérieux de niveau professionnel, ou pour un projet tout aussi valable artistiquement mais aux nécessités "commerciales" moins nécessaires...
Je quitte audiofanzine tant qu'ils pratiqueront l'écriture inclusive.
[ Dernière édition du message le 02/01/2016 à 22:36:25 ]

#Houba

Quand à décourager les débutants, il me semble que c'est une nécessité morale !!
Non, en aucun cas. Il faut juste mettre en garde les artistes de la musique qui construisent un projet sur une vision économique de celui-ci.
J'ai l'impression que c'est une exception dans le monde artistique. Je connais beaucoup d'artistes dans divers domaines. Ils s'y donnent à fond, ils s'y investissent, ça leur coûte en temps et souvent en argent, mais personne ne pense rentabilité. C'est simplement leur passion et un besoin viscéral de s'exprimer par l'art. Et si la roue tourne dans le bon sens et que ça finit par rapporter quelque chose tant mieux. Mon ex-compagne, comédienne dans l'âme et qui fait du théâtre depuis 25 ans a eu sa première prestation payée l'an dernier. Ça a juste été une bonne surprise. Elle l'aurait fait gratuitement.
Même dans un domaine aussi starifié que celui de comédien de télévision ou de cinéma ça ne se passe pas ainsi. A Hollywood il n'y a pas un emploi précaire qui ne soit occupé par un comédien qui rêve de gloire. Tous, au plus tard après quelques mois sur place savent qu'une figuration ou une apparition de 5 minutes dans une série télé de seconde zone, payée 50$, c'est déjà un succès. Et que pas un sur 10 000 n'arrivera à vivre de ses cachets.
Entre tous les artistes de tous les domaines artistiques que je connais et qui ont connu le succès, il y a un point commun, c'est qu'on est venu les chercher. Parce qu'ils répondaient à une demande. Un pote ex-leader d'un groupe de rock qui a connu un petit succès d'estime et joué quelques dizaines de concerts payés mais jamais vendu 1000 plaques s'est mis à faire des petits spectacles poétiques de magie, de marionnettes, de ventriloque pour sa fille. Puis pour les enfants des amis. Puis pour des fêtes d'école. Puis pour des fêtes de village. Puis pour des animations plus importantes. Et chaque fois on est venu le chercher. Au point qu'il a pu en faire son métier. Hier il est passé en prime sur TF1. On est venu le chercher. Il a cherché le succès en musique et ne l'a pas trouvé. Il n'a pas cherché le succès dans les animations pour enfants. Il est venu tout seul. Parce qu'il a du talent dans ce domaine et qu'il répondait à une demande.
Le succès on ne le cherche pas, il vient.
Ex-producteur retraité de la musique en 2016

Anonyme


globule_655

Le succès on ne le cherche pas, il vient.
Si ce n'est qu'il faut travailler pour ça. Si j'ai du talent pour une chose mais que je n'ai jamais cherché à le développer, personne ne viendra me chercher. Et même si par miracle ça arrive, ça ne durera pas si je ne travaille pas dans le bon sens.
Je suis d'accord pour dire que le succès est accordé par "les autres" (au sens large et le mot succès à un sens très relatif suivant le contexte). Cependant, le talent, même inné, doit se travailler pour espérer une quelconque forme de succès.
C'est un autre point qui est souvent oublié par les aspirants artistes.
Peace
Glob
L'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule....

