réactions au dossier Qu’est-ce que le Gear Acquisition Syndrome ? D'où vient-il ? Comment lutter contre ?
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Los Teignos

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Le GIEC chiffre à 3,3 milliards le nombre de victimes du réchauffement climatique. On en parle ?

Will Zégal

Citation :doit-on toujours soigner le comportement de tous ? Peut-on accepter de vivre dans un société où il y a des gens différents, des déviances, des anormaux...
Justement, je parlais avec un pote prof tout à l'heure. On prépare un truc et je vais sans doute accompagner une partie de ses élèves dans la réalisation d'un clip. Il me parle de ceux dynamiques et volontaires qui sont toujours là pour installer les lumières, le son...
"attention, ce ne sont pas les plus calmes
- ben ça va ensemble, non ? Les plus dynamiques, ce sont souvent les plus agités, les moins conformes."
Comment admettre de se passer de ce synthé qui m'a fait rêver gamin, que j'ai mis 20 ans à dégotter
Chacun sa réponse.
Personne ne t'enjoins de t'en séparer si tu penses que tu es plus heureux avec que sans.
Pour ma part, j'ai commencé à bricoler des mobylettes, puis des motos dès 14 ans. Je roulais à moto de récup et bricolée avant 16 ans (en toute illégalité, mais à la campagne) pour aller au terrain de cross où je m'éclatais avec des majeurs qui avaient de belles machines qui me faisaient rêver. Je lisait avidement "moto verte" et rêvais de compétitions d'enduro ou de le concentration des éléphants.
Plus tard, études... pas les sous et pas le temps, mais je ne ratais quand même pas un occasion d'une balade comme passager avec les copains motards.
Puis j'ai commencé à bosser, mais j'avais pas le temps de passer mon permis. Là encore, chaque occasion de virée à moto était saisie.
Finalement, à 30 ans j'ai enfin pu passer mon permis et m'acheter une belle moto. Un bonheur ! A mois les longues balades le week-end, les tours de France des petites routes, les rassemblements...
Plusieurs fois par an, ma maison était pleine de motards venus de partout à qui je faisais découvrir ma région à coup de virées de 300 km avant de finir la journée dans le jardin avec un verre à la main autour d'un barbecue.
Que de beaux moments et de belles rencontres.
Mais à un moment, je me suis dit que je ne pouvais pas décemment jurer mes grands dieux contre les blaireaux qui roulaient en ville avec des 4x4 et SUV de 3 tonnes alors que moi, je cramais de l'essence sur des centaines de kilomètres juste pour me balader le week-end.
Et comme la moto ne pouvait pas servir aussi de moyen de transport utilitaire et professionnel (quand t'es musicien, c'est pas le plus pratique), ben je l'ai revendue et n'en ai jamais racheté.
Est-ce que ça me manque ? Oui.
Est-ce que ça me frustre ou me rend malheureux ? Non. Je me sens bien plus heureux en vivant plus en accord avec mes convictions.
Sans que ça ait à voir avec l'écologie, j'ai revendu des synthés et autres instruments que j'aimais bien, mais qui ne convenaient plus à mon usage. Est-ce que ça m'a rendu malheureux ? Beaucoup moins que de voir certaines machines prendre la poussière ou dormir dans des flightcases (et parfois s'y abîmer, comme ma MC-505 gardée pour raisons sentimentales et dont les potards et faders dansent maintenant la gigue). Beaucoup moins que les galères de place, de branchement, de disposition ergonomique, de nombre d'entrées nécessaires que j'avais quand j'avais plus de matos. Beaucoup moins que la frustration d'avoir des trucs pas maitrisés sur le bout des doigts, dont on sent qu'il y aurait encore tellement à en tirer, mais qu'on n'a pas le temps.

