Se connecter
Se connecter

ou
Créer un compte

ou
Agrandir
Les projets collectifs
Compos inspirées

réactions à la news Saison 66 des "Compositions inspirées"

  • 215 réponses
  • 16 participants
  • 5 537 vues
  • 16 followers
Sujet de la discussion Saison 66 des "Compositions inspirées"
1223.jpg
Vous souhaitez participer à notre concours presque mensuel de composition associée à une image. Rien de plus simple …


Lire la news


Ce thread a été créé automatiquement suite à la publication d'une news pour ce produit. N'hésitez pas à poster vos commentaires ici !
Afficher le sujet de la discussion
121
Citation de philrud :
CILA-30 : Metalumiscence
https://soundcloud.com/user-133136429/metaluminescence?si=9f4cc8e0841a454497fdbeb35dab3942&utm_source=clipboard&utm_medium=text&utm_campaign=social_sharing

Ah, du Métal, de l'acier chaud, comme ça sent bon. Ca me rappelle mes années atelier à scier et limer du bloc d'acier pendant des heures, pour en faire une pièce précise.
Voilà un succulent mélange de douceur et de patate, de puissance métallique. C'est tellement bien dosé qu'arrivé à la fin, j'aurais bien continué à en écouter encore 3 minutes... Un petit chant là-dessus ? (j'ai pas dit Chantal Ladessus ! :mrg:)
J'adore ce mélange, ça me fait penser à un vieux groupe anglais très talentueux que j'adore Meat Loaffff que voici pour ceux qui ne connaissent pas.

Bravo CILA-30 = J'adore ! :bravo:


Merci @philrud ! C'est toujours agréable de recevoir du feedback :aime:
Et bien sûr que je connais Meat Loaf ! J'étais ado quand c'est sorti et je m'en souviens parfaitement. Un groupe qui sortait du lot avec de belles pochettes d'album. Entre Supertramp, Queen peut être ?

122
Patriiiiiiick ! :mrg: There's nowhere left to run : J'ai déjà exprimé à plusieurs reprises une grande incompréhension, à la limite du rejet involontaire (le terme choisi étant volontairement fort et provocant), de ce que je qualifie dans un grand fourre-tout, de musique contemporaine et/ou conceptuelle et/ou expérimentale (à défaut de meilleurs termes, étant à la fois fortement "inculturé" et fortement hermétique dans/à ce domaine).
Pourtant ici, au son de cette musique, l'image proposée cette saison me vient tout de suite. Peut-être que l'usage du triton, si révéré dans le métal, y est pour quelque chose dans mon appréciation de ce morceau, de ce concept, proposé par Patrick.
Si comme d'habitude, je ne discuterais pas du plan technique, je discuterai cependant du plan compositionnel : il ne manque à mon goût qu'une petite envolée, dans la deuxième partie du morceau, pour réveiller, même secouer, l'auditeur. Cela tient aussi à ma vision de l'image de base, où j'y vois une explosion contenue, mais une explosion tout de même. Si je me suis attardé, de mon côté, sur les répliques et conséquences de cette explosion, je ressens ici que Patrick s'est concentré, en quelque sorte, non pas sur la génèse/genèse de cette explosion, mais sur la création (industrielle ?) même de l'objet (mécanique ?) générant cette explosion (c'est chiant ces parenthèses avec plein de points d'interrogation ? :oops2:).
Tout ça pour dire que, si tu en as le temps et l'envie bien évidemment Patrick, une mise en image de cette musique est attendue avec impatience de mon côté :bravo:

x
Hors sujet :
Pour rebondire sur l'usage du terme "diable dans la musique" associé au triton, et toutes les légendes qui l'entourent, je ne saurais que trop vous conseiller cette vidéo, que beaucoup d'entre vous auront sûrement déjà vu, d'Adam Neely :

Ce comparse, bien qu'ayant l'immense défaut de ne s'exprimer qu'en anglais :oops2:, y évoque cependant pourquoi ce terme est une traduction somme toute erronée de "diabolus in musica", que cette expression même en latin est sujette à caution, et que l'Eglise n'a jamais vraiment interdit le bouzin :bravo:

