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Le Pub d'AutoProd & Business (Ex - marché du disque c'est la cata!)

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Sujet de la discussion Le Pub d'AutoProd & Business (Ex - marché du disque c'est la cata!)
:8) j'ai surfer un peu ce matin sur le net pour me renseigner sur l'actualité du disque en france
l'heure est grave pour les maisons de disques ! beaucoup d'artistes se font viré , les signature de nouveaux talent sont casi rare et le personnel est licencié peu a peu

LA CAUSE PRINCIPAL SELON 80% DES PRODS = le peer to peer et téléchargements


plus personne ne bouffe , ni les producteurs , ni les distributeurs , ni les maison de disques , et encore moins les artistes auteur compositeur <img src=(" />
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Ca fait bien marrer le "proche de l'extinction"

:mdr:
tellement idiot que ca décridibilise le site d'info ...
8142
Voila conformément à ce que j'avais dit deezer se fait tacler précisément là ou il est novateur car il rend flou la frontière entre diffusion et possession.
C'est dommage.

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Universal Music absorbe des labels indépendants et certains de leurs artistes

Depuis trois mois, Universal Music, l'une des quatre majors du disque, se distingue par une intense politique d'acquisition. En juin, Universal achetait, pour 44,5 millions de livres (66,5 millions d'euros) plus une reprise de dette de près de 60 millions de livres (88,5 millions d'euros), Sanctuary Group, compagnie créée à la fin des années 1970 par les managers du groupe de musique métal Iron Maiden. Et cet été Universal a coup sur coup absorbé les musiciens les plus porteurs du label français Atmosphériques et acheté le label britannique V2 Music Group.


Universal, première major française, est souvent accusée de jouer les prédateurs sur un marché en pleine déconfiture, ce qui provoque un mouvement de concentration. Avec Atmosphériques, elle s'en tire intelligemment en n'absorbant pas l'un des fleurons des indépendants français, mais en annexant la partie la plus prometteuse de son catalogue : Louise Attaque, Abd El Malik, les Wampas, Martin Rappeneau, Monsieur Roux...

En contrepartie, Atmosphériques garde la jouissance de sa marque et ses artistes en développement (Wax Tailor, Skye, Patxi...) ou irréductibles (Louis Chédid). Une partie des éditions reste la propriété d'Atmosphériques nouvelle mouture, "indépendant à 100 %", mais privé de ses valeurs fondatrices.

A la mi-juillet, aux Francofolies de La Rochelle, Marc Thonon, patron dynamique d'Atmosphériques, annonçait non sans pincement de coeur sa "séparation" d'avec Universal. Marc Thonon avait créé Atmosphériques, en 1996, en partenariat avec le label Trema (celui de Michel Sardou). Il avait gagné ses galons grâce au phénomène Louise Attaque. Le groupe maison avait vendu près de 2,2 millions d'exemplaires de Louise Attaque, leur premier album paru en 1997, malgré une longue période d'ignorance des médias audiovisuels. Le succès du groupe et de son producteur avait eu valeur d'exemple.

En 2003, Universal Music rachetait Trema, devenant mécaniquement l'actionnaire principal d'Atmosphériques, dont elle était le distributeur. Quatre ans plus tard, cette "séparation", qui a des allures de rachat, se produit alors que les comptes d'Atmosphériques sont dans le rouge, en dépit des succès de vente et d'un chiffre d'affaires passé de 4 à 10 millions d'euros en quatre ans. M. Thonon met en parallèle ce chiffre avec les 40 % de chute du marché du disque pendant la même période. De lourds, "mais nécessaires", investissements, notamment en termes de clips et de DVD, ont précipité le déséquilibre financier, selon Marc Thonon.

FORTES TÊTES

PDG français d'Universal Music (filiale de Vivendi), Pascal Nègre s'est toujours flatté de respecter la diversité au moyen des labels qu'il possède. Les artistes d'Atmosphériques, déjà habitués aux relations croisées, n'ont pas manifesté d'opposition frontale à leur intégration à Universal.

Il pourrait ne pas en être de même pour les artistes du label V2 Music Group, qu'Universal a racheté, à la surprise générale, à la mi-août pour 10,34 millions d'euros. V2, c'est pour l'international Calexico, Mercury Rev, Stereophonics, Cold War Kids, Underworld, Grandaddy... Pour la France, ce sont les fortes têtes, parfois déjà transfuges de majors, tels Jean-Louis Murat, Henri Salvador, Anaïs, tous attachés à la personnalité du PDG français de V2 Music, Alain Artaud, qui a longtemps officié chez Labels et Source, les labels de philosophie indépendante de Virgin-EMI.

