Avis sur les compos des membres

Technique :

Une maquette, mais pas toute pourrite non plus ! c'est vrai que la guitare gagnerait à être mise un peu plus en avant, avec un poil de réverb ?
La chanson est très sympa, ce mélange français-anglais change les couleurs et fait passer d'un monde à l'autre, bel univers.

Artistique :

C'est marrant, on passe d'une influence Cabrelesque puis on part chez Springteen pour flirter avec Cantat, c'est vachement chouette !

Technique :

Bravo à toi mon cher Easy pour la qualité de ces sons et de ce mix, à FredB pour cette sensibilité mise au service d'un talent qui m'épate, la partie guitare est simplement chair de poulesque ! Je persiste à trouver certaines voix trop en avant, mais on en a déjà parlé...

c'est si agréable de bosser avec des gens compétents et sympathiques !
dommage que vous soyez si loin de mes sommets alpins, je passerais bien vous faire des poutous...

Artistique :

Belle invitation au dépaysement, mon baobab ne s'en remet toujours pas !

Merci encore pour ces beaux voyages où tu m'emmènes, n'hésite pas à me faire à nouveau de la place dans tes valises, j'aime beaucoup dépareiller tes chaussettes et jouer avec ta mousse à raser !

Ah, et merci aussi pour ces gentils coms qui donnent du courage pour oser creuser encore plus loin...

Technique :

J'métais promis d'éviter de tendre ma gourde aux maillots jaunes, mais là...
Niveau pro. Imparable. Retenue et classe. Patine finition soie huilée multicouche à la main sur table ondée : ça brille avec élégance, sans frime ni cliquant, ça fait chanter le bois dans toutes ses fibres, : le soin de l'artisan / le coeur palpitant de l'artiste / la puissance maîtrisée de la technologie moderne / la fraternité à distance des coeurs qui n'ont pas besoin de se renifler le troud' pour démultiplier le talent de chacun.
Bref, le cocktail qui vous assoie en douceur et vous superglue le casque aux oreilles, pendant que le mulot hypnotisé par la lumière va clic-clic sur looplayback pour un long voyage en nuages, survolant nos afriques intérieures, entre soleil et sable fin.
Vous ne manquerez pas de 10 sur 10 avec celle-là ! Le mien s'y noiera avec bonheur.

Artistique :

Dur pour moi d'éviter mes pêchers d'emphase et de lyrisme à 2 balles...
Parfois, quand la grâce est là, ben l'originalité on s'en cag complet ! Je doute que ça vous ai obsédé d'ailleurs... Alors, tant pis si Pete Gab et Youssou (et qqs autres RealWorld des 90's notamment...) ne sont pas loin parfois.
Comme les autres coms, je reste scotché par votre alliage, vos nuances respectives, le respect et la joie de partager et de s'entremèler en riant, comme les fils tricolores de nos dreads imaginaires qui tutoient l'arc-en-ciel.
Les zicos impeccables me pardonneront de saluer moi-aussi les ondulations vocales de la grande d'âme qui nous envoute de bout en bout, sans aucune fausseté d'intention ni de modulations, toujours recommencées mais jamais répétitives. Une mini-critiquette ? Si le "refrain" (j'espère ne pas vous blesser si je vous dis "presque trop parfait et FMisé par instant" ?) pouvait avoir la même force brute, aérée et minérale que les couplets et breaks (p.ex : de 1'00" à 1'40"... quand la voix se fait trait-d'union homme / femme pour n'être plus qu'Humaine, oh my gods !)... Mais c'est vraiment du pouillème pour vous éviter de sauter d'un coup 3 tailles de chevilles... et de slup, pour les garçons.
Alors moi aussi, en choeur et en coeur à l'unisson je vous dis... Wayani Wayaniaaaaaa !!!!
Your groove rules, mates !