paradies

quote
je vais etre sec et m'en excuse par avance, mais decourager les débutants n'est pas une obligation morale, mais une attitude de vieux schnock aigri.
la musique et le théâtre sont de nobles passions, mais il serait aberrant d'encourager des jeunes à en faire leur métier sans tempérer les choses par la réalité économique du secteur. c'est dans ce sens que j'emploi décourager. Dissuader ça vous convient mieux ?
Pis je sais pas pourquoi je réponds à ce genre de commentaires, j'ai plus de contact dans ce milieu et de témoignages qui vont avec que 10 fois l'âge de certain naifs idéalistes et on est tous à peu prés d'accord...
Je vais être sec, Youtou, mais il ne s'git pas de décourager pour humilier ou démoraliser : il s'agit de démythifier, pour que ceux qui choisiront de tenter l'aventure le fassent en connaissance de cause car ça va nécessiter pas mal de sacrifices ... ceux qui ont le feu sacré ne se laisseront pas démoraliser simplement parcequ on dit que c'est dur...
Le succès on ne le cherche pas, il vient.
Oui ben ça dépend ...paye un attaché de presse en ayant les contacts médias qu'il faut et tu as plus de chances de fabriquer un succès, au moins relatif, même avec de la boue...ce sera un succès éphémère, probablement. Donc ceux qui ont le financement ils peuvent fabriquer du succès, et si en plus le produit est bon, il a plus de chance de durer, mais dans les deux cas, il faut que quelqu'un aille le chercher, et de préférence à cout de gros investissements...sans plan média et investissement, c'est déjà compromis d'avance...(même si rien n'est impossible...)
Je quitte audiofanzine tant qu'ils pratiqueront l'écriture inclusive.
[ Dernière édition du message le 03/01/2016 à 12:34:59 ]

globule_655

Personnellement, je reçois chaque mois une quantité délirante de mails de jeunes débutants me demandant quelle est la bonne démarche pour réussir dans les métiers du son, généralement accompagnés d'une demande à pouvoir m'assister dans mon travail.
Ce qui est frappant, c'est le taux de connaissance de la réalité du métier qu'ils prétendent viser parmi ces jeunes. Elle est proche du zéro !
Rien que parmi les stagiaires que j'ai eu cette années, la très grande majorité avait une idée erronée de ce qu'était le métier et pensaient qu'être ingé son dans la musique consistait à fumer des joints, boire des bières avec les musiciens pendant que le boulot se faisait tout seul par magie. Cette même majorité pensait également qu'il suffisait d'ouvrir un studio pour gagner de l'argent et que leur attitude ne changerait rien à cela.
J'ai d'ailleurs commencé à poser la question : "pourquoi vouloir travailler avec moi plutôt qu'un autre ?" Si la personne n'est pas capable de fournir une réponse argumentée à cette question pourtant simple, inutile de discuter plus loin.
Peace
Glob
L'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule....

the bubble

ne va pas t'endetter en pensant récupérer tes billes sur la bande son d'un documentaire vendu sur la tnt ou en ayant quelques milliers de vues sur youtube.
c'est toute la question que je me pose actuellement. je suis en train de construire sérieusement mon premier ep 5 titres, dont une chanson qui marche à chaque fois sur scène (la dernière à laquelle j'avais pensé s'ailleurs). Pour l'instant, l'adhésion pour dire la vérité, c'est ma femme qui m'y a forcé, il y a un mois, j'avais mis le dossier d'adhésion et mes trois ou quatre blocs notes de texte à la poubelle. Elle est allé tout chercher, je me suis pris un savon d'enfer, elle a caché le dossier d'inscription me disant que de toutes façons, il restera là que je le veuille ou non jusqu'à ce que je le remplisse. J'ai fini par céder et l'ai rempli et même déposé, c'est bizarre mais ça m'a soulagé! Et puis je ne saurais dire pourquoi, quelque chose de vital me pousse à continuer, ça n'a rien de rationnel mais je ne peux pas m'en empêcher, j'ai un besoin vital (et je n'exagère pas) de monter sur scène, m'y défoncer et partager. Si je ne donne pas, je ne vais pas bien. J'ai essayé de m'en empêcher mais c'est pire alors bon, je fais, et ça pourrait être dans n'importe quel domaine artistique si i le fallait: théâtre, rire, musique.
Je suis conscient que cela ne me rapportera rien et qu'il est sûr que je n'amortisse même jamais les 127 euros d'inscription. Au delà du pécunier c'est pour moi une juste reconnaissance de mon travail, pour l'instant ça s'arrête là et c'est déjà pas mal.
maintenant, je me suis présenté à une grosse scène ouverte avec pub radio/média, j'ai été pris direct, je bosse dur pour ça (c'est au mois de mars) et m'y prépare comme un sportif pour une épreuve importante, tous les jours, et ce malgré mon boulot à côté. j'ai trois objectifs et seul l'avenir en décidera, il est hors de question que je mette à mal le budget du foyer par pure mégalomanie.
1 faire écouter les versions album des 5 titres à des gens de confiance sans que ça s'ébruite, avoir des retours sur le positif/négatif.
2 m'entraîner dans des bras ou sur scène pour préparer la grande scène ouverte, "rôder mes chansons".
3 proposer une participation crowdfunding pour soit
mix/master/pressage
Pressage seul
selon budget. Si mix:master pas possible, ça va être dur de faire ça tout seul, et je n'ai même pas de quoi me payer une formation sérieuse. Si les étapes crowdfinding foirent, l'album ne sortira pas. Ou plus tard. mais c'est pénalisant sur scène si on le demande à chaud.
Voilà, donc je ne prends aucun risque, de toutes façons c'est impossible financièrement
[ Dernière édition du message le 03/01/2016 à 14:45:08 ]

