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Quelle relation entretenez-vous avec votre instrument?

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Sujet de la discussion Quelle relation entretenez-vous avec votre instrument?
Alors voici un sujet qui, je l'espère, va nous en apprendre sur la relation qui vous unit à vos instruments respectifs! C'est en faisant des recherches pour contribuer à un thread que je suis tombé sur cet article, et la discussion avec le modo David m'encourage à partager et recueillir vos témoignages dans l'intimité du forum AF. ;)

Le sujet est ouvert à tout musicien qui possède au moins un instrument non-virtuel, acoustique ou amplifié, quel que soit le style, le niveau de pratique, le type de formation, la raison pour laquelle il possède cet instrument et sa marque de bière préférée. On peut présenter un instrument (ou plusieurs!) en expliquant dans quel contexte on l'utilise (pratique en groupe, onanisme, collectionneur, dealer...) et livrer quelques confidences sur la relation qui nous unit à l'objet (passion, alimentaire, fantasme, investissement, souvenir...).

Chaque témoignage étant libre et personnel, merci à tous de garder à l'esprit la qualité subjective et émotionnelle des avis qui seront postés ici!

[ Dernière édition du message le 15/04/2012 à 19:38:09 ]

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Citation de sonicsnap :
Vu que c'est la taille des tuyaux qui fait la note de l'orgue, je me demande comment on fait pour accorder ce genre d'instrument?
pour les tuyaux en métal, on tape sur le haut du tuyaux, de manière à le raccourcir, la marge d'erreur n'est pas grande, pour ceux avec une anche, c'est en déplaçant l'anche et pour les tuyaux en bois, qui restent assez stable, il y a une plaque en bois qu'on fait glisser dans l'axe du tuyau pour modifier la taille. Après, il y en a qu'on accorde qu'à la fabrication et servent de référence pour l'accordage, comme les tuyaux du jeu de 4 pied du prestant.
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Marmande. Gamin 17 ans, dans la rue d'Onzac où ma grand-mère habitait, une famille d'artistes vivait à quelques mètres. Famille Affre. Ou plutôt, ce qu'il en restait vu que le sort ne les avait pas épargnés. Le grand-père passait le clair de son temps dans une pièce sous les combles et ne descendait jamais. Ils avaient un piano Thersen qu'ils m'autorisaient à jouer quand j'allais là-bas en vacances, et aussi plus tard quand on a déménagé dans le coin. Il avait un son chaud, bien à lui, avec des défauts, mais disons : d'aimables défauts, aucun qui ne soit repoussant. J'aimais ces moments.
Plus tard, j'appris que le grand-père descendait pour m'écouter discrètement et en silence dans un coin de l'escalier, je ne l'ai jamais vu. Puis cette famille s'est éparpillée. Le piano est parti chez une voisine (Mauricette) qui a appris à jouer sur le tard.
Bien des années après, ma grand-mère nous appelle : le piano était en vente. Mon sang n'a fait qu'un tour. Mauricette: "J'ai arrêté de jouer, le piano t'intéresse ?"
Avec ma jeune femme, on est allé l'essayer, ou plutôt renouer le lien. Et bingo, la chaleur des mediums était toujours là, c'était émouvant, il était prédestiné à m'accompagner. On l'a déménagé trois fois, il est à trois mètres de mon bureau, le capot toujours ouvert prêt à chanter, tous les jours un peu ou beaucoup. Maintenant, j'ai deux enfants, ma fille a appris à jouer dessus. Mon fils a 18 ans, il joue Supertramp et plein d'autres choses sans avoir jamais pris de cours. Ma femme entend toujours le même piano, avec d'autres mains... et le meuble lui plait toujours !
Le bonheur c'est pas compliqué, quand on a trouvé son copain en bois.
image.php

[ Dernière édition du message le 01/07/2022 à 16:56:05 ]

