réactions au dossier Une histoire d'ohms
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Doktor Sven
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I must not fear. Fear is the mind-killer. I will face my fear.
Anonyme
Non, tu avais tort !
En fait; la compression est un cas particulier. Et tu aurais raison si nous avions parlé de sensibilité dans l'axe car les compression sont très directives et ne gaspillent pas d'énergie là ou il n'y en a pas besoin.
Mais le rendement mesure la totalité de l'énergie acoustique sur 360° sur trois axes pour une tension donnée aux borne du HP, et là pour les compressions c'est retour à la réalité et aux 1 à 4%.
Information qui devrait être confirmée par Phil29 sous peu (je l'espère ).
JM
Djri
Mais il ne faut pas oublier "l'adaptateur d'impédance acoustique" qu'est le pavillon qui "charge" la chambre de compression.
Il n'y a pas, en théorie comme en pratique, de zones où il n'y aurait pas besoin d'énergie, quelle que soit la fréquence ! Les pavillons ont pour caractéristique de disperser l'énergie en évitant une grande directivité, y compris dans les aiguës (d'où la baisse de rendement dans l'axe aux hautes fréquences, même si ton moteur "monte" jusqu'à 27 kHz -voir gamme TAD, division pro de Pioneer, écoutes de studio).
C'est d'ailleurs l'avantage du pavillon ! Permettre une grande dispersion homogène quelle que soit la fréquence.
Quant au rendement, reporte-toi aux "datas sheets" des constructeurs, notamment pour des moteurs chargés pour tel ou tel pavillon, et regarde les lobes de directivité en fonction de la fréquence.
Je réponds aussi au post de Philrud qui affirme "1 % c'est pour la hifi en electrodynamyque, 4 % c'est pour la sono en électrodynamique".
C'est vrai dans certains cas, mais on peut aussi avantageusement utiliser pour la Hi-Fi des HP haut rendement qui n'ont rien à envier sur ce critère aux HP de SONO (sauf en matière de tenue en puissance, mais ce qu'ils perdent sur ce critère, ils le gagnent souvent en qualité de restitution -aimants ALNICO, bobines mobiles courtes évoluant dans un champ magnétique homogène, légereté et grand diamètre de la membrane).
Voir les anciens HP ALTEC qui étaient souvent utilisés pour le cinéma (là, on est entre la sono et la hifi : les amplis n'étaient pas assez puissants pour alimenter des HP de bas rendement, mais avaient aussi une meilleure qualité sonore -classe A, à tubes triodes pour les premiers). Tout ce qui est recherché aujourd'hui par les audiophiles japonais, qui se sont rués sur les stocks).
Pas de polémique stérile sur ces points, SVP !
PS: pour un petit flash back (ce HP, bien chargé -ampli et baffle- et utilisé dans les graves seulement, a peut d'équivalents) !!
datas du 604-duplex : trompe cellulaire
http://www.lansingheritage.org/html/alt ... ts/604.htm
et du 604-8K : trompe carrée
http://www.lansingheritage.org/html/alt ... 604-8k.htm
Ca ne nous rajeunit pas !! Mais c'est de la balle atomique en hifi ou écoutes studio...
Merci, EL DODO
[ Dernière édition du message le 26/10/2010 à 21:36:48 ]
Anonyme
Citation :
Il n'y a pas, en théorie comme en pratique, de zones où il n'y aurait pas besoin d'énergie, quelle que soit la fréquence ! Les pavillons ont pour caractéristique de disperser l'énergie en évitant une grande directivité, y compris dans les aiguës
En toute théorie le seul endroit où il y a besoin d'énergie c'est à l'entrée du conduit auditif !
Et si les enceintes ont une dispersion plus large c'est uniquement pour 2 raisons:
1-technologique: il est très complexe de faire une enceinte très directive, surtout aux basses fréquences
2-Il est rare de ne vouloir couvrir qu'un seul auditeur et donc la zone de couverture est volontairement plus large que celle nécessaire à une personne ne bougeant pas.
Par ailleurs un pavillon ne disperse pas plus d'énergie que la source d'origine.
S'il le fait, c'est uniquement dans un axe (l'horizontal en général) au détriment de l'autre axe.
Un pavillon qui ouvre large en horizontal est très directif en vertical. C'est le concepteur qui décide de cela en fonction de l'usage et il est courant, par exemple en sonorisation, de ne pas disperser trop large en horizontal pour éviter les réflexions acoustiques latérales.
