Dis moi ce que tu lis.
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Tu es bien la première personne que je croise et qui connaît Garneray
La première fois que j’ai lu ces 3 livres je n’ai pu m’empêcher de me dire que si un grand réalisateur voulait se pencher dessus il y aurait de quoi faire une trilogie formidable qui reléguerait Master and Commander aux oubliettes.
Pour l’anecdote, il y a 25 / 30 ans, me promenant à Saint-Malo, il me prit l’envie d’aller faire un tour au musée, histoire de voir quelques souvenirs en rapport avec Surcouf. Soudain mon regard se figea sur une toile placée sur un mur. J’avais sous les yeux l’abordage du Kent par la Confiance de Surcouf, évènement vécut et raconté par Garneray dans le premier volume. La peinture est de lui puisque qu’ après sa carrière de marin, il devint peintre de marine. Ma femme a dû me tirer par le bras pour m’arracher à la contemplation du tableau.
roth weiler
1442
AFicionado·a
Membre depuis 4 ans
Blanc-Gras, lol, je l’adore. “Notre voisin de bungalow, un retraité anglais, semble avoir déjà atteint un stade supérieur du lâcher-prise et passe ses journées vautré sur son transat à fumer des gros joints en slip, flottant quelque part entre l’état de bouddha et celui de balek “ 
On the internets, nobody knows you are a dog
Ouatisit
3050
Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 1 an
Alors que sur 2 threads ça parle course au large, il me reviens 3 livres que je relis de temps en temps. J’étais tombé dessus tout à fait par hasard et ça m’avait captivé. On n’est pas dans la course au large mais au temps des corsaires. L’auteur qui nous narre sa vie en 3 volumes est Louis Garneray. Bref résumé :
1/ Corsaire de la République : Le jeune Louis, parisien, et promis à devenir peintre comme son père, est émerveillé par les récits d’un oncle capitaine corsaire et décide qu’il sera marin. On suit son apprentissage, ses infortunes du destin, jusqu’à ce qu’il rencontre Surcouf qui le prend sur son bateau. L’on se rend compte alors de l’aura du malouin pour motiver son équipage et de son habileté au combat.
2/ Le négrier de Zanzibar : à la faveur d’une paix avec l’Angleterre, notre homme investit ses parts de prise dans un bateau de commerce dont il dit ignorer la nature jusqu’à ce qu’il voit le navire (j’en doute fortement). S’en suivra une mutinerie d’équipage, une révolte des hommes constituant ´la marchandise’, un naufrage, etc…
3/ Un corsaire au bagne : fin de la paix et reprise des hostilités. Capturé par un navire anglais, Louis sera enfermé sur un ponton anglais (navire désarmés servant de prison flottante). Un témoignage précieux sur les conditions de captivité de l’époque. Un passage savoureux concernant un breton qui ne paye pas de mine mais à la poigne herculéenne qui portera haut l’honneur de la France
.
Notre homme a souvent tendance à se mettre en valeur, après tout c’est lui le personnage principal, et on n’échappe pas à certains préjugés, mais ces 3 livres constituent avant tout un témoignage et il semble ne pas y en avoir tant que ça, et ça se lit bien.
1/ Corsaire de la République : Le jeune Louis, parisien, et promis à devenir peintre comme son père, est émerveillé par les récits d’un oncle capitaine corsaire et décide qu’il sera marin. On suit son apprentissage, ses infortunes du destin, jusqu’à ce qu’il rencontre Surcouf qui le prend sur son bateau. L’on se rend compte alors de l’aura du malouin pour motiver son équipage et de son habileté au combat.
2/ Le négrier de Zanzibar : à la faveur d’une paix avec l’Angleterre, notre homme investit ses parts de prise dans un bateau de commerce dont il dit ignorer la nature jusqu’à ce qu’il voit le navire (j’en doute fortement). S’en suivra une mutinerie d’équipage, une révolte des hommes constituant ´la marchandise’, un naufrage, etc…
3/ Un corsaire au bagne : fin de la paix et reprise des hostilités. Capturé par un navire anglais, Louis sera enfermé sur un ponton anglais (navire désarmés servant de prison flottante). Un témoignage précieux sur les conditions de captivité de l’époque. Un passage savoureux concernant un breton qui ne paye pas de mine mais à la poigne herculéenne qui portera haut l’honneur de la France
.Notre homme a souvent tendance à se mettre en valeur, après tout c’est lui le personnage principal, et on n’échappe pas à certains préjugés, mais ces 3 livres constituent avant tout un témoignage et il semble ne pas y en avoir tant que ça, et ça se lit bien.
[ Dernière édition du message le 24/12/2024 à 01:16:00 ]
sonicsnap
86658
AF, je suis ton père
Membre depuis 18 ans
Elemmir
4288
Squatteur·euse d’AF
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roth weiler
1442
AFicionado·a
Membre depuis 4 ans
sonicsnap
86658
AF, je suis ton père
Membre depuis 18 ans
Ouatisit
3050
Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 1 an
Citation de Elemmir :
Marrant, on a parlé de Garneray cette nuit avec un copain fb chez qui on passe le réveillon et je retrouve ça aujourd'hui
Tu es bien la première personne que je croise et qui connaît Garneray
La première fois que j’ai lu ces 3 livres je n’ai pu m’empêcher de me dire que si un grand réalisateur voulait se pencher dessus il y aurait de quoi faire une trilogie formidable qui reléguerait Master and Commander aux oubliettes.
Pour l’anecdote, il y a 25 / 30 ans, me promenant à Saint-Malo, il me prit l’envie d’aller faire un tour au musée, histoire de voir quelques souvenirs en rapport avec Surcouf. Soudain mon regard se figea sur une toile placée sur un mur. J’avais sous les yeux l’abordage du Kent par la Confiance de Surcouf, évènement vécut et raconté par Garneray dans le premier volume. La peinture est de lui puisque qu’ après sa carrière de marin, il devint peintre de marine. Ma femme a dû me tirer par le bras pour m’arracher à la contemplation du tableau.
[ Dernière édition du message le 01/01/2025 à 18:38:20 ]
Elemmir
4288
Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 16 ans
Paul-Max Debusch
528
Posteur·euse AFfolé·e
Membre depuis 1 mois
L'hospitalisation me laissant plein de temps, je me suis re-penché sur les fondamentaux et donc sur La République de Platon avec notamment cette question essentielle : aimons-nous la justice pour la justice elle-même ou pour les avantages qu'aimer la justice procure ? Si nous avions à choisir entre une décision juste qui nous ferait passer pour injuste aux yeux des autres et une décision que nous savons injuste mais qui nous ferait passer pour juste aux yeux des autres, que choisirions nous 
https://fr.wikisource.org/wiki/La_R%C3%A9publique_(trad._Cousin)
https://fr.wikisource.org/wiki/La_R%C3%A9publique_(trad._Cousin)
[ Dernière édition du message le 02/01/2025 à 19:01:09 ]
sonicsnap
86658
AF, je suis ton père
Membre depuis 18 ans
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