Se connecter
Se connecter

ou
Créer un compte

ou
Test écrit
31 réactions

Test de Nyrv Systems Agent - Prenez un enfant et faites-en un roi…

4/10

Comme tous les milieux, le monde des plug-ins audio est sujet à des phénomènes de mode. Il y a eu les processeurs à convolution, le recours à l’oversampling systématique, ou bien encore la fameuse vague de modélisation analogique qui d’ailleurs ne désenfle pas. En ce moment, c’est plutôt la tendance rack virtuel qui commence à prendre une certaine ampleur.

J’en veux pour preuve le Virtual Mix Rack de Slate Digi­tal, ou la récente sortie de la version 5 du bundle Sound­Toys avec son Effect Rack. Aussi bien soient-ils, ces produits ont pour incon­vé­nient commun de ne fonc­tion­ner qu’avec les plug-ins de leurs éditeurs respec­tifs. Afin de se consti­tuer un rack person­na­lisé avec des plug-ins prove­nant de n’im­porte quel hori­zon, il existe cepen­dant quelques solu­tions comme par exemple Patch­work du français Blue Cat Audio. Et puis il y a Agent, le premier né de la toute jeune société Nyrv Systems. Sorti en mai dernier, celui-ci adopte une approche du rack virtuel assez nova­trice comme nous allons le voir…

Hep, monsieur l’Agent

Dispo­nible aux formats VST, VST 3, AU et AAX pour Mac et PC (32 et 64-bit), Agent permet de combi­ner jusqu’à 16 de vos plug-ins VST ou AU au sein d’un rack virtuel. Au passage, notez qu’il peut donc servir de wrap­per VST/AU pour Pro Tools. Sachez égale­ment qu’il est possible de l’uti­li­ser avec un instru­ment virtuel… Mais un seul, car la philo­so­phie du plug-in ne tend pas réel­le­ment vers ça, dommage. L’ins­tal­la­tion est rela­ti­ve­ment simple, tout comme l’au­to­ri­sa­tion qui néces­site toute­fois que votre ordi­na­teur soit connecté à inter­net pour créer un compte utili­sa­teur et passer par le Nyrv License Mana­ger, le logi­ciel de gestion de licence maison. Lors de son premier lance­ment, Agent doit logique­ment scan­ner votre ordi­na­teur afin de réper­to­rier l’en­semble de vos plug-ins. Il est bien entendu possible de lui indiquer plusieurs dossiers à analy­ser ainsi que le type de plug-ins à recher­cher (VST, VST 3 ou AU). Et c’est là que les choses se gâtent. Lors de mon test, les premiers scans ne sont jamais arri­vés à terme… Il m’a fallu pas moins de quatre essais pour enfin voir l’en­semble de mes plugs accep­tés. Bref, passons à la suite…

L’in­ter­face d’Agent comporte trois pages : « Config », « Route » et « Live ». Pour commen­cer à créer un rack, il faut bien entendu passer par la première d’entre elles. Là, une grille 8×6 vous attend… Mais de quoi s’agit-il ? Ah oui, j’ai oublié de vous dire : Agent permet de consti­tuer des racks virtuels de vos plug-ins, mais avec une petite parti­cu­la­rité en plus, c’est vous qui créez l’in­ter­face graphique selon les para­mètres de chaque plug-in du rack auquel vous souhai­tez avoir accès ! Rendez-vous compte, sur le papier il est tout simple­ment possible d’éla­bo­rer de A à Z le Chan­nel Strip ultime avec l’in­ter­face graphique – et donc l’er­go­no­mie – de vos rêves… Joli programme !