Le premier but d'un pavillon est l'adaptation d'impédance acoustique pour accroitre le rendement, puis le second est accesoirement la modification de la directivité.
Il n'y a pas besoin de pavillon pour modeler la directivité d'une source acoustique, il suffit par exemple de multiplier le nombre de sources (effet colonne utiliser dans les
line-array pour obtenir une onde cylindrique)
[ Dernière édition du message le 26/10/2010 à 22:42:40 ]
Anonyme
Citation de Djri :
Juan, j'ignore si c'est à moi que tu réponds...
C'est Jan, et je répondais à Philrud
Citation :
Mais il ne faut pas oublier "l'adaptateur d'impédance acoustique" qu'est le pavillon qui "charge" la chambre de compression.
Je n'oublie rien, c'est pour cette raison que la chambre de compression a une telle sensibilité, le principe est le même que celui du couplage de l'embouchure et de la trompette. Lessentiel de l'énergie diffusée par le pavillon l'est poche de l'axe. Le rendement mesure la totalité de l'énergie rayonnée.
Citation :
C'est d'ailleurs l'avantage du pavillon ! Permettre une grande dispersion homogène quelle que soit la fréquence.
Homogène dans un cône privilégié, pas de manière omnisphérique.
Citation :
Quant au rendement, reporte-toi aux "datas sheets" des constructeurs, notamment pour des moteurs chargés pour tel ou tel pavillon, et regarde les lobes de directivité en fonction de la fréquence.
Le rendement ne tient aucun compte de la directivité, c'est la sensilbilité qui en tient compte. Et à ton tour de jeter un oeil à la sensibilité d'un compression à 50° !
Ensuite, ce que tu dis sur les HP haut rendement est vrai, mais je ne vois pas le rapport avec la choucroute.
JM
philrud
Comme ces 35% sont ce qu'on peut sortir au mieux d'une compression chargée,j'ai des raisons de croire qu'on a pris la valeur dans l'axe .Car , tu l'as très bien souligné,si on se désaxe,on aura forçément de la perte.
J'ajoute (et là c'est moi qui le dit)qu'il est évident que le pourcentage variera en fonction des caractéristiques du HP lui même.Donc,quand on donne un rendement moyen de 2%(exemple),ça peut être 1,5 comme 2,5 %.Et justement 2% est une valeur moyenne de rendement pour HP électrodynamique(cas général) .
J'ajoute,et c'est encore moi qui le dit,que ce même rendement variera probablement selon la durée et le niveau puissance d'utilisation ,car on sait que la résistance ohmique et les pertes varient avec la chaleur .
D'accord ,pas d'accord ?
Djri :je suis bien d'accord avec toi ,mais les 1% qu'évoquait Jan c'est le cas général :tout le monde n'a pas des 38cm qui poussent à 101db/1w/1m chez lui! (corrige moi Jan si je me trompe ).Je souris,car j'ai 2 gros boomers (enceinte hifi) devant moi et ils font 39,5 cm ;mais je ne représente pas le cas général...
De même pour phil29:quand il dit 4%,c'est le cas général .Et oui,il existe aussi des HPs de sono avec un rendement plus faible que 4%...C'est donc pour avoir une "idée" (assez précise quand même) qu'on donnait ces chiffres .
(corrige moi si je me trompe phil29). Comme l'a déjà dit phil29,les gens "en général" confondent le rendement et la sensibilité :c'était donc pour ouvrir l'esprit de ceux là .En naviguant sur le web,on s'aperçoit que phil29 a entièrement raison :"on se mélange les crayons entre les deux"...
Mon soundcloud Good times !
[ Dernière édition du message le 27/10/2010 à 18:48:52 ]
Anonyme
Il y a très souvent une confusion entre rendement et sensibilité dans les docs et les communications diverses, je me suis fait moi-même redresser le propos pour avoir été négligent avec ces termes il y a quelques mois, à juste raison.
D'ailleurs, on peut facilement vérifier la chose car en dehors des HP d'aigü, on arrive pas à des sensibilités aussi grandes dans la mesure ou l'énergie se perd dans une directivité moins prononcée.