Y'a des trucs ici

[ Dernière édition du message le 18/01/2023 à 21:57:02 ]

123
Et bien, Simonte, merci pour ce retour, circonstancié comme j'aime (et, en plus, avec toutes les qualités de la spontanéité).
Et puis, surtout, ne reculant pas devant le "problématique".
Plein de choses à répondre sur le fond. Pour la musique.
Mais, ça attendra demain ?
:clin:

Sinon, pour l'image à venir, juste un truc : réécoutant l'objet pour la toute dernière, juste avant publication, ben oui, j'ai eu des visions. Sans avoir ingurgité la moindre substance ! Je précise. :mrg:
Donc, comme une mise en image possible, qui s'est imposée. Sauf que là, ce serait avec les moyens du cinéma-cinéma : acteur, décor, lumières et tout.
Donc, je sais pas si ça va être possible pour moi. Ça excède un peu les moyens du pur bricoleur que je suis.
Mais je suis touché par ton encouragement !
:bravo:

"Le jugement est un outil à tous sujets, et se mêle partout... "  (Montaigne / Essais I / chap L)

http://patrickg75.blogspot.fr/

https://patrickg.bandcamp.com/

 

124
Patrick G_ : There's Nowhere Left To Run
https://metapop.com/patrick-guillot/tracks/there39s-nowhere-left-to-run/274934

Dans cette proposition très aboutie (comme d'hab!) de notre camarade Patrick, on bénéficie à la fois des bienfaits d'un bon bain amniotique et de ceux de la mécanique précise de la roue dentée! Pas question de rouiller avec notre infatigable compagnon, on est toujours en mouvement!
Pour ceux qui éprouveraient une légère angoisse aux sons des trompes proto ou post industrielles (c'est selon!), je confesserais volontiers que le triton musical ne m'a pas "sauté" aux oreilles!
Bien au-delà de l'histoire de la musique, par contre, le triton m'inspire un respect de salamandre... pour un être vivant susceptible de traverser l'épreuve du feu!
Il n'y en a pas tant... et Patrick est de ceux-là!
Insatiable lézard ne connaissant ni dieu,ni maître... il furète partout, dénichant la moindre miette signifiante dans les paysages offerts à notre créativité musicale!
Personne ne s'en plaindra!
:mrg::bravo::bave:

[ Dernière édition du message le 19/01/2023 à 06:09:41 ]

125
Citation de patrick_g75 :
Patrick G_ : There's Nowhere Left To Run


Magnifiques paysages sonores, à la fois sombres mais comme éclairés de reflets miroitants, quelque chose de presque liquide sur la deuxième partie.

La quinte diminuée comme intervalle descendant franchement il fallait y penser, tu as raison Doc, cela ouvre des perspectives presque inédites.

Beau morceau Patrick, avec effectivement un mixage bien réalisé (mis à part quelques crêtes qui frisent ici où là, mais on s'en fout un peu lol).
:bravo::bravo::bravo:
126
Patrick G_ : There's Nowhere Left To Run: une vision quelque peu spectrale, que j'ai imaginé dans le monde de l'infiniment petit ... comme on pourrait le voir au creux d'un microscope électronique .... notre poupon et sa bouée lumineuse baignant dans un liquide physiologique au milieu de millier de micro-organismes tantôt anodins, tantôt terrifiants où l'on imagine des possibilités horrifiques , des prédateurs microbiens, des cellules anthropophages, ...

Musicalement tout est en place, le mix est bon (même si en effet ça frise dans les aiguës à deux trois reprises) c'est encore une fois une proposition intéressante de notre francilien.
127
Citation de Doc Sticko :

...
Insatiable lézard ne connaissant ni dieu,ni maître... il furète partout, dénichant la moindre miette signifiante dans les paysages offerts à notre créativité musicale!
Personne ne s'en plaindra!
:mrg::bravo::bave:


Alors là, Doc... Merci !
Ainsi restauré, je vais pouvoir m'y sentir lézard pendant encore longtemps, dans tous ces paysages-là...
Longtemps.
Insatiablement !