Dans les faits, voyons comment cela se passe. Le rack virtuel se décom­pose en deux parties, Chan­nel Strip et Effects Rack, avec 8 slots chacun pour insé­rer des plug-ins VST ou AU. L’in­ser­tion s’ef­fec­tue soit par un clic droit sur l’un des slots situé à gauche de la page « Config », soit via un glis­ser/dépo­ser vers un slot depuis l’ex­plo­ra­teur de plug-ins esca­mo­table situé sur la droite de l’in­ter­face. Afin de mieux vous retrou­ver dans la jungle de vos plug-ins, il est possible de clas­ser ces derniers par genre, par éditeur, par ordre alpha­bé­tique, ou selon l’ar­bo­res­cence de votre dossier de plug-ins. De plus, l’ex­plo­ra­teur intègre une fonc­tion de recherche qui faci­lite encore le proces­sus.
Une fois un plug-in inséré dans l’un des slots, il faut alors choi­sir quels seront les para­mètres qui s’af­fi­che­ront dans la page « Live ». Pour ce faire, il y a deux possi­bi­li­tés. Soit vous glis­sez l’un des para­mètres du plug-in listés sous les slots vers l’une des cellules de la grille, soit vous faites un clic droit sur la cellule de votre choix et vous utili­sez la fonc­tion « Listen for para­me­ter change » qui asso­ciera à la cellule le premier réglage que vous mani­pu­le­rez sur l’in­ter­face origi­nale du plug-in. À l’usage, c’est rela­ti­ve­ment simple, mais il y a tout de même un bémol de taille. En effet, une fois un para­mètre assi­gné à la grille, il faut systé­ma­tique­ment l’édi­ter via le panneau « Control Settings » afin de défi­nir son type (potard, bouton ou switch), son nom, sa couleur, son compor­te­ment, etc. Mine de rien, c’est extrê­me­ment long et l’er­go­no­mie du panneau ne faci­lite pas réel­le­ment les choses. De plus, il n’y a pas de fonc­tion undo/redo. Il n’y a pas non plus de copier/coller pour les boutons ou les slots, pas de sélec­tion grou­pée pour éditer plusieurs para­mètres en même temps… Et je ne vous parle là que de l’édi­tion « fonc­tion­nelle » des para­mètres, pour les « graphiques d’or­ne­ments » c’est encore une autre histoire que nous verrons plus tard.

Bref, pour un plug-in censé vous donner la main sur l’er­go­no­mie, il faut bien avouer que lui-même en manque sérieu­se­ment même si la prise en main est simple. Si vous êtes du genre à chan­ger votre chaîne de trai­te­ment tous les quatre matins et/ou si vous avez du mal à faire des choix, autant vous dire qu’Agent n’est pas fait pour vous tant sa confi­gu­ra­tion est chro­no­phage. À titre d’exemple, sachez qu’il m’a fallu pas moins de 3 heures pour confi­gu­rer mon Chan­nel Strip (presque) parfait avec une simu­la­tion de console, une émula­tion d’en­re­gis­treur à bande, un Gate, une premier égali­seur de nettoyage, un compres­seur et un égali­seur de « colo­ra­tion ». Pourquoi presque parfait ? Et bien parce que certains cas de figure ne semblent pas prévus. Par exemple, il est impos­sible d’in­ver­ser le compor­te­ment d’un bouton. L’uti­li­sa­teur n’a pas la main sur les unités des valeurs s’af­fi­chant en pop-up lors de la mani­pu­la­tion d’un para­mètre, il faut que le plug-in source envoie lui-même les unités, ce qui n’est pas toujours le cas. Il n’y a pas non plus de possi­bi­lité d’af­fi­cher la réduc­tion de gain pour un compres­seur. Les fonc­tions de grou­pe­ment entre plug-ins offertes par des produits du genre émula­tion de consoles ne sont pas prises en compte. Impos­sible égale­ment d’in­té­grer les éven­tuelles fonc­tions de side­chain externe.

Bon ceci étant, Agent apporte tout de même quelques petits plus non négli­geables. Il y a tout d’abord le MIDI Learn dispo­nible pour l’en­semble des para­mètres, même si le plug-in source ne propose pas cette fonc­tion à la base. L’édi­teur a égale­ment inté­gré un système de présets assez inté­res­sant. Au niveau des plug-ins héber­gés, on retrouve les présets d’usine lorsque l’on ouvre la fenêtre « normale » des plugs… Enfin pas toujours, cela dépend du bon vouloir de l’édi­teur origi­nal des plug-ins en ques­tions, mais dans l’en­semble ça marche plutôt bien. Ensuite, il est possible de sauve­gar­der des présets pour les plug-ins de chacun des slots. De plus, Agent gère en interne deux niveaux supplé­men­taires de présets : un pour chacune des parties du rack (Chan­nel Strip et Effects Rack), et un autre global. Ces présets peuvent être « tagués » et accom­pa­gnés d’une descrip­tion. Enfin, Nyrv Systems a inté­gré une fonc­tion de compa­rai­son A/B pour chacun des slots, encore une fois même si le plug source n’en était pas pourvu.