La création de V2 Records en 1992 par Richard Branson a eu lieu quatre ans après la vente par ce dernier de sa prestigieuse maison de disques, Virgin Records, à la major britannique EMI, après deux décennies passées au service du rock indépendant (Mike Oldfield, Tangerine Dream, Sex Pistols furent parmi les premières références).

Après son départ de Virgin France, Patrick Zelnik est allé de son côté fonder en 1998 la maison indépendante Naïve (Carla Bruni). Quittant son poste de dirigeant d'EMI Europe, Emmanuel de Buretel a créé Because Music (Manu Chao, Rita Mitsouko) en 2005 "parce qu'il fallait refuser le discours défaitiste de l'industrie", et créer de nouveaux modèles économiques, comme l'avait fait Sanctuary Group en intégrant à la production de disques des activités de management, de merchandising et d'organisation de tournées. Qui intéressent les majors.
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Citation : Voila conformément à ce que j'avais dit deezer se fait tacler précisément là ou il est novateur car il rend flou la frontière entre diffusion et possession.
C'est dommage.



C'est une drôle d'analyse que tu sors de ton chapeau... Si Deezer se fait tackler, c'est uniquement PAR Universal POUR les contenus Universal, et c'est normal vu qu'Universal a des autres plans pour son catalogue (même si il avait essayé de faire sans la Sacem)
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Citation : les comptes d'Atmosphériques sont dans le rouge, en dépit des succès de vente et d'un chiffre d'affaires passé de 4 à 10 millions d'euros en quatre ans. M. Thonon met en parallèle ce chiffre avec les 40 % de chute du marché du disque pendant la même période. De lourds, "mais nécessaires", investissements, notamment en termes de clips et de DVD, ont précipité le déséquilibre financier, selon Marc Thonon.


J'ai l'impression que c'est toujours pareil : fondamentalement le marché peut être rentable. Simplement il ne faut pas investir des sommes délirantes dans la pub : le ventes ne s'envoleront pas, donc le déficit est à la clé. Ca va dans le même sens que le témoignage de Sinclair (je crois).
Toujours le même problème.

D'ailleurs un peu dans le même sujet, dans le KR de ce mois-ci il y a des témoignages d'éditeurs de logiciels, notamment Arturia qui a récemment protégé ses softs par des dongles : "il n'y a pas eu de répercussion négatives sur les ventes. On ne peut pas dire non plus qu'il y ait eu de hausse spectaculaire". Il n'y a pas tant que ça de manque à gagner...

Mais les majors ne peuvent se contenter d'un marché simplement rentable, sans 15% de croissance (du moins leurs actionnaires ne vont pas l'accepter).




Par ailleurs, concernant la dévalorisation de la musique, je ne crois pas que le p2p joue : tant que l'on "vole" un truc, c'est que l'on considère que ça a de la valeur. A l'inverse, un truc comme la starac fait disparaître complètement le côté "vocation / engagement / passion" des artistes. On croirait qu'il faut un chanteur de douche et un technicien (celui au piano ou à la batterie) et ça donne les disques que l'on écoute.
Heureusement qu'il y a des films comme "Johnny Cash", "Ray Charles", la série sur le blues, "Bird"... pour compenser. Mais là est la véritable dévalorisation. Et elle fait beaucoup de mal : elle touche tous le monde, alors que les documentaires risquent de ne toucher que des "déja convaincus"...
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Citation : Par ailleurs, concernant la dévalorisation de la musique, je ne crois pas que le p2p joue : tant que l'on "vole" un truc, c'est que l'on considère que ça a de la valeur.



Je pense que le problème, c'est que les gens n'ont pas (plus?) l'impression de voler quoi que ce soit... Ce qui, suivant ton raisonnement, montre à quel point c'est dévalorisé...
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Citation : Mais les majors ne peuvent se contenter d'un marché simplement rentable, sans 15% de croissance (du moins leurs actionnaires ne vont pas l'accepter).



Ben oui Universal est une major, la major dinosaurus est une industrie, l'industrie pour être rentable doit être prédatrice.

Ce qui est vraiment dommageable pour quasiment tout label est effectivement les énormes investissements et donc la perte en pub et marketing... mais comment peuvent ils faire autrement pour s'aligner sur des prod des majors, ou faire connaitre des nouveaux artistes ?


Citation : Par ailleurs, concernant la dévalorisation de la musique, je ne crois pas que le p2p joue : tant que l'on "vole" un truc, c'est que l'on considère que ça a de la valeur



Je suis assez d'accord avec Cyesm.
C'est un raisonnement réducteur et pas objectif il me semble, sous prétexte que cela a de la "valeur" ( subjectif) on peut justifier le "vol".

La gratuité à outrance dévalorise autant à mes yeux la musique que la supercherie et mauvaise foi des majors.

