Décidément, Fabrice Gabriel n’a vraiment pas dû chômer en 2014 puisqu’en parallèle de l’excellent AirEQ pour Eiosis, notre petit Frenchy a également accouché du Virtual Mix Rack dans le cadre de son association avec l’américain Steven Slate.
Comme d’habitude chez Slate Digital, il s’agit d’un plug-in ayant pour but de ramener un parfum analogique à notre monde numérique. Encore une énième émulation de matériel vintage alors que le répertoire de plug-ins du moindre home-studiste en est déjà plein à craquer ? Eh bien oui. Mais le concept original du VMR, le talent de monsieur Gabriel et l’énorme buzz autour des produits Slate ont su me convaincre de tout de même embarquer la bête pour un test en bonne et due forme. Après deux mois d’utilisation quotidienne durant lesquels j’ai mixé quasi exclusivement avec le VMR, voici un petit bilan…
Nous partîmes 500…
Afin de rentrer directement dans le vif du sujet, je vous invite à jeter un œil à cette news pour les questions concernant la compatibilité de ce plug-in. J’ajouterai juste que l’installation et l’autorisation via iLok s’effectuent en un tournemain.
Passons donc aux choses sérieuses en commençant par le concept original servant de fondation à ce Virtual Mix Rack. L’idée de base vient de monsieur Slate en personne et pourrait se résumer ainsi : offrir à l’utilisateur la possibilité de chaîner à l’envi plusieurs modules de traitements au sein d’un seul et même rack, une sorte d’équivalent virtuel des fameuses lunchbox au format API 500 en somme. Ainsi, lorsque vous ouvrez une instance du VMR pour la première fois, vous vous retrouvez face à un rack présentant 3 emplacements vides avec, sur la gauche, une bibliothèque escamotable répertoriant les différents modules disponibles. L’insertion d’un module s’effectue le plus naturellement du monde grâce à un simple glisser/déposer de la bibliothèque vers le rack ou un double-clic sur le module désiré. Il est possible d’insérer jusqu’à 8 modules, l’interface graphique du rack affichant jusqu’à 5 modules simultanément lorsque le panneau de la bibliothèque est masqué.
Là où ce concept de rack virtuel va plus loin que son équivalent dans le monde réel, c’est bien entendu au niveau de la souplesse d’utilisation. Changer l’ordre des modules est aussi simple qu’un glisser/déposer. Il est également possible de bypasser chacun des modules, de les mettre en solo, de les copier avec leurs réglages dans un autre slot ou carrément au sein d’une autre instance du plug-in. Diablement efficace ! D’autre part, VMR supporte les présets non seulement au niveau du rack au complet, mais également au niveau des modules eux-mêmes. Ajoutez à cela une fonction de comparaison A/B, la possibilité de définir un état du rack par défaut, ainsi que le choix entre un mode linéaire et un mode rotatif pour les potards et vous obtenez une ergonomie quasiment sans faille…
Quasiment ? Eh bien oui, car il y a tout de même quelques petits reproches à faire à la bête. Tout d’abord, il n’y a pas de fonction undo/redo intégrée et j’avoue que cela m’a manqué par moment. Ensuite, l’interface graphique, aussi belle soit-elle, est quelque peu envahissante, surtout lorsque l’on travaille sur un ordinateur portable de seulement 13 pouces comme le mien. Enfin, ce système de rack modulaire engendre un petit inconvénient lorsque vient l’heure de l’automation des paramètres. En effet, la modularité a obligé les développeurs à lier l’automation aux slots du rack plutôt qu’aux modules eux-mêmes, ce qui est logique lorsqu’on y réfléchit. Du coup, c’est parfois un peu compliqué de s’y retrouver… Je m’explique, si vous placez par exemple un compresseur dans le premier slot — le slot A — alors le premier paramètre d’automation sera le gain d’entrée du compresseur. Mais si vous décidez de vous débarrasser de ce compresseur et de placer cette fois-ci un égaliseur dans le slot A, le premier paramètre d’automation devient alors le filtre en plateau. Plutôt déroutant, non ? Dans la pratique, je vous rassure on s’y fait vite, d’autant que l’éditeur a ajouté un petit bouton en haut de chaque slot pour rapidement identifier qui fait quoi. Cependant, il faut bien reconnaître que pour une utilisation avec une surface de contrôle, c’est loin d’être intuitif.