Ces fonc­tions sont assez pratiques, mais à l’usage il me semble qu’il y a certains manques. Par exemple, il aurait été inté­res­sant de pouvoir fusion­ner des présets entre eux, cela aurait pu faire gagner du temps lors de la fasti­dieuse étape de confi­gu­ra­tion. D’autre part, s’il y a bien une fonc­tion A/B pour les plug-ins héber­gés, curieu­se­ment il n’y en a pas au niveau d’Agent en soi…

Passons main­te­nant à l’édi­tion pure­ment esthé­tique de ce rack virtuel.


Le temps, c’est de l’Agent

Outre le fait de choi­sir entre bouton, potard ou switch pour les para­mètres, il est donc possible de choi­sir l’ap­pa­rence de tout ce beau monde, y compris les images de fond. De base, Agent est livré avec 3 thèmes. Si le premier, baptisé « Vintage », n’est pas désa­gréable, les deux autres en revanche piquent un peu les yeux et ne sont pas des plus lisibles.

En plus de ces thèmes, vous avez la possi­bi­lité de combi­ner des éléments graphiques ainsi que des labels afin de déli­mi­ter et iden­ti­fier des zones du rack, ce qui faci­li­tera son utili­sa­tion au jour le jour. Seule­ment voilà, une fois de plus l’er­go­no­mie n’est pas au rendez-vous… Premiè­re­ment, les graphiques et autres labels ne sont pas magné­ti­sés à la grille et il n’y a aucune fonc­tion d’ali­gne­ment. Je vous laisse imagi­ner la galère pour obte­nir quelque chose de propre. D’au­tant qu’il n’y a pas là non plus de réel undo/redo. Il est permis de reti­rer le dernier ajout graphique ou toutes les images… Et c’est tout ! Donc si au bout d’un moment vous vous aper­ce­vez qu’un élément irait mieux ailleurs et qu’entre temps vous avez fait autre chose, pardon­nez-moi l’ex­pres­sion, mais vous l’avez alors dans l’os et la seule solu­tion et de tout recom­men­cer dès le début. Je vous jure que c’est vrai­ment extrê­me­ment frus­trant.


D’autre part, les éléments graphiques ne sont pas vecto­riels donc impos­sible de les redi­men­sion­ner. Et comme parmi les compo­sants dispo­nibles, tous les cas de figure n’ont pas été envi­sa­gés, une fois de plus c’est un véri­table casse-tête chinois. Enfin, il n’est pas possible de person­na­li­ser le texte des labels et il faudra forcé­ment faire avec ceux propo­sés. C’est tout de même un comble pour un plug-in dont le prin­ci­pal argu­ment est la custo­mi­sa­tion, non ?

Alors je suis mauvaise langue, il y a tout de même une solu­tion pour pallier tout cela. En effet, on peut inté­grer ses propres éléments graphiques, labels ou même thèmes. Mais vu le cauche­mar que j’ai vécu en tritu­rant ceux four­nis de base, je vous avoue que je n’ai pas eu le courage de tester la chose en rajou­tant en plus les aller-retour avec un éditeur graphique externe.

Une fois la doulou­reuse étape de confi­gu­ra­tion digé­rée, voyons ce que donne cet Agent à l’usa­ge…


Jeu d’Agent

Avant toute chose, quelques petites consi­dé­ra­tions tech­niques. Sur ma machine de test (Mac Pro fin 2013 Hexa­cœurs Xeon 3,5 GHz), l’usage d’Agent engendre un surplus de consom­ma­tion CPU oscil­lant entre 0,07 et 0,10 % par rapport à l’uti­li­sa­tion des mêmes plug-ins en dehors de ce rack virtuel, ce qui est plutôt raison­nable. D’autre part, il n’in­duit aucune latence supplé­men­taire. À ce propos, sachez que ce rack virtuel reporte la latence des plug-ins qu’ils hébergent de façon conforme à ce que ces plug-ins déclarent à votre DAW lors d’une utili­sa­tion normale, mais que, si d’aven­ture il y avait un problème à ce niveau-là, il est possible d’ajus­ter la latence au cas par cas. Bien vu !