Oui, il y a bien une perte de rendement (terme utilisé intentionnellement) avec l'échauffement de la bobine mobile. Phénomène connu sous le vocable de compression thermique.
JM
PS : non, tout le monde n'a pas de HP Goto chez lui.
DJ Repier
Bonsoir,
Sympa l'article, il rafraîchit les idées. Mais j'avoue que je suis un peu déçu car quand j'ai vu comment était présenté l'article dans la newsletter, je m'attendais à une explication sur le pourquoi de la fameuse entrée HI-Z (Haute Impédance)... Mauvaise interprétation de ma part.
Sinon je ne comprends pas le fait qu'un ampli à lampes fournisse toujours la même puissance, ne dépend-elle pas principalement de la charge (le baffle)? Si vous avez + d'explications avec schéma à la clef, je suis preneur.
Merci Tchuss
Anonyme
Citation :
sur le pourquoi de la fameuse entrée HI-Z (Haute Impédance)
Alors CECI va peut-être t'intéresser....
Citation :
le fait qu'un ampli à lampes fournisse toujours la même puissance
Ceci provient du fait qu'un ampli à lampes utilise un transformateur de sortie pour que l'étage de puissance "voit" toujours la même impédance de charge, quelque soit l'impédance nominale du HP.
Difficile de t'en dire plus sans rentrer dans l'étude théorique des étages d'amplification à tube.
[ Dernière édition du message le 28/10/2010 à 09:12:24 ]
Djri
pour déterminer un mode de dispersion le plus large possible. Voir le site TAD (cette marque fourni de "grandes" écoutes pour des studios comme AIR, Abbey Road, etc.) Et souvent en deux voies (bi-amplifiées), souvent sans tweeter pour des raisons de longueur d'onde à la fréquence de raccordement et de distance entre diffuseurs médium/aiguë et aiguë à la fréquence de raccordement (problème de phase).
Je réponds, de mémoire, à d'autres intervenants : On n'a que très rarement besoin d'une dispersion à 360 ° !! Je ne connaissais qu'un seul hp capable de le faire: un HP allemand, je crois, à plasma, enveloppé d'une grille sphérique. Sa rapidité était telle qu'il était presqu'impossible de raccorder ce tweeter à des HP conventionnels.
Il existe d'autres techniques (non commercialisées), utilisant des "boules pulsantes" très fines, polarisées.
Ce qui est recherché, c'est d'avoir une dispersion homogène quelque soit la fréquence dans une "zone utile" (qui est rarement de 360 °) !!!
Les fréquences basses, par exemple, vu leur longueur d'onde, n'on généralement pas de problèmes de dispersion dans de petits ou moyens volumes. Un son d'une fréquence de 33 hZ (pour simplifier le calcul, puisque la vitesse du son dans l'air à 20°c est de l'ordre de 330 mètres/sec, aura une longueur d'onde de 330/33 = 10 mètres (distance parcourue par londe pour un cycle). Un son de 330 hZ, 1 mètre pour un cycle et ainsi de suite. Cela joue sur les réflexions dans une salle, et donc sur la perception de la directivité d'u HP :
c'est bien la raison pour laquelle un système en 5.1 ou 7.1 n'utilise qu'un seul transducteur de basses, coupé ves les 100 HZ, et ceci pour toutes les voies (sommation des basses de chaque voie. Transducteur dont le placement est indifférent.
PS : en fait, je me permets de constater que l'on dit tous à peu près la même chose, ensuite ce n'est qu'une histoire de démantique qui ne fait pas toujours avancer le shmilblick...
De plus, dans les basses, le placement des HP dans une pièce a son importance : dans une encognure ou/et près des murs, on constitue une "amorce de pavillon" qui renforce les basses au détrimrnt de leur précision.
On peut donc jouer autant que de besoin, dans certaines limites, sur ce paramètre pour renforcer les basses, par ex.
[ Dernière édition du message le 28/10/2010 à 12:48:34 ]
Anonyme
Citation :
en fait, je me permets de constater que l'on dit tous à peu près la même chose, ensuite ce n'est qu'une histoire de démantique qui ne fait pas toujours avancer le shmilblick...
Non ce n'est pas uniquement de la sémantique, c'est tout simplement de la rigueur technique afin de ne pas
noyer les lecteurs débutants sous un charabia inutile et imprécis ....
[ Dernière édition du message le 28/10/2010 à 12:57:48 ]
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