paradies

Je suis conscient que cela ne me rapportera rien

je me sentirais obligé de souligner le caractère risqué et hasardeux de l'entreprise...
Le "feu sacré" l'énergie que tu mets dans ton projets, il y a des pros qui ne l'ont plus car on leur demande de faire de gros efforts pour des projets qui ne sont pas les leurs, et ils ont l'impression de n rien avoir à gagner dans l'affaire...ça peut blaser à terme, ou ça peut rendre la chose invivable du point de vue financier...mais si je pense toujours qu'il faut modérer l'enthousiasme lié aux réalité du milieu, il me semble bon d'encourager la fraicheur et l'énergie de ceux qui proposent leur travail avec sincérité et envie : le tout est de trouver son équilibre, ne pas trop rêver mais un peu quand même, et de se sentir bien dans ce qu'on fait...
Je quitte audiofanzine tant qu'ils pratiqueront l'écriture inclusive.

crossroads

https://www.arte.tv/guide/fr/052797-000/faiseurs-de-tubes
L'analyse des pros sur la génération qui achète des disques (et l'essorage qui en a suivi) et les autres générations est pas mal vue à mon sens.
Instrumental/Ambient/Post-Rock : https://dzeta.bandcamp.com/

Anonyme

Je vous conseille le reportage d'Arte diffusé hier soir : faiseur de tubes
https://www.arte.tv/guide/fr/052797-000/faiseurs-de-tubes
L'analyse des pros sur la génération qui achète des disques (et l'essorage qui en a suivi) et les autres générations est pas mal vue à mon sens.
Vu...très instructif.
[ Dernière édition du message le 03/01/2016 à 17:35:53 ]

the bubble

je regarderai ce doc à tête reposée.
En effet pour le "feu sacré", c'est bien plus facile de l'avoir pour un type comme moi qui essaie que pour un artiste rompu à l'exercice de l'écriture et à qui l'on demande des projets qu'il fait à contrecoeur..........pour ça je dis honte aux maisons de disques qui ne pensent qu'à la rentabilité. Il serait temps de casser le système.
A ce propos , un artiste connu vient de sortir un album, et on sent le côté "bâclé", demandé par la maison de disque pour qu'il soit encore rentable. Résultat: album moyen à part deux ou trois chansons, arrangements décevants en général. c'est dommage de détruire la créativité des artistes. Je ne sais pas pourquoi mais j'avais senti le coup venir pour cet artiste: il avait fait un album précédent vraiment très bon avec un autre avant bien aussi. Je m'attendais à une telle situation. Le marketing de la maison de disque et sa notoriété vont sûrement lui permettre de vendre et de faire des concerts à nouveau, car j'ai vu que son cd se vendait. A contrario d'un français qui est dans les leaders nationaux (un "jeune"), dans mon magasin multimédia local, ils ont reçu masse d'exemplaires de son cd, ça n'avait pas l'air de se vendre. Et là encore je ne suis pas étonné. Peut être que depuis ça marche!
peut être que je peux aussi penser au dématérialisé, mais le budget serait une paille par rapport au pressage!
Tiens dernière chose: si je n'arrive pas à trouver du budget pour le mix, vous croyez que je peux demander conseil ici même pour sortir tout ça en autoprod de a à z (sur forum adapté bien sûr!)?
[ Dernière édition du message le 03/01/2016 à 18:55:56 ]

