La taverne des architectes !
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le centre ville est horrible. Le reste de la ville est bien mieux, surtout les banlieues en fait, qui depuis 20 ans tendent à avori une architecture globale semblable à la Fribourg qu'évoque Jaggi.
Et on a aussi un grand quartier de type France XVIII qui envoie pas mal, et datant d'une époque où le gusse taulier de Nancy avait pour gendre ni plus ni moins que le Roy de France.
Concrêtement c'est ça (entre autres) :
yep j'y habitais avant (plutôt côté vieille ville), c'est un peu le Marais de Nancy.
le quartier saint nicolas, qui est le quartier arabe. Ca c'est vraiment un truc sympa à nancy, le quartier arabe est pas caché ni ghettoisé, mais foutu en plein milieu du centre ville commerçant !
Je réfléchis beaucoup à ça en ce moment.
On a coutume de dire que la proximité de la ville et particulièrement des immeubles a contribué à créer l'individualisme et le "chacun chez soi" qui amènent à souvent ne même pas connaître ses voisins de pallier. J'ai de plus en plus de doutes là-dessus et j'ai l'impression que c'est surtout l'architecture sans espaces communs qui a favorisé ça.
Plein de choses vont dans ce sens, que ce soit l'effet sur les relations de voisinage de cette mode allemande consistant à mettre canapés et sièges au pieds des immeubles ou les récits de gens ayant vécu dans les baraques d'après guerre avec énormément de promiscuité et leur désespoir après l'euphorie quand on les a relogés dans des immeubles tout neufs pourvus d'un énorme confort, mais très isolants.
Il y a peu, je suis allé me balader à un village du 19ème siècle près de chez moi :
Il y avait une ou plusieurs familles dans chaque maison. Effectivement, il y avait intérêt à avoir des relations au moins cordiales avec ses voisins. Sauf que justement, ce qui pouvait pousser à avoir des relations cordiales sinon amicales était l'obligation de les avoir. A partir du moment où tu sais que tu dois partager l'espace avec des gens, tu te dis que tu es obligé que ça se passe le mieux possible et donc, tu fais en sorte que ça soit le cas.
On le voit dans les cas de collocation. Je l'ai aussi vu dans mon enfance à la campagne. Dans le village (rien à voir avec l'image ci-dessus), il y avait des gens qui s'aimaient beaucoup et d'autres pas tellement, voire pas du tout, mais tout le monde faisait en sorte que les relations de voisinage restent cordiales et allaient même fréquemment jusqu'à l'entraide, même avec les personnes nettement moins appréciées.
Il y a d'ailleurs une forte prise de conscience là dessus chez certains bailleurs sociaux (et pas que). Certains mettent en place des actions d'animation et de médiation, d'autres vont jusqu'à prévoir des espaces partagés dans la conception même de leurs immeubles, espaces qui n'ont pas forcément une destination prévue et dont les locataires pourront décider de la destination.
Anonyme
17824
Putain, c'est moche Nancy.
Ça me rappelle Nantes, dont le centre ville est sympa, mais massacré par une tour de bureaux, genre la grosse verrue au milieu de la gueule.
A Paris on a la tour Montparnasse, et là c'est 210 mètres...
Youtou, je pense que cette merde à Nancy est d'époque pompidolienne, non ?
Ça me rappelle Nantes, dont le centre ville est sympa, mais massacré par une tour de bureaux, genre la grosse verrue au milieu de la gueule.
A Paris on a la tour Montparnasse, et là c'est 210 mètres...
Youtou, je pense que cette merde à Nancy est d'époque pompidolienne, non ?
[ Dernière édition du message le 09/01/2018 à 19:02:43 ]
Anonyme
65640
Citation :
Putain, c'est moche Nancy.
le centre ville est horrible. Le reste de la ville est bien mieux, surtout les banlieues en fait, qui depuis 20 ans tendent à avori une architecture globale semblable à la Fribourg qu'évoque Jaggi.
Et on a aussi un grand quartier de type France XVIII qui envoie pas mal, et datant d'une époque où le gusse taulier de Nancy avait pour gendre ni plus ni moins que le Roy de France.
Concrêtement c'est ça (entre autres) :
[ Dernière édition du message le 09/01/2018 à 19:06:59 ]
Dr Pouet
52037
Membre d’honneur
Membre depuis 20 ans
Anonyme
17824
KoalaMan
19513
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 20 ans
Anonyme
65640
Citation :
Y'a tout le quartier des Trois-Maisons que j'aimais bien à Nancy
yep j'y habitais avant (plutôt côté vieille ville), c'est un peu le Marais de Nancy.
Citation :
et aussi le coin après le marché, là, avec tous les kebabs et France Bleu.
le quartier saint nicolas, qui est le quartier arabe. Ca c'est vraiment un truc sympa à nancy, le quartier arabe est pas caché ni ghettoisé, mais foutu en plein milieu du centre ville commerçant !
KoalaMan
19513
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 20 ans
Ouais mais y’a plein d’arabes quand même. 
Et des restaus pas dégueux non plus. Enfin à l’époque où j’y habitais.
Et des restaus pas dégueux non plus. Enfin à l’époque où j’y habitais.
On ne voit bien qu'avec les yeux. Le cœur est invisible pour l'essentiel.
Will Zégal
75009
Will Zégal
Membre depuis 22 ans
Citation :
Il me semble qu'il faut également aimer ses voisins, et si possible qu'eux aussi nous aiment.
Je réfléchis beaucoup à ça en ce moment.
On a coutume de dire que la proximité de la ville et particulièrement des immeubles a contribué à créer l'individualisme et le "chacun chez soi" qui amènent à souvent ne même pas connaître ses voisins de pallier. J'ai de plus en plus de doutes là-dessus et j'ai l'impression que c'est surtout l'architecture sans espaces communs qui a favorisé ça.
Plein de choses vont dans ce sens, que ce soit l'effet sur les relations de voisinage de cette mode allemande consistant à mettre canapés et sièges au pieds des immeubles ou les récits de gens ayant vécu dans les baraques d'après guerre avec énormément de promiscuité et leur désespoir après l'euphorie quand on les a relogés dans des immeubles tout neufs pourvus d'un énorme confort, mais très isolants.
Il y a peu, je suis allé me balader à un village du 19ème siècle près de chez moi :
Il y avait une ou plusieurs familles dans chaque maison. Effectivement, il y avait intérêt à avoir des relations au moins cordiales avec ses voisins. Sauf que justement, ce qui pouvait pousser à avoir des relations cordiales sinon amicales était l'obligation de les avoir. A partir du moment où tu sais que tu dois partager l'espace avec des gens, tu te dis que tu es obligé que ça se passe le mieux possible et donc, tu fais en sorte que ça soit le cas.
On le voit dans les cas de collocation. Je l'ai aussi vu dans mon enfance à la campagne. Dans le village (rien à voir avec l'image ci-dessus), il y avait des gens qui s'aimaient beaucoup et d'autres pas tellement, voire pas du tout, mais tout le monde faisait en sorte que les relations de voisinage restent cordiales et allaient même fréquemment jusqu'à l'entraide, même avec les personnes nettement moins appréciées.
Il y a d'ailleurs une forte prise de conscience là dessus chez certains bailleurs sociaux (et pas que). Certains mettent en place des actions d'animation et de médiation, d'autres vont jusqu'à prévoir des espaces partagés dans la conception même de leurs immeubles, espaces qui n'ont pas forcément une destination prévue et dont les locataires pourront décider de la destination.
sqoqo
7050
Je poste, donc je suis
Membre depuis 17 ans
Anonyme
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