Bien, partons maintenant à la découverte des différents traitements disponibles.
Mais par un prompt renfort…
Le Virtual Mix Rack propose pour l’instant 5 modules. Oui, vous avez bien lu : pour l’instant. En effet, Slate Digital a d’ores et déjà annoncé la sortie prochaine de nouveaux modules pour le VMR qui pourront être achetés au coup par coup. Mais pour l’instant, concentrons-nous sur ceux déjà présents.
Commençons avec le FG-N, un module d’égalisation profondément inspiré par un célèbre égaliseur anglais. Son interface graphique laisse peu de doute quant à l’EQ modélisé. D’ailleurs, son nom parle également de lui-même, FG pour Fabrice Gabriel et N pour Neve. Bref, ce module propose un filtre en plateau à fréquence fixe (environ 12 kHz) pour les aigus, deux filtres en cloches avec réglages du gain et de la fréquence, un filtre en plateau dans le grave avec réglages du gain et de la fréquence, et enfin un filtre passe-haut à fréquence variable. Le FG-N dispose également d’un potentiomètre « Line » permettant d’ajuster le gain du signal en entrée ainsi que d’un switch « Drive » qui transforme le potard en doseur de saturation. À l’usage, cet égaliseur est extrêmement musical et l’on retrouve bien l’onctuosité souvent associée au fameux son « Neve ». Le réglage « Drive » est particulièrement agréable à l’oreille, mais il faudra savoir se retenir et ne pas en mettre de partout systématiquement sous peine de justement perdre toute la magie de la chose.
Le second module d’égalisation est quant à lui basé sur un autre fameux égaliseur anglais signé SSL. Logiquement baptisé FG-S, il offre un filtre passe-haut, une bande pour les graves configurable en cloche ou en plateau avec réglage du gain et de la fréquence, deux bandes pour le bas et le haut médium avec choix du Q, du gain et de la fréquence, et enfin une dernière bande semblable à celle pour les graves, mais cette fois-ci dans le registre aigu. Notez qu’à l’instar de son illustre modèle, les bandes de cet égaliseur semblent interagir entre elles, ce qui n’est vraiment pas commun dans le monde des EQ numériques. Ce module est vraiment le complément idéal au FG-N, car d’une part, il permet des retouches fréquentielles beaucoup plus précises grâce à ses deux bandes paramétriques, et d’autre part, sa personnalité plus discrète — mais pourtant bel et bien présente — se marie à merveille avec la rondeur du FG-N. De fait, en situation de mixage, j’ai trouvé très agréable de pouvoir utiliser au sein d’un même plug-in la couleur chaude du FG-N avec le surplus de contrôle apporté par le FG-S.
Avant de passer aux modules restants, il y a tout de même un petit point noir que je souhaiterais souligner à propos de ces deux égaliseurs. Si leur comportement sonore est irréprochable et fait honneur à leurs aînés, il n’en reste pas moins qu’ils peuvent s’avérer bruyants… En effet, l’éditeur a poussé le vice jusqu’à modéliser le bruit de fond propre aux machines originelles. De prime abord, ce bruit n’est pas suffisamment fort pour être gênant. Sauf qu’à grand coup de compression, maximisation ou autre traitement du genre, il peut vite se retrouver amplifié et devenir carrément audible si l’on n’y prend garde… La modélisation à ce degré de fidélité c’est beau, mais à l’heure de la « propreté » numérique, il aurait peut-être été judicieux de proposer ce bruit de fond en guise d’option débrayable.
