Se connecter
Se connecter

ou
Créer un compte

ou
Agrandir
Le Pub
le Pub artistique et culturel

Sujet "Le Saviez-Vous ?"

  • 10 868 réponses
  • 352 participants
  • 440 459 vues
  • 265 followers
Sujet de la discussion "Le Saviez-Vous ?"
Vaaaaaaaaala :bravo:

Je me disais bien qu'il manquait un sujet dans le pub : un pendant culturel à tout ce qui est automatique, un contre-pouvoir pacifique au pub des losers, un petit frère des blagues pourrites ....

Le petit truc en plus en dernière page, la star du papier d'emballage :

le :mdr: "LE SAVIEZ-VOUS" :bravo:

A vous les studios :D:

I'm Back

Afficher le sujet de la discussion
5011
Un immeuble fantôme à Paris

Au 145 rue Lafayette, à Paris, il y a un immeuble.
http://yahoo.lavieimmo.com/picture/actualite/big-a-priori-le-145-rue-la-fayette-a-tout-un-immeuble-ordiinaire-181458.png?1

Il a tout de l’immeuble cossu des beaux quartiers. Balcons, fenêtres, portes, gouttières ou cheminée : tout est là pour rendre l’endroit ordinaire. Or, en y regardant de plus près, on s’aperçoit qu’il n’y a pas âme qui vive. Comme le note le blog Zeilloc.fr, « pas de poignées sur les portes, pas de volets, pas de boite aux lettres, des fenêtres toujours ouvertes, quel que soit le temps, un grillage visible à travers les fenêtres, à environ 1m ».

En réalité, cet immeuble est en toc ! Un trompe-l’œil particulièrement bien exécuté, d'un mètre d'épaisseur, qui appartient à la RATP. La façade cache en réalité une grande bouche d’aération pour exfiltrer les émanations du métro. Pour s’en rendre compte, il faut le voir du ciel : on aperçoit en effet un trou béant à son emplacement: cf Google Maps
https://maps.google.fr/maps?f=q&source=s_q&hl=fr&geocode=&q=145+rue+lafayette,+paris&aq=&sll=48.872449,2.333608&sspn=0.008101,0.018582&vpsrc=6&t=h&g=145+rue+lafayette,+paris&ie=UTF8&hq=&hnear=Lafayette,+38+Rue+de+la+Chauss%C3%A9e+d%27Antin,+75009+Paris,+%C3%8Ele-de-France&ll=48.872252,2.334069&spn=0.001013,0.002323&z=19

Le 145, rue La Fayette a eu sa petite heure de gloire il y a 25 ans : Umberto Eco le mentionne dans son livre Le pendule de Foucault, écrit en 1988. L'écrivain italien a rebaptisé l'immeuble « la gueule des Enfers ».
5012
ton lien pointe pas au bon endroit, faut descendre (ou remonter) jusqu'à la rue de st quentin (avant la rue du fb st denis)

Non je ne mettrai pas de pull

5013
Il faut relancer la recherche en mettant un espace entre "la" et "fayette".
Ou https://maps.google.fr/maps?f=q&source=s_q&hl=fr&geocode=&q=145+rue+la+fayette,+paris
5014

du coup, ça pue dans le quartier ou pas ? je veux dire, plus que dans le reste de Paris...

Et s'il le faut j'emploierai de moyens légos !

5015
Ah oui je me suis fait bananer sur l'espace entre "la" et "fayette"
J'y étais allé une première fois corrèquement avec Google Earth, puis j'ai utilisé Maps pour pouvoir poster un lien, et ce qui m'a trompé c'est qu'il m'a foutu au-dessus d'un toit qui m'a paru une grille...
Le lien de 9openar est le bon.

[ Dernière édition du message le 29/08/2013 à 17:27:54 ]

5016

Damned, c'est ouf comme truc !

 

sinon, Saviez vous que Otto Von Bismark, Chancelier et ministre prussien, s'est fait tirer dessus 5 fois à bout portant, et à immobiliser son agresseur lui même. et s'en est sorti avec juste des blessures minimes ?

 

C'est un petit peu autre chose que Bayrou qui met une claque au gamin qui lui met les poches (en même temps, Bayrou n'est pas ministre de la guerre, ni chancelier)

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Ferdinand_Cohen-Blind

Référence en matière de bon gout capillaire et vestimentaire.
homme à tête de zizi.

http://soundcloud.com/djardin

5017
Dans le genre il y a aussi Raspoutine

Citation :
C’est le poison qui a été choisi. Il faudra inviter la victime ; elle accepte et le prince en est terrorisé.


« C’est avec surprise et effroi que je pensais à la grande facilité avec laquelle il acceptait tout ! »



Aussi nous ne serons pas surpris de constater que l’acte criminel commencera par être raté, malgré le cyanure dans les pâtés. Voici quelques extraits concernant la scène finale.

Le prince, qui est allé chercher Raspoutine chez lui, l’aide à mettre sa pelisse sur les épaules ...


