Le coin du français.
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Pevets


Dr Pouet

Hors sujet : Comment ça tu n'a rien compris ? C'est en français pourtant !
Il faut lire ce qui est en tout petit + la définition "le jeu de role" + Remarque + les caractéristiques des personnages dans "règles générale" + Agonie... évidemment c'est plus cocâsse pour les rôlistes pratiquants.

marsa

Hors sujet : si tu trouve la pièce, lis là, c'est génial...
mais le français en prends un sacrée coup....
tiens je t'en remets une couche.
EXTRAIT DE LA PARODIE DU CID - Edmond Brua
ACTE II - SCÈNE 2
GONGORMATZ, la tondeuse à la main,
RORO, l'espadrille à la main
RORO : Ô l'homme, arrête un peu !
GONGORMATZ : Cause !
RORO : Eh ben ! y'a du louche. T'le connais à Dodièze ?
GONGORMATZ : Ouais !
RORO : Ferme un peu la bouche ! T'sais pas, tout vieux qu'il est, ça qu'il était çuilà,
Honnête et brave et tout, dans le temps, t'le sais pas ?
GONGORMATZ : Assaoir !
RORO : Et ce boeuf qu'y monte à ma fugure, T'sais pas d'aousqu'y sort, t'le sais pas ?
GONGORMATZ : Quelle affure... ?
RORO : A quatre patt', ici, je te le fais saoir !
GONGORMATZ : Allez, petit merdeux !
RORO : Merdeux, faut oir à oir, Et petit, c'est pas vrai, mâ quand c'est ma tournée,
N'as pas peur, j'attends pas pour rendre les tannées !
GONGORMATZ : Pour un taquet à moi, je t'en rends dix ou vingt !
Mâ dessur un petit je vas léver la main ?
RORO : Un petit dans mon genre y peut te rendre un mètre !
Pour dix coups d'encaissés, cent coups y veut te mettre !
GONGORMATZ : T'le connais à Bibi ?
RORO : Eh ! mala j'connais pas ! Un bâtard, un falso qu'il a tapé papa !
Les cornes qu' on te oit dessur la carabasse, Je m'les prends un par un et comm' ça je m'les casse !
Je connais, Je connais : ti'es le roi des chiqueurs. Mâ je pense entre moi : "Si ti'as peur, n'as pas peur.
Un pluss connu que lui y'a pas dans la Cantère. Qué malheur que personne y connaît à son père ! "
GONGORMATZ : Ti'ensultes pas cet homme, aussinon... c'est pas bien !
RORO : A'c un coup de soufflet ti'as bien tapé le mien ! Pasqu'il est vieux, le pauve, et péteux, tu profites.
Tu t'le prends en rétraite et tu fais schkapa, vite. Mâ s'il aurait oulu sortir le rivolver,
Direc' pour Saint-Ugène y te fait sanger l'air.
Papa, c'est un lion qu'il en a plus la force.
Pluss terribe que lui, manque y z'en ont les Corses
Vec cet homme, O cougoutse, y faut faire entention, Pourquoi c'est toujours lui, quand ya les élections,
Qu' y fait voter les morts, en schkamb et tous d'attaque, Et qu'y s'les garde à l'oeil pour pas qu'on s'les sarracque !

Pevets



bisnort

les faits : Mon prof d'élémentaire ou de collège (ça date maintenant) m'a enfoncé le "Accoustique" avec deux C dans le crâne, si bien que j'ai toujours pris ça pour argent conmptant.
D'autant que les deux C se justifient par le simple fait de leur prononciation, et quelque part aussi par le sens du mot "accoustique" .
On accentue le premier C , on monte en quelque sorte, et on redescend sur le deuxième C pour finir le mot, comme une vaguelette sur la plage (hmmm, c'est zoli.......)
Bref, et je découvre moi il y a 1 mois que la France écrit Acoustique avec un seul C ...... tristesse et incompréhension plus tard, et ayant remis l'asticot dans le bon sens, je me permet de venir en témoigner ici, et aussi pour faire un appel à -modification du mot Acoustique par Accoustique- et rendre à cet assemblage les lettres qui lui reviennent de sens et de droit.
Voilou, en espérant ne pas être le seul à vouloir manifester pour le retour du Cé manquant !
:revolution:
++

Sir Kouni

La racine acou- désigne tout ce qui a à voir avec le fait d'entendre, il me semble. Quelle justification on t'a donné pour ce 2ème C ?
Parce que pour l'instant, je dirais juste que le prof qui t'as appris ça s'est planté...

nifargov

L'histoire se passe en cours de math, en terminale. Je séchait lamentablement au tableau à tenter vainement de résoudre un exercice qui comportait trop de x cubes et d'x carrés pour que je puisse faire le calcul de tête, ce que me demandait le professeur, une espèce de petit gros, sadique, en blouse blanche qui jouissait d'humilier ses élèves pire que dans the Wall des Pink Floyd.
Il marchait de long en large, les mains dans le dos, tout en s'amusant du spectacle de l'élève paralysé. Pour faire rire la galerie il annonça qu'il me voyait tel un solipède, perdu devant mon problème qui, à ses yeux, n'en était pas un.
Le terme de solipède m'était tout a fait inconnu, comme du reste de la classe d'ailleurs qui s'esclaffait, les salauds, tous rassurés de n'être pas à ma place.
Dans ma tête j'essayais de deviner le sens du mot. soli... pède..., qu'est ce que ça veut bien dire ?
Soudain il fut devant moi, me pointant d'un index inquisiteur : "vous savez ce que c'est qu'un solipède, au moins ?"
Et moi, sans me démonter : "c'est quelqu'un qui n'a qu'un seul pied... ?"
Je crois que je l'ai scotché, là. Pendant une longue seconde il me regardait sans comprendre. Je n'avais fait que de découper le mot, puis imaginé que ça pouvait coller avec l'image de l'étudiant dansant d'un pied sur l'autre. Puis il me lança un tonitruant (je l'entend encore, plus de 20 ans après) :
"Sachez que le solipède est un animal dont le digne représentant est l'âââne ! Et qu'en ce moment, vous êtes un âââne. Retournez à votre place !"
Du coup je n'ai pas eu à finir l'exo !