paradies

- Il y'a comme l'a souligné Crossroads une bonne analyse des habitudes de consommations, mais il y a aussi des points de vues contestables ( et pas du tout nuancés par l'auteur du film, qui semble prendre tout ce qu'on lui dit pour argent contant )
- il y'a notamment une asymétrie d'intérêt : beaucoup d'avis de producteurs majors (Atlantic, producteur de madonna...) Beaucoup d'analyses ayant pour optique l'intérêt des consommateurs, et qui flattent le consommateur, beaucoup d'inepties sur le mythe du talent roi, et au final une phrase d'un professionnel du marketing allemand qui me semble t'il est capitale mais qui n'est pas commenté malheureusement.
Je développe.
Si il n'y a pas de recette pour faire un tube, il y'a des constantes. Le public doit s'identifier. Un des moyens le plus cyniques depuis le début du commerce de masse est de faire croire au rêve américain : n'importe qui qui a du talent trouvera un jour le producteur à l'oreille si fine et au désintéressement si absolu, qu'il pourra connaitre la gloire et peut être l'argent. Par talent on laisse entendre qu'il s'agit d'un don plu sou moins inné. Donc que du jour au lendemain, un forgeron, (producteur) pourra aider l'artiste en sommeil à s'éveiller et à s'épanouir : conte de bonne femme.
On peut avoir des prédispositions, une rage de réussir qu'on appel talent, un rapidité à apprendre etc...la vérité c'est que c'est secondaire. Le exemple musicaux du documentaires illustrent tout sauf un talent consensuel. ça ne veut pas dire qu'il n'y en aie pas, je ne me ferais certainement pas juge du talent, mais de quel droit des producteurs le pourraient ils? leurs seuls compétences sont souvent, de nos jours, liées au potentiel de tel ou tel produit à activer le désir / besoin d'identification qui sommeil en chaque public. Quitte à fabriquer l'histoire qui va bien de toute pièce ( oh il a pondu cette chanson dans son garage avec des potes = cible ado. Oh le pauvre délinquant s'en est sorti grace au rap dans une salle de répète de banlieue = "marginal" des banlieues etc)
C'est un vraie compétence de marchand de tapis. Elle est nécessaire. mais l'emballage pseudo élitiste du talent artistique n'a pas sa place là dedans, et certainement pas dans la bouche de capitalistes avérés, cyniques et musicalement assez peu au courant que sont le grands patrons qu'on voit dans ce sujet.
Les deux journalistes rivalisent de belle scaroles angéliques sur une époque magnifique ou l'on peut écouter toujours plus de musique.
C'est là qu'intervient l'asymétrie des points de vue. On entend des remarques très justes aussi dans ce doc, mais elles sont laissées au stade d'anecdote.
Le docu est clairement dans le même fonctionnement que le producteur de musique qui tente un tube. Il a une audience cible principale de non spécialiste, de non professionnels, de non musiciens. Donc il flatte les aspect de cette révolution du monde de la musique qui arrange ce public de télé, qui est le même que le consommateur de musique. Cet intérêt pour l'audience est le prétexte invoqué par les cyniques financiers pour excuser et justifier leurs pratiques d'exploitation du fabricant, de l'ouvrier de la musique, comme dans tout système capitalisme.
Cet intervenant allemand, professionnel du marketing parle vers la fin du rôle déterminant de la phase de gestion des médias qui "nous revient à nous , les professionnels" il parle de la gestion du référencement des sites dans le moteurs de recherche etc...le vrai coeur du nouveau système de diffusion. L'existence de l'outil internet n'est pas en soi une chance suffisante. Internet n'est que le papier sur lequel on imprimait let racts. Si on n'a pas les gens pour penser et réaliser l'affiche et encore plus des bras pour les distribuer là ou il faut quand il le faut, il n'y a pas de buzz possible. Et cette partie là n'a rien à voir ni avec le talent du produit, ni avec la chance. Ces deux aspect sont secondaires. Ces deux aspects peuvent éventuellement transformer un petit tube en immense tube. Mais sans la promo, Nul talent ne sera récompenser.
C'est cet aspect du doc que je touve baclé. C'est évidemment un aspect qui va à l'encontre des intérêts des vendeurs, car il démystifie le rêve américain.
Je ne dis pas qu'une exception ou deux ne peut pas arriver. Mais nous essayions de débroussailler ce qu'est devenu le système. Or un système est censé s'appliquer à la majorité des cas. On n peut se baser sur une méthode hasardeuse.
La conclusion du film, comble de la mauvaise foi est laissée au moins compétant de tout les intervenants : un journaleuux qui se félicite qu'il n'y a jamais eut autant de musique à écouter et aussi facilement... on se croirait chez M6, pas sur ARTE...
Enfin c'est intéressant de voir ce film mais il faut le prendre avec d'extrêmes précautions. Il n y a pas de réele thèse défendue par le réalisateur. Plutôt une juxtaposition de remarques d'intervenants qui prêchent pour leur paroisse...
Je quitte audiofanzine tant qu'ils pratiqueront l'écriture inclusive.