Anonyme

Ça fait 2 bonnes décennies que ce sujet me taraude et que j'observe cette complicité des sites de news de matos / informatique / de JV etc...
Là, un article vraiment bien ficelé, qui n'essaie pas, comme trop souvent, de déculpabiliser ou de relativiser à un tel point qu'il deviendrait inoffensif.
Donc : bravo et pour aller un peu plus loin, il faut que cet article soit de manière permanente visible sur la page d'accueil d'une manière ou d'une autre


Los Teignos

Est-ce que ça me manque ? Oui.
Est-ce que ça me frustre ou me rend malheureux ? Non. Je me sens bien plus heureux en vivant plus en accord avec mes convictions.
C'est très intéressant comme point de vue quand on parle de repenser nos modes de consommation. Le manque n'implique pas forcément une frustration qui rend malheureux et on le vit d'autant mieux qu'on l'organise, qu'on le décide, plutôt qu'on ne le subit. Je pourrais dire la même chose que Will à propos du boeuf : pour être en accord avec mes convictions, j'ai arrêté d'en manger, même si je ne suis pas encore végétarien, loin de là :D. Ça me manque ? Oui, parce que je suis un viandard à la base et qu'une bonne entrecôté ou une bonne bavette, j'adore ça gustativement. Est-ce que ce "sacrifice" me rend pour autant malheureux ? Non, clairement non.
Et il y a plein de choses dont on peut se passer comme ça, sans pour autant ressentir une dégradation de sa qualité de vie. Or, il est d'autant plus nécessaire de prendre les devants que pour des raisons de décroissance structurelle (épuisement des ressources, difficultés à produire de l'energie), nous allons être privés de quantité de choses dans les décennies à venir, et notamment de choses liées à l'import. Apprendre à s'en passer au prix de quelques renoncements, c'est se garantir de ne pas subir le manque, de ne pas en être malheureux, le jour où on nous en privera... Pensez y en buvant du café comme en mangeant des bananes, ou en swipant sur votre smartphones car l'avenir de ces choses est désormais incertain.
Rappelons nous enfin que la vie même est affaire de renoncements : il y a un jour où, pour des raisons de vieillesse par exemple, on ne peut plus faire de ski ou grand huit, qu'on ne peut plus fumer, boire ou manger trop sucré ou gras. Cette mécanique du renoncement, nous y sommes donc de toutes façons confrontés ; autant prendre ses marques dedans.
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[ Dernière édition du message le 15/02/2023 à 15:18:36 ]

Will Zégal

C'est bien écrit
C'est bien documenté (modulo la correction apportée grâce à la communauté)
ça appuie là où sa fait mal, même pour l'auteur de l'article et le média dans lequel il écrit (c'est rarissime)

Los Teignos

Merci, ça me touche !
J'ai beaucoup pensé à moi en l'écrivant, et à pas mal de potes aussi, faisant le pari que sur ces choses qui jouent sur nos faiblesses, on serait plus fort à plusieurs en en parlant. Et je suis vraiment et fier et reconnaissant que la direction d'AF m'ait laissé carte blanche sur ce terrain.
D'autant qu'il se prépare d'autres choses ambitieuses du même genre pour le mois de mars.

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[ Dernière édition du message le 15/02/2023 à 15:31:52 ]

Frédéric 2


Los Teignos

GAS : un passage obligé ?
J’espère que vous l’aurez compris : cet article ne vise pas à condamner le fait de s’équiper, d’autant qu’il n’y a qu’en se confrontant à certaines réalités qu’on progresse : ce qui m’a permis d’apprécier toutes les qualités d’un Neumann U87 après dix ans de pratique en tant qu’home studiste, c’est le fait d’être passé, pour enregistrer une guitare acoustique, d’un SM58 à un Berhinger B2 Pro, puis à un Blue Spark avant d’avoir l’occasion d’essayer le Neumann. Au gré de cette progression, j’ai pu constater à chaque fois les limites d’un micro face à l’autre, comme j’ai pu m’apercevoir que je n’utilisais pas bien le SM58… Bref, dans le rapport au matériel se joue aussi une forme d’expérience… Or, à en croire de nombreux témoignages, cette expérience passe souvent par la case GAS.
De fait, beaucoup de musiciens ou techniciens expérimentés l’avouent : ils sont eux aussi passés par un surinvestissement dans le matériel à un moment de leur vie. C’est un peu comme une bêtise qu’il faudrait avoir faite pour réaliser que c’est une bêtise : se jeter à corps perdu dans le matos, dans la quête de la meilleure guitare ou du meilleur micro, du meilleur plug-in, pour réaliser à la fin que l’essentiel ne se joue pas là, et en venir à réduire son équipement à un strict nécessaire de qualité et dont on a appris à se servir.
Plus on progresse dans l’audio et la musique, plus on comprend en effet le bénéfice de réduire ses équipements à un minimum. Pourquoi ? À cause d’un autre biais cognitif appelé la « paralysie d’analyse ». Ce dernier se présente lorsque trop de choix s’offrent à vous, de sorte que choisir devient un enfer et nuit à votre productivité. Quand on a dix synthés, on passe trois heures à choisir celui qu’on va utiliser tandis que celui qui n’en a qu’un est déjà en train de jouer depuis longtemps. Il est à noter en outre que les contraintes de moyens sont souvent d’excellentes façons de booster la créativité pour s’affranchir des limites du peu d’équipement dont on dispose. Bref, dans tous les cas, souvenez-vous l’adage anglais : less is more… Même si le néophyte n’aura sans doute pas envie d’entendre cela et qu’il devra faire son propre chemin, passer par une probable phase de GAS, avant de se rendre à la même évidence à laquelle arrivent la plupart d’entre nous…
Frederic > Merci ! Et merci à tous ceux qui enrichissent l'article avec leurs commentaires...
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[ Dernière édition du message le 15/02/2023 à 15:30:44 ]