Ce que tu dis ensuite tombe en pleine logique

Citation : un truc comme la starac fait disparaître complètement le côté "vocation / engagement / passion" des artistes. On croirait qu'il faut un chanteur de douche et un technicien (celui au piano ou à la batterie) et ça donne les disques que l'on écoute.



Sans compter la starisation excessive de pas mal de Dj, qui font que naturellement dans l'esprit des gens, faire de la zik, c'est simple, pas chére et ça rapporte un max.
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Citation : mais comment peuvent ils faire autrement pour s'aligner sur des prod des majors, ou faire connaitre des nouveaux artistes ?


Je pense que c'est ça l'erreur : il ne faut pas s'aligner sur les majors (d'ailleurs pour elles non plus la pub ne porte plus ses fruits), il ne faut plus investir des tonnes dans la pub.

Ca a marché pendant une petite période (l'age d'or du CD) mais pas avant ni après. C'était logique d'en profiter quand ça marchait, mais maintenant ça ne marche plus, faut faire avec. Faire connaître un artiste redeviendra long (et ça restera sûrement moins long que pour des gars comme Thiéfaine, Manset...) Dépenser 10 millions d'euros de clips, pub et autres, c'est plomber son équilibre financier sans générer une augmentation des ventes suffisante.

Le problème des actionnaires, c'est qu'ils ne veulent pas seulement être rentable, pas seulement non plus faire 15% de marge, mais avoir 15% de marge + 15% de croissance l'année suivante. Alors que sur ce marché, c'est tout simplement plus possible.


Citation : C'est un raisonnement réducteur et pas objectif il me semble, sous prétexte que cela a de la "valeur" ( subjectif) on peut justifier le "vol".


Ha non, je ne justifie pas le vol. Je dis que si ça n'avait pas de valeur, on ne se donnerait pas la peine de le "voler". C'est mon opinion sur la question "la musique a-t-elle encore de la valeur ou non?" ; et pas sur la question "le p2p c'est bien ou c'est mal ?"
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Citation : Ce qui est vraiment dommageable pour quasiment tout label est effectivement les énormes investissements et donc la perte en pub et marketing... mais comment peuvent ils faire autrement pour s'aligner sur des prod des majors, ou faire connaitre des nouveaux artistes ?



c'ets justement la que le piratage a de l'interet .
Les major le subissent de plein fouet car le plus downloadé est evidemment les plus connu et les prod qui beneficient le plus de pub. Les petits labels eux touchent differemment leur public qui les respectent plus. Donc sur ils ont les reins moins solides, mais a terme l'interet de la pub va diminuer pour les major et la competition a des chances d'etre plus egale car ce sera moins facile de faire des gros coups. Il vaudra mieux travailler sur la qualité et le temps pour se faire respecter de sa clientelle, un peu comme le vin peut etre.

Citation : Sans compter la starisation excessive de pas mal de Dj, qui font que naturellement dans l'esprit des gens, faire de la zik, c'est simple, pas chére et ça rapporte un max.



Bof, il y a encore bien moins de DJ star que de chanteuses de merde a gros seins.
Puis meme les plus connus font pas de l'argent en masse (Laurent Garnier par exemple).
Puis la vie de DJ connu c'est dure, fatiguant, solitaire et pas forcemment enviable (ca arrive souvent de jouer 5 heures d'affilées, pas beaucoup de musiciens qui font ca).
Etre DJ ou faire des grosses prod dancefloor, c'est pas simple, c'est cher et c'est pas sur que ca rapporte un max, loin de la.

Moi je trouve normal que des Dj soient des star , eux ils font danser les gens, ils les font pas chier avec des solo ennyant (mais techniques), ou des poses de dance bidon . Le gars il est tout seul et il fait danser 5 000 personnes pendant 5 heures, me semble que ca reste respectable et que ca merite salaire, meme si on aime pas la musique qu'il joue.
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Citation : Le problème des actionnaires, c'est qu'ils ne veulent pas seulement être rentable, pas seulement non plus faire 15% de marge, mais avoir 15% de marge + 15% de croissance l'année suivante. Alors que sur ce marché, c'est tout simplement plus possible.



Mouais, faudrait faire une assemblée générale pour les informer :8)



Citation : C'est mon opinion sur la question "la musique a-t-elle encore de la valeur ou non?"


est ce accorder de la valeur que de "voler", la musique a une valeur emotionnelle, c'est incontestable, malheureusement l'argent est venu gréffer ces dérives sur le porte monnaie et goulument certain entasse leur MP3 sur leur 500 Go de DD comme un CD perdu dans un bac.

Maintenant chacun à un rapport différent avec la musique, comme je suppose qu'un P2Piste est différent, car dans le lot y en a qui veulent découvrir, écouter de nouveaux artistes.
Ceux-là il faut bien entendu les préserver, tout est une question de valeur, justement.