:lol:

"Le jugement est un outil à tous sujets, et se mêle partout... "  (Montaigne / Essais I / chap L)

http://patrickg75.blogspot.fr/

https://patrickg.bandcamp.com/

 

128

There's Nowhere Left To Run est décrit plus haut comme Sombre, Spectral. Tout cela me convient fort bien. Tout ce qui prend source ici. La couleur. Ce qui est Sombre un peu comme une nuit Berlinoise d'avant la chutte. Tout est là. Quelques préférences toutefois, pour les premières minutes de ce There's Nowhere Left To Run aux vagues minimalistes ou presque.

[ Dernière édition du message le 19/01/2023 à 14:21:35 ]

129
Citation de Simonte Leson :
Patriiiiiiick ! :mrg: There's nowhere left to run :
.....
Tout ça pour dire que, si tu en as le temps et l'envie bien évidemment Patrick, une mise en image de cette musique est attendue avec impatience de mon côté :bravo:

x
Hors sujet :
Pour rebondir sur l'usage du terme "diable dans la musique" associé au triton, et toutes les légendes qui l'entourent, je ne saurais que trop vous conseiller cette vidéo, que beaucoup d'entre vous auront sûrement déjà vu, d'Adam Neely ...
Ce comparse, bien qu'ayant l'immense défaut de ne s'exprimer qu'en anglais :oops2:, y évoque cependant pourquoi ce terme est une traduction somme toute erronée de "diabolus in musica", que cette expression même en latin est sujette à caution, et que l'Eglise n'a jamais vraiment interdit le bouzin :bravo:


Quant à la "mise en images (animées)... j'ai tout mon temps. Restait à convoquer l'envie - envie qui m'est venue d'autant plus fort et vite que... là, je n'ai pas du tout les moyens (matériels) de faire ce que je rêve de faire.
Alors... raison de plus !
Bref, j'ai commencé cet après-midi.
:clin:
(à suivre)

Mais si je passe là en vitesse, c'est juste pour ce petit "diable"...
Bien sûr que, jamais l'Eglise n'a excommunié aucun compositeur utilisant ce fameux intervalle ! (*)
Ce diabolus in musica doit être une invention de journaliste... :mdr:
Il n'en reste pas moins que... la musique étant, dans sa totalité, un fait historico-geographique, les différents arrangements de sons, et en particulier ceux des fréquences ont été, et sont toujours, selon les circonstances, l'objet de certaines prédilections, et répulsions, diverses - et diversement justifiées.

Des intervalles ont donc été ainsi estimés... "désagréables", c'est un fait. Ce qui est intéressant est : pourquoi ?
Et, les raisons des préventions contre ce fameux triton sont particulièrement intéressantes...
Évidemment, tout ça dépend de la fonction de cet intervalle.
Donc, pour ce qui nous intéresse ici, ça dépend de sa fonction dans le "système tonal", qui a prévalu en Occident pendant trois siècles.
Bien sûr, personne n'y a songé à éliminer le triton entre le 4ème degré et la sensible, qui s'impose de façon si conventionnelle dans la "septième de dominante". Se priver de ce triton-là, c'est se priver de la "cadence parfaite", et, donc, tout l'édifice tonal s'écroule !:oo:
Le problème arrive
1) quand le triton se prolonge sans résolution (triomphe de la sensualité lascive... :P:)
2) quand toute "dominante" à la quinte juste est exterminée !
Ça, c'est le plus grave : toute hiérarchie entre les différents degrés de la gamme devient caduque.
C'est ça, la véritable raison de l'ostracisme de 'do / fa#'... quand on veut être en do.
Etc

Par ailleurs, ici, le matériau basique est la gamme par tons...
Diable ! un trio de tritons !?
:furieux:
Tous les degrés à égale distance ? Insupportable contestation de toute prééminence de nature divine ?
:x:
:clin:
Do/fa# n'était que celui qui devait faire office de point central : la note "polaire" remplace la "tonique". Etc.
(*)
Spoiler - Cliquer ici pour lire la suite

