ULTRACURVE PRO DEQ2496 + micro ECM8000
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Kàlen
399
Posteur·euse AFfamé·e
Membre depuis 18 ans
Sujet de la discussion Posté le 29/03/2009 à 23:37:25ULTRACURVE PRO DEQ2496 + micro ECM8000
Salut
je ne connais pas du tout ce matériel et ne comprends pas exactement à quoi il sert....
pourriez-vous m'expliquer son utilisation exacte ?
il s'agit de faire une mesure avec le micro et ensuite de parfaire l'Equalisation de façade par rapport à la salle, c'ets ça ?
merci d'avance
je ne connais pas du tout ce matériel et ne comprends pas exactement à quoi il sert....
pourriez-vous m'expliquer son utilisation exacte ?
il s'agit de faire une mesure avec le micro et ensuite de parfaire l'Equalisation de façade par rapport à la salle, c'ets ça ?
merci d'avance
www.kalen.org // rock electro, Nantes
zebzik
535
Posteur·euse AFfolé·e
Membre depuis 20 ans
21 Posté le 25/02/2013 à 19:26:01
Vous poussez loin les gars. Mais l'usage du dual mono, c'est avant tout pour quand on n'est pas en stéréo.
Exemple 1 : utilisation en insert pour deux sources distinctes, par exemple un chanteur une chanteuse
Exemple 2 : utilisation comme traitements - eq de circuits de retours distincts
Exemple 3 : utilisation pour traiter des groupes mono distincts (oui ça arrive)
Le mode stéréo (stereo link) permet de faire un réglage à la fois pour la gauche et la droite plutôt que tout saisir en double. Il mutualise aussi les seuils et déclenchements de dynamique comme tout stereolink de compresseur. Mais surtout l'activation de ce mode désactive des fonctions (largeur stéréo) donc à part en cas de pièce très très assymétrique et/ou avec enceintes droite et gauche physiquement distinctes, on ne peut que déconseiller.
Exemple 1 : utilisation en insert pour deux sources distinctes, par exemple un chanteur une chanteuse
Exemple 2 : utilisation comme traitements - eq de circuits de retours distincts
Exemple 3 : utilisation pour traiter des groupes mono distincts (oui ça arrive)
Le mode stéréo (stereo link) permet de faire un réglage à la fois pour la gauche et la droite plutôt que tout saisir en double. Il mutualise aussi les seuils et déclenchements de dynamique comme tout stereolink de compresseur. Mais surtout l'activation de ce mode désactive des fonctions (largeur stéréo) donc à part en cas de pièce très très assymétrique et/ou avec enceintes droite et gauche physiquement distinctes, on ne peut que déconseiller.
à Chaud
2296
AFicionado·a
Membre depuis 19 ans
22 Posté le 25/02/2013 à 21:07:06
Pièce asymétrique, triangle équilatéral, ça me semble un peu de la théorie.
Et puis, il y a d'autres accidents que l'auto EQ ne corrige pas:
Tous ceux qui correspondent à une résonance très étroite et fréquence, mais avec une amplitude d'autant plus élevée que la pointe est étroite (coefficient de surtension des circuits résonnants).
-C'est le cas des modes propres de résonance de salles, par exemple entre sol et plafond. Elles sont généralement dans le grave et il arrive souvent que la sono ne reproduise pas ces fréquences. On les ressent comme une réverbération dans le grave.
-Il y a aussi les résonances des membranes des haut-parleurs quand ces membranes changent de mode propre. Personne n'en parle, mais ça ne les empêche pas d'exister.
Donc avec une écoute en fréquence glissante (une vraie, en ton par pas discrets 300Hz, puis 3001 puis 302).
Quand on passe sur les résonances étroites, on sent nettement les rotations de phases juste avant et juste après.
Heureusement, ces pointes de résonance s'éliminent facilement avec la fonction Feed Back Destroyer.
Quand l'Ultra-Curve a mis les filtres très étroits qui vont bien, on se rend compte que l'écoute devient nettement plus claire.
Cet appareil, bien utilisé, est capable de faire des miracles.
Et puis, il y a d'autres accidents que l'auto EQ ne corrige pas:
Tous ceux qui correspondent à une résonance très étroite et fréquence, mais avec une amplitude d'autant plus élevée que la pointe est étroite (coefficient de surtension des circuits résonnants).
-C'est le cas des modes propres de résonance de salles, par exemple entre sol et plafond. Elles sont généralement dans le grave et il arrive souvent que la sono ne reproduise pas ces fréquences. On les ressent comme une réverbération dans le grave.