Pour les besoins de ce test, j’ai utilisé Agent avec Reaper, Able­ton Live et Garage Band. Notez ici au passage l’un des avan­tages prin­ci­paux du concept de rack virtuel, on peut passer d’une STAN à l’autre tout en conser­vant les présets de rack.


Dans toutes les situa­tions, le char­ge­ment des présets était assez lent, mais c’est quelque part compré­hen­sible, car cela corres­pond fina­le­ment au char­ge­ment de plusieurs plug-ins en même temps. Le véri­table point noir, c’est que le passage d’un préset à un autre a entrainé un crash au moins une fois sur trois, et ce, qu’im­porte le DAW… Et je vous assure que d’or­di­naire, ma machine est d’une stabi­lité exem­plaire.

Hormis ça, il y a d’autres petits détails qui m’ont chagriné à l’usage. Tout d’abord l’ab­sence de remise à zéro d’un poten­tio­mètre lors d’un double-clic ou Ctrl+­clic. De plus, depuis la page « Live » qui permet l’uti­li­sa­tion du rack en soi, certains effets de lumière sont à mon sens mal fichus. En effet, il est possible de « bypas­ser » les plug-ins héber­gés ou d’ou­vrir leurs inter­faces graphiques grâce à des boutons situés sur la gauche de cette page, mais bizar­re­ment, mon œil inter­prète le retour visuel de ces boutons de façon inverse et je crois donc souvent qu’un plug-in n’est pas actif alors que c’est le cas. Mais cela vient peut-être de moi après tout, même si je n’avais jamais subi ce phéno­mène aupa­ra­vant.


Autre détail ennuyeux selon moi, il est possible de chan­ger à la volée l’ordre des plug-ins héber­gés, mais pas depuis la page « Live ». Il faut pour cela impé­ra­ti­ve­ment bascu­ler sur la page « Route », pour­tant il me semble que cela aurait pu être faci­le­ment implé­menté, mais bon.

Finis­sons tout de même par du posi­tif. La page « Live » offre des crête­mètres pour l’en­trée et la sortie du rack, ainsi que pour chacun des plug-ins présents. De plus, la balis­tique ainsi que la plage dyna­mique de ces crête­mètres est person­na­li­sable.
La page « Route » permet quant à elle de modi­fier le gain en sortie de chaque slot afin de gérer au mieux la struc­ture de gain inter plug-ins. Chaque slot s’ac­com­pagne égale­ment d’un réglage du mixage entre signal source et signal traité. Enfin, un clic sur le bouton « Swap » chan­gera direc­te­ment l’ordre de chaî­nage entre le Chan­nel Strip et l’Ef­fects Rack.


Le beurre et l’Agent du beurre

Voici quelques exemples sonores pour vous faire une idée. Commençons par une ligne de basse.Concer­nant les modules en soi, nous avons droit à un EQ graphique 10 bandes (10Q), un autre plus simple avec seule­ment 3 bandes (3Q), un compres­seur (Compres­sion G), une satu­ra­tion « à lampe » (Drive), un double filtre réson­nant (Filter-Q), un exci­ter harmo­nique (H-Boost), des filtres passe-haut et passe-bas, un limi­teur (The Wall), et un tran­sient desi­gner (Trans­For­mer). Leur utili­sa­tion n’en­traîne aucune latence supplé­men­taire et leur consom­ma­tion CPU est déri­soire. Cepen­dant, la qualité de ces trai­te­ments est pour le moins versa­tile de l’un à l’autre. Les EQs sont sympas et font le job, mais sans plus. Le limi­teur itou. Drive et H-Boost sont plutôt réus­sis. Filter-Q aurait pu être pas mal, mais il manque un LFO pour le rendre vrai­ment inté­res­sant. Quant au compres­seur et au proces­seur de tran­si­toire, le rendu est un poil trop aléa­toire à mon goût. Pour termi­ner ce banc d’es­sai, je vous propose de débor­der légè­re­ment du support. En plus d’Agent (249 $), Nyrv Systems commer­cia­lise un bundle de plug-ins exclu­si­ve­ment utili­sables au sein du rack virtuel. Baptisé Nyrv Devices Bundle (99 $), ce dernier comprend sur le papier 12 modules, mais pour l’heure, deux d’entre eux manquent à l’ap­pel : le de-esseur « dSr » et la satu­ra­tion « Red ». D’autre part, même si dans le manuel (PDF en anglais) ces modules semblent « prêts à l’em­ploi », ce n’est pas tout à fait le cas. En fait, tous les éléments graphiques sont présents dans Agent et il faut les assem­bler soi-même dans la page « Config ». Cela m’a paru étrange au premier abord, et puis fina­le­ment, ça colle tout de même avec la philo­so­phie DIY d’Agent.