"Le jugement est un outil à tous sujets, et se mêle partout... "  (Montaigne / Essais I / chap L)

http://patrickg75.blogspot.fr/

https://patrickg.bandcamp.com/

 

130
Citation de Simonte Leson :
Patriiiiiiick ! :mrg: There's nowhere left to run : J'ai déjà exprimé à plusieurs reprises une grande incompréhension, à la limite du rejet involontaire (le terme choisi étant volontairement fort et provocant), de ce que je qualifie dans un grand fourre-tout, de musique contemporaine et/ou conceptuelle et/ou expérimentale (à défaut de meilleurs termes, étant à la fois fortement "inculturé" et fortement hermétique dans/à ce domaine).
Pourtant ici, au son de cette musique, l'image proposée cette saison me vient tout de suite. Peut-être que l'usage du triton, si révéré dans le métal, y est pour quelque chose dans mon appréciation de ce morceau, de ce concept, proposé par Patrick.
Si comme d'habitude, je ne discuterais pas du plan technique, je discuterai cependant du plan compositionnel : il ne manque à mon goût qu'une petite envolée, dans la deuxième partie du morceau, pour réveiller, même secouer, l'auditeur. Cela tient aussi à ma vision de l'image de base, où j'y vois une explosion contenue, mais une explosion tout de même. Si je me suis attardé, de mon côté, sur les répliques et conséquences de cette explosion, je ressens ici que Patrick s'est concentré, en quelque sorte, non pas sur la génèse/genèse de cette explosion, mais sur la création (industrielle ?) même de l'objet (mécanique ?) générant cette explosion (c'est chiant ces parenthèses avec plein de points d'interrogation ? :oops2:).


Simonte, le retour.
:8)

Spoiler - Cliquer ici pour lire la suite


J'ai entendu ta "grande incompréhension, à la limite du rejet involontaire ... de ce que tu qualifies dans un grand fourre-tout, de musique contemporaine et/ou conceptuelle et/ou expérimentale".
Ça me plairait bien d'échanger à ce propos avec toi. Mais, il faudrait passer en revue une grande partie de l'histoire de la musique...
Dur !
:8O:
Alors, je me contente de... l'explosion attendue
:lol:
*
Je comprends très bien ce besoin que tu exprimes ici, d'une "explosion" finale.
C'est un besoin que, par ailleurs, je trouve ici d'autant plus estimable que tu me dis qu'il te vient de ta vision, personnelle, de l'image en cause.
C'est plus recevable (à mon point de vue) que si c'était seulement par respect de cette convention, de cette routine, qui fait que tout morceau bien venu devrait - toujours - commencer doucement (caresses préliminaires) pour finir - inévitablement - dans un déchaînement de puissance (orgasmique...)
...
Bon, je n'ai rien contre ce plan-là par principe !
C'est parfois tout à fait satisfaisant.
Ça dépend de la situation...

Donc, tu aurais préféré que ça évolue... vers ça, "une petite envolée... pour réveiller, même secouer, l'auditeur."

Je comprends. Sauf que, de mon côté, cela aurait été absolument contraire à ma vision, à ma compréhension de cette image.
Dommage. (Ceci dit sans ironie.)
Mais, c'est clairement annoncé dans le titre !
Non ?

Donc, moi, de mon côté, je ne vois aucune échappatoire...
Où donc pourrait aller "exploser" un personnage pris dans un tel marasme intérieur ?
Vers quel ciel pourrait-il s'envoler ?

Bref : tout est dans le projet poétique.
Le mien me conduisait plutôt vers une succession sans fin de variations qui, toutes, d'une façon ou d'une autre, même derrière les plus délirantes de leurs métamorphoses superficielles, conduisaient toutes à la même évidence : there's nowhere left to run.

J'ai décidé d'abréger le supplice au bout de 5'30.
Dans la vraie vie, ça dure plus longtemps. Mais un morceau de musique, c'est pas la vraie vie, n'est-ce pas ?
:clin:

"Le jugement est un outil à tous sujets, et se mêle partout... "  (Montaigne / Essais I / chap L)

http://patrickg75.blogspot.fr/

https://patrickg.bandcamp.com/