Un beau jour de 1767, à la suite d'une dispute avec ses parents, Côme, jeune baron de douze ans, grimpe dans les arbres du jardin. Il n'en descendra plus. De son nouveau royaume, il posera un regard curieux et amusé sur les événements historiques de la fin du XVIIIe siècle italien, et connaîtra l'amour... Une éblouissante invention littéraire où la fantaisie ouvre les portes à une brillante réflexion philosophique.
Séduit par l'argument j'ai toutefois été déçu à la lecture. Cela ne manque pas d'intérêt ni d'idées, mais j'ai trouvé ça bien trop long et poussif. Les passages épiques n'ont pas réussi à me "réveiller". Je ne le déconseillerais pas, car chacun a sa lecture, mais pour ma part j'ai fermé ce livre sans regret.
Ah, j'aime beaucoup Calvino. Je l'ai pas lu celui-là mais je viens de lire Le Chevalier inexistant qui compte des moments bien savoureux bien qu'il laisse un petit goût d'inachevé. J'ai bien aimé Les Villes invisibles mais le systématisme peu en rebuter certains. Je garde surtout un excellent souvenir de Marcovaldo ou Les saisons en ville.
Moi j’ai beaucoup aimé le baron perché. Au moins autant que le chevalier inexistant, même si c’est assez différent : rythme plus lent, mais avec plus d’ampleur aussi.
Par contre le « Vicomte pourfendu » m’a déçu ; pour moi c’est le moins bon de la trilogie.
J'avais adoré le début en fanfare du Baron Perché, croustillant et mené de main de maitre. Apres ca s'essouffle un peu, je pense comme Kumo, quoique le livre est assez court donc ca va.
En fait je m'imaginais bien une adaptation de Le Baron Perché par Terry Gilliam. Il y a je trouve une certaine proximité entre ces deux créateurs d'univers.