Chrisyma


*Seed*

Sysex and sun

enthalpi



Anonyme


(bon ça c'était pour la blague ; en réalité, c'est rigolo car récemment j'avais voulu fermer mon compte AF en invoquant le fait qu'il induisait justement un GAS qui me faisait rentrer en dissonance cognitive, de plus en plus insupportable vu le contexte)
(Et je rejoins un commentaire plus haut qui indique que le fait de "se faire violence" en renonçant à un acte d'achat induisait un sentiment de satisfaction sans commune mesure - quoique dans une temporalité différente.)
(On peut étendre le concept de FOMO à l'orgie informationnelle... En lien avec la peur de faire un mauvais diag de l'état du monde et ne pas soutenir ce qui a besoin de l'être pour opérer les changements nécessaires...)
Franchement, ça va plus loin que pas mal d'articles qu'on trouve dans des publis de vulgarisation scientifiques (genre cerveau & psycho). J'étais conscient de pas mal de trucs mais tu m'as donné des éléments complémentaires et une saine piqûre de rappel.
[ Dernière édition du message le 15/02/2023 à 19:09:30 ]

Point-virgule

Perso, j'ai du mal avec le vocabulaire de biais. Ça sous-entend qu'on s'écarte d'une norme et, à mon sens, normal ne veut pas dire grand chose pour les êtres humains. Je préfère parler d'éthique au sens où l'entend Spinoza et où, je crois, tend aussi cet article : c'est en connaissant nos affects et en travaillant à les mettre en adéquation avec la vie, la musique qu'on souhaite, qu'on peut espérer trouver un peu de liberté.
Sinon, en effet, l'IRM, les hormones, les neurones ne disent – en l'état de l'art – rien de notre personnalité. Elle est par définition propre à chacun, aussi chaque cerveau est-il unique tout comme les connexions qui permettent la maîtrise de la langue, du calcul ou celle d'un instrument.
« La vie sans musique est tout simplement une erreur, une fatigue, un exil. », Friedrich Nietzsche. ♫
[ Dernière édition du message le 15/02/2023 à 19:30:43 ]

perigo

Article fait de généralités sans intérêt et relevant plutôt de la discussion de cafe du commerce
ça tombe bien, c'est le café que je fréquente!


"Je voudrais connaître la musique dont la queue de mon chien bat la mesure"
Mes oreilles préfèrent une bonne musique mal enregistrée qu'une mauvaise musique bien enregistrée.

Peebee-45

Je pense que cet article nous touchera tous à des degrés divers.
Dans mon cas je n'ai pas fini de m'équiper par rapport à tout ce qui était prévu pour pouvoir composer, écrire, enregistrer ma musique, et je pourrai sans doute envisager encore quelques achats de micros, logiciels, etc... mais il est clair que je ne suis plus dans la frénésie d'achat du début. Mes achats sont un peu plus raisonnés aujourd'hui, je commence à avoir un peu d'expérience, à parvenir à avoir un son qui me convient avec le matériel que j'ai déjà et qui permet déjà de couvrir une grande diversité de genres musicaux.
Je ne suis pas encore vraiment entré dans le processus de revente de ce qui n'est pas nécessaire, j'ai juste vendu deux guitares quand elles ont été remplacées par des instruments plus qualitatifs.
En tout cas c'est le genre d'article qui fait réfléchir.
[ Dernière édition du message le 15/02/2023 à 21:35:12 ]

arbazer


impératricesissi

Pour ma part je me situerais plutôt dans le profil Tsundoku (celui qui achète pour utiliser plus tard). Il ne faut pas être trop « caricatural » non plus. Il y a aussi des raisons logiques d’agir de la sorte. On peut aussi appeler ça être prévoyant.
En outre « achat compulsif » sonne comme « achat impulsif ».
Me concernant je me renseigne toujours beaucoup sur la concurrence (merci AF)