Passons maintenant au module FG-116 qui n’est autre que la version virtuelle du fameux compresseur 1176 selon Fabrice Gabriel. Au niveau des réglages, nous retrouvons donc logiquement les potentiomètres Input et Output ainsi que les rotatifs pour les temps d’attaque et de relâchement fonctionnant « à l’envers ». En ce qui concerne le ratio, nous avons droit à du 4:1, 8:1, 12:1, 20:1 et… c’est tout ! Le fameux mode « ALL » dont je suis personnellement friand n’est malheureusement pas de la partie et c’est bien dommage, car hormis cela, il faut bien avouer que ce FG-116 est un véritable petit bijou.
Entendons-nous bien, à force de passer de studio en studio, j’ai eu l’occasion de travailler avec plusieurs modèles hardware de 1176 différents et jamais aucun ne sonnait exactement pareil que le précédent. Par contre, les sensations qu’ils procuraient étaient toujours semblables. Eh bien cette nervosité/agressivité si caractéristique est bel et bien présente avec le FG-116 ! À l’usage, c’est assez surprenant, mais fichtrement jouissif. D’autant que la bestiole s’accompagne de petits plus dus à son portage numérique. Le premier est la présence d’un potentiomètre « Mix » pour doser le mélange entre le signal traité et le signal source. Le deuxième, c’est un switch de réduction de bruit. Le troisième consiste à pouvoir bypasser la compression au moyen d’un Shift+clic sur le potentiomètre « Attack » afin d’utiliser le FG-116 uniquement pour sa distorsion harmonique. Et enfin, le quatrième est la possibilité de lier de façon inverse les mouvements des potards Input et Output lorsque l’on maintient la touche Shift enfoncée. Ainsi l’augmentation du gain d’entrée diminuera d’autant la sortie, ce qui permettra d’ajuster la compression sans se soucier des changements de niveaux.
Bref, sans cette histoire de mode « ALL », ce serait un sans fautes… Enfin, mon petit doigt m’a dit que l’éditeur allait se pencher sur la question donc, « wait and see ! ».
Le quatrième module est également un compresseur, mais cette fois-ci, il n’est pas calqué sur un modèle hardware existant. Répondant au « doux nom » de FG-401, ce dernier donne accès aux réglages « classiques » d’un compresseur, à savoir niveau seuil, ratio, temps d’attaque et de relâchement et make-up gain. À cela s’ajoute un potard « Mix » pour appliquer une compression parallèle ainsi qu’un switch « Transformer » qui active un transformateur en sortie histoire de rester dans l’esprit analogique cher à Slate. Enfin, deux boutons situés dans le coin inférieur droit de l’interface permettent de choisir entre 2 circuits de compression. Le premier est censé être plus pêchu alors que le second donne plutôt dans la transparence en respectant mieux les basses fréquences. À l’usage, ce module est celui qui m’a vraiment le plus impressionné. Cet FG-401 est un compresseur extrêmement polyvalent dont le comportement et la texture sonore rappellent les meilleurs compresseurs VCA hardware. À l’aise sur n’importe quelle source, il fait office de véritable couteau suisse du traitement de la dynamique tout en restant d’une simplicité enfantine. Chapeau bas !
Enfin, le dernier module est un « sonic enhancer » baptisé Revival. Notez que ce dernier a la bonne idée d’être totalement gratuit : si vous téléchargez la démo du VMR, ce module sera accessible de façon permanente, plutôt sympa, non ? Enfin, pour peu que vous ayez une clé iLok 2, cela va de soi. Bref, Revival est un module ultra simple, mais pas simpliste, qui ne propose que deux réglages. Le premier se nomme « Shimmer » et prétend redonner un peu d’air, de brillance et de clarté à votre signal sans pour autant devenir agressif. Quant au second, le bien nommé « Thickness », il travaille dans le bas du spectre afin de rendre le son plus « épais ». En situation, Revival se comporte tout aussi bien que ses confrères. Les promesses sont tenues, mais il faudra tout de même faire attention et ne pas trop en abuser, chose relativement difficile tant le rendu est plaisant. Enfin, cette petite difficulté n’est pas nouvelle avec ce genre de processeur jouant avec les harmoniques.
