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Citation de Zegal :

Aucune économie et aucun plaisir de bricolage ne valent ça.

Pour des projets futurs, je viens d'investir dans une scie à ruban et dans une petite table de coupe (deux équipements fonctionnant comme des machines à poste fixe, quoi. Je veux dire par là qu'il ne s'agit pas de scies circulaires électro-portatives). Deux marques différentes, et pourtant un même équipement chez les deux: un genre de perche de poussée, qui permet de continuer à présenter la pièce à couper devant la lame en gardant ses doigts à distance respectable. Après, faut garder à l'esprit que cet accessoire n'est pas accessoire, mais primordial, comme le respect des règles élémentaires de sécurité.

Citation :

Pour des projets futurs, je viens d'investir dans une scie à ruban et dans une petite table de coupe (deux équipements fonctionnant comme des machines à poste fixe, quoi. Je veux dire par là qu'il ne s'agit pas de scies circulaires électro-portatives).

L'électro-portatif est dangereux, mais je pense que ce serait une erreur monumentale de penser que le fixe soit un tant soi peu sécurisant.
Honnêtement, avec mon accident, j'ai eu l'occasion de beaucoup échanger à ce sujet aussi bien avec des chirurgiens qu'avec des professionnels du bois... Ma conclusion est qu'il n'y a pas de mystère :
- aucune machine n'apporte de sécurité. La différence, c'est qu'elles font plus ou moins de dégats et que ceux-ci sont plus ou moins "réparables" (un doigt franchement coupé par une scie à rubans a plus de chance d'être sauvé qu'un déchiqueté par une scie circulaire, une dégau ou une toupie)
- l'expérience n'apporte rien. Plus les menuisiers sont vieux, moins ils ont des chances d'avoir leurs doigts au complet.
C'est à la fois du à la plus grande fréquentation entraînant mathématiquement plus de chances d'avoir un accident, mais aussi dû au fait que l'expérience et l'habitude tendraient à augmenter la confiance et à réduire la vigilance.

Je pense ouvrir un thread dans santé/audition, d'ailleurs.

Merci.
Ben honnêtement, ça n'a pas franchement été facile ces dernières années. D'autant que ça suivait le décès de mon frangin (ce qui explique probablement l'accident). Mais bon, on finit plus ou moins par encaisser et faire avec (ou plutôt sans). Après tout, j'ai plein de raisons d'être heureux avec une femme, une famille et des potes super et des activités professionnelles épanouissantes et tellement de choses qui me passionnent que je n'aurai pas assez d'une vie pour les explorer toutes. Mais les deux pertes se ressemblent : on vit avec, les blessures s'atténuent avec le temps, mais elles laissent quand même un grand vide que rien ne peut vraiment combler.