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réactions au dossier Faire un mastering pour YouTube et Spotify !

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Sujet de la discussion Faire un mastering pour YouTube et Spotify !
faire-un-mastering-pour-youtube-et-spotify-3203.jpg
Dans cet épisode de Pass Pass Le Beat, RED vous montre comment il masterise ses tracks pour les diffuser en streaming.


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Ce qui sort ne prétend pas à être une norme, mais simplement une proposition qui prend en compte un modèle de perception auditive humaine.
Dans la majorité des cas le rendu perçu est amélioré et l'émotion ressentie l'est d'autant. Il n'y a aucune obligation à l'utiliser, ni aucune "penalty" infligée. Je ne suis pas un flic de la musique.

[ Dernière édition du message le 25/12/2020 à 20:05:34 ]

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Ok, bah tu tiens la solution pour les plateformes de streaming, proposes leur ça :clin:
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Va t-on avec cette normalisation, voir disparaître les versions "remastered" sur spotify ?

[ Dernière édition du message le 26/12/2020 à 09:55:51 ]

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Hors sujet :
Pour répondre à Danbei en vrac :

- Quand on voit que Google a mis la pression sur les webmasters pour que leur site soit "responsive", notamment en noyant dans les requêtes les sites qui ne respectaient pas les critères, en les affichant mal volontairement etc, je me demande bien ce que pourrait faire Spotify si jamais les artistes ne respectaient pas une norme similaire ? Surtout en prenant en compte leur comportement vis-à-vis des artistes ces derniers temps...

- Je vois pas comment un limiteur ne peut pas être forcément intégré à la chaîne, ne serait-ce que pour ne pas arriver à saturation numérique. Une possibilité de non-modification serait alors de ne corriger que les pistes dont la dynamique est inférieure à celle requise, en les baissant, mais sans augmenter celles dont la dynamique est supérieure.
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Hors sujet :
- Effectivement, la plus part ne font que diminuer les titres plus fort que la cible en laissant ceux qui sont moins fort tel quel. Itunes augmente les titres plus faible que la cible autant qu'il y a de marge pour les crêtes sans appliquer de limiter. Si les crêtes arrivent déjà à 0dB FS le volume n'est pas augmenté. Spotify utilise un limiter.

EDIT : je comprends pas sur quoi les plateformes voudrais nous mettre la pression. S'ils veulent normaliser le volume ils le font, ils n'ont pas besoin que l'on respecte une norme :noidea:.

[ Dernière édition du message le 26/12/2020 à 16:27:17 ]

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Hors sujet :
Ben dans le même raisonnement, tu fais bien ton site Internet comme tu veux : moche, pas pratique, sur une page avec des couleurs flashy etc. Mais il s'avère qu'il ne sera pas référencé pareil qu'un site respectant bien la norme instaurée officieusement par Google (norme variant assez souvent d'ailleurs, obligeant les webmasters à s'aligner rapidement). L'analogie peut se transposer aux plate-formes de streaming. Elles exercent bien une pression pour pratiquer les rémunérations qu'elles veulent, sans rendre de compte !
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Y'a pas de norme officieuse, google a clairement dit que plus un site est rapide, plus il aura des chances d’être bien référencé, mais beaucoup d'autres paramètres rentrent en compte, tu peux avoir un site ultra rapide, mais sans contenu, il ne sera pas référencé, d'ailleurs c'est pas tant que le site soit (plus) rapide (que celui du concurrent) qui est important, c'est plutôt que Google va négliger un site qui met plusieurs secondes à s'afficher.

En ce qui concerne le design, tu peux avoir un site hyper flashy avec des typos fantaisistes, non seulement c'est à la mode et Google s'en fiche, sauf s'il ne s'affiche pas correctement sur mobile (responsive ou version dédiée) si ta police fait 200 pixel sur un ecran de bureau et la meme taille sur mobile, c'est pas genial (google est passé depuis longtemps en mobile first, c'est les visites via mobile qui comptent puisque c'est l'usage courant).

