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Le Pub d'AutoProd & Business (Ex - marché du disque c'est la cata!)

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Sujet de la discussion Le Pub d'AutoProd & Business (Ex - marché du disque c'est la cata!)
:8) j'ai surfer un peu ce matin sur le net pour me renseigner sur l'actualité du disque en france
l'heure est grave pour les maisons de disques ! beaucoup d'artistes se font viré , les signature de nouveaux talent sont casi rare et le personnel est licencié peu a peu

LA CAUSE PRINCIPAL SELON 80% DES PRODS = le peer to peer et téléchargements


plus personne ne bouffe , ni les producteurs , ni les distributeurs , ni les maison de disques , et encore moins les artistes auteur compositeur <img src=(" />
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14526
Citation de Djzapman :
Surtout pas!!!! On va perdre le groove!!!:-D
Bah, non, le groove c'est pas quand ça flotte, c'est quand c'est "en place" (ce qui ne veut pas dire pile poil sur le temps non plus, hein!, mais toujours décalé pareil ;) )

Ex-producteur retraité de la musique en 2016


14527
OUi mais bons a force de dire que seul le talent compte et pas le matos, on a des "chanteurs à texte" digne d'un ecolier de 10 ans avec une guitarette toujours pareil...les pionniers des années 70 faisaient de la recherche sonore et ça passait par le matos, En plus on ne pouvait pas dire qu'il se refugiaient derriere cet argument pour justifier leur inaptitude car ils font encore partie des meilleurs instrumentistes du siecle : Miles Davis, Joe Zawinul, Chick Corea, Michael Brecker, Steps Ahead...la production est uniformisée aujourdhui et d'un ENNUI profond et mortel. Alors certes, "non à la quete de matos comme excuse à l'inaction", mais "NON a l'absence de recherche et à la boue sonore généralisée"
Aujourdhui, le rock, c'est souvent de la musique classique, et la pop, c'est trop souvent un roman écrit qu'avec les voyelles...
Citation :
Admettons que la combinaison gagnante sois un mélodiste A avec un batteur X et une rencontre avec Y. combiens y'a t'il d'imbrication à élucider pour que la magie opère

Les raisons sont plus liés au commerce qu' à l absence de talent ou de matos : je pense qu'il n' y a jamais eut autant d'éléments a disposition mais la valeur d'echange de la musique pourri tout... La recette c'est plutot Un attaché de presse X avec un distributeur Y, et tout les pseudos tremplins et sites internet de découvertes ne sont qu'autant de moyens de flatter les egos et de repérer des gogos à exploiter. Moins un produit coute cher a fabriquer et a faire tourner, plus le marketing fera de pognon en élaborant "l image de ce produit" et c'est elle qui va servir a vendre. La musique la dedans, on s'en cogne. (ON=la prod) exemple : la petite adolescente n'achete pas telle ou telle chanson, elle achete telle ou telle chanteuse à laquelle elle s'identifie, sur laquelle elle projette ses attentes, ses fantasmes. Ceux là meme sont calqués sur les modèles/frustrations vehiculés par les medias. La frustration étant le moteur conduisant inéxorablement à la pulsion d'achat, et sans cesse à renouveler. En conséquence, comme l'objet en lui meme (ici la musique, mais c'est valable pour tout produit) comme l'objet et sa "valeur utile" ne rentre pas en jeu dans l'élaboration du projet "économique", son contenu est subordonné aux contingences purement pratiques : pourquoi trimballer un rhodes, un orgues hammond, déplacer un pupitre de cuivres, couteux, quand on aura le meme résultat economique en montrant les seins de la chanteuse dans "voici"...

Je quitte audiofanzine tant qu'ils pratiqueront l'écriture inclusive.

 

 

[ Dernière édition du message le 12/10/2012 à 19:32:50 ]

14528
Tristement réaliste ! rien à rajouter ...
14529
Je rajouterais quand même que ce phénomène de projection n'est pas récent. Et aussi que les petites ado ne représentent pas l'ensemble des auditeurs potentiels, heureusement :)

Là où j'abonde c'est quand tu parles de la quête de nouveaux sons et de modernité qui animait les musiciens des décénies précédentes. Alors que les musiciens actuels se tournent souvent vers le passé.

J'ai le même sentiment quand je vois les albums de Blake & Mortimer post Jacobs. Les nouveaux se tournent vers l'esthétique très 50s des premiers albums alors que Jacob était friand de nouvelles technologies qu'il n'hésitait pas à intégrer dans ses albums.

