Sujet Quelle relation entretenez-vous avec votre instrument?
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Point d'Orgue n'est pas une chaîne/franchise à ma connaissance et à moins que le Doc ait fréquenté ma ville natale je ne vois pas de quelle manière il serait en mesure de porter un jugement sur cette boutique aujourd'hui disparue
Max : je ne te parle plus je ne pipe pas un mot de ce que tu racontes
Mikro93
816
Posteur·euse AFfolé·e
Membre depuis 10 ans
Hors sujet :
Je pense que Doc parle du magasin où tu as trouvé ta guitare, kosmix
Max_Onhoff
9628
Je poste, donc je suis
Membre depuis 8 ans
Alors que moi je ne comprenne pas l'allusion à Point d'Orgue; mais not' 'tit rongeur, là 
. Faut sortir la tête de ton mini abat-jour, ça commence à étouffer ton neurone 
. Faut sortir la tête de ton mini abat-jour, ça commence à étouffer ton neurone Ce que j'ai écrit? MON avis, voilà tout!
---> Dernier album en date <---
kosmix
45811
Ma vie est un thread...
Membre depuis 19 ans
Citation de Mikro93 :
Hors sujet :Je pense que Doc parle du magasin où tu as trouvé ta guitare, kosmix
Point d'Orgue n'est pas une chaîne/franchise à ma connaissance et à moins que le Doc ait fréquenté ma ville natale je ne vois pas de quelle manière il serait en mesure de porter un jugement sur cette boutique aujourd'hui disparue
Max : je ne te parle plus je ne pipe pas un mot de ce que tu racontes
Putain Walter mais qu'est-ce que le Vietnam vient foutre là-dedans ?
Max_Onhoff
9628
Je poste, donc je suis
Membre depuis 8 ans
Ce que j'ai écrit? MON avis, voilà tout!
---> Dernier album en date <---
crossroads
9942
Je poste, donc je suis
Membre depuis 20 ans
deozza
13387
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 11 ans
Bon puisque doc ne veut pas répondre et que je viens de découvrir le thread, je m'en vais vous parler de ma Stealth.
Par rapport à vous ca fait pas très longtemps que je l'ai, à peine 4 ans (non ya aucun sous-texte vous traitant de vieux). J'avais 3 grattes à l'époque : une LTD f250 qui était bien mais pas top, une BC RICH kkvg2 bien mais pas top non plus et ma stratocheap que je boudais depuis que j'avais les deux autres. A chaque fois il me manquait quelque chose pour avoir la gratte parfaite. La LTD avait une ergonomie de malade mais le son était bof, la BC RICH avait un son de malade mais un manche de bucheron et un poids de taré. J'étais donc encore à la recherche, et de l'ombre jaune, et de la perle rare.
Voulant changer les micros de ma LTD je trainais souvent sur internet pour savoir lesquels me correspondraient. Puis je tombe sur le site de DIMARZIO et la page du dp102 x2n . Dans mon cerveau malade de métalleux, jme dis qu'un micro pareil est parfait ! Et quand j'écoutais des démos sur le tube j'étais encore plus convaincu. Seul problème : c'est un micro chevalet tellement puissant et particulier qu'il est difficile de lui trouver un micro manche. Pas possible donc de le mettre sur ma LTD à deux micros, pour des raisons de simplicité. Je cherchais alors des modèles de gratte avec un seul micro chevalet et je tombais sur la BC RICH Stealth Chuck Schuldiner. Miracle ! Une guitare avec toutes les specs que je recherche (touche ébène, corps pas acajou, manche 24 cases traversant), avec un look de malade et surtout l'x2n déjà installé ! Attendez...c'est qui Chuck Trucdiner ? Mais...mais...c'est le gratteux chanteur de mon groupe favoris 
! Et c'est là que j'ai su qu'il me fallait cette gratte.
Pratiquement disponible que sur Thomann et à un prix beaucoup trop élevé pour l'étudiant que je suis (888€ neuve), j'ai attendu de la trouver en occasion. Au bout de 2 ans de recherche, je la trouvais enfin au fin fond de l'Ile de France. Je la voyais en vrai pour la première fois, la prenais dans les mains, jouant deux trois trucs sans prendre le temps de m'installer. Le vendeur me fait "vas-y mets-toi à l'aise". Je lui réponds que c'est pas la peine, je la prends quoi qu'il arrive.