Le fait de ne pas être pressé de faire un achat pourrait être interprété comme le fait que je n’en ai pas réellement besoin. Ce qui n’est pas faux car je parle essentiellement de logiciels et je suis musicien de scène. Les logiciels me permettent de composer mais c'est pour mon plaisir (ou pour la scène mais dans ce cas je n’ai pas besoin d’un équipement aussi sophistiqué).
Il faut dire aussi que ce n'est pas forcement au moment où on a besoin d'une guitare VST (par exemple) qu'il faut en acheter une sans avoir le temps de la réflexion et en la payant au prix fort. En outre la partie logiciel demande beaucoup d’investissement pour maitriser les application donc faire le bon choix et y mettre parfois un peu plus d’argent se justifie et si je ne suis pas content d’un produit je le revends avec peu de pertes la majorité du temps.
Après le syndrome dont je souffre (c’est beaucoup dire) c’est que j’aime à avoir un unique outil pour chaque tâche mais il me faut absolument le bon. Par exemple, si j’ai besoin d’une banque de son orchestral je vais chercher celle qui m’amènera le meilleur résultat par rapport à ma manière de faire et l’investissement que je suis prêt à y mettre (apprentissage). Pour atteindre ce saint Graal il peut m’arriver d’acheter et de revendre un certain nombre de fois des produits similaires (mais d’habitude je me renseigne bien avant et je limite le panel d'alternatives).
En outre je n’achète pas automatiquement des mise à jour si je ne vois pas ce que ça m’apporte. Je revends quand je ne me sert pas ou plus d'un produit . Sinon j'ai aussi une "wishlist" de produits que j'adorerais avoir mais que je n’achèterais jamais car je ne les utiliserais pas. Comme des synthés physique de légende que j'ai toujours regardés avec envie mais je sais que je ne ferais rien de plus que "mumuse" pendant deux semaines avant de les laisser prendre la poussière.
Bref. Mon profil n’a rien de spéciale même s’il a surement ses particularités mais tout ça pour dire qu’on ne corresponds pas forcement à une « caricature » et qu'il ne faut être trop dure avec soit même tout en détectant les justifications douteuses. Ça reste une réflexion intéressante à avoir sur soi même et ses relations avec le matériel et il n'est pas interdit d'avoir du plaisir en achetant d'autant plus lorsque l'achat est totalement justifié.
Musikmesser 2013. PS je ne suis pas Romy je suis juste un Fan (du genre masculin).

titipol

D'autant qu'il se prépare d'autres choses ambitieuses du même genre pour le mois de mars.![]()



Lâcher les réseaux les gars, vous n'avez plus le contrôle de vos neurones !! Quoi plus de Bavette, serieux ? Un geste pour sauver le monde

Alors STOP !
Déjà fini YouTube , Télégram, Twitter, etc...
Un vrai geste quoi !!

Ha et vos vacances au Quatar c'est pour quand du coup ?
Vous, vous allez finir dans des associations pour vous donner une bonne conscience, sans jamais avoir aidé un proche dans la mouise dans votre ancienne vie non ?