Technique :

Comme l'a très bien souligné "niconu" le mix est le point faible de cette chanson. Il ya un gros travail à revoir sur ce point : Les panoramiques et les EQ donnerait une meilleure vue d'ensemble. Des automations de panoramiques quant à eux donneraient plus de mouvements à ton histoire ( cette m^me histoire qui appel et demande du mouvement ! )

Ton jeu est bien, rien à dire ce côté. Le final de guitare est un peu trop approximatif dans sa rythmique. Pas assez carré à mon goût. ( Mais là sur le coup c'est moi le fautif )
Les voix sont biens interprétées, peut être manque t'il d'autres voix pour que l'auditeur se repère mieux face à tout les personnages... ( encore une fois je sait que tu n'y peut rien, mais je le dit parceque JE SUIS MECHANT. Mouwahahahah )

Tes sons cheaps collent tres bien au morceaux ! Le tout est super bien ficellé.

Artistique :

Rien à dire à ce niveau, tout à apprendre de toi.

Technique :

Salut à toi, joli papa et merci pour cette belle émotion dans ma matinée dauphinoise ensoleillée. Laissant les ptits kékés s'autocongratuler/autoflageller sur leurs derniers prouts techno-crétin (directement sortis des boucles démos de leurs nouveaux joujous alphanumériques qui font plein des jolies couleurs qui bougent pour accommpagner leur tektonik acnéik onanik), je veux passer un moment avec toi. Tu veux bien j'espère ? Alors zou, j'ai picoré tes compos, je les mets en boucle et... à l'attaque :
Bravo pour le geste, l'émotion et l'exposition aux risques du ridicule inhérent à ce style tellement méprisé des prétendus zicos égocentrés : la chanson et les contes pour enfants est un exercice extraordinaire, où la fragilité, l'innocence, la douceur et l'énergie sont si précieuses, où l'on accepte de montrer ses larmes de bonheur devant une 'tite frimousse qui s'envole sur nos 3 arpèges. Au delà de mes compos écorchées et thérapeutiques, j'ai eu ce bonheur de composer 40 minutes d'instru (en une 15aine de tableaux différents...) pour accompagner un spectacle original conte/jonglage/marionnettes pour les tout-petits il y a qqs années : ça reste l'un de mes plus forts souvenirs d'émotion pure. Rien que pour ça et la force et le courage et l'amour pur que tu envoie au monde, BRAVO. Quoiqu'en disent les "critiques", ne lâche pas l'affaire, ton coeur est pur (même si cela ne va pas sans une certaine naïveté / timidité (j'y viens)) et c'est si beau d'offrir à sa/ses pitchoune(s) un papa musicien.

Artistique :

Bon, comme d'hab', j'ai horreur des catégories tech/artistique... Alors parlons donc technique dans la rubrique artistique (et na !) : ce qui saute d'abord aux oreilles c'est ton utilisation excessive de la réverb sur la voix (je te sens timide de toi-même et ça me touche autant que quand, ado, je laissait mes cheveux longs masquer mes yeux et mes grandes oreilles pour me protéger des moqueries des "zautres"). Cette réverb mange ton propos : essaie un preset (room ou chamber plutôt que hall ou cathedral...) avec un temps de pré-délay et de diffusion beaucoup plus court et ne mouille ta voix qu'avec parcimonie (dry/wet) : quelques pourcents tout au plus. Comme disait un pote ingé "quand le réglage de réverb te plait, réduit le encore d'un tiers et ce sera top" (essaie, c'est radical). Si tu veux faire ressortir un peu plus ta voix (tu as de la marge, papa), préfère jouer sur l'EQ (passe-haut / passe bas autour de ta signature vocale utile pour lui réserver cette bande de fréquence) et la compression (légère à moyenne pour ne pas écraser ou pomper, mais suffisamment pour que l'écart dynamique entre moments murmurés et chantés soit plus resseré, plus lisible, là aussi tu as un peu de marge). Il sera difficile aux petits (et à leur mamans !) d'apprécier ton gateau au chocolat mitonné avec amour si tu le noie sous 3 litres de crême anglaise.
Encore un chtio conseil simple : ça manque quand même un peu de variations / renversements / modulations sur chaque morceau (1 ou 2 grilles au maximum, c'est un peu peu). Et si tu manque d'inspiration, essaie simplement sur certaines phrase de réduire / couper carrément tout instru mélodique (ou carrément tout sauf la/les voix) lors du mixage. Sur un passage murmuré (enregistré quand même avec une base rythmique pour rester dedans), ou sur la dernière mesure avant le refrain par exemple, cela peut apporter surprise, émotion, appel. Et, si tu pense à y mettre la phrase que tu aime ou qui identifie ton titre, les petits ne le capteront que mieux pour suivre l'histoire avec toi (comme sur la dernière phrase de la page du conte que tu lis le soir à ta fifille, quand tu mets spontanément du supens et de l'émotion (mais qu'est-ce qui va se passer sur la page suivante, papa ?).
Allez, l'ami papounet, j'aime ta fragilité d'Homme, ta conviction d'amour et ta poésie.
Merci pour les petits qui découvriront grâce à toi que la musique, ça s'invente et ça se partage d'abord au hauteur d'Homme et à fleurs de peau. Et que la mise à nu de nos creux et de nos bosses vaut bien plus que tous les formatages marketing qui vampirisent nos âmes.
Je t'embrasse et continue d'enfanter le monde avec la pureté de tes maladresses et de ta tendre innocence.
Le monde a tellement plus besoin de toi que d'un nouveau Christophe Mahé...