Et me voila 4 ans plus tard avec la guitare de mes rêves. Un son de malade aussi bien en disto qu'en clean, un poids plume, la gratte avec laquelle je suis le plus à l'aise que ça soit assis ou debout. Enfin bref, c'est ma préférée, la seule que je ne vendrais jamais
Par rapport à vous ca fait pas très longtemps que je l'ai, à peine 4 ans (non ya aucun sous-texte vous traitant de vieux). J'avais 3 grattes à l'époque : une LTD f250 qui était bien mais pas top, une BC RICH kkvg2 bien mais pas top non plus et ma stratocheap que je boudais depuis que j'avais les deux autres. A chaque fois il me manquait quelque chose pour avoir la gratte parfaite. La LTD avait une ergonomie de malade mais le son était bof, la BC RICH avait un son de malade mais un manche de bucheron et un poids de taré. J'étais donc encore à la recherche, et de l'ombre jaune, et de la perle rare.
Voulant changer les micros de ma LTD je trainais souvent sur internet pour savoir lesquels me correspondraient. Puis je tombe sur le site de DIMARZIO et la page du dp102 x2n
. Dans mon cerveau malade de métalleux, jme dis qu'un micro pareil est parfait ! Et quand j'écoutais des démos sur le tube j'étais encore plus convaincu. Seul problème : c'est un micro chevalet tellement puissant et particulier qu'il est difficile de lui trouver un micro manche. Pas possible donc de le mettre sur ma LTD à deux micros, pour des raisons de simplicité. Je cherchais alors des modèles de gratte avec un seul micro chevalet et je tombais sur la BC RICH Stealth Chuck Schuldiner. Miracle ! Une guitare avec toutes les specs que je recherche (touche ébène, corps pas acajou, manche 24 cases traversant), avec un look de malade et surtout l'x2n déjà installé ! Attendez...c'est qui Chuck Trucdiner ? Mais...mais...c'est le gratteux chanteur de mon groupe favoris ! Et c'est là que j'ai su qu'il me fallait cette gratte. Pratiquement disponible que sur Thomann et à un prix beaucoup trop élevé pour l'étudiant que je suis (888€ neuve), j'ai attendu de la trouver en occasion. Au bout de 2 ans de recherche, je la trouvais enfin au fin fond de l'Ile de France. Je la voyais en vrai pour la première fois, la prenais dans les mains, jouant deux trois trucs sans prendre le temps de m'installer. Le vendeur me fait "vas-y mets-toi à l'aise". Je lui réponds que c'est pas la peine, je la prends quoi qu'il arrive.
Et me voila 4 ans plus tard avec la guitare de mes rêves. Un son de malade aussi bien en disto qu'en clean, un poids plume, la gratte avec laquelle je suis le plus à l'aise que ça soit assis ou debout. Enfin bref, c'est ma préférée, la seule que je ne vendrais jamais
Le chien aboie mais n'invente pas le fil à décongeler le beurre.
Les 6l6, des lampes qui nous éclairaient
[ Dernière édition du message le 15/06/2018 à 12:29:46 ]
kosmix
45811
Ma vie est un thread...
Membre depuis 19 ans
C'est beau l'amour
Putain Walter mais qu'est-ce que le Vietnam vient foutre là-dedans ?
Kentan Lenneg
2918
Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 9 ans
Bon, j'ai pas mal hésité avant de poster sur ce sujet, parce qu'il est difficile de parler de la relation avec mes instruments sans contextualiser et ça va pas être facile à raconter.. D'un autre côté, ça fait du bien que ça sorte de temps à autre...
Parmi ma collection d'instruments, il y en 4 auxquels je tiens absolument : mon piano, mon Aria pro II, ma Blade, et ma basse. Je vais traiter le tout par ordre chronologique, et comme ce sera long, en plusieurs posts.
L'objet de ce premier poste sera donc mon piano (briévement) et mon Aria Pro II. Pour ce qui est du contexte, il est lourd et chargé. Et comme je ne veux pas en rajouter dans le pathos, je vais "over simplifier".
J'ai grandi dans un foyer très toxique. Ce qu'il faut juste en retenir, c'est que mes parents détestaient la musique (le comble, vu que mon paternel était musicien à la base, mais ce que femme veut ...), mais qu'ils voulaient "briller" en société.
On avait un piano à la maison (un Pleyel daté de 1870 et des brouettes...), histoire d'épater la galerie.. C'est pour cette raison que lorsque je suis rentré en CE1, j'ai été inscrit à un cours privé de musique classique ...
Etonnament, j'ai adoré ça (merci à ma prof !) et il semblerait que j'étais plutôt doué. Le hic, c'est que mes parents n'avaient pas compris que pour apprendre la musique, il fallait pratiquer tout les jours, et pas seulement pendant les cours.