arbazer

Article intéressant. Après, à moins de correspondre parfaitement au syndromes énoncés ce n’est pas forcement facile de se situer.
Pour ma part je me situerais plutôt dans le profil Tsundoku (celui qui achète pour utiliser plus tard). Il ne faut pas être trop « caricatural » non plus. Il y a aussi des raisons logiques d’agir de la sorte. On peut aussi appeler ça être prévoyant.
En outre « achat compulsif » sonne comme « achat impulsif ».
Me concernant je me renseigne toujours beaucoup sur la concurrence (merci AF)et j’attends parfois assez longtemps une bonne réduction, une vente d’occasion ou d’avoir l’argent. Il y a certains plugin’ pour lesquels j’ai attendu littéralement plusieurs années avant d’en faire l’acquisition.
Le fait de ne pas être pressé de faire un achat pourrait être interprété comme le fait que je n’en ai pas réellement besoin. Ce qui n’est pas faux car je parle essentiellement de logiciels et je suis musicien de scène. Les logiciels me permettent de composer mais c'est pour mon plaisir (ou pour la scène mais dans ce cas je n’ai pas besoin d’un équipement aussi sophistiqué).
Il faut dire aussi que ce n'est pas forcement au moment où on a besoin d'une guitare VST (par exemple) qu'il faut en acheter une sans avoir le temps de la réflexion et en la payant au prix fort. En outre la partie logiciel demande beaucoup d’investissement pour maitriser les application donc faire le bon choix et y mettre parfois un peu plus d’argent se justifie et si je ne suis pas content d’un produit je le revends avec peu de pertes la majorité du temps.
Après le syndrome dont je souffre (c’est beaucoup dire) c’est que j’aime à avoir un unique outil pour chaque tâche mais il me faut absolument le bon. Par exemple, si j’ai besoin d’une banque de son orchestral je vais chercher celle qui m’amènera le meilleur résultat par rapport à ma manière de faire et l’investissement que je suis prêt à y mettre (apprentissage). Pour atteindre ce saint Graal il peut m’arriver d’acheter et de revendre un certain nombre de fois des produits similaires (mais d’habitude je me renseigne bien avant et je limite le panel d'alternatives).
En outre je n’achète pas automatiquement des mise à jour si je ne vois pas ce que ça m’apporte. Je revends quand je ne me sert pas ou plus d'un produit . Sinon j'ai aussi une "wishlist" de produits que j'adorerais avoir mais que je n’achèterais jamais car je ne les utiliserais pas. Comme des synthés physique de légende que j'ai toujours regardés avec envie mais je sais que je ne ferais rien de plus que "mumuse" pendant deux semaines avant de les laisser prendre la poussière.
Bref. Mon profil n’a rien de spéciale même s’il a surement ses particularités mais tout ça pour dire qu’on ne corresponds pas forcement à une « caricature » et qu'il ne faut être trop dure avec soit même tout en détectant les justifications douteuses. Ça reste une réflexion intéressante à avoir sur soi même et ses relations avec le matériel et il n'est pas interdit d'avoir du plaisir en achetant d'autant plus lorsque l'achat est totalement justifié.
Ne t'inquiète pas, tout le monde ne souffre heureusement pas de GAS, du moins de manière pathologique.
Je pense que tout le monde craque un jour pour un objet, qui au final ne sert que 15 jours pour faire mumuse.
Pour certain ca arrive très rarement, dans mon cas par exemple, j'achète en cas de besoin, après un temps de reflexion, rarement par volonté de possession. Meme si ca m'est arrivé quelques fois. J'ai une behringer RD8 qui prend la poussière et ma servi a faire mumuse. Achat inutile.
Mais je connais des personnes qui sont amateurs, et possèdent un parc de micro inimaginable qui ne sert absolument jamais. Des gens qui ont 15 guitares et qui pratique 15 minutes tous les 36 du mois.
Des gens avec un téléphone à plus d'un SMIC et qui ne font rien qui necessite autant de puissance...
Dans certain cas c'est un petit soucis 'psychologique'

Rien de grave pour autant
J'y compare un peu au joueur de casino, pleins de gens jouent à l'occasion, sans se mettre en pénibilité financière. Il n'y a rien de bien gênant à cela (toute conviction gardée). Pour d'autre ça les ruinent et fini par isoler. Là il y a un soucis
[ Dernière édition du message le 16/02/2023 à 09:02:54 ]

scarabeo

C'est un vrai angle d'attaque je pense pour commencer à se projeter vers un autre avenir consumériste, et qui va quand même consister à désamorcer nos réflexes ancestraux et acquérir des biens "en pleine conscience" de façon forcément éco-responsable.
Je ne suis pas un grand gaseur dans l'âme, voire pas du tout même si j'ai des phases. Mais en effet cette année j'y fus confronté car à la faveur d'un projet bien payé en 2022 (musique de docu), je m'étais payé un énième mic qui me faisait de l’œil depuis un bail : un Griffon GMT 12.
J'adore les mics, je pourrais vraiment en posséder une cinquantaine sans culpabiliser.
Bref, je l'ai eu, enregistré 5 fois avec, une fois le soufflé retombé, j'ai pris "conscience" que j'avais déjà un parc de mics assez fournis (U87 / Langevin, AKG et j'en passe). J'ai écouté ma voix intérieure qui me disait que c'était vraiment l'achat de trop (900€ quand même).
Bref, je l'ai revendu 800€ en 48h à un Afien très sympa et je ne regrette pas mon choix, ma conscience s'en est trouvé allégée...