Avant de vous proposer une séance d’écoute, je tiens à faire trois petites remarques. Tout d’abord, sachez que le VMR est incroyablement peu gourmand en ressources processeur. En effet, l’utilisation d’un seul module ne consomme que 0,7 % de mon Core i7 bicœur cadencé à 2 GHz. Pour deux modules, cela tourne à environ 1 % quels que soient les traitements utilisés, ce qui veut dire que je peux avoir un égaliseur et un compresseur pour chaque tranche de mon DAW pour seulement 1 % d’un seul cœur de mon CPU. Enfin, au cas où vous auriez besoin d’utiliser les 8 emplacements d’un rack, sachez que la bestiole culmine alors à seulement 3,8 % chez moi. Avouez que c’est tout de même impressionnant. D’autant que le VMR n’induit absolument aucune latence. Beau boulot d’optimisation de code !
La deuxième remarque concerne un grand absent… Il n’y a pour l’instant aucun moyen de contrôler le niveau du signal non seulement entre les modules, mais également en entrée et sortie du rack. Je dois avouer qu’au début cela m’a profondément perturbé tant j’ai l’habitude de faire particulièrement attention à ma structure de gain dans le monde virtuel. Bien sûr, il est possible de combler partiellement ce manque en insérant un plug-in adéquat en amont et en aval du VMR, mais cela va à l’encontre du concept « tout-en-un » du rack me semble-t-il. Bref, à ce jour, pas de réelle solution satisfaisante en la matière. Ceci étant, Fabrice Gabriel m’a assuré qu’un module de Trim était en cours de développement, qu’il devrait être disponible sous peu, et ce, gratuitement pour les utilisateurs enregistrés. D’autre part, à force de travailler quotidiennement avec la bête, il se trouve que ce problème n’en a pas vraiment été un à partir du moment où ma structure de gain était irréprochable à la source.
Enfin, j’ai remarqué un léger temps de latence lors de l’insertion de la toute première instance de ce plug-in au sein d’un projet. Rien de rédhibitoire, juste une paire de secondes tournant à vide. Le plus curieux étant que ce phénomène ne se reproduit pas à l’occasion de l’insertion d’autres instances… Les développeurs sont au courant de la chose et devraient corriger le tir sous peu.
Tout ce blabla est bien joli, mais il est grand temps de juger l’engin sur pièce.
À vaincre sans péril…
Voici donc venu le temps du baptême du feu. Commençons donc par une grosse caisse.
- 01 Kick dry 00:12
- 02 Kick wet 1 00:12
- 03 Kick wet 2 00:12
Le premier sample est le son source. Pour le deuxième, j’ai utilisé en premier lieu le FG-N pour donner une « couleur primaire » à ce kick pâlichon. Cet EQ est suivi par le FG-401 histoire de gagner en contrôle ; puis le FG-S pour sculpter plus avant la réponse en fréquence ; et enfin une touche de Revival pour un rendu plus épais. Le résultat est sympathique, mais il manquait encore quelque chose à mon goût. C’est pourquoi, dans le troisième sample, j’ai utilisé exactement la même chaîne de traitement pour aller chercher un peu plus d’attaque, ce qui permettra à cette grosse caisse de ressortir en toute circonstance.
Les deux exemples suivants illustrent l’emploi du VMR sur une batterie complète.
- 04 Drumbus dry 00:14
- 05 Drumbus wet 00:14
La combinaison FG-401 + FG-N m’a ici permis de donner une jolie couleur à l’ensemble tout en accentuant la cohésion sonore, sans parler du surplus de contrôle de la dynamique. De plus, une légère dose de Revival a suffi pour lever le « voile » présent sur la prise originale.
Passons maintenant à une ligne de basse.
- 06 Bass dry 00:12
- 07 Bass wet 1 00:12
- 08 Bass wet 2 00:12
Par essence, cette ligne mélodique est punchy à souhait. Du coup, j’ai essayé d’accentuer cela tout en faisant ressortir le son des cordes sans pour autant perdre le contrôle. Pour ce faire, j’ai utilisé une nouvelle fois la combinaison FG-N + FG-401, ce dernier utilisant le circuit 1. Le troisième sample utilise la même chaîne avec exactement les mêmes réglages à ceci près : cette fois-ci j’ai poussé le « Drive » du FG-N à fond et j’ai activé le transformateur du compresseur.
Continuons avec une guitare électrique.
Comme d’habitude, le premier extrait se résume au signal source. Les trois suivants utilisent exactement la même égalisation qui consiste en une combinaison du FG-S et du FG-N, le premier pour la correction et le second pour la « couche de vernis ». En revanche, les trois utilisent un compresseur différent (FG-116, FG-401 circuit 1 puis circuit 2), mais avec des réglages similaires pour une action violente. Vous pouvez constater que le caractère sonore de ces compresseurs est sacrément bien trempé ! À mon sens, l’agressivité du FG-116 fait vraiment des merveilles. Le circuit 1 du FG-401 me semble un peu en retrait sur ce cas précis, alors que le circuit 2, avec sa plus grande « transparence », rend un bel hommage à la source.
Traitons à présent une voix.
- 13 Vox dry 00:13
- 14 Vox wet 00:13
La prise originale est clairement orientée rock. Du coup, pour rester dans cet esprit, je n’y suis pas allé de main morte avec un FG-N avec le « Drive » au maximum, un FG-S pour clarifier le tout, un FG-116 sévère, mais en utilisation parallèle via le potard « Mix » afin de garantir l’intelligibilité en toute circonstance, et enfin un FG-401 pour tenir la bride du tout.
Pour finir, voici des extraits d’un mix statique (c’est-à-dire sans automation) entièrement réalisé avec le VMR, trois réverbérations et un delay.
- 15 Cigarette dry 00:35
- 16 Cigarette mix 00:35
- 17 Cigarette mix polish 00:35
Le premier sample fait office de référence. Le second est le résultat d’une heure de mixage avec des instances de VMR sur chacune des tranches, y compris les retours d’effets. Le rendu ne sonnait déjà pas trop mal, mais il manquait encore un petit quelque chose. Du coup, j’ai enchaîné avec une session supplémentaire d’une demi-heure durant laquelle je me suis efforcé de gagner en clarté via un dégraissage du bas-médium au moyen du FG-S ainsi qu’une bonne dose de « Shimmer » du Revival. À la réécoute au repos, je constate que je suis certainement allé un peu trop loin et que la vérité se situe probablement entre ces deux versions. À croire que mes petites oreilles avaient besoin de repos ! Bref, le résultat est tout de même très agréable et il ne manque pas grand-chose pour arriver au mix définitif. Au passage, notez le fameux bruit de fond généré par les EQ à la fin des extraits…
Et le combat cessa…
Je n’ai pas pour habitude de succomber aux sirènes du marketing, et il faut bien avouer que le phénomène de « hype » autour des produits Slate Digital m’a longtemps tenu à l’écart de cet éditeur. Pourtant, à l’issue de ce banc d’essai, force est de constater que ce VMR est plus que convaincant. Malgré quelques petits défauts, sa qualité sonore globale, sa souplesse d’utilisation et sa faible consommation en ressources en font un outil de choix pour qui est à la recherche d’un pack complet d’outils de mixage sauce analogique virtuel à un tarif démocratique. De plus, la perspective de nouveaux modules a de quoi faire saliver. Chapeau bas, messieurs Slate et Gabriel, dorénavant je suivrai vos aventures de très près !
Interview
Comme promis lors du banc d’essai d’AirEQ, voici la deuxième partie des extraits de mon entretien téléphonique avec Fabrice Gabriel. Cette fois-ci, il nous parle de son association avec Steven Slate, du marketing à l’américaine, de la genèse du VMR, et enfin de l’entrepreneuriat numérique en France. Je tiens une nouvelle fois à remercier Fabrice pour m’avoir accordé un peu de son temps avec autant d’enthousiasme.
- 07 Genese Slate 05:17
- 08 Marketing et autres plugs Slate 08:59
- 09 VMR 13:24
- 10 Le numérique en France 07:18