Les répétitions des gammes de la "méthode rose" les dérangeaient, j'ai été "interdit" de pratique à la maison. La prof s'en ai rendu compte, les a sermonés, et c'est comme ça que j'ai arréter dû les cours. Heureusement, j'ai eu le temps d'apprendre le solfège, et de continuer comme je pouvais.
Mon piano a plus d'une fois failli terminer sur le trottoir, ou être transformer en "bar". Il a fini dans un garage non isolé, où il s'est très fortement dégrader.
J'ai passer pas mal d'heures dessus, et fait l'essentiel de ma pratique musicale de ma petite enfance et du collège.
Un de mes cousins étant rentré dans un groupe, et s'étant acheté un clavier, je lui ai appris ce que je savais. A nous deux, on a composer notre premier morceau, sur ce piano donc.
Aujourd’hui, j'ai réussi à le récupérer et il attend sagement dans ma maison que je puisse enfin le rénover.
Vers mes 15 ans, un oncle m'a proposé de l'accompagner à des concerts. D'abord Kassav. Mais surtout, pour mon deuxième concert, j'ai découvert Pink Floyd. Je gratouillais déjà un peu, deux trois accords sur le cadavre de la folk de mon père.
Mais j'ai eu LA révélation : le solo de guitare éléctrique de "On the Turning Away". J'ai donc pris la décision, contre avis parental, de m'acheter une guitare électrique (de toute façon, c'était pas de la "vraie musique"...). Quelque chose d'inattendu se produisit : devant ma résolution, mon paternel a décider de m'accompagner pour m'aider à acheter mon nouvel instrument.
Ca doit être le seul moment père/fils qu'on a jamais eu. Passons... Nous sommes donc allés au magasin d'instrument de la gare Saint Lazare (le Discobole, je ne sais pas si ça existe toujours....). Après l'essai de plusieurs grattes, j'ai eu entre les mains cette magnifique guitare jaune fluo. Tout de suite, j'ai eu le coup de foudre.
Bien sûr, on en m'avais pas prévenu qu'il fallait un ampli... du coup, j'ai ruiné ma chaine hi-fi, jusqu'à ce un ami me file un vieil ampli "no name" qu'il n'utilisait plus. Le plus souvent, je la jouait "à vide", ce qui offrait l'avantage de la discrétion auditive..
Je m'en sortais pas trop mal... Jusqu'à l'arrivée du Club Dorothée et de ses musiciens ! J'ai constaté avec horreur qu'Eric des musclés avait la même guitare que moi ! Du coup, pour pas qu'on la reconnaisse, je l'ai maquillée, avec un gros logo "The Wall" scotché dessus (les deux marteaux entre-croisés). En fait, non seulement tout le monde s'en foutait, mais y'en a plein qui voulait me la racheter
Cette guitare a été ma seule guitare pendant mon lycée, jusqu'à mes premiers concerts (cf "l'anecdote, dans les COS). Elle a été souvent mon seul "refuge". Malheureusement, après quelques années, j'ai constaté que son manche frisait. Le luthier que j'avais consulté à l'époque m'a déconseillé un refrettage : le coût du reffrettage dépassait largement la valeur marchande de la guitare.
Du coup, je me suis résigné à lui trouvé une petite soeur "haut de gamme". Mais je ne m'en suis jamais séparé ! Elle est passée par un luthier qui a pu rectifier un peu le manche. Au passage elle a gagné un nouvel Humbucker Seymour Duncan, le précédant perdant du volume avec l'âge...
De temps en temps, je la "redécouvre" (notamment, chaque fois que j'alourdis le pedalboard ) et je constate à chaque fois qu'elle est toujours exactement "à ma main" (et pour cause...). Même si aujourd'hui, elle n'est plus ma "Main", j'y suis viscéralement attaché.
Bon voilà, c'était un peu lourd, et depuis, j'ai bien digéré tout ça depuis, donc pas trop la peine de vous épancher sur le drama... Pour les deux autres heureusement, ce sera dans un contexte beaucoup plus léger...
Pour finir, une image de la gratte :
Parmi ma collection d'instruments, il y en 4 auxquels je tiens absolument : mon piano, mon Aria pro II, ma Blade, et ma basse. Je vais traiter le tout par ordre chronologique, et comme ce sera long, en plusieurs posts.
L'objet de ce premier poste sera donc mon piano (briévement) et mon Aria Pro II. Pour ce qui est du contexte, il est lourd et chargé. Et comme je ne veux pas en rajouter dans le pathos, je vais "over simplifier".
J'ai grandi dans un foyer très toxique. Ce qu'il faut juste en retenir, c'est que mes parents détestaient la musique (le comble, vu que mon paternel était musicien à la base, mais ce que femme veut ...), mais qu'ils voulaient "briller" en société.