Technique :

Sur la technique de Jean Luc, faut vraiment coller le microscope pour trouver le mini-perfectible (dans le contexte homestud, of course... ). Ici encore, la rythmique envoute et hypnotise, les registres entrent et sortent avec douceur et respect, comme des amis qui ont la clé, mais qui savent quand s'effacer pour caresser l'oreille, sans jamais la squatter ni mettre les pieds sur la table.
Le jeu est sûr, plein de retenue, imprégné du sens de la phrase et de l'émotion de l'auteur(se) / chanteur(se). Donc, nul besoin de faire la roue mastubatoire ou d'imposer une virtuosité ettoufante pour exister. Au contraire, comme j'aime, c'est bien le geste et le propos qui comptent pour aller au coeur de l'inconnu(e) du bout de la toile, pas la trille harmonique diminuée avec le 6ème doigt de la main gauche... Un bel exemple de maîtrise pour nous autres, homestudistes fiévreux en quête d'équilibre et d'identité.

Artistique :

Texte super intime (à la limite du codage-privé parfois, tout de même). Le deuil qui a enfanté cette pièce explique aisément cela. La voix de Philippe est une belle épaule offerte aux yeux rougis et aux cordes nouées de la petite maman qui va naître en avril. Auteuse d'elle-même, entre 2 vies, reçue / donnée. Si belle derrière cet anonymat vocal.
Alors justement, j'ose : je pense qu'il faudra en faire une version parlée / chantée par l'auteuse, dès qu'elle aura donné au monde sa nouvelle petite pépite de vie. Je pense que ce n'est qu'à ce moment là qu'elle mesurera vraiment la puissance de son texte et de son message par-delà le temps, l'absence et les étoiles filantes. Apaisée et reposée (je lui souhaite vraiment), le mot "maman" aura alors toute sa force et sa magie. Fragile mais vitale. Sans doute saura-t-elle alors prendre le recul et puiser la force de retricoter les mots (ptêt juste, en plus du décodage sus-cité ?, une ou deux stances un peu pauvres,par exemple : souffrance dure / monde ordure) qu'elle sentira certainement alors avec d'autres nuances de gris. Un regard sur son visage (c'est bien elle, n'est-ce pas ?) me suffit à croire qu'elle en trouvera la grâce et la force pour mieux s'enraciner dans son présent et une douce châleur retrouvée.
Souvent, un doux baiser sur la plaie d'un enfant peut soulager tellement mieux que toutes les mollécules et les pommades.
Je vous embrasse tendrement, beaux humains que vous êtes.
PS : désolé JL, 3 mots, j'sais pas faire (comme mes pieds qui débordent toujours de mon lit kingsize...).