Anonyme

me dite pas que ca existe deja car vu le peu d efficacité ,, ca serait une blague..

globule_655

tiens au fait... a quand un vrai syndicat qui défendrait le travail des artistes?
me dite pas que ca existe deja car vu le peu d efficacité ,, ca serait une blague..
Pour ça il faudrait déjà que les artistes soient reconnus comme des travailleurs actifs. Pour l'instant, le seul statut qui existe est un statut de chômage particulier, ce qui n'est pas tout à fait pareil. Statut qui est constamment remis en cause et potentiellement amené à être supprimé le jour où un éventuel gouvernement en aura marre de jouer aux politesses.
Peace
Glob
L'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule....

Anonyme

interdire le streaming ..un tarif minimum pour télécharger 1 morceau ou 1 album ..
bref un peu de régulation de marché afin d'interdire l'esclavagisme artistique


Anonyme



globule_655

Retour au piratage massif quoi.
Depuis quand il a cessé de l'être ?
Le nombre de fichiers téléchargés illégalement n'a jamais cessé d'augmenter.
Peace
Glob
L'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule....

Y@kuz@R

Depuis quand il a cessé de l'être ?
Rah!!! tu m'as piqué ce que je voulais dire à la seconde près!! Le temps que j'actualise et ton message était apparu!

Du coup, je plussoie

[ Dernière édition du message le 04/01/2016 à 16:20:01 ]

Anonyme

[ Dernière édition du message le 04/01/2016 à 16:21:54 ]

Anonyme

interdire le streaming
Lolilol, les interdictions de quelque chose sur le Web ou plus globalement Internet, a toujours eu l'effet inverse à celui escompté, en plus de coûter la peau des rouleaux (souvent en argent public d'ailleurs, NOTRE pognon à nous citoyens en sommes).
Il faut peut-être se rendre à l'évidence que le marché du disque (c'est la cata