-Il y a aussi les résonances des membranes des haut-parleurs quand ces membranes changent de mode propre. Personne n'en parle, mais ça ne les empêche pas d'exister.
Donc avec une écoute en fréquence glissante (une vraie, en ton par pas discrets 300Hz, puis 3001 puis 302).
Quand on passe sur les résonances étroites, on sent nettement les rotations de phases juste avant et juste après.
Heureusement, ces pointes de résonance s'éliminent facilement avec la fonction Feed Back Destroyer.
Quand l'Ultra-Curve a mis les filtres très étroits qui vont bien, on se rend compte que l'écoute devient nettement plus claire.
Cet appareil, bien utilisé, est capable de faire des miracles.
à Chaud
2296
AFicionado·a
Membre depuis 19 ans
23 Posté le 25/02/2013 à 21:28:39
Pour répondre à zebzik,
J'utilise aussi la fonction dual mono en sonorisation de salles, quand il s'agit de salle profondes où je positionne des enceintes sur 2 niveaux de profondeur.
Dans ce cas, au lieu de fonctionner en stéréo gauche-droite, je fonctionne en dual mono.
Je branche les enceintes au niveau de la scène sur le canal de gauche, et celles à mi-profondeur de la salle sur le canal de droite.
-Pour les enceintes de devant: j'ai en mémoire la courbe de correction de mes enceintes étalonnées en extérieur, et j'utilise bêtement cette courbe. Les auditeurs qui les entendent reçoivent leur son direct très peu modifié par l'acoustique du lieu. Mettre un retard correspondant à 2 mètres par rapport au son venant directement de la scène, voir explication ci-dessous.
-J'étalonne les enceintes de derrière en fonction de l'acoustique du lieu, avec un retard pour compenser le temps de trajet de l'onde sonore qui vient de la scène.
Je mesure les mètres de distance (en comptant des pas d'environ 1 mètre) et je rajoute 2 mètres pour un effet psychologique.
Le signal sonore provenant du devant arrive aux oreilles quelques millisecondes avant celui qui vient des enceintes en milieu de salle.
Cette avance fait croire à l'oreille que le signal provient directement de la scène. Ensuite lui parvient le signal des enceintes qui est le signal utile pour bien entendre.
Mais la sensation ressentie pas les auditeurs est que le son provient de la scène et qu'il n'y a pas de sono entre la scène et lui.
Avec la qualité des corrections que permet l'Ultra Curve, et de bons micros (Béta87) on arrive à faire oublier la présence de la sono.
J'utilise aussi la fonction dual mono en sonorisation de salles, quand il s'agit de salle profondes où je positionne des enceintes sur 2 niveaux de profondeur.
Dans ce cas, au lieu de fonctionner en stéréo gauche-droite, je fonctionne en dual mono.
Je branche les enceintes au niveau de la scène sur le canal de gauche, et celles à mi-profondeur de la salle sur le canal de droite.
-Pour les enceintes de devant: j'ai en mémoire la courbe de correction de mes enceintes étalonnées en extérieur, et j'utilise bêtement cette courbe. Les auditeurs qui les entendent reçoivent leur son direct très peu modifié par l'acoustique du lieu. Mettre un retard correspondant à 2 mètres par rapport au son venant directement de la scène, voir explication ci-dessous.
-J'étalonne les enceintes de derrière en fonction de l'acoustique du lieu, avec un retard pour compenser le temps de trajet de l'onde sonore qui vient de la scène.
Je mesure les mètres de distance (en comptant des pas d'environ 1 mètre) et je rajoute 2 mètres pour un effet psychologique.
Le signal sonore provenant du devant arrive aux oreilles quelques millisecondes avant celui qui vient des enceintes en milieu de salle.
Cette avance fait croire à l'oreille que le signal provient directement de la scène. Ensuite lui parvient le signal des enceintes qui est le signal utile pour bien entendre.
Mais la sensation ressentie pas les auditeurs est que le son provient de la scène et qu'il n'y a pas de sono entre la scène et lui.
Avec la qualité des corrections que permet l'Ultra Curve, et de bons micros (Béta87) on arrive à faire oublier la présence de la sono.
zebzik
535
Posteur·euse AFfolé·e
Membre depuis 20 ans
24 Posté le 25/02/2013 à 22:01:08
En effet la sonorisation 2 zones est une autre bonne application du dual mode. Donc pas en stéréo. Très bonnes explications pour les réglages ... pour ma part j'utilise parfois le deq pour les rappels en sus de la façade. La seule chose que je regrette, c'est qu'on ne puisse pas changer l'ordre des traitements par exemple commencer par la dynamique et finir par l'EQ, ce qui est plus logique pour utiliser l'EQ en égalisation de salle et non de source.