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Citation de zan33 :
Marmande. Gamin 18 ans, dans la rue d'Onzac où ma grand-mère habitait, une famille d'artistes vivait à quelques mètres. Famille Affre. Ou plutôt, ce qu'il en restait vu que le sort ne les avait pas épargnés. Le grand-père passait le clair de son temps dans une pièce sous les combles et ne descendait jamais. Ils avaient un piano Thersen qu'ils m'autorisaient à jouer quand j'allais là-bas en vacances, et aussi plus tard quand on a déménagé dans le coin. Il avait un son chaud, bien à lui, avec des défauts, mais disons : d'aimables défauts, aucun qui ne soit repoussant. J'aimais ces moments.
Plus tard, j'appris que le grand-père descendait pour écouter dans un coin de l'escalier, je ne l'ai jamais vu. Puis cette famille s'est éparpillée. Le piano est parti chez une voisine (Mauricette) qui a appris à jouer sur le tard.
Bien des années après, le piano était en vente. "J'ai arrêté de jouer, le piano t'intéresse ?"
Avec ma jeune femme, on est allé l'essayer, ou plutôt renouer. Et bingo, la chaleur des mediums était toujours là, c'était émouvant, il était prédestiné à m'accompagner. On l'a déménagé trois fois, il est à trois mètres de mon bureau, le capot toujours ouvert prêt à chanter. Mon fils a 18 ans, il joue Supertramp et plein d'autres choses sans avoir jamais pris de cours. Ma femme entend toujours le piano, et le meuble lui plait.
Le bonheur c'est pas compliqué, quand on a trouvé son copain en bois.
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C'est tres joliment ecrit
Bravo
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C'est très bien que ce joli piano ait trouvé à être adopté par une nouvelle famille qui l'aime et lui fait honneur! :bravo:
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Peut-être faut-il éviter de faire "citer" sinon ça reprend tout, et la photo avec, par dessus le marché. Et puis comme je reprends mes textes pour les peaufiner, on voit mes modifs ! Si c'était un effet de vot' bon coeur de retirer la citation... :bravo:

[ Dernière édition du message le 01/07/2022 à 16:58:59 ]

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Merci pour ce chouette partage :bravo:

La vraie virtuosité, ce n'est pas plein de notes dans tous les sens, mais plein de sens dans toutes les notes

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Et le banjo accroché au mur, c'est aussi un copain ou il est juste là pour faire joli?
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c'est vrai que des fois, un piano mural comme çà me tenterait bien.... ça doit peser quelques ânes mort.... et puis où mettrais-je mon sapin de noël après ? :tourne:

gratte grattounette.....

de la mizic

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Et puis mieux vaut ne pas être en appartement, au risque de s'attirer l'animosité des voisins.. L'air de rien, ça fait un sacré barrouf un piano.
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Plusieurs réponses :
Le piano droit, oui ça plombe sa mère, faut des copains, des sangles larges et une technique adaptée ! Pleins d'éléments se démontent pour faciliter le déplacement séparément.
Le banjo mandoline appartenait à la grand-mère de mon épouse, qui en jouait avec les américains stationnés en Lorraine.
La banquette et les porte-bougies ont été chinés séparément.
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Le style des chandeliers semble être bien raccord avec celui des bougeoirs du piano.
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Soit c'est le hasard, soit c'est la manifestation des goûts de madame en matière de décoration.
Tiens, au fait, je vais lui payer un accordeur.
Au piano, pas à madame.
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Je ne comprends pas ta question. Accordeur, c'est un métier : les cordes, les feutres, homogénéiser les frappes des marteaux, etc... ça prend un temps infini quand tu ne connais pas trop.
La réponse est oui, quelqu'un va venir s'en occuper.

[ Dernière édition du message le 04/07/2022 à 16:43:24 ]

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ah ok on comprend mieux là maintenant ;-) ce sera donc un accordeur humain (et non matériel comme avait pensé Sonic) :-D

gratte grattounette.....

de la mizic

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Oui, je pensais bien que c'était ça, mais ton "je lui paye un accordeur" m'avait semblé légèrement ambigu.
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Je ne m'imagine même pas brancher un accordeur de guitare sur mon piano droit, à moins que le gars qui joue s'appelle Jack ?