[ Dernière édition du message le 13/10/2012 à 09:32:11 ]

14530
Citation :
Je rajouterais quand même que ce phénomène de projection n'est pas récent
Tout a fait d'accord... mais il a à son service plus d'outil servant à l'atiser. Et cette assertion de "classer " les auditeurs (ados, ménagère, shampooineuse, post hippie...) est quelque chose que je ne considere pas comme étant légitime ou fondé, mais c'est le pconstat d'un outil marketing au service de la vente de ce qui est devenu chez ces gens là un "produit de consomation" Je constate aussi qu'il y a plus de gens qu on le pense qui subissent cela, mais qu efaire? quand on a ses problèmes, on prend l'evasion la ou on peut...Les resistants ne doivent pas se sentir seuls et isolés : j'ose esperer qu'ils sont là, dans l'ombre, victimes de l'avidité/censure des gens d'argent facile...

Je quitte audiofanzine tant qu'ils pratiqueront l'écriture inclusive.

 

 

14531
L'art n'est jamais que le reflet de son époque. Si les artistes (et le public) se tournent vers le passé c'est sans doute aussi parce que l'on vit une époque où on ne croit plus au progrès et à un avenir meilleur.

Ce qui est sans doute nouveau c'est que ça dure, mais la brève explosion punk 1977-1980 n'était-elle pas de la même nature? Leur slogan était No Future et leur musique décrite à l'époque comme un retour aux fondamentaux du rock'n'roll.

Citation de paradies :
Aujourdhui, le rock, c'est souvent de la musique classique, et la pop, c'est trop souvent un roman écrit qu'avec les voyelles...
est une citation tout à fait comparables à ce les punk disaient des dinosaures de leur époque, les Pink Floyd, Yes, Genesis, etc.

Ex-producteur retraité de la musique en 2016


14532
les ficelles de ce business n'ont pas changé. Par contre les gens changent et murissent. l'opinion que l'on a sur ce domaine se précise avec le temps.

Ceux ayant une bonne opinion de ce domaine il y'a un an et qui désormais se retrouve proche d'une idée contraire ou pleine d'embuches sont démotivés au point de ne plus y croire et donc de relever les défauts qu'ils ne voyaient pas auparavant.

Ceux ayant une mauvaise opinion de ce business depuis des décennies sont des éternels démotivés, ils n'ont jamais vraiment crus en la réussite via la musique (peut etre sur une courte durée de 6 mois il y'a 20 ans de ça)

Donc les ficelle ne changent pas, la motivation oui.
14533
Citation de lectroo :
les ficelles de ce business n'ont pas changé.

D'accord sur ce point. Mais ce qui a changé du point de vue business c'est le seuil de rentabilité. Là où des artistes avec une notoriété moyenne pouvaient vivre et même parfois bien vivre de leur métier voici 20ans, aujourd'hui seuls les artistes du top ou presque peuvent accéder au professionnalisme. La rancœur de certains face à l'échec professionnel alors que leurs productions et leurs spectacles n'ont rien à envier en comparaison avec leurs prédécesseurs me semble légitime. Inutile, contre-productive même, on ne reviendra pas en arrière, mais légitime.

Ex-producteur retraité de la musique en 2016


14534
ce qui a pas mal changé aussi est l'offre et la demande exportable. Une agence peut désormais facilement faire appel à un russe ou un bulgare pour sa prochaine musique de film ou pub ou autres musiques exportables.

Par contre y'a les acteurs locaux qui eux ne pourront que rarement etre remplacé : percusioniste d'orchestre, spécialiste du marching, pianiste, violoniste...

Plus précisement ce qui nous intéresse, les groupes locaux ou duo qui charbonnent pour leur dates de concert. Il me semble pas avoir moins de demande mais plus d'offres. N'importe qui peux désormais prospecter dans la région bordelaise alors qu'il est situé à Lille pour se trouver des dates complémentaires et donc empiéter sur le territoire du groupe bordelais. Puis aussi cette fâcheuse stratégie qu'ont les employeurs de casser le marché avec des tarifs sous estimés.

Ceux qui gagnait 1500 euro avec un travail t sur une durée Y doivent désormais doubler leur rendements et chiffre d'affaire mais on est pas les seuls touchés presque tous les commerces de proximité et même régionaux ont vu leur marges diminuées
14535
Citation de lectroo :
Ceux qui gagnait 1500 euro avec un travail t sur une durée Y doivent désormais doubler leur rendements et chiffre d'affaire mais on est pas les seuls touchés presque tous les commerces de proximité et même régionaux ont vu leur marges diminuées
Le désormais célèbre travailler plus pour gagner moins...

Personnellement je vois désormais la musique comme un loisir couplé à une petite activité professionnelle complémentaire. Si ça peut me rapporter net quelques centaines d'euros par mois je suis content. Au-delà il faut compter sur le paramètre chance.

Ex-producteur retraité de la musique en 2016


14536
Idem je vois ça comme un loisir finit l'idée de vouloir en vivre. J'ai une activité en rapport avec la musique mais loin de l'idée de vivre des compositions et de label ect.