Je suis de plus en plus convaincu que l'industrie du disque entre les années 30 et aujourd'hui ne sont en fait qu'un accident, il y a eu un marché qui a brassé des milliards grâce à la conjonction de plusieurs facteurs au bon moment, mais cet équilibre est rompu, et on revient à la musique comme elle se pratiquait avant cette période faste.
Pratiquer la musique parce qu'on aime ça, sans même avoir l'idée d'en tirer des revenus, et si d'aventure quelqu'un est le nouveau Mozart, il y aura toujours quelqu'un pour le payer pour qu'il continue tellement il est génial, ça nous débarrassera par la même occasion des merdes qu'on nous sort trop souvent, occultant, toujours trop souvent, les vrais talents qui peuvent exister sous tout ce merdier.
J'ajouterais cependant une différence de taille par rapport à la période d'avant l'existence du marché du disque, c'est qu'aujourd'hui Internet existe, et qu'au lieu de chanter dans la rue dans le froid, les pieds dans la merde comme Edith Piaf à ses débuts, on peut poster son oeuvre sur Youtube BACDSE, et se faire démarcher comme LEJ ou Ola Englund.
[ Dernière édition du message le 04/01/2016 à 17:34:58 ]

Anonyme

pour un musicien passionné ce qui compte c'est de faire son projet artistique .. sans arrière pensée mercantile.. et c'est un deja un aboutissement en soit ..
on est d accord ..mais si l'album plait aux personnes et qu'au lieu de profiter à l'auteur il profite a la plate forme de streaming .. la je trouve que le systeme est merdique .. apres j'ai pas la solution hein ..mais aux musiciens de se rebifer

Anonyme


Nan les profits ils partent chez les éditeurs, les maisons de disques et toute la ribambelle d'intermédiaires.

globule_655

Il faut peut-être se rendre à l'évidence que le marché du disque (c'est la cata) tel qu'on l'a connu était en fait une exception, qu'il n'était voué qu'à vivre le temps temps qu'il a vécu, tout comme il n'y a plus guère de cordonniers, de mécaniciens sur machine à vapeur, de labo photos ne faisant que de l'argentique, etc, à part des passionnés pour qui ces activités sont justement une passion et non une fin en soit.
Tu es conscient que tous les exemples que tu cites sont des technologies qui ont soit évolué, soit ont été remplacées ?
A ce que je sache, la musique elle même n'a pas bougé d'un poil et continue d'être vendue et consommée à très grande échelle, enrichissant les "distributeurs" sur le dos des "producteurs" et c'est là qu'il y a quelque chose qui frotte comme le souligne economix.
Pour rester dans tes analogies, il y a toujours des forgerons, par exemple, qui fabriquent encore aujourd'hui armures, épées et tout le toutim comme au moyen age. Leur marché est certes minuscule, mais ça ne viendrait à l'idée de personne de dire que leur service devrait être gratuit sous prétexte que le moyen de distribution à évolué.
Je connaissais un endroit où ils avaient maintenu en état de fonctionnement une vieille locomotive à vapeur. Eh bien le mec chargé de la maintenir en état et de la conduire est bel et bien payé pour son travail.
Pourquoi, sous prétexte que c'est de la musique, il devrait en être autrement ? La musique génère encore des sommes énormes de nos jours et seul un pourcentage extrêmement faible revient à ceux qui la produisent réellement.
Si on prend Pandora pour exemple, c'est 2,1 milliards de dollars levés en 2011 pour son OPA (avec un revenu net dégagé de 138 millions) et près de 15 millions de dollars en revenus de stock options pour son PDG en 2014. Dans le même temps, les revenus versés aux artistes n'ont pas excédé quelque chose comme 80 millions (je n'arrive plus à retrouver le chiffre mais en 2012 on était à 67 millions si je me rappelle bien). A mon avis, il y a un sérieux problème dans le ratio de la répartition des revenus.
Peace
Glob
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