Technique :

Celle-ci est vraiment superbe! un vrai régal!

Artistique :

Quelle invention ! une inspiration comme çà ?
Je comprends bien que l'"inconnu" soit resté scotché!!!

Technique :

Le son est ce qu'il est, c'est du live et c'est déjà excellent. On se croirait en concert, c'est pas plus mal.

J'aime beaucoup cette voix rauque et la Strat à la Mark Knopfler derrière. Les modulations du chant font osciller la chanson entre la tristesse et la révolte, c'est une usine à frisson ce truc.

Les dernières secondes façon berceuse sonnent tragiques, brrrr...

Artistique :

Poils dressés inside quand le contre-chant démarre.

Cette chanson mérite une reprise studio, c'est sûr.

Technique :

J'écoute en boucle depuis 2 heures...
Putain (...), comme c'est beau ! J'en frissonne de tout partout.
Votre bébé à distance respire, danse, s'étourdit de ce bandonéon (superbe texture d'attaque et de modulation : un vrai ? un très beau VST ?)... On s'en fout, d'ailleurs. Et cette rythmique bass/batterie, qui porte le propos et le geste artistique, comme on joint les mains pour porter l'eau de la fontaine à la bouche... si fraîche et minérale, qui magnétise la langue et les sens comme une pile de vie et de force tendre.
Impossible de critiquer un tel alliage de sensibilité et de grandeur d'âme !
Juste un feedback utile à vos oreilles, surement ensorcellées à force de ré-écouter l'oeuvre : des sifflantes assez présentes (casque et monitors le confirment), sur presque tous les "j'suis" et, surtout sur le premier "moi je crois" (à 0'23"). Un ptit de-esseur parcimonieux (vu comment vous maîtrisez l'humilité, j'suis pas inquiet) et c'est réglé je pense.

Artistique :

Chapi le lumineux musicieux, Chapô l'envouteuse chanteuse.
Originalité : OH QUE OUI !!! Enfin... Quelle récompense à nos impatiences de nouveaux systèmes solaires à explorer.
La compo est si belle (quels magnifiques choix de sons / textures à tous les étages !). Mixage, équilibre spectral et dynamique hors catégorie. Chaque tension, chaque résolution du texte et de l'harmonie touche au coeur. Faudrait plus qu'ça s'arrête...
Souffrez que je mette genou en terre pour honorer la voix (quelle identité, quelle maturité, tant de sensibilité et de cicatrices derrière ces intonations, ces accents, cet équilibre gorge / nasale / soufflé / tenues / modulations / vibratos...). Et quand la Bvox arrive, le poil se dresse et ne retombe plus...
Et quelle cohérence sublime avec l'esprit du texte grandiose : superbe écriture multilingue, ciselée à même la peau, la pierre et le feu, baigné de désirs et de larmes. Chaque langue apporte sa couleur, son frisson, son voyage. Et ces fins de phrases ouvertes en abime sur nous mêmes, ces "comme on dit parfois", "tu sais..." et, surtout, ces "allez..." (mes dieux tremblent et baissent les yeux en t'entendant, Madame) qui me mette le cul sur la tête, la tremblote à l'épine dorsale et l'humide aux paupières...
Moi, je dis Madame ! Merci d'être fille. Merci d'être joie.
Je vous aime tous les 2 pour ce don magique. Si AF a jamais eu un sens, vous l'avez trouvé.
Encore s'il vous plaît, Monsieur, Madame : bouleversez encore mon coeur qui veut y croire encore et mon âme meurtrie d'inhumanité et de manque d'amour planétaire.
Ecoutez bien, monsieur le monde, tout n'est peut-être pas perdu : on a enfin retrouvé deux Humains.

Technique :

Comme il est bon d'entendre Still..... la musique sert avec élégance sa douce voix et son texte si émouvant

Artistique :

Bravo à tous les deux