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réactions au dossier Faire un mastering pour YouTube et Spotify !

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Sujet de la discussion Faire un mastering pour YouTube et Spotify !
faire-un-mastering-pour-youtube-et-spotify-3203.jpg
Dans cet épisode de Pass Pass Le Beat, RED vous montre comment il masterise ses tracks pour les diffuser en streaming.


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181
Citation :
ça tourne en rond, vous voulez pas répondre a la question: comment on masterise un morceau qui sera un mp3 en 256kbps ecouté a travers une connexion qui lague et une enceinte de smartphone intégré moyen de gamme.


C’est un métier, qui comprend, comme dans toute profession, du savoir-faire et du matériel dédié : de bonnes enceintes dans un local à l’acoustique optimisée, avec différents périphériques analogiques et numériques.

Il existe des outils de mesure en temps réel, et de simulation sonore permettant de se rendre compte du son tel qu’il sera en passant sur différentes plateformes (avec la dégradation sonore qui accompagne), et une écoute qui va des moniteurs très performants à des shitboxes qui ne servent pas à réaliser le mastering, mais permettent de vérifier le rendu. Il est courant de réaliser plusieurs mastering, en fonction du support de diffusion (CD, streaming, vinyle...)
182
Merci, la on commence a avoir un début de réponse, :clin:
c'est juste que j'ai l'impression que ce sujet est évité par manque de connaissance ou de rébellion anti système primaire, ou c'est tout simplement une question d'age, j'ai l'air de prendre le parti du combo spotify/enceinte bluetooth, alors que j'utilise jamais ce genre de service et je n'ai pas d'enceinte bluetooth, mais la vie professionnelle m'a appris qu'il ne faut jamais travailler en fonction de son propre usage, mais selon l'usage de sa cible de client. mais ca vaut aussi pour tout dans la vie, c'est une question de sociologie il ne faut pas en faire un dogme, mais la technique sans la sociologie, c'est un peu comme la science sans conscience, ruine de l’âme tout ca tout ca...

[ Dernière édition du message le 29/12/2020 à 04:06:50 ]

183
Codec de streaming, codec bluetooth, reproduction, acoustique, toutes ces étapes fluctuantes modifient le son et ne peuvent être compensées à l'étape du mastering. La seule stratégie possible est de fournir un son de haute qualité en espérant qu'il en restera quelque chose une fois parvenu à l'auditeur.

[ Dernière édition du message le 29/12/2020 à 08:48:09 ]

184
Citation :
Il existe des outils de mesure en temps réel, et de simulation sonore permettant de se rendre compte du son tel qu’il sera en passant sur différentes plateformes (avec la dégradation sonore qui accompagne)


ET donc, on fait quoi ?

On baisse le niveau crête, on attenu des résonances qui seront le plus audible lors de la dégradation (dureté numérique), on choisi de couper la bande passante, des choses comme cela ?
Les recommandations...

[ Dernière édition du message le 29/12/2020 à 10:04:45 ]

185
Citation :
ET donc, on fait quoi ?

On écoute : le premier outil, c'est l'ouïe.
En général, le mastering se compose (de base) d'un traitement dynamique (crêtes et niveau moyen)et d'une égalisation (nettoyage et couleur). Ce qu'on fait essentiellement, c'est écouter et comparer (à niveaux équivalents). Les contrôleurs de monitoring orientés "mastering" permettent cette écoute comparative.

J'utilise le Cranesong Avocet, mais d'autres marques existent dans le même style : on peut écouter avant et après mastering, à niveau d'écoute comparable. On peut aussi passer en mono, écouter à très bas volume, passer d'un système d'écoute à un autre, etc. Tout cela très aisément et rapidement.
Quand on écoute le mix et le mastering à volume équivalent, on perçoit très vite ce qui sonne le mieux. Si l'on compare sans ajuster les niveaux, la comparaison est plus difficile, parce que notre oreille se laisse berner par le volume. Un mastering doit sonner mieux que le mix : en général, on constate que le mastering sonne plus propre, plus précis. S'il sonne accessoirement plus fort, OK, mais sonner plus fort sans sonner mieux n'a guère d'intérêt.

