réactions à la news Commentaires sur la news : Compos Inspirées saison n°83
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1'58...
Pour moi, c'est un peu comme un casse-tête, cette pièce de Yoshed.
Non pas qu'elle me casse la tête, à l'écoute !
C'est seulement parce qu'elle est comme ces jeux, où il faut mettre un cube rouge de ce côté-ci avec cet autre cube rouge de côté-là, pour que ça se tienne.
Évidemment, c'est ce passage de la première partie, de ce côté-ci, avec cette seconde partie, de ce côté-là.
Ça peut déranger...
À la première écoute, je me suis dit que ça tenait à un défaut dans la transition. Mais non ! C'est que j'étais tellement immergé dans cette méditation au piano, et tellement bien d'y être, que, le temps d'en sortir, la transition elle-même avait été, en quelque sorte, rendue inaudible.
À réécouter ce matin, je vois bien que la transition est parfaitement effectuée. De toute façon, avec Yoshed, il n'y a pas de problème d'écriture !
Mais, au bout du compte, la gêne persiste.
Même si je suis bien persuadé que cette structure particulière en deux parties violemment contrastante est complètement délibérée, je ne parviens pas, moi, à en saisir la raison.
Tout ce que je trouve à me dire, c'est que le "contraste", pour ne pas dire la "contradiction", n'est pas tant du côté du côté des aspects proprement musicaux que du côté du "niveau" de l'invention.
En d'autres termes, la seconde partie me semble un peu trop convenue, surtout mise en regard de l'intensité dégagée par la première...
Ces deux premières minutes où nous cheminons comme au bord de l'abîme, où chaque note est posée comme pour nous retenir d'y tomber...
...
Merci pour tous ces feedbacks @Will Zégal. ça m'est arrivé de faire de même, mais cette fois pas le temps
c'est un exercice aussi intéressant qu'utile 
Par exemple, concernant ma propre compote, j'avoue avoir tout fait à l'instinct. donc je la redécouvre en lisant le feedback des autres !
Encore merci et bravo à tous ! Et belle saison, je suis plussoie à 100%
Qui fait plein de conneries en douce !!!
J'avoue : je suis spontanément porté à la dite "analyse musicale". (Conséquence de quelque 'déformation scolaire' ? Peut-être, mais j'y trouve un tel intérêt que je n'ai aucune envie de me réformer...)
Alors, je suis particulièrement excité devant un morceau de musique qui, d'une façon d'ailleurs obscure pour moi, résiste - à l'analyse.
(Bien entendu, pour échapper à toute compréhension de ce genre, il y a un moyen facile : faire n'importe quoi. Auquel cas c'est plutôt du côté de l'analyste psy qu'il faut éventuellement se tourner pour un décryptage ? Mais, pour le cas qui nous occupe ici, rien à voir avec ça.)
Ce Libroxyde de Prodd, si ça résiste assez vite à l'analyse, passé les premières couches en évidence, c'est tout sauf n'importe quoi. La cohérence est même, ici, des plus fortes. Mais, masquée.
Je compte 7 (ou 8 ?) voix.
Pour démêler leurs interventions, juste pour les identifier correctement, il me faut trois écoutes déjà.
Mais les intentions et les ressources de leurs divers et très subtils "emmêlements", elles vont garder leur part de mystère...
C'est comme d'assister au numéro d'un équilibriste sur son fil au dessus du vide. On sent bien agir sur lui toutes les forces, celle de la pesanteur comme celle du vent, qui voudraient le faire chuter... Mais il agite toutes les parties de son corps de telle façon, inattendue souvent, que le voilà bientôt passé de l'autre côté, sans avoir un instant cessé de se donner l'air de danser, librement...
C'est 3 voix principales indépendantes, piano, contrebasse, udu.
Disons que... le piano est le fil, la contrebasse, le funambule et l'udu, l'apesanteur et le vent.
Les autres voix viennent faire, trompe l'oeil.
Je peux mettre les 3 voix seules ici pour mieux comprendre la polyrythmie.
Rien que l'orthographe de polyrythmie, je trouve ça compliqué.
Merci Patrick pour ton retour.
patrick_g75
8800
Je poste, donc je suis
Membre depuis 17 ans
Citation de Yoshed :
Yoshed : Le départ
https://soundcloud.com/yoshed/le-depart
1'58...
Pour moi, c'est un peu comme un casse-tête, cette pièce de Yoshed.
Non pas qu'elle me casse la tête, à l'écoute !
C'est seulement parce qu'elle est comme ces jeux, où il faut mettre un cube rouge de ce côté-ci avec cet autre cube rouge de côté-là, pour que ça se tienne.
Évidemment, c'est ce passage de la première partie, de ce côté-ci, avec cette seconde partie, de ce côté-là.
Ça peut déranger...
À la première écoute, je me suis dit que ça tenait à un défaut dans la transition. Mais non ! C'est que j'étais tellement immergé dans cette méditation au piano, et tellement bien d'y être, que, le temps d'en sortir, la transition elle-même avait été, en quelque sorte, rendue inaudible.
À réécouter ce matin, je vois bien que la transition est parfaitement effectuée. De toute façon, avec Yoshed, il n'y a pas de problème d'écriture !
Mais, au bout du compte, la gêne persiste.
Même si je suis bien persuadé que cette structure particulière en deux parties violemment contrastante est complètement délibérée, je ne parviens pas, moi, à en saisir la raison.