On avait un piano à la maison (un Pleyel daté de 1870 et des brouettes...), histoire d'épater la galerie.. C'est pour cette raison que lorsque je suis rentré en CE1, j'ai été inscrit à un cours privé de musique classique ...
Etonnament, j'ai adoré ça (merci à ma prof !) et il semblerait que j'étais plutôt doué. Le hic, c'est que mes parents n'avaient pas compris que pour apprendre la musique, il fallait pratiquer tout les jours, et pas seulement pendant les cours.
Les répétitions des gammes de la "méthode rose" les dérangeaient, j'ai été "interdit" de pratique à la maison. La prof s'en ai rendu compte, les a sermonés, et c'est comme ça que j'ai arréter dû les cours. Heureusement, j'ai eu le temps d'apprendre le solfège, et de continuer comme je pouvais.
Mon piano a plus d'une fois failli terminer sur le trottoir, ou être transformer en "bar". Il a fini dans un garage non isolé, où il s'est très fortement dégrader.
J'ai passer pas mal d'heures dessus, et fait l'essentiel de ma pratique musicale de ma petite enfance et du collège.
Un de mes cousins étant rentré dans un groupe, et s'étant acheté un clavier, je lui ai appris ce que je savais. A nous deux, on a composer notre premier morceau, sur ce piano donc.
Aujourd’hui, j'ai réussi à le récupérer et il attend sagement dans ma maison que je puisse enfin le rénover.
Vers mes 15 ans, un oncle m'a proposé de l'accompagner à des concerts. D'abord Kassav. Mais surtout, pour mon deuxième concert, j'ai découvert Pink Floyd. Je gratouillais déjà un peu, deux trois accords sur le cadavre de la folk de mon père.
Mais j'ai eu LA révélation : le solo de guitare éléctrique de "On the Turning Away". J'ai donc pris la décision, contre avis parental, de m'acheter une guitare électrique (de toute façon, c'était pas de la "vraie musique"...). Quelque chose d'inattendu se produisit : devant ma résolution, mon paternel a décider de m'accompagner pour m'aider à acheter mon nouvel instrument.
Ca doit être le seul moment père/fils qu'on a jamais eu. Passons... Nous sommes donc allés au magasin d'instrument de la gare Saint Lazare (le Discobole, je ne sais pas si ça existe toujours....). Après l'essai de plusieurs grattes, j'ai eu entre les mains cette magnifique guitare jaune fluo. Tout de suite, j'ai eu le coup de foudre.
Bien sûr, on en m'avais pas prévenu qu'il fallait un ampli... du coup, j'ai ruiné ma chaine hi-fi, jusqu'à ce un ami me file un vieil ampli "no name" qu'il n'utilisait plus. Le plus souvent, je la jouait "à vide", ce qui offrait l'avantage de la discrétion auditive..
Je m'en sortais pas trop mal... Jusqu'à l'arrivée du Club Dorothée et de ses musiciens ! J'ai constaté avec horreur qu'Eric des musclés avait la même guitare que moi ! Du coup, pour pas qu'on la reconnaisse, je l'ai maquillée, avec un gros logo "The Wall" scotché dessus (les deux marteaux entre-croisés). En fait, non seulement tout le monde s'en foutait, mais y'en a plein qui voulait me la racheter
Cette guitare a été ma seule guitare pendant mon lycée, jusqu'à mes premiers concerts (cf "l'anecdote, dans les COS). Elle a été souvent mon seul "refuge". Malheureusement, après quelques années, j'ai constaté que son manche frisait. Le luthier que j'avais consulté à l'époque m'a déconseillé un refrettage : le coût du reffrettage dépassait largement la valeur marchande de la guitare.
Du coup, je me suis résigné à lui trouvé une petite soeur "haut de gamme". Mais je ne m'en suis jamais séparé ! Elle est passée par un luthier qui a pu rectifier un peu le manche. Au passage elle a gagné un nouvel Humbucker Seymour Duncan, le précédant perdant du volume avec l'âge...
De temps en temps, je la "redécouvre" (notamment, chaque fois que j'alourdis le pedalboard
) et je constate à chaque fois qu'elle est toujours exactement "à ma main" (et pour cause...). Même si aujourd'hui, elle n'est plus ma "Main", j'y suis viscéralement attaché.Bon voilà, c'était un peu lourd, et depuis, j'ai bien digéré tout ça depuis, donc pas trop la peine de vous épancher sur le drama... Pour les deux autres heureusement, ce sera dans un contexte beaucoup plus léger...
Pour finir, une image de la gratte :
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