« Une immense pitié pour cet homme s’empara tout-à-coup de moi. J’eus honte des moyens abjects, de l’horrible imposture auxquels j’avais recours. A ce moment, je fus saisi d’un sentiment de mépris pour moi-même. Je me demandais comment j’avais pu concevoir un crime aussi lâche. Je ne comprenais plus comment je m’y étais décidé ».

« Je regardais avec effroi ma victime, tranquille et confiante devant moi ».

« Qu’était devenue sa clairvoyance ? A quoi lui servait le don de -prédire l’avenir, de lire la pensée des autres s’il ne voyait pas le terrible piège qu’on lui tendait ? On aurait dit que le destin jetait un voile sur son esprit pour que justice se fasse ».

« Mais tout-à-coup je revis comme dans un éclair toutes les phases de la vie infâme de Raspoutine. Mes remords de conscience, mon sentiment de repentir s’évanouirent et firent place à la ferme détermination de mener à bout la tâche commencée ».



Remarquons le besoin qu’éprouva le prince à ce moment encore de « reprendre» une ferme détermination.

On est arrivé. Le récit continue.


« A mon grand désappointement il commença par refuser le vin et le thé ».

« Aurait-il deviné quelque chose ? pensai-je. Mais aussitôt je pris la ferme décision que quoiqu’il advint il ne sortirait pas vivant de la maison ».



Remarquons encore ici à la dernière minute l’obligation pour le coupable de raffermir encore sa décision.


« Au bout de quelque temps, après avoir épuisé ses sujets habituels de conversation, Raspoutine me pria de lui donner du thé. Je m’empressai de le faire et lui présentai l’assiette de biscuits. Pourquoi lui ai-je offert précisément les biscuits qui n’étaient pas empoisonnés ? C’est à quoi je ne saurais répondre. Ce n’est qu’un moment après que je lui passai l’assiette aux gâteaux contenant le cyanure. »

- « Je n’en veux pas, dit-il, ils sont trop doux ».

« Pourtant il en prit bientôt un, puis un autre. Je le regardai avec effroi. L’effet du poison devait se manifester tout de suite mais à ma grande stupeur, Raspoutine continuait à me parler comme si de rien n’était ».

« Je lui proposai alors de goûter de nos vins de Crimée. Il refusa de nouveau. Le temps passait. Je devenais nerveux. Malgré son refus je pris deux verres qui ne contenaient pas de poison; je remplis l’un pour lui, l’autre pour moi. Pourquoi répétai-je la môme manœuvre ? Je ne puis me l’expliquer !»



L’empoisonnement ayant échoué, le prince Youssoupoff va chercher un revolver…

La scène continue :

- « Qu’as-tu à regarder si longtemps ce crucifix ? me demanda Raspoutine. »

- « Il me plaît beaucoup, répondis-je. Il est si beau. »

- « En effet, dit-il, il est très beau. Combien l’as-tu payé ? »
« En disant ces mots, il fit quelques pas vers moi et sans attendre ma réponse ajouta :

-« Quant à moi, l’armoire avec le labyrinthe me plaît davantage».

« En allant vers elle il l’ouvrit et se remit à l’examiner.

- « Grégoire Ephimovich, lui dis-je, vous feriez mieux de regarder le crucifix et de dire une prière ».



« Raspoutine jeta sur moi un regard étonné, presque effrayé. J’y vis une expression nouvelle que je ne lui connaissais pas. Ce regard avait quelque chose à la fois de doux et de soumis. Il vint tout près de moi et me regarda bien en face. On aurait dit qu’il avait lu enfin dans mes yeux quelque chose à quoi il ne s’attendait pas. Je compris que le moment suprême était venu ».

« Seigneur, implorai-je, donnez-moi la force d’en finir ».

« D’un geste lent, je tirai le revolver de derrière mon dos. Raspoutine se tenait toujours debout devant moi, immobile, la tête penchée à droite, ses yeux hypnotisés par le crucifix restaient fixés sur lui. »

« Où faut-il viser pensai-je, à la tempe ou au cœur ? »

« Un frisson me secoua tout entier. Mon bras s’était tendu, je visai au cœur et pressai la détente... »


Raspoutine n’était pas mort; quelques moments après il sauta au cou du prince et faillit l’étrangler. Il retomba, puis s’enfuit en rampant et ce fut Pourichkevitch qui l’acheva dans la cour au moment où il allait réussir à s’échapper.

Un peu plus tard, le prince Youssoupoff, toujours sous le coup de la terreur, se mit à frapper le cadavre jusqu’à ce que lui-même fut épuisé.
5018
Tl, dr
5019

Raspoutine, en résumé, c'est :

poison,

coups de revolvers,

quelques coups d'épée et d'objets contendants sur le corps inerte, puis ficelé et jeté dans une rivière glacée.

 

l'autopsie montre qu'il avait de l'eau dans les poumons, donc mort noyé.

Référence en matière de bon gout capillaire et vestimentaire.
homme à tête de zizi.

http://soundcloud.com/djardin

5020
Ah pardon j'avais pas vu que c'était kumo qui écrivait! Sinon j'aurais lu!