Pour ceux qui continue le chemin dans l'espoir d'en vivre je leur conseil d'etre megalo au point de dépasser tout ce qu'on espérait, d'avoir une idée de réussite transcendante et une focale d'énergie uniquement sur cela. Matérialiser le résultat de la passion pour l'idée d'en vivre. Se lever avec cette idée, se coucher avec et rever d'elle. La pensée permet l'action de matérialiser la pensée
14537
Citation :
Là où des artistes avec une notoriété moyenne pouvaient vivre et même parfois bien vivre de leur métier voici 20ans, aujourd'hui seuls les artistes du top ou presque peuvent accéder au professionnalisme.


On assiste ce phénomène de disparition de la "classe moyenne" un peu partout malheureusement. Seuls les tout gros subsisteront. Et aux autres on fait miroiter l'espoir de devenir membre du club très sélect des "stars" au travers d'émissions soi-disant tremplin.
14538
Citation :
devenir membre du club très sélect des "stars" au travers d'émissions soi-disant tremplin.
Et oui, mais ça n a plus grand chose à voir avec le travail artistique, la recherche, la sincerité...D'autres époques ont été défavorables à la création; en littérature, combien d'auteurs vivaient dans des trous à rats, ne furent pas publiés ou pas lus de leur vivants, combien de peintres....

Je quitte audiofanzine tant qu'ils pratiqueront l'écriture inclusive.

 

 

[ Dernière édition du message le 14/10/2012 à 10:31:05 ]

14539
Oui mais non. Il n'y a jamais eu autant de créations qu'aujourd'hui. Et j'ai toujours beaucoup de mal avec les soi-disant génies incompris. Même un Van Gogh n'était pas un parfait inconnu de son temps. Il était apprécié de critiques en vue à son époque. Mais le public n'a pas suivit.

Ex-producteur retraité de la musique en 2016


14540
Citation :
Si le téléchargement illégal n'a pas complétement disparu (13%, cependant statistiques difficiles à établir), le streaming autorisé est en progression à environ 65%.


La crise... c'est une crise pas seulement financière, je pense que même si la population avait les moyens de payer, la plus part ne le feraient pas !! Même ceux qui ont les moyens téléchargent illégalement... ( question d'habitude ).
L'exemple d'un ami mélomane très averti, non musicien : des centaines de vinyl, des CD,... et presque 1To de MP3 !!!
Pourquoi ?? Et bien parce qu'il ne trouve certains enregistrement que de façon illégales ( exemple : 23Go de Miles Davis ).

Il y a effectivement ( comme tout le monde s'accorde à le dire ici, .. et même partout !! ), une pauvreté dans les choix présenter dans les médias. Il n'y a probablement jamais eut autant de diversité musicale et paradoxalement un marché aussi restreint dans son choix !!!

Pour moi le coeur du problème est dans le modèle de notre société,... Je suis assez d'accord sur le fait que le piratage blesse essentiellement les major. Et que comme tout dans l'histoire de l'homme rien ne s'installera de façon définitive. Les youtuber ( Jack Conte,... ) sont déjà là, j'imagine facilement un groupe émerger sur le même model...
14541
Citation de piergynt :
Je suis assez d'accord sur le fait que le piratage blesse essentiellement les major.

Mais non! Les majors se sont adaptées.Leur modèle économique n'est plus basé principalement sur la vente. Leurs artistes phares rapportent plus en produits dérivés,revenus publicitaires et streaming audio/vidéo qu'en vente pure. Sans compter leur énorme back catalogue depuis longtemps amorti qui génère des sommes considérables en streaming.

Ce sont les labels indépendants qui souffrent le plus du téléchargement pirate. Pour ceux-là, qui prenaient le risque de lancer de nouveaux artistes originaux, la vente est essentielle à leur survie. Et ils font faillite les uns après les autres, alors que le chiffre d'affaire des majors résiste voire augmente.

Ex-producteur retraité de la musique en 2016


14542
Citation :
Ce sont les labels indépendants qui souffrent le plus du téléchargement pirate.
Je confirme, on en arrive quand meme a avoir les boites mails et facebook inondés d'autoprods qui demandent des participations à la production de leur "disque"...productions qui se contentent dans le meilleur des cas de rembourser un eventuel pressage, un mastering plus ou moins rapide,à la limite des gens pour la promo... et que dalle pour les musiciens, arrangeurs, ...

Je quitte audiofanzine tant qu'ils pratiqueront l'écriture inclusive.

 

 

14543
Je ne connais peut-être pas tous les milieux artistiques, mais dans ceux que je peux voir ( classique et jazz ), il existe tout de même de petits labels qui s'en sortent plus ou moins...
Souvent associés à un studio...