Tout ce que je trouve à me dire, c'est que le "contraste", pour ne pas dire la "contradiction", n'est pas tant du côté du côté des aspects proprement musicaux que du côté du "niveau" de l'invention.
En d'autres termes, la seconde partie me semble un peu trop convenue, surtout mise en regard de l'intensité dégagée par la première...
Ces deux premières minutes où nous cheminons comme au bord de l'abîme, où chaque note est posée comme pour nous retenir d'y tomber...
...
"Le jugement est un outil à tous sujets, et se mêle partout... " (Montaigne / Essais I / chap L)
http://patrickg75.blogspot.fr/
https://patrickg.bandcamp.com/
CILA-30
300
Posteur·euse AFfamé·e
Membre depuis 18 ans
Citation de Will Zégal :
Merci pour vos commentaires.
CILA-30 : Bye Bye Tcherno
On reprend le contexte Tchernobyl. OK. Ben c'est cohérent. Marrant, ce morceau mélange des sons très actuels et d'autres qui fleurent bon les eighties. Malheureusement, ce ne sont pas les genres de sons des eighies que j'aime le plus.
Ça finit quand même sur du gros son et des mélanges vraiment intéressants. Bref, je n'adhère pas à moitié au morceau, mais à 100% à sa seconde moitié.
(et quand même pas mal à la première, malgré tout)
...
Bon, ben je trouve que c'était une sacrément belle saison avec du level. Même les morceaux auxquels j'ai moins accroché étaient tous intéressants ou prometteurs.
Bravo à toutes et à tous.
Merci pour tous ces feedbacks @Will Zégal. ça m'est arrivé de faire de même, mais cette fois pas le temps
c'est un exercice aussi intéressant qu'utile Par exemple, concernant ma propre compote, j'avoue avoir tout fait à l'instinct. donc je la redécouvre en lisant le feedback des autres !
Encore merci et bravo à tous ! Et belle saison, je suis plussoie à 100%
Moustakette
71
Posteur·euse AFfranchi·e
Membre depuis 3 mois
Prodd
1133
AFicionado·a
Membre depuis 5 ans
Citation :
jensouviev de Bombastus, qui fait plein de coups en douce (juste pour dire une connerie).
Qui fait plein de conneries en douce !!!
Will Zégal
75792
Will Zégal
Membre depuis 22 ans
Merci Moustakette pour ton retour. Je ne connaissais pas l'ayahuasca. Joli compliment.
Kibutz
929
Posteur·euse AFfolé·e
Membre depuis 22 ans
Will Zégal
75792
Will Zégal
Membre depuis 22 ans
patrick_g75
8800
Je poste, donc je suis
Membre depuis 17 ans
Citation de Prodd :
Prodd : Libroxyde
https://soundcloud.com/prodd-92924120/libroxyde
Té dalon lès ti pé mangcarot don !
J'avoue : je suis spontanément porté à la dite "analyse musicale". (Conséquence de quelque 'déformation scolaire' ? Peut-être, mais j'y trouve un tel intérêt que je n'ai aucune envie de me réformer...)
Alors, je suis particulièrement excité devant un morceau de musique qui, d'une façon d'ailleurs obscure pour moi, résiste - à l'analyse.
(Bien entendu, pour échapper à toute compréhension de ce genre, il y a un moyen facile : faire n'importe quoi. Auquel cas c'est plutôt du côté de l'analyste psy qu'il faut éventuellement se tourner pour un décryptage ? Mais, pour le cas qui nous occupe ici, rien à voir avec ça.)
Ce Libroxyde de Prodd, si ça résiste assez vite à l'analyse, passé les premières couches en évidence, c'est tout sauf n'importe quoi. La cohérence est même, ici, des plus fortes. Mais, masquée.
Je compte 7 (ou 8 ?) voix.
Pour démêler leurs interventions, juste pour les identifier correctement, il me faut trois écoutes déjà.
Mais les intentions et les ressources de leurs divers et très subtils "emmêlements", elles vont garder leur part de mystère...
C'est comme d'assister au numéro d'un équilibriste sur son fil au dessus du vide. On sent bien agir sur lui toutes les forces, celle de la pesanteur comme celle du vent, qui voudraient le faire chuter... Mais il agite toutes les parties de son corps de telle façon, inattendue souvent, que le voilà bientôt passé de l'autre côté, sans avoir un instant cessé de se donner l'air de danser, librement...
"Le jugement est un outil à tous sujets, et se mêle partout... " (Montaigne / Essais I / chap L)
http://patrickg75.blogspot.fr/
https://patrickg.bandcamp.com/
Prodd
1133
AFicionado·a
Membre depuis 5 ans
Citation :
Je compte 7 (ou 8 ?) voix.
Pour démêler leurs interventions, juste pour les identifier correctement, il me faut trois écoutes déjà.
Mais les intentions et les ressources de leurs divers et très subtils "emmêlements", elles vont garder leur part de mystère...
C'est 3 voix principales indépendantes, piano, contrebasse, udu.
Disons que... le piano est le fil, la contrebasse, le funambule et l'udu, l'apesanteur et le vent.
Les autres voix viennent faire, trompe l'oeil.
Je peux mettre les 3 voix seules ici pour mieux comprendre la polyrythmie.
Rien que l'orthographe de polyrythmie, je trouve ça compliqué.
Merci Patrick pour ton retour.
LaGuibole
3080
Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 19 ans
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