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Sujet Le coin du français.

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Sujet de la discussion Le coin du français.
Vous avez un problème, un doute en français? Venez ici poser votre question, nous tenterons d'y répondre.

Sans musique, la vie serait une erreur. (F. Nietzsche)

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2961

Citation de : wildchild666

Tout n'est que palatalisation, les mecs. (avoir une linguiste en tant que femme, ça laisse des traces...)

Palatalisation linguiste, femme... je ne saurais que penser...

mrgreen

2962

Citation :

Et les bilabiovellaires, elle t'en parle des fois ?

Ah, non, par contre je connais les bilabiales, c'est trop fendard !

Par contre, je précise : il fallait lire "avoir eu une femme" ! :alerte dépression:  icon_police.gif

- Vous êtes contre tout ce qui a été fait depuis la dernière guerre...
- Vous vous trompez de date. Je suis contre tout ce qui a été fait depuis Adam

2963

Ah ben alors on est dans le même cas alors. Sauf que la mienne n'était pas linguiste.

2964
Gros débat avec Pierroman : faut-il dire (en parlant de Mikados)

Cela fait longtemps que je n'en ai pas mangé
ou
Cela fait longtemps que je n'en ai pas mangés

Voilà ce que l'on a trouvé sur le net :
Citation :
Rem. Accord de la forme adj. du verbe. Lorsque en est compl. d'obj. d'un part. passé conjugué avec avoir et qu'il le précède, le part. passé est gén. invar. On justifie l'invariabilité en disant que ,,en est un neutre partitif signifiant « de cela, une partie de cela » et qu'il est (...) complément déterminatif du nom partie (ou quantité) sous entendu`` (GREV. 1969, § 795). L'usage toutefois est indécis et en relation avec un adv. de quantité (beaucoup, combien, tant), le part. passé peut s'accorder. Combien j'en [d'hommes] ai déjà passés! combien j'en puis encore atteindre! pourquoi mon égal irait-il plus loin que moi? (GUÉHENNO, Jean-Jacques, 1952, p. 32). Mais, là encore, la règle est imprécise et précaire. J'en ai tant vu des rois! (HUGO, Feuilles automne, III, ds GREV. 1969, § 795). Il faut noter enfin que l'arrêté du J.O. du 9 févr. 1977 admet l'un et l'autre accord.


Nous en concluons donc que les deux formes sont correctes. Qu'en pensez-vous ?

[ Dernière édition du message le 05/04/2011 à 15:20:26 ]

2965
Autre source :

Citation de http://mapage.noos.fr/mp2/verbe_participe_pass_.htm :
En peut faire l'objet de complément d'objet direct ; on considère alors qu'il n'a ni genre, ni nombre :
- des livres ? Il en a lu !
- de ces livres, combien en avez-vous lu ?
- de ces livres, j'en ai beaucoup lu.


En gros on peut mettre ce qu'on veut, de toute façon on trouvera pas deux sources différentes qui s'accordent sur la règle… ;)

Pie

2966
Vous pensez qu'à bouffer.
2967
Je trouve, à titre personnel, que considérer en comme partitif du nom pas très approprié dans ta phrase. Cette règle que tu cites est peut-être un peu obsolète de nos jours, un historien de la langue pourrait peut-être nous éclairer sur ce point.
La deuxième partie de la définition me semble complètement hors de propos.
Moi, j'aurais eu tendance à utiliser en de la même manière que que et donc d'accorder le pp. Pourtant, a priori, la seule forme correcte semble la première...

Edit : crosspost

- Vous êtes contre tout ce qui a été fait depuis la dernière guerre...
- Vous vous trompez de date. Je suis contre tout ce qui a été fait depuis Adam

[ Dernière édition du message le 05/04/2011 à 15:35:14 ]

2968
Je préfère la forme invariable, qui se rapproche esthétiquement de la généralité de l'auxiliaire AVOIR qui veut qu'on n'accorde pas le participe passé qui le suit.

Déjà j'ai du mal à comprendre pourquoi les linguistes ont dit un jour qu'il fallait accorder le participé après l'auxiliaire AVOIR quand ce dernier se plaçait après "QUE". Ça fait toujours se poser la question et, autant linguistiquement qu'esthétiquement, ça n'a aucun intérêt.

Et ça fait chier les étrangers qui apprennent notre langue aussi.
2969
Étonnamment, les étrangers s'en sortent souvent mieux que les français sur les points grammaticaux.

Pour pas s'emmerder, je transmets à mes élèves (des adultes en remise à niveau qui n'ont pas un super souvenir de l'école) la règle du "Qu'est-ce qui est ?" : si on a la réponse au moment où on écrit le PP, on accorde, sinon, on n'accorde pas. Ça solutionne 99% des PP avec avoir, ce qui est déjà très bien et évite leur tronche déconfite quand je prononce le mot fatidique de COD (qui provoque un tassement des vertèbres et un regard qui se perd dans le vague...), là ils sont contents, c'est clair et compréhensible. Le "en" renvoie aux mikados ? ben on accorde.

Après, c'est vrai que ce "en" rapporte à "une partie de" et que ça se discute, entre personnes passionnées par la grammaire, c.a.d. 0,02% de la population.

Moi je dis que notre langue nous appartient, c'est nous qui la faisons évoluer (c'est comme cette histoire d'indicatif après "que", personne ne dit 'après que je suis sorti du bus' !

Bref, je fais des galettes de sarrasin ce soir, si ça vous dit...
2970
Citation :
personne ne dit 'après que je suis sorti du bus'

On est pédant si on s'applique à faire suivre "après que" de l'indicatif ?
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