à Chaud
2296
AFicionado·a
Membre depuis 19 ans
25 Posté le 25/02/2013 à 22:39:16
Personnellement j'utilise l'UltraCurve pour la sonorisation de salle, donc directement en sortie de console, avant de partir aux amplis des enceintes.
Le réglage de la dynamique est fait en inserts sur les voies de la console (par 2 quadruples compresseurs de Behringer =8 voies de compression).
Sur l'UltraCurve, j'ai juste:
-une gate réglée très bas pour n'avoir aucun signal ni souffle avant et après les concerts et pendant les entractes. Elle se met automatiquement hors fonction pendant le concert.
-Un limiteur réglé assez haut pour protéger les enceintes en cas de gros larsen.
Réglés une fois pour toutes il y a plusieurs années, et jamais retouchés depuis.
Le réglage de la dynamique est fait en inserts sur les voies de la console (par 2 quadruples compresseurs de Behringer =8 voies de compression).
Sur l'UltraCurve, j'ai juste:
-une gate réglée très bas pour n'avoir aucun signal ni souffle avant et après les concerts et pendant les entractes. Elle se met automatiquement hors fonction pendant le concert.
-Un limiteur réglé assez haut pour protéger les enceintes en cas de gros larsen.
Réglés une fois pour toutes il y a plusieurs années, et jamais retouchés depuis.
Anonyme
56
26 Posté le 26/02/2013 à 01:33:56
Citation de à :
Pièce asymétrique, triangle équilatéral, ça me semble un peu de la théorie.
Je ne comprends pas ? Vous en trouvez souvent, des pièces symétriques et des dispositifs de diffusion disposés de manière optimum ? Personnellement, très rarement. Quand à ma position par rapport à mes enceintes, elle répond parfaitement à la définition du triangle équilatéral et hors ce point, il n'y a pas d'image stéréophonique acceptable.
Et puis, il y a d'autres accidents que l'auto EQ ne corrige pas:
Très certainement mais là n'était pas mon propos.
Tous ceux qui correspondent à une résonance très étroite et fréquence, mais avec une amplitude d'autant plus élevée que la pointe est étroite (coefficient de surtension des circuits résonnants).
-C'est le cas des modes propres de résonance de salles, par exemple entre sol et plafond. Elles sont généralement dans le grave et il arrive souvent que la sono ne reproduise pas ces fréquences. On les ressent comme une réverbération dans le grave.
-Il y a aussi les résonances des membranes des haut-parleurs quand ces membranes changent de mode propre. Personne n'en parle, mais ça ne les empêche pas d'exister.
Là, je plane un peu...
Donc avec une écoute en fréquence glissante (une vraie, en ton par pas discrets 300Hz, puis 3001 puis 302).
Quand on passe sur les résonances étroites, on sent nettement les rotations de phases juste avant et juste après.
Heureusement, ces pointes de résonance s'éliminent facilement avec la fonction Feed Back Destroyer.
Quand l'Ultra-Curve a mis les filtres très étroits qui vont bien, on se rend compte que l'écoute devient nettement plus claire.
Cette partie de la discussion est dépassée parce qu'en fait l'idée de la fréquence glissante est, me semble-t-il, finalement, une mauvaise idée. le test en fait consiste à diffuser un bruit rose et écouter si l'on perçoit selon un protocole de mesure ou l'autre, des différences et des déplacements du spectre entre les enceintes ou au contraire la diffusion d'un bruit rose parfaitement stable et centré entre les enceintes. Le procédé le plus stable emportera la palme. L'expérience reste à réaliser.
Cet appareil, bien utilisé, est capable de faire des miracles.
J'en suis, personnellement, convaincu.
Anonyme
56
27 Posté le 26/02/2013 à 01:34:35
Citation de Voyard :
Citation de à :Pièce asymétrique, triangle équilatéral, ça me semble un peu de la théorie.
Je ne comprends pas ? Vous en trouvez souvent, des pièces symétriques et des dispositifs de diffusion disposés de manière optimum ? Personnellement, très rarement. Quand à ma position par rapport à mes enceintes, elle répond parfaitement à la définition du triangle équilatéral et hors ce point, il n'y a pas d'image stéréophonique acceptable.
Et puis, il y a d'autres accidents que l'auto EQ ne corrige pas:
Très certainement mais là n'était pas mon propos.