http://www.nicolasloncle.com
https://soundcloud.com/you/albums
[ Dernière édition du message le 16/02/2023 à 11:34:43 ]

Will Zégal

Après un accident à la main qui m'interdisais de jouer de la guitare, je les ai toutes revendues ou données. Y compris celle qui était quasiment ma première guitare, ne valait rien, mais à laquelle j'étais très attaché pour tous les moments que j'avais vécu avec elle.
Elle a permis à un ado de s'y mettre.
Cela me faisait trop mal au coeur de la voir prendre la poussière sur un stand. En étant pas jouée, elle était comme morte. En repartant dans les mains d'un autre musicien, elle s'est remise à vivre.
Je n'ai pas oublié que ma première guitare, je la dois à un ami de ma mère. Il voyait que je kiffais la musique. Ma mère n'avait à l'époque pas les moyens de me payer un instrument. Lui-même guitariste, il avait acheté une guitare pour sa fille, mais c'était pas tellement le truc de celle-ci.
Il m'a prêté la guitare. Il m'a dit "si dans un an tu t'y es vraiment mis, elle sera à toi".
3 ans plus tard, je montais mon premier groupe et on faisait nos premières scènes.

vass-m


Peebee-45

Je n'ai pas oublié que ma première guitare, je la dois à un ami de ma mère. Il voyait que je kiffais la musique. Ma mère n'avait à l'époque pas les moyens de me payer un instrument. Lui-même guitariste, il avait acheté une guitare pour sa fille, mais c'était pas tellement le truc de celle-ci.
Il m'a prêté la guitare. Il m'a dit "si dans un an tu t'y es vraiment mis, elle sera à toi".
3 ans plus tard, je montais mon premier groupe et on faisait nos premières scènes.
Ce qui peut être aussi intéressant pour que nos instruments restent vivants c'est justement d'être prêt à en prêter. J'ai des personnes autour de moi qui débuteraient bien à la guitare mais qui ont peur de ne pas aimer cela en définitive et de se retrouver avec un instrument inutile.
Je réponds toujours de la même façon : "si tu veux je t'en prête une".
A côté de mes trois guitares principales qui n'ont pas vocation à être prêtées ou à voyager, j'ai deux guitares d'entrée de gamme qui servent à m'accompagner en voyage ou en sortie, qui sont quand même beaucoup moins jouées et que je suis prêt à prêter à quelqu'un parmi mes amis ou mes proches qui voudrait tenter l'expérience guitaristique sans pour autant à avoir à acheter ou louer du matériel.
[ Dernière édition du message le 16/02/2023 à 13:51:36 ]

scarabeo

http://www.nicolasloncle.com
https://soundcloud.com/you/albums

Cortoni

Ce qui peut être aussi intéressant pour que nos instruments restent vivants c'est justement d'être prêt à en prêter. J'ai des personnes autour de moi qui débuteraient bien à la guitare mais qui ont peur de ne pas aimer cela en définitive et de se retrouver avec un instrument inutile.
Je réponds toujours de la même façon : "si tu veux je t'en prête une".
A côté de mes trois guitares principales qui n'ont pas vocation à être prêtées ou à voyager, j'ai deux guitares d'entrée de gamme qui servent à m'accompagner en voyage ou en sortie, qui sont quand même beaucoup moins jouées et que je suis prêt à prêter à quelqu'un parmi mes amis ou mes proches qui voudrait tenter l'expérience guitaristique sans pour autant à avoir à acheter ou louer du matériel.
Oui c'est une super approche! Quand je prête un matériel dont je me sers peu, qui traîne à la cave, souvent la personne qui le reçoit finit par me le racheter. J'ai le double bénéfice de rendre service, et vendre mon instrument à une personne de confiance


echo23

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