Le coin du français.
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Pevets
sonicsnap
Arnaudio
Oui le "on est sur", c'est un affreux truc de représentant de commerce, à la base ("là, on est sur du haut de gamme"). C'est horrible!
Tout à fait d'accord !
Tout comme l'emploi abusif est détestable de l'adjectif possessif : VOTRE gare, VOS événements de la semaine, VOTRE programme de la soirée, etc.
En peux plus de cette langue de bois indigeste qui essaie de nous faire croire qu'on est une grande famille qui baigne avec béatitude dans un grand VIVRE ENSEMBLE.
Arnaudio
Ou : "Rapprochez-vous d'un conseiller ou d'un agent..." dans une gare ou autre part. Alors comme ça il suffit de se rapprocher ? Sans parler ? C'est magique !
Ou le désormais légendaire : "N'hésitez pas à revenir vers nous"
Anonyme
Ou le désormais légendaire : "N'hésitez pas à revenir vers nous"
qui peut se concevoir si on se rend effectivement CHEZ l'interlocuteur en question, toutefois.
Hit !
Citation :Je ne puis en dire autantàmon propre compte.
Je ne puis en dire autant sur mon propre compte.
Oui, tu as purement raison.
Mais j'avais fait exprès
J'entendais : "à mon propre endroit" mais trouvais outrageusement pompeuse cette alternative.
J'ai donc rusé pour tenter une poésie de circonstance.
Mais, relisant, c'est effectivement quelque peu hors-cadre.
Je me suis loupé.
Tu as cent fois raison.
Mille excuses.
Will Zégal
Hit !

Qui a parlé de langue de bois ?

- Et qui fut tant hautain ?
Berzin
"Les gens d'en bas qu'il faut respecter". M. Barnier
Anonyme
Hit !
.... la langue de bois : ah que c'est pour faire du rap' ?
- - - - - - -
Merci Max' et merci Berzin : me voici débarrassé d'une question.
Donné que le message de Will (Zégal*) se plaçait immédiatement sous le mien et connaissant quelque peu sa faconde, j'avais imaginé un instant qu'il m'était, peut-être, destiné.
- MébonG, 'faut bien dire que miss-Hit ! est en pleine phase d'ovulation et que je reste "solidaro-poitrinairement" sans doute quelque peu tendu, moi aussi/
* je le précise car ils sont deux dans la place à répondre, à différente initiale, du** même prénom.
**
Oui; je sais : "au", kifo dire... Je sais, étoussa étou-étou... étou.
Hit ! - THREAD "Le Rendez-vous des Belges". / THREAD "Les Conneries publiques" (anecdotes non musicales).
[ Dernière édition du message le 01/08/2025 à 09:04:30 ]
Arnaudio
Pour se permettre de critiquer de façon aussi virulente et surtout hautaine l'usage que d'autres font de la langue, il faudrait commencer par soi- même la respecter ou au moins la maîtriser et éviter d'utiliser des expressions aussi usées et faciles que "langue de bois" surtout en n'en maîtrisant visiblement pas le sens.
Ça s'adresse à qui ?
Hit !
- Oui, je m'interroge également.
Anonyme
Citation :Pour se permettre de critiquer de façon aussi virulente et surtout hautaine l'usage que d'autres font de la langue, il faudrait commencer par soi- même la respecter ou au moins la maîtriser et éviter d'utiliser des expressions aussi usées et faciles que "langue de bois" surtout en n'en maîtrisant visiblement pas le sens.
Ça s'adresse à qui ?
Bah toi, semble-t-il, ayant utilisé cette expression reprochée.
Point-virgule
« La vie sans musique est tout simplement une erreur, une fatigue, un exil. », Friedrich Nietzsche. ♫
Will Zégal
[ Dernière édition du message le 23/08/2025 à 01:50:37 ]
sonicsnap
Anonyme
sonicsnap
Hit !
Sauf parfois dans le sud où, traînant sur le "m" (+ marqué qu'ailleurs), on pense à un "p" non muet.
- C'est profond ce que je viens de dire, là...
Ouatisit
le p de dompter est une consonne d’appui. La forme latine à l’origine de ce verbe était domitare, mais le i, non accentué, a vite cessé d’être prononcé, ce qui fait que m et t ont été en contact. Pour en faciliter l’enchaînement, la langue a ajouté un p, consonne labiale sourde, qui pouvait idéalement être un pont entre une labiale sonore, m, et une dentale sourde, t. Une fois encore, les locuteurs ordinaires, sans rien connaître des règles de la phonétique, avaient trouvé le phonème le mieux adapté pour faciliter, en un temps où toutes les lettres écrites étaient articulées, la prononciation de ce verbe.
A l’inverse ils citent le mot « temptation » qui a gardé sa consonne de liaison en anglais et qui n’existe plus en français : « tentation ».
[ Dernière édition du message le 24/08/2025 à 08:11:24 ]
Hit !
A l’inverse ils citent le mot « temptation » qui a gardé sa consonne de liaison en anglais et qui n’existe plus en français : « tentation ».
On a un peu le même historique pour : "condamné" ("con-dané") ou "Damnation" ("da-na-sion"), alors qu'en anglais on prononce toujours "Damnation" par exemple.
Oui, le français est une très longue et bien vielle histoire... Mais c'est bien cet héritage qui nous semble intéressant, au grand dam* de ceux qui n'en finissent pas de nous brocarder tels les derniers des (h)ermites** de l'espèce.
C'est en fait de l'Histoire : ce n'est rien d'autre !
* Qui, soutenons-le : ne se prononce pas : "dame" mais bel et bien : "dent".
** "Ermite" s'écrivait autrefois avec un h.
Là encore, les Anglo-saxons l'ont fièrement maintenu : Hermit.
Ouatisit
Bernard-l’hermite
Point-virgule
Une langue n'est – heureusement – pas réductible à une affaire de pure logique : la polysémie, le signifiant, la culture font que bien souvent le sens nous dépasse, sans que nous en ayons même conscience ; ce qui donne force, beauté et liberté au meilleur usage que chacun puisse faire de celle-ci ; et ce pourquoi Victor Klemperer, avec LTI, La Langue du Troisième Reich, Bradbury avec Farenheit 451 ou encore Orwell avec 1984 ont montré comment le langage, sa transmission, le sens sont des cibles privilégiées des idéologies totalitaires.
« La vie sans musique est tout simplement une erreur, une fatigue, un exil. », Friedrich Nietzsche. ♫
[ Dernière édition du message le 24/08/2025 à 11:45:15 ]
Hit !
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Bernard aussi.
Bernard-l’hermite![]()
Tout à fait, Thierry !...
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