Tous ceux qui correspondent à une résonance très étroite et fréquence, mais avec une amplitude d'autant plus élevée que la pointe est étroite (coefficient de surtension des circuits résonnants).
-C'est le cas des modes propres de résonance de salles, par exemple entre sol et plafond. Elles sont généralement dans le grave et il arrive souvent que la sono ne reproduise pas ces fréquences. On les ressent comme une réverbération dans le grave.
-Il y a aussi les résonances des membranes des haut-parleurs quand ces membranes changent de mode propre. Personne n'en parle, mais ça ne les empêche pas d'exister.
Là, je plane un peu...
Donc avec une écoute en fréquence glissante (une vraie, en ton par pas discrets 300Hz, puis 3001 puis 302).
Quand on passe sur les résonances étroites, on sent nettement les rotations de phases juste avant et juste après.
Heureusement, ces pointes de résonance s'éliminent facilement avec la fonction Feed Back Destroyer.
Quand l'Ultra-Curve a mis les filtres très étroits qui vont bien, on se rend compte que l'écoute devient nettement plus claire.
Cette partie de la discussion est dépassée parce qu'en fait l'idée de la fréquence glissante est, me semble-t-il, finalement, une mauvaise idée. le test en fait consiste à diffuser un bruit rose et écouter si l'on perçoit selon un protocole de mesure ou l'autre, des différences et des déplacements du spectre entre les enceintes ou au contraire la diffusion d'un bruit rose parfaitement stable et centré entre les enceintes. Le procédé le plus stable emportera la palme. L'expérience reste à réaliser.
Cet appareil, bien utilisé, est capable de faire des miracles.
J'en suis, personnellement, convaincu.
Beatless
13703
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 20 ans
28 Posté le 26/02/2013 à 07:08:42
Messieurs À Chaud et Voyard, je vous écouterai pendant des heures. A Chaud, ton expérience et tes conseils m'ont été précieux pour les réglages du DEQ. Quant à vous (toi) monsieur Voyard, votre (ton) humilité est tout à ton honneur. Car si tu es bien Pierre, tu connais déjà beaucoup de choses que tu cherches à communiquer ici:
http://voyard.free.fr/textes_audio/modulation.htm
Merci à tous les deux.
http://voyard.free.fr/textes_audio/modulation.htm
Merci à tous les deux.
S'il n'y a pas de solution, c'est qu'il n'y a pas de problème.
Anonyme
56
29 Posté le 26/02/2013 à 09:24:21
Merci pour la pub. Oui, j'suis bien le même. Bah ! La vie est un éternel apprentissage. Plus j'en sais et plus je suis conscient de mes lacunes immenses. Mais tout savoir serait d'un ennui sidéral.
Bon, nous sommes ludo et moi, en pleine expérimentation de l'extrême. L'enceinte Alesis M1 MK2 active de gauche le plus près possible d'un angle du mur (renforcement artificiel des basses entre autres) et l'enceinte de droite toujours sur son bureau à droite de son écran d'ordinateur.
Le microphone coïncide avec le 3e sommet du triangle équilatérale formé par celui-ci et les 2 enceintes (conditions de mesures déplorable intentionnellement). Premier relevé en Stéréo Linck, 2e et 3e relevé en dual mono.
L'écoute des résultats... Les relevés et corrections appliquées aux enceintes : Diffusion d'un bruit rose identique dans les 2 enceintes et selon les deux protocoles de mesures.
Le bruit rose monophonique doit, dans l'idéal, être perçu exactement entre les deux enceintes et être parfaitement stable mais aussi ne pas sortir plus grave, médium ou aiguë dans une enceinte que dans l'autre.
La répartition des composantes du bruit rose doivent être parfaitement stable et ne pas se balader. Que le meilleur l'emporte ! Ainsi que le dit Achaud, je crois, la solution se situe peut-être dans un mix des deux protocoles mais voilà, quel en serait le point de mélange ?... Pierre
Bon, nous sommes ludo et moi, en pleine expérimentation de l'extrême. L'enceinte Alesis M1 MK2 active de gauche le plus près possible d'un angle du mur (renforcement artificiel des basses entre autres) et l'enceinte de droite toujours sur son bureau à droite de son écran d'ordinateur.
Le microphone coïncide avec le 3e sommet du triangle équilatérale formé par celui-ci et les 2 enceintes (conditions de mesures déplorable intentionnellement). Premier relevé en Stéréo Linck, 2e et 3e relevé en dual mono.
L'écoute des résultats... Les relevés et corrections appliquées aux enceintes : Diffusion d'un bruit rose identique dans les 2 enceintes et selon les deux protocoles de mesures.