Sir Kouni

N'empêche, je m'en souviens.

nifargov

Citation : Ça sent la feinte que le prof a trimballé pendant toute sa carrière et qu'il attend chaque année l'occasion de la placer...
J'en suis persuadé aussi. Du coup j'étais plutot fier de l'avoir (involontairement) cloué


YanLowFreq

Hors sujet : A l'IUT, j'avais un prof de construction mécanique, c'était un killer de chez Killer du cassage. Une répartie à couper le souffle, tranchant, sec et sans bavure, et toujours dit avec la plus grande classe, le sourire en coin, mais le regard perçant. Il était teerrrrible, et que tu donnes la réponse juste ou fausse à sa question , il trouvait toujours le mot pour te KC, et en beauté. Au début, c'était hyper déroutant, puis après plus personne n'osait répondre même s'il était sûr d'avoir la réponse, et à la fin, on se bidonnait à essayer de jouer son jeu, mais il était imbattable à ce jeu là, toujours le dernier mot, parfois c'était le 1/4 de joute verbale, à plusieur contre lui, et lui, il nous retournait un par un, trankil. Il s'appelait Cornu, y'avait pourtant matière... ou alors il a dû s'entrainer sec à force de se faire basher avec son nom, mais vindieu, c'était un champion que même le Brice de Nice s'en serait fait des couettes.

bisnort


Bref, le second C est sûrement une erreur, mais il devrait je pense retrouver sa place comme ça l'a été pour rendre à la Terre sa rondeur.

bisnort

Citation : il y a t'il une
voilà un truc que j'ai trouvé sur AF .....
Et ça m'interroge. C'est ça ou "y-a-t-il" ?
bref, si vous en savez plus


Sir Kouni

Avec "Il y a-t-il" t'aurait deux fois le sujet.
T'imagines ? "Il y a-t-il un pilote dans l'avion" ?

nifargov


bisnort

Citation : Avec "Il y a-t-il" t'aurait deux fois le sujet.
T'imagines ?

Oui effectivement. Mais il paraît que c'est courant sur AF .....



Merci en tout cas Sir .... d'ailleurs Sir, on y mettrait pas un "e" à la fin ?


nifargov



Pevets


Hors sujet : Citation : il y a t'il une
Ça me rappelle une connerie des Inconnus, dans "Tournez ménages", quand Bernard Campan demande :
- À qui est-ce que tu comparerais-tu ?
Visiblement, certains font de même sans le faire exprès.

bisnort

"Y a t-il", ça ferait un peu la version "campagne" ou paysanne, non ? ou plutôt la version orale écrite .....

Goum Le Chat

Si on utilise des crochets [...] précédés d'un point et qu'après les crochets, on ne reprenne pas le début d'une autre, est-ce qu'il faut mettre une majuscule a la premiere lettre après les crochets?

nifargov

Citation : C'est étrange mais quand je relis ton "il y a t-il" du hs pevets, j'ai quand même l'impression que c'est valable. En appuyant par exemple sur le "y" comme ça en phonétique : il iiiii ya t-il ......
"Y a t-il", ça ferait un peu la version "campagne" ou paysanne, non ? ou plutôt la version orale écrite .....
Non, non. C'est la forme interrogative de "il y a" : donc le renvoi du sujet apres le verbe donne "y a il", auquel on rajoute le "t" comme liaison, avec les tirets, puisque c'est une liaison : "y a-t-il".
D'ailleurs, si on le porte à la forme interro-négative, on dirait bien "n'y a-t-il pas ?" et non pas "il n'y a-t-il pas ?"

nifargov

Citation : Une question me turlute.
Si on utilise des crochets [...] précédés d'un point et qu'après les crochets, on ne reprenne pas le début d'une autre, est-ce qu'il faut mettre une majuscule a la premiere lettre après les crochets?
As-tu un exemple ?

Pevets

Hors sujet : Ce serait plus clair, effectivement.

Sir Kouni

Citation : Bla bla bla bla je finis la phrase.[...]La structure reste cohérente.
Donc si il y a un point avant les crochets, tu mets une majuscule avant. Ce que tu peux faire, c'est couper juste avant le point, auquel cas tu peux rajouter une proposition en plus après les crochets, sans majuscule cette fois-ci vu que c'est la même phrase. Ex.
Citation : Blablablabla je finis la phrase [...] qui, en réalité, n'était pas terminée.
Ça va comme ça ?

Goum Le Chat



bisnort

Citation : D'ailleurs, si on le porte à la forme interro-négative, on dirait bien "n'y a-t-il pas ?" et non pas "il n'y a-t-il pas ?"
exact, merci bien


bisnort

"Vous noterez " ?
Vous "noterais" ?
Arggggg, trou de mémoire .....
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