Le fait que des labels aient du mal, ce n'est pas nouveau, non ?
Pour moi, le problème est plus profond : c'est bien plus que la majorité des personnes consomment de la musique, mais ne recherchent pas une identité artistique particulière !

Peut-être que je commence à être un poil vieux et je ne vois pas le contexte actuel.
Mais ( on en a déjà parlé ici ), la crise du disque est monstrueuse si on observe les données de 2000 à nos jours,... mais avant ?
Et pour les majors, très bien leur système sera de plus en plus loin de la musique puisque le contenu est inexistant, ce n'est pas lui qui compte mais simplement le packaging icon_facepalm.gif
14544
Citation de piergynt :
il existe tout de même de petits labels qui s'en sortent plus ou moins...
Souvent associés à un studio...
Effectivement. Le producteur qui va mettre la main au portefeuille pour payer des jours de studio, un ingé, des musiciens, ça a pratiquement disparu.

Autant investir dans le studio et s'associer avec le propriétaire/ingé pour partager les risques avec le studio, qui lui, trouve de moins en moins de clients. Au moins si on jette l'éponge il reste le matos à revendre, alors qu'une production qui ne vend pas c'est de la perte sèche.

Et même ainsi beaucoup de ces structures sont déficitaires et ne sont plus qu'une activité professionnelle complémentaire qu'on ne continue que par passion (en espérant le miracle) Je connais même un producteur qui a fait beaucoup beaucoup d'argent dans les années 90. Son complexe de studios pro construit à côté de sa maison n'a rien a envier aux plus gros studios américains. Mais chaque fois que j'ai été il était pratiquement vide et ce n'est pas avec les 2 ou 3 stars qui passent par an qu'il peut gagner de l'argent. Je suis certain qu'il en perd, mais c'est un dingue de matos et il continue d'acheter.

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14545
qui connais gangnam style ?
https://www.youtube.com/watch?v=9bZkp7q19f0
Video posté en juillet 500 million de vu. Un one shot ? et bien non le mec est déjà un peu connu dans son pays et c'est là qu'on vois que le tube est universelle pas besoin de parler le coréen pour reconnaitre les memes ingrédients quelques sois le pays. C'est flagrant surtout dans celle ci en 2010 :
https://www.youtube.com/watch?v=H6f-8I1pb8k

franchement t'arrive avec un truc comme ca t'explose les vues et ton compte paypal avec itune
14546
La crise des studio ne vient-elle pas du style de musique qui a complètement changé :
un DJ ne va pas en studio, un gars qui a une groovebox non plus,...
Et l'un des plus gros vendeur d'album (Getta) ne va pas plus en studio...
joachim jarreau dispose d'un homeStudio suffisant pour ce qu'ils font !!

Qui va encore en studio : musique acoustique / pop /


J'ose croire qu'il y a aura bien un moment ou ça va aller tellement loin dans le matraquage médiatique que ça s'essoufflera tout seul !!
14547
Tout dépend de ce qu'on appelle studio. Les home-studios des caïds de l'electro n'ont rien à envier aux gros studios niveau matériel, l'espace et le parc de micros en moins.

Ex-producteur retraité de la musique en 2016


14548
Je pense qu'il reste encore un marché dans les studio de mixage et de mastering par contre les studios "prise de son" logiquement devrait etre à l'abandon.

Mais aussi je pense qu'un guetta ou joachim refont les prises qui n'utilise pas de VST (ça reste à confirmer) dans un studio dédié

Aussi y'a le soucis du transport de matos donc peut etre qu'un ingé son se deplace chez eux pour optimiser leur prises avec le matos déjà sur place ajouté à celui de l'ingé.

Un studio dédié mixage/mastering semble etre un marché de bonnes opportunités

[ Dernière édition du message le 16/10/2012 à 10:27:15 ]

14549

Citation :

Je pense qu'il reste encore un marché dans les studio de mixage et de mastering par contre les studios "prise de son" logiquement devrait etre à l'abandon.

 Faux, les prises de son ont encore besoin d’être faites en studio pro. (Osef qu'on parle de prises pour l'album ou en vue de la création de banques de samples).

Les 2 domaines où la présence de pléthore de matos et de compétences sont indispensables, c'est la prise de son et le mastering, les 2 étant assez techniques et nécessitant de gros moyens matériels et humains.

En revanche, les studios qui faisaient quasi intégralement du mixage d'album ferment les uns après les autres, seuls ceux qui ont évolué (post production, mix en 5 ou 7.1, mastering) s'en sortent avec +/- de bonheur.

 

14550
on parlais surtout du créneaux electro

Citation :
En revanche, les studios qui faisaient quasi intégralement du mixage d'album ferment les uns après les autres

A bon ça me semblais le contraire pourtant tout artiste a besoin de son mixage avant un mastering contrairement à la prise de sons qui est falcutative pour bcp qui bosse majoritairement avec leurs VSTi