Le bruit rose monophonique doit, dans l'idéal, être perçu exactement entre les deux enceintes et être parfaitement stable mais aussi ne pas sortir plus grave, médium ou aiguë dans une enceinte que dans l'autre.
La répartition des composantes du bruit rose doivent être parfaitement stable et ne pas se balader. Que le meilleur l'emporte ! Ainsi que le dit Achaud, je crois, la solution se situe peut-être dans un mix des deux protocoles mais voilà, quel en serait le point de mélange ?... Pierre
Anonyme
56
30 Posté le 28/02/2013 à 09:48:48
Résultat des courses de l'expérience Dual Mono/Stéréo Link. Très difficile d'en analyser les résultats. Cet exercice en sus requière une grande attention, une longue analyse et il nécessiterait des pages et des pages d'analyse et de réflexions pour ne même pas être certain d'en arriver au bout et d'être clair dans mes réflexions.
Suite à des écoutes multiples sur enceintes et au casque, ceci en tenant compte de l'effet des corrections sur le dispositif électroacoustique mesuré, je suis convaincu au final que dans des cas très particulier le Dual Mono peut sauver la mise mais que le résultat en stéréo ne sera jamais aussi bon qu'avec du bon matériel disposé de manière optimum et analysé et corrigé en mode Stéréo Link.
Exemple : Il est certain que si une de vos enceinte est mal disposée mais en sus est tombée et présente un important défaut de courbe de réponse, le mode Dual Mono nous permettra de compenser en partie ce défaut, défaut qui ne pourrait être pris en compte par le mode Stéréo Link. Mais pourrions nous encore parler de diffusion stéréophonique et de haute fidélité ?...
A partir du moment ou nous appliquons une EQ différente sur les canaux L et R, on ne peut plus véritablement parler de stéréophonie. Déjà une égalisation identique sur les deux canaux emmène des rotations de phases plus ou moins importantes sur tout le spectre, alors imaginez le résultat avec des niveau par fréquence corrigé entre les 2 canaux mais en sus avec des rotations de phases totalement différentes entre ces deux canaux. Comment à partir de là peut-on encore parler de stéréophonie ?
A propos des rotations de phase, il existe ou existait un logiciel gratuit fourni par Behringer qui permettait justement de visualiser en temps réel les rotations de phase introduites par les corrections de l'EQ. Le résultat était impressionnant et je pense que parfois les rotations de phases sont plus perturbantes que de ne pas appliquer de corrections dans le cas ou l'acoustique, les enceintes et leurs situations dans la salle ne sont pas trop mauvaises. Donc, avant toute chose, privilégier une bonne disposition du matériel de diffusion et corriger autant que faire se peut les défauts les plus flagrants du local.
A vos plumes... P
Suite à des écoutes multiples sur enceintes et au casque, ceci en tenant compte de l'effet des corrections sur le dispositif électroacoustique mesuré, je suis convaincu au final que dans des cas très particulier le Dual Mono peut sauver la mise mais que le résultat en stéréo ne sera jamais aussi bon qu'avec du bon matériel disposé de manière optimum et analysé et corrigé en mode Stéréo Link.
Exemple : Il est certain que si une de vos enceinte est mal disposée mais en sus est tombée et présente un important défaut de courbe de réponse, le mode Dual Mono nous permettra de compenser en partie ce défaut, défaut qui ne pourrait être pris en compte par le mode Stéréo Link. Mais pourrions nous encore parler de diffusion stéréophonique et de haute fidélité ?...
A partir du moment ou nous appliquons une EQ différente sur les canaux L et R, on ne peut plus véritablement parler de stéréophonie. Déjà une égalisation identique sur les deux canaux emmène des rotations de phases plus ou moins importantes sur tout le spectre, alors imaginez le résultat avec des niveau par fréquence corrigé entre les 2 canaux mais en sus avec des rotations de phases totalement différentes entre ces deux canaux. Comment à partir de là peut-on encore parler de stéréophonie ?
A propos des rotations de phase, il existe ou existait un logiciel gratuit fourni par Behringer qui permettait justement de visualiser en temps réel les rotations de phase introduites par les corrections de l'EQ. Le résultat était impressionnant et je pense que parfois les rotations de phases sont plus perturbantes que de ne pas appliquer de corrections dans le cas ou l'acoustique, les enceintes et leurs situations dans la salle ne sont pas trop mauvaises. Donc, avant toute chose, privilégier une bonne disposition du matériel de diffusion et corriger autant que faire se peut les défauts les plus flagrants du local.
A vos plumes... P
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