01 Bass dry
00:0000:11
  • 01 Bass dry 00:11
  • 02 Bass drive 1 00:11
  • 03 Bass drive 2 00:11
  • 04 Bass drive 3 00:11
  • 05 Bass drive 4 00:11
  • 06 Bass trans 1 00:11
  • 07 Bass trans 2 00:11

Le premier extrait se résume au signal source. Les deux suivants utilisent une bonne dose de Drive, d’abord en mode pentode puis en triode. Pour le 4 et le 5, la satu­ra­tion est beau­coup plus pous­sée avec un Bias prononcé, toujours en mode pentode puis triode. Le sixième exemple est légè­re­ment traité avec le proces­seur de tran­si­toire en mode « Vintage VCA ». Le septième résulte du passage en mode « Modern VCA »… Et ça fait mal…

Passons à une boucle de batte­rie.

08 Drums dry
00:0000:22
  • 08 Drums dry 00:22
  • 09 Drums wet 1 00:22
  • 10 Drums wet 2 00:22
  • 11 Drums wet 3 00:22

Comme toujours, le premier extrait sert de réfé­rence. Le deuxième utilise le compres­seur pour travailler l’im­pact. Le troi­sième ajoute le Trans­For­mer pour calmer un peu le jeu. Enfin, le dernier est affu­blé en sus d’une petite dose de Drive afin d’ob­te­nir un peu plus de carac­tère.


L’Agent ne fait pas le bonheur…

Est-il possible de conclure ce banc d’es­sai de façon posi­tive ? Je ne vois vrai­ment pas comment… Pour­tant, l’idée était bonne, mais la réali­sa­tion laisse fran­che­ment à dési­rer. Les problèmes de stabi­lité et l’édi­tion plus que fasti­dieuse sont vrai­ment des facteurs rédhi­bi­toires à mon sens. D’au­tant que le tarif n’est pas des plus attrac­tifs, même si on fait l’im­passe sur le bundle de Devices maison – au demeu­rant très dispen­sable. C’est fran­che­ment dommage, car le concept est extrê­me­ment sédui­sant. Je vous en pris Monsieur Nyrv Systems, revoyez votre copie ! Ça en vaut la peine, car il ne manque pas grand-chose à votre Agent pour qu’il devienne le plug-in qu’il mérite d’être.

Notre avis : 4/10

  • Concept de rack virtuel DIY ouvert aux plug-ins tiers
  • Wrapper VST/AU pour Pro Tools
  • Installation simple
  • Facilité de prise en main
  • Fonctions de classement et de recherche des plug-ins
  • MIDI Learn
  • Plusieurs niveaux de présets
  • Faible consommation CPU
  • Latence nulle
  • Ajustement du report de latence au cas par cas
  • Installation nécessitant une connexion internet
  • Stabilité douteuse
  • Édition fastidieuse et chronophage
  • 2 thèmes sur 3 piquent les yeux
  • Pas de fusion entre présets
  • Pas de fonction A/B globale
  • Pas de possibilité de sidechain externe
  • Impasse sur les fonctions de groupement de plug-ins
  • Tarif élevé
  • Bundle Nyrv Devices en sus
  • Qualité inégale des Devices

Vous souhaitez réagir à cet article ?

Se connecter
Devenir membre