De même, passer dans un simulateur de plateforme de streaming (genre Nugen Audio) permet d'entendre la dégradation sonore (distorsion). Dans ce cas, on peut tenter d'atténuer les zones de fréquences "qui font mal aux oreilles", le plus souvent sur les sides (mais pas que).
Quand il s'agit d'un album, il faut également veiller à ce que les pistes s'enchainent harmonieusement, sans différence de volume gênante, avec les blancs entre les plages d'une longueur idéale, l'application des fades (il ne faut jamais envoyer un mix avec le fade déjà appliqué, celui-ci se fera idéalement après mastering). Enfin, l'insertion des métadonnées (titres, auteur, compositeur, nom de l'artiste et de l'album, codes ISRC)et la création du DDP qui permettra au client de vérifier chez lui si tout est OK, et d'envoyer le produit fini à l'usine.

[ Dernière édition du message le 29/12/2020 à 12:22:56 ]

186
il y a un truc pas compliqué pour vérifier sur Youtube :
télécharger son titre 2 ou 3 fois (en mode privé) à des niveaux différents, et écouter ce que ça donne .
187
Citation de gower :
télécharger son titre 2 ou 3 fois (en mode privé) à des niveaux différents, et écouter ce que ça donne .

Ce test grandeur nature est une très bonne idée :bravo:
188
x
Hors sujet :
Citation de laurend :
Citation de gower :
télécharger son titre 2 ou 3 fois (en mode privé) à des niveaux différents, et écouter ce que ça donne .

Ce test grandeur nature est une très bonne idée :bravo:

A condition de connecter YouTube sur x230

Time2Groove

189
Citation de Electrop69 :
x
Hors sujet :
Citation de laurend :
Citation de gower :
télécharger son titre 2 ou 3 fois (en mode privé) à des niveaux différents, et écouter ce que ça donne .

Ce test grandeur nature est une très bonne idée :bravo:

A condition de connecter YouTube sur x230
:bravo:
190
Citation de lolodilolo :
En effet, très belle pub pour Izotope et son logiciel Ozone 9.
Mais aussi, très bonne explication de l'export du mix à -6dB, des LUFS et autres références de dynamique importantes à connaître si on veut entendre sa musique sur internet.
Par contre petit bémol concernant la suite de plug ins à incérer dans la partie master pour justement masteriser.(Normal car Ozone s'occupe de tout, comme SEB, c'est bien).
Faut-il commencer par booster les basses? Ensuite compresser ?Quand faut-il égaliser? Peut-on faire la même chose plusieurs fois? par ex compresser? Et qu'est ce qu'un expander limiter, parce que je ne conçois pas un mastering sans cet outil?
Un compresseur multibande c'est pas vraiment super simple à utiliser. D'ailleurs si c'est un ingé son qui fait le master, il y a une raison à celà.
Bref, c'est une bonne pub pour Izotope mais un grand flou concernant la chaine de mastering.


quelle que soit l'action faite au mastering, elle doit être en amont du limiter pour être toujours dans le niveau LUFS ciblé et pour éviter de clipper au dessus de -1dBTP.
Sinon je ne suis pas d'accord avec Rodney71, le mastering c'est aussi un polissage (sculpture) très fin et subtile de l'ensemble, une compression qui va ressortir certaines harmoniques (et défauts au passage lol), une mise au normes du loud souhaité et une égalisation de la perception du volume entre les pistes.
Enfin pour Ozone 9, perso je préfère faire une session de mastering manuelle avec les plugins du DAW ou bien au plus la suite Waves car Ozone 9 est hyper gourmant en CPU et crash énormément même s'il peut s'avérer bien pratique sur certains aspects (le master rebalance pour n'en citer que cela)

[ Dernière édition du message le 01/01/2021 à 22:38:27 ]