De plus les recherches se font avec intentions sur google, si tu fais une recherche avec intention sur spotify, un artiste en particulier, il va te proposer d'écouter cette artiste, c'est plus compliqué en ce qui concerne les playlists et l'écoute automatique
en fait, la question est relative a la "sagesse des foules" si les utilisateurs préfèrent l'ultra compression et tout ce qui sort de la loudness war, spotify va mettre ce type de prod en avant, si les utilisateurs préfèrent du son avec une belle dynamique, un mix aéré, etc. spotify va mettre ca en avant, si tu écoutes que du punk anglais mal mixé de 1980 sur spotify, je crois que l'algo va plutôt prendre en compte tes goûts musicaux, dans l'ideal te proposer de l'indus, sinon du synthpop et toute autre chose des années 80.
Il faut prendre en compte aussi que (je pense) la plupart des utilisateurs de spotify, l'utilisent depuis leurs telephones, avec un casque ou une enceinte bluetooth. dans le bus, au travail, pas forcement chez soi, et c'est ce type d'usage qui est pris en compte par l'algo.

Si tu sors un album 12 titres en cd qui se vend a 500 exemplaire, ca fait normalement minimum 500 x 12 titres ecoutés, ca fait 6000 ecoutes, ben faut pas esperer faire plus sur spotify, pour quelle raison, par quel magie? c'est d'ailleurs souvent le nombres d'ecoute ou de vues souvent rencontrés chez les petites artistes en autoprod.

La vraie question de l'algo de spotify et des plateformes de distributions, c'est est ce qu'ils seront capables de mettre en place du machine learning qui permettra à l'avance de juger du succès d'une composition relative a sa structure et son mixage/mastering ce paradigme est plus compliqué qu'une histoire de normalisation.

Ce qui est curieux dans cette discussion, c'est qu'il y'a n'a pas l'approche musicale apportée par le mastering, effectivement se contenter d'être dans la norme de spotify ou de YouTube, ce n’est pas objectivement ca qui va faire des vues ou des écoutes en plus et qui fera passer un bon moment a l'auditeur mais ne pas respecter de normes n'aidera pas non plus, la creativité, l'image et une bonne compréhension du zeitgeist surement deja un peu plus.

[ Dernière édition du message le 27/12/2020 à 02:33:30 ]

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Moi ça ne me choque pas qu’un distributeur normalise ses titres, les différences de volume pourraient être dangereuses pour le matériel et surtout pour les oreilles.
Pour ce qui est des suggestions liées au profilage, c’est le mal du siècle, celui qui nous conduit à rester enfermés dans notre petit bocal (musical, politique, intellectuel...). J’imagine que ce sera un enjeu futur de développer des algos qui « ouvrent la boîte ». Je trouve par exemple les playlists Deezer bien foutues.
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Citation de Kiradu95 :
Si vous avez besoin d'autant de traitements en mastering c'est qu'il y a un problème avec le mixage, si on a accès au mix mieux vaut retourner dedans plutôt que de triturer une piste stéréo pendant des heures sans jamais arriver à un résultat satisfaisant.
Dans l'idéal il n'y a rien à faire en mastering à part pousser le volume et mettre un limiteur.

Moi j’ai passé des milliers d’heures à tenter de suivre des conseils d’ingénieurs pour tenter de « traiter » pour au final me rendre compte que ça sonne moins mal sans rien sur mes compos et j’ai fini par comprendre que la base de mon souci venait des surcharges à certaines fréquences lors du mixage, et ça, ça s’empirait même après mes tentatives de traitement!:facepalm:
Si un jour je sors un truc qui vaut la peine d’être entendue j’appellerai un ingénieur et d’ici là, j’économise le prix de tous ces softs qui coûtent quand même une somme en sachant que à chaque version faut acheter l’ugrade... et ça me force à optimiser l’amont.
J’en arrive même parfois à avoir des trucs qui me choquent plus trop et qui tapent aussi fort que d’autres pros.
Le mastering a la base c’est pour éviter de crasher un pressage, cette étape colorait mais n’était pas sensée être un coup de baguette magique.

Time2Groove

[ Dernière édition du message le 27/12/2020 à 18:56:13 ]

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Citation :
j’ai fini par comprendre que la base de mon souci venait des surcharges à certaines fréquences lors du mixage, et ça, ça s’empirait même après mes tentatives de traitement!

Faire le mixage et le mastering dans la même pièce, avec le même monitoring, avec la même paire d'oreilles est un bon moyen de ne jamais entendre ou corriger ce qui devrait l'être.