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réactions au dossier Audiofanzine s’invite chez Algam

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Sujet de la discussion Audiofanzine s’invite chez Algam
Reportage chez le distributeur de matériel audio Algam
Nous sommes allés à la rencontre du leader français de la distribution de matériel audio, Algam. Nous avons pu filmer les locaux et les stocks impressionnants de l’entreprise, et nous en avons profité pour discuter avec eux du rôle d’un distributeur et de leur nouveau projet d’e-commerce, l’Algam Webstore.

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Citation de : tele-maniac

Une vieille blague de patron de magasin de zique de la rue Victor Massé....
À Thoiry il y a un fameux zoo
À Thoaré il y a de fameux zozos

 Ouai et à Pigalle il y a beaucoup de zèbres...

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pour ma part, ça se passe plutôt bien.
Luthier de campagne, fabricant & réparateur, je leur prends des micros guitare, beaucoup de cordes, des supports guitares, des jacks, des housses ...
je revends certes plus cher que les prix du net mais en 5ans d'atelier personne ne m'a fait la moindre réflexion sur mes prix. Là où je suis, il faut faire 1h de voiture (l'hiver... bien plus l'été) pour acheter des cordes alors j'ai ma place....

mes interlocuteurs chez algam sont toujours serviables et le service rapide.

j'ai d'autre fournisseurs français tout aussi bien...

;)
23
Des années ! ça fait des années que je me demande ce qu'attendent nos chers magasins de musique pour réagir face au net ! Moi aussi j'ai un peu de mémoire et je me souviens d'avoir commencer à acheter en VPC dans les années 90, bien avant l'omniprésence du net, l'achat sur catalogue faisait faire de belles économies. Quand au vendeur spécialiste réparateur et de bon conseil, je ne l'ai jamais vraiment rencontré ! L'idée de ramener mon matos au magasin qui va le renvoyer au distributeur qui finira par le renvoyer à la marque ou je ne sais où me déprime. Chez moi, le meilleur SAV c'est ma pomme et depuis fort longtemps.
Aujourd'hui ma philosophie serait d'acheter français pas loin de chez moi quitte à mettre un petit peu plus cher.
En réalité je pleure dès que je dois aller dans le magasin le plus proche : les prix affichés sont hallucinants, le stock est nul, le conseil fait pitié...
Depuis quelques années j'ai choisi un magasin on line français qui me convient, les tarifs sont très corrects, la livraison
parfaite... que les distributeurs s'y mettent aussi ? why not, et tant mieux pour eux s'il n'est pas trop tard...
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Pour le prix cela fait longtemps que les magasins français sont alignés sur les webstore, de toute façon si ils ne le font pas, il ne vendent rien et perdent leur crédibilités.

Concernant le système des distributeurs, dans un monde parfait ils auraient un rôle pour certaines grandes marques. Le problème c'est que le monde n'est pas parfait et les distributeurs non plus...

Le principale problème en fait c'est la loi anti-concurrentiel européenne. Les distributeurs et les marques ne peuvent pas imposer de prix minimum aux magasins. Du coup les gros (Thomann, Bax, etc...) qui passent en direct (ou même en distrib) cassent les prix en permanence. Marger à 10% sur certains produits n'est pas un problème pour Toto, par contre pour un petit magasin, ce n'est pas le même chose. Les distributeurs rassurent les magasins et disant qu'ils contrôle la situation, mais la vérité c'est qu'ils ont peur de perdre leur plus gros clients (ou de se prendre un procès) donc ils laissent faire en envoyant un petit mail quand même histoire de...

Le vrai problème vient donc plus des lois que des distributeurs, aux USA il y a des prix minimum (MAP) et tout le monde doit s'y tenir. Ce qui permet de laisser aux petits magasins une bonne marge.

Le 2eme problème c'est que les distributeurs ont aussi leurs défauts. Parfois ils vont faire des marques qui n'ont pas besoin de distribution (trop petite, pas assez de demande), et parfois ils vont juste faire un boulot tout pourri en ayant un SAV foireux et en ne fournissant aucune aide aux magasin (pas de fiche produits en français par exemple).

Nous avons essayé de contourner le problème en achetant directement aux US, et cela fonctionne bien pour pas mal de marques, mais pour les marques, bosser avec des distributeurs c'est quand même vachement plus simple dès qu'on fait un peu de volume. Et pour ces dernières, que leurs produit soient vendu au bon prix dans un petit magasin ou en discount sur Amazon... On fini donc par les perdre une par une.

Je pense qu'en effet à terme les petits magasins sont condamnés à devenir des showroom pour des gros vendeurs online. Les distributeurs vont résister plus longtemps mais aussi disparaître à terme. On finira avec des marques vendant directement sur leur site (comme ça se fait déjà beaucoup aux US) et quelques gros webstore.

On a le monde qu'on mérite. :)
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Merci à AF pour traiter des sujets cruciaux et donc forcément un peu polémiques. Bravo Salman pour ce vrai travail journalistique. Evidemment AF donne la parole à un acteur économique qui défend son point de vue et ses intérêts.
Perso, ça fait 30 ans que j’entends des tonnes de trucs pas sympas sur les importateurs ( y compris CAMAC ) : marges honteuses, incompétence technique, incapacité à accompagner les tendances du marché, ….
Espérons que des sociétés telles qu’Algam permettront effectivement aux gens d’alller acheter ( ou plutôt « essayer » ) en boutique/showroom. O
Je fais partie des gens qui, dans les années 2000, allaient quelquefois essayer en boutique ….pour finalement acheter chez tOtO. Le modèle business que semble adopter cette société permettra APPAREMMENT de faire la même chose, mais sans ruiner son Karma….
Amen….

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26
Citation :
Je fais partie des gens qui, dans les années 2000, allaient quelquefois essayer en boutique ….pour finalement acheter chez tOtO.
Sans donner de leçons de morale, et même si t'es pas le seul, j'ai un problème avec ceci.
27

Citation de : coyote14

Citation :
Je fais partie des gens qui, dans les années 2000, allaient quelquefois essayer en boutique ….pour finalement acheter chez tOtO.
Sans donner de leçons de morale, et même si t'es pas le seul, j'ai un problème avec ceci.

Tout ça pour gagner quelques € et se plaindre ensuite que les magasins ferment ou qu'ils n'ont pas de stock icon_wink.gif ...

Au siècle dernier, je faisais le contraire, j'allais essayer à Pigalle et j'achetais chez mon mag' à Colombes icon_mrgreen.gif ...

Chez Algam, j'ai de bons rapports avec les commerciaux qui rognent souvent sur leurs marges pour avoir le bon prix...

28
;) je n'ai PAS écrit que j'achetais systématiquement chez tOtO mais que que cela m'étais arrivé quelquefois.
J'avais moi-même des relations sympathiques avec 2 ou 3 boss de boutiques à Pigalles guitare/amplis.... chez qui j'étais bon client (Guitare Experience, par exemple ) Mais pour certains produits ( en sono , notamment ) je n'ai jamais trouvé à Pigalles de revendeur qui m'ait convaincu de payer les 30% supplémentaires. Je me souviens même d'avoir du prendre directement contact avec l'importateur pour pouvoir essayer des micros Audix. Ya aussi quelques boutiquiers qui faisaient très mal leur boulot de conseils et qui appliquait des tarifs dissuasifs.

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Si les importateurs/grossistes veulent bien mettre en place des show rooms, ça serait bien qu'ils y présentent un peu plus que trois modèles d'entrée de gamme et un ou deux bidules à la mode.

Un modèle de chaque type (hors finition) serait l'idéal, sachant que ces modèles ne seront que des exemplaires de démo, non achetables hors soldes. On vient, on essaie, on commande.

Et puisqu'il faut reconnaître quelques qualités à la Pomme, il serait bon que ces show rooms soient en capacité d'assumer aussi un minimum de service après-vente. C'est pas le tout de vendre des trucs et de diriger le client directement vers la marque quand ça ne fonctionne pas bien.

La seule chose qui peut encore faire la différence avec Amazon, Thoto et les autres c'est un service personnalisé et direct que le web ne peut (pour le moment) pas fournir.

On n'achète pas qu'un prix. On achète des guitares réglées, des synthés mis à jour, etc...

Il n'est même pas question de geste commercial mais du minimum : un rapport humain.

Je n'ai pas de raison de leur faire de la pub mais je vais quand même donner l'exemple d'une boutique toute proche de la Place de la République (à Paris, pardon amis de plus loin) qui propose un service de très haute qualité et des prix très corrects.

Si cela peut se faire, c'est tant mieux pour tous.

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"001001001111010010010010100010 !" Mireille DAC.

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Un sujet qui fait parler et se délier les langues je trouve ça super, chacun donne son avis. Je rejoins la majorité en disant qu'il vient un peu tard le réveil des distributeurs français, c'est commun à notre pays je pense, on trouve "the" solution miracle 10 ans après tous les autres, laissez-moi rire!!

Les magasins de musique sont standardisés, enfin la plupart, tu y trouves quoi, Fender (si le mag a les sous), Cort, Yamaha, Ibanez, Gibson (si le mag a les gros sous), LTD, PRS Se. Tu vas dans n'importe quel coin de France tu retrouves ces mêmes marques. Tu fais un tour en centre-ville dans plusieurs grandes agglomérations de notre beau pays et tu y trouves les mêmes grandes enseignes de prêt à porter, chaussures, etc... Pire en Europe c'est partout pareil, uniforme. Pour avoir discuté avec le jeune patron d'un magasin de zic, il n'est pas contre introduire de nouvelles marques, mais il a trop peur que le matos lui reste sur les bras. Marques intéressantes introuvables ou presque en mag G&L, Maybach, Haar, Duesenberg, j'en oublie certainement. Je n'y vais quasi plus car rien ne me fait rêver, le net c'est pareil, je veux bien acheter une pédale, un micro etc, mais pas une gratte sans l'essayer.

Je pense, mais c'est mon avis, que les musiciens vont avoir la même démarche que les consommateurs en général, se rapprocher du local! Un luthier qui te fais une gratte pour 2000€ qui au niveau qualité va enterrer une Gibson ou une Fender, un gars qui va te faire une pédale pour 100€ (et j'en connais) qui vaut une pédale "boutique" made in US pour 300€ (avec les frais-commissions etc..) Ensuite il faut que le client fasse une croix sur la revente ou alors à perte c'est sûr, mais la qualité et le plaisir sera au rendez-vous. Revenir à l'essentiel, plaisir de jouer sur une bonne gratte qui sonne et ne pas que regarder le logo sur la tête.

Alors bonne chance à ALGAM pour la suite, mais sans moi!