Je suis mal placé pour t'en parler, je n'ai lu que la nouvelle Rashômon dans le recueil de Rashômon
C'est court, simple, mais très chargé symboliquement, et curieusement très cinématographique pour un vieux texte. Le reste, j'ai pas lu.
Après ça dépend de ce que tu recherches, mais en littérature de japonaise, il y a à boire et à manger pour tous les goûts. Pour l'instant, j'ai lu que (pas toujours en entier) Yoshimoto Banana, Abe Kôbô, Murakami Ryû, Murakami Haruki, Edogawa Ranpo, Yamamoto Jôchô, Miyamoto Musashi, et quelques vieux auteurs plus essayistes/politiques de Meiji (Fukuzawa Yûkichi, Tsuda Sôkichi, Hirata Atsutane et autres Hiratsuka Raichô (ou Raiteu en kyûkanazukai, pour se la péter un coup), bref, du peu que j'en ai lu, y'a vraiment un spectre littéraire très large.
Citation : curieusement très cinématographique pour un vieux texte.
Bah oui, il a du nez Kurosawa.
Bon, bah en tout cas, merci pour les noms, je m'en souviendrai peut-être un jour, qui sait.
Et arrête de te la péter comme ça.
En tout cas si tu veux du space, l'homme-boîte d'Abe Kôbô est très bien, très difficile à suivre mais avec une atmosphère collante et épaisse des plus réussies.
Par contre, Yoshimoto Banana c'est de la merde en boîte.
Bon bouquin (publié en 1972) à l'inverse du flim (sortie en 1981) qui est une sombre bouze.
Pour la petite histoire, reconstruction d'une petite communauté dans un château suite à un incident (guerre ?) nucléaire en 1977.
Le roman dépasse le cadre de l'anticipation en y abordant les thèmes de la religion, de l'instinct de survie, de la vie en communauté, du rôle de la femme, du leadership, de l'importance de l'agriculture et des animaux, de la politique, le